• il y a 7 mois
Cindy Lopes, candidate emblématique de Secret Story, nous dévoile toutes les coulisses de la maison des secrets. Elle revient sur son expérience et nous donne son avis sur la télé-réalité actuelle.
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#interview #secretstory #cindylopes

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😹
Amusant
Transcription
00:00 C'est-à-dire que la nana qui avait dit qu'elle était vierge,
00:02 la vierge a dû donner un justificatif médical
00:05 affirmant qu'elle était bel et bien vierge.
00:07 Je me suis retrouvée dans Secret Story un peu, pas par hasard,
00:13 puisque j'étais modèle pendant quelques années
00:15 et que chaque année, on m'appelait pour faire des émissions de télé-réalité.
00:18 Je refusais toujours.
00:20 Et là, cette fois-là, j'avais besoin d'oublier quelqu'un.
00:22 J'ai accepté par erreur leur invitation.
00:26 Non, en fait, je n'ai pas accepté tout de suite.
00:29 J'ai accepté d'aller au casting, parce que j'étais déjà relou à l'époque.
00:32 Et j'aurais dit que casting, ça veut dire que je vais attendre,
00:36 il y a une queue, j'imaginais comme ça les castings.
00:38 Et en fait, je me suis dit que s'il faut que j'attende
00:41 ou que je fasse un effort supplémentaire que de me déplacer,
00:44 ça ne va pas être possible.
00:47 J'étais déjà très ch...
00:48 Ils ont dit "Ah, bon candidat, cette fille !"
00:50 Et j'ai accepté de venir au rendez-vous.
00:53 Je fais mon casting un peu le lendemain de fête,
00:55 les cheveux bourrifiés, mal phagothés.
00:58 Je l'ai fait comme ça, un peu à l'arrache.
01:00 Le casting, c'était "Voilà, j'arrive, on me met dans une salle seule,
01:04 des miroirs, dans Paris, Châtelet, on m'installe,
01:08 on me fait signer un contrat de 15 pages que je n'ai pas lu, forcément,
01:11 comme tout le monde, je n'ai pas lu les contrats de 15 pages.
01:14 Donc, je signe leur petit contrat, je commence à regarder ma montre,
01:16 ça commence à me gonfler.
01:18 Ensuite, ils doivent sentir que j'en ai ralenti d'attendre.
01:20 Et qu'est-ce qui se passe ? Ils viennent me chercher.
01:22 Et là, démarre le casting, trois personnes face à moi.
01:26 On me pose des questions, surtout sur rien,
01:29 genre d'écouter, "Je suis désolée, je n'ai pas de secret."
01:31 Elles me disent "T'inquiète pas, on va en trouver au fil de l'interview."
01:36 On constate pendant le casting que je suis plutôt à voix la vapeur.
01:41 Et du coup, c'est ce qui donne le secret "Je suis bisexuelle".
01:45 Comment ont-ils trouvé le secret bisexuel ?
01:48 Écoutez, les casteuses étaient très mignonnes.
01:54 Le tournage de "Secret Story", je m'en garde un souvenir,
01:57 comme quelqu'un qui part en colo avec ses potes.
02:01 J'étais un peu vieille pour aller en colo, j'avais quand même 26 ans.
02:03 Quand j'allais chez l'esthéticienne, je lui disais
02:06 "Faites en sorte que ça tienne longtemps, parce que moi, je vais en vacances longtemps,
02:10 et je ne sais pas combien de temps je vais rester."
02:11 Elle me disait "Bon, mais vous allez où ?"
02:14 Je disais "Une espèce de colonie de vacances."
02:16 Et à chaque fois, je me fais griller.
02:18 "Vous faites "Secret Story" ?" "Non, mais pas du tout !"
02:20 Personne n'a su que je faisais "Secret Story", même pas ma mère.
02:23 C'est vrai que je faisais souvent des boulettes.
02:24 On savait qu'il y avait une Cindy, et on pensait que c'était Cindy Sanders.
02:28 Et donc, dans les bruits de couloir, il y a Cindy, il y a Cindy, mais Cindy qui ?
02:31 Ils ne connaissaient pas encore Cindy Lopez.
02:33 Le matin, on se réveillait, plutôt dans la tête dans le cul.
02:39 Les interviews qu'on n'avait pas faites la veille, on les faisait le matin.
02:42 Parfois, on avait les lunettes de soleil, ce n'était pas pour se la raconter,
02:45 c'était parce qu'avec les lumières de plateau, dès le matin au réveil, ça faisait mal.
02:49 Donc voilà, on avait ça, le petit déjeuner.
02:52 Je suis donnée des missions à 2-3 personnes, histoire de faire chier les autres.
02:55 Ils y arrivaient bien.
02:56 Ensuite, il y avait le moment, la petite demi-heure, 3/4 d'heure d'activité, on va dire.
03:03 Je ne sais pas comment ils appelaient ça, mais ils faisaient des jeux, quoi.
03:06 Des jeux à la p***, pour pas qu'on s'en f*** aussi,
03:08 et aussi pour avoir de la matière pour le Prime.
03:09 On nous sortait de la piscine pour aller faire ces jeux-là.
03:12 On était souvent obligés d'y participer.
03:14 Moi, une fois où ils m'avaient fait dormir dehors,
03:17 j'avais pas du tout apprécié le concept, parce que moi,
03:19 je peux pas dormir comme ça sur un matelas gonflable.
03:21 C'est pas que je suis chier, bon, je suis chier,
03:23 mais moi, dormir dehors sur un matelas gonflable, ça m'avait énervée.
03:26 Moi, je peux pas faire Koh Lanta.
03:28 Moi, je peux pas faire des trucs comme ça bizarres.
03:30 Donc, ils m'ont fait dormir dehors sur un matelas gonflable, hyper inconfortable.
03:34 Il faisait chaud avec la lumière dans le visage, comme ça, de caméra.
03:38 Moi, franchement, je n'étais pas payée pour faire des nuits blanches tous les jours.
03:41 Ça m'avait saoulée, donc ce jour-là, le lendemain, j'étais pas bien,
03:43 et là, je n'avais pas participé.
03:45 Une fois en trois mois, j'avais pas participé au jeu,
03:47 parce que là, vraiment, j'étais en mode dépression.
03:49 Il fallait aller se préparer, s'enfermer dans nos chambres,
03:51 où ils fermaient la porte avec des espèces de trucs de taulards.
03:55 Vous savez, avec les aimants.
03:57 C'est-à-dire qu'à un moment donné, ils disaient "Allez tous dans votre chambre",
03:59 et après, ils nous enfermaient.
04:01 Donc, s'il y avait le feu, on crevait, en fait.
04:03 Il fallait se préparer pour la soirée,
04:05 donc parfois, souvent, on avait des fringues
04:07 qui nous étaient prêtées pour être dans le thème de la soirée.
04:11 On n'avait pas le droit d'aller voir ce que c'était le décor et tout,
04:14 parce que c'était à chaque fois une surprise.
04:15 Et on arrivait, voilà, décor, je sais pas, millénie ou n'importe quoi,
04:19 et là, on avait la soirée.
04:20 Donc, tout le monde a pensé qu'on se bourrait la gueule de main-main.
04:23 Pas du tout.
04:24 Il y avait trois bouteilles de champagne pour 15 personnes.
04:26 Donc, c'était un peu limité, parce que dans une émission de télé,
04:30 c'est pas que l'alcool est interdit,
04:31 mais on n'avait pas trop le droit de trop consommer,
04:34 parce que les effets de toute substance, on va dire de l'alcool ou autre,
04:38 c'est décuplé, en fait, dans une émission d'enfermement,
04:42 puisque c'est en réalité une cocotte minute.
04:44 Les actions étaient dictées par la prod uniquement quand il y avait des missions.
04:48 Mais là où il y avait un peu de magouille,
04:51 c'était qu'en fait, certaines missions n'étaient pas annoncées au public
04:54 comme étant des missions.
04:55 C'est-à-dire que dans le confesse, on pouvait nous donner une mission,
04:58 nous dire de dire des f*uilles de m*rde à l'autre ou de faire chier le monde,
05:01 et les gens ne savaient pas que c'était une mission.
05:03 Donc ça, c'était un peu problématique.
05:04 Or, des missions, on était tout à fait naturels,
05:06 c'est-à-dire que nous, on se donnait des missions, carrément.
05:08 C'est-à-dire que moi, j'avais fait chier Angie,
05:10 j'avais pris des œufs, j'avais écrit "poule de luxe" dessus,
05:13 et je les avais planqués dans ses placards pour que ça lui tombe dessus,
05:17 et en fait, elle n'avait pas remarqué que c'était une insulte.
05:20 "C'est joli, c'est mignon, une poule de luxe, c'est joli !"
05:23 Il n'y avait pas que des prix de mêle là-dedans.
05:25 Je pense que dans ma saison, le fait de ne pas avoir mis de rideau de douche...
05:31 Alors, ce qui est fou, et j'aimerais quand même vous le dire,
05:34 c'est qu'on a retiré les rideaux de douche et qu'on a fait un système.
05:38 On a mis en place un système pour qu'on ne puisse pas accrocher de drap ou autre
05:42 pour avoir un minimum d'intimité.
05:46 Mais ça, je veux dire, on me le reproche à moi d'avoir pris ma douche à poil,
05:49 mais aujourd'hui, ce serait complètement impossible
05:52 de montrer l'intimité des candidats.
05:54 Aujourd'hui, ce serait pas moi la fautive.
05:56 Aujourd'hui, ce serait la prod qui filme sous les douches,
05:59 qui est quand même un manque de dignité, en réalité.
06:01 Moi, je m'en foutais, parce que moi, j'étais modèle de charme,
06:04 ils étaient venus me chercher pour ça.
06:05 Ils étaient venus me chercher parce qu'ils savaient bien que je n'étais pas là.
06:07 Ils savaient bien qu'à un moment donné, j'allais sauter à poil dans la piscine.
06:11 Alors, des secrets bidons ? Non.
06:15 On ne peut pas dire que les secrets étaient bidons.
06:18 Il y avait quand même un initié qui allait vérifier,
06:19 c'est-à-dire que la nana qui avait dit qu'elle était vierge,
06:21 il a fallu qu'elle rentre dans la maison.
06:23 Dans ma saison, il y avait une vierge.
06:26 C'est pas parce que tu n'as pas vu le look que tu n'as pas goûté.
06:28 Quoi qu'attends, ça, c'est autre chose.
06:29 Enfin bref.
06:30 La vierge a dû donner un justificatif médical affirmant qu'elle était bien vierge.
06:36 Ils vont trouver aux gens qui n'avaient pas de secret,
06:38 ils vont trouver un truc bidon, genre il rentre en couple,
06:41 il rentre avec sa sœur, j'en sais rien.
06:43 Il y avait quand même une nana qui était recherchée d'Interpol
06:46 parce qu'elle était...
06:47 C'était une nana plus âgée que nous,
06:49 parce qu'elle avait été dans le gang des postiches.
06:51 Donc ça, ils ne peuvent pas non plus...
06:53 Enfin, elle a fait la une des journaux.
06:54 Il faudrait quand même qu'il soit très calé niveau casting,
06:59 c'est-à-dire qu'il faut arrêter de prendre des gens qui se ressemblent tous.
07:03 Moi, j'adorerais voir un secret avec des vrais gens,
07:06 des vraies personnes.
07:07 On a envie de voir ça, mais qu'est-ce qu'ils vont encore nous mettre ?
07:10 Des nanas bimbos qui se ressemblent toutes,
07:13 au fil des injections et des couleurs de cheveux
07:16 qui évoluent tellement qu'on ne sait plus les checker dans la rue.
07:19 Enfin, je ne sais pas, j'ai un peu peur du casting.
07:21 D'ailleurs, il faudrait que je fasse directrice de casting, ça irait plus vite.
07:23 Je ferai comme Aurore.
07:25 "Dis-moi, toi là-bas, tu aimes les filles ?"
07:27 "Viens dans mon bureau."
07:28 Je rigole.
07:30 "Oh, écoutez, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit,
07:32 je vais encore avoir des problèmes."
07:34 C'est pas comme si j'aimais ça.
07:36 Non, je ne vais pas menacer les gens comme ça.
07:37 Oui, je suis schizophrène. Bref, allons-y, continue.
07:39 "Tout le monde sauve Ingérin Casteldi,
07:44 parce que lire des prompteurs et ne pas s'intéresser aux candidats,
07:46 ça ne sert à rien."
07:47 Elle a bien fermé sa bouche, Casteldi.
07:49 C'est vrai qu'il a été...
07:50 À sa place.
07:51 Non, parce qu'il faut comprendre un truc.
07:53 C'est-à-dire que moi, avant de faire "Secret",
07:55 j'avais des amis qui étaient mondialement connus
07:58 et je traînais avec des gens vraiment célèbres.
08:01 Et en fait, quand un petit animateur français vient te regarder de haut,
08:05 tu te dis "Mais non, en fait, c'est pas possible, c'est Casteldi."
08:09 C'est pour ça que moi, je me sens pas inférieure à qui que ce soit,
08:12 fils à papa ou pas, t'es rien ni personne par rapport à moi ou mes potes.
08:16 J'avais un peu cette impression, voilà,
08:18 "Toi, t'es rien, ferme ta gueule, dégage en fait.
08:21 Toi, t'es rien. Moi, je suis pas rien.
08:24 Moi, j'aimerais bien présenter "Secret".
08:25 Je veux dire un peu de pep, c'est un peu de vrai.
08:28 Je veux dire, quelqu'un qui est en face de toi, qui t'écoute parler,
08:30 ça serait quand même... Ça changerait, non ?
08:33 Attends, parce que j'ai entendu à un moment donné
08:35 qu'ils envisageaient de mettre Nabila en présentatrice de "Secret".
08:37 Non, mais c'est la bonne blague.
08:38 Cosmic Love, l'aventure de quatre femmes
08:41 bien décidées à s'en remettre aux astres pour trouver l'amour.
08:43 Laissez-vous s'étouffer.
08:44 Non, mais Nabila, non mais...
08:47 La meuf, elle a jamais fait "Secret".
08:48 Enfin, je veux dire, l'amour rend aveugle, je sais pas ce qu'elle a fait.
08:50 La chirurgie rend la vie.
08:53 C'est vrai que la gestion de la célébrité du jour en un comme ça,
08:59 c'est vrai que c'est un peu chaud, quoi.
09:00 C'est-à-dire que tu peux rien faire normalement comme tu le faisais avant.
09:03 C'est sûr, à un moment donné, tu deviens hyper connue du jour au lendemain.
09:07 Enfin, je sais pas, comme un acteur qui évolue au long de sa carrière
09:10 et qui devient petit à petit connu, un peu.
09:12 Mais nous, on est hyper populace, quoi.
09:14 Donc, tout le monde nous connaissait.
09:16 J'ai fait des émeutes.
09:20 Après, moi, les gens, ils m'aimaient bien.
09:21 Donc, j'avais quand même de la chance, alors que j'étais une *****.
09:24 Hé, public, franchement, comment vous avez fait pour me kiffer
09:28 alors que j'étais une véritable ordure avec les autres ?
09:30 J'avais pas de gens dans la rue qui m'insultaient ou quoi.
09:33 Moi, je m'attendais à ça, je m'étais barricadée.
09:35 Me dire "Bon, vas-y, on m'a insultée, tant pis, voilà,
09:38 j'aurais bien rigolé pendant trois mois, mais là, on va me défoncer la gueule."
09:40 J'avais dit "Non, mais quand je vais sortir, faites attention,
09:43 des parapluies anti-tomates pourries dans la gueule."
09:45 Et en fait, pas du tout.
09:46 Mais ouais, non, c'est vrai que c'est stressant de faire des émeutes dans la rue et tout.
09:50 Bah écoutez, moi, j'ai refusé plusieurs fois Les Anges.
09:55 Je me voyais pas dans le concept.
09:57 C'est-à-dire que nous, sur TF1, on était quand même très choyés.
10:00 C'était une vraie émission, machin.
10:02 Les Anges, c'était un peu... C'était pas aussi bien tourné,
10:05 c'était pas aussi spontané.
10:07 C'est plus un jeu d'acteur, je pense, qu'il fallait avoir pour faire Les Anges.
10:11 Après, c'est vrai qu'on a proposé de faire...
10:14 De lire un prompteur sur...
10:16 C'était Direct 8, ça s'appelait avant.
10:18 On m'avait proposé de faire des émissions, j'avais dit non.
10:21 Comme une c*** d'ailleurs.
10:23 C'est c***, Corné Jeanne.
10:24 C'est très, très bidonné, la télé réalité actuelle.
10:29 Il n'y a pas de spontanéité.
10:31 Les nanas, elles s'habillent comme des princesses
10:34 et elles parlent comme des wesh-wesh.
10:36 Je dirais pas qu'elles ont le cuit d'une huître,
10:38 mais on n'est pas loin.
10:39 Ça me saoule de dire ça, parce qu'à l'époque,
10:41 les vieux, ils disaient ça à nos émissions télé réalité à nous.
10:43 J'ai l'impression de devenir une vieille c***.
10:45 Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, il n'y a pas de fond,
10:48 il n'y a que de la forme, et en plastique, en plus.
10:51 Je sais pas, je n'arrive pas à m'y retrouver.
10:52 Peut-être que les gamins de 12 ans, ils se sentent à l'aise avec tout ça.
10:56 Je veux dire, peut-être qu'ils s'y retrouvent.
10:58 Mais moi, j'ai du mal.
11:00 On avait proposé une émission, un truc, où on allait au bord de la mer.
11:03 Comment ça s'appelle, cette émission ?
11:04 -Les princes de l'amour. -Ouais, je crois que c'était ça.
11:06 Et la meuf, j'ai dit, c'est payé combien ?
11:08 Parce que moi, l'oseille, bien sûr.
11:10 1 200 balles la semaine.
11:11 "Ouais, mais t'es en vacances."
11:12 Non, mais tu me prends pour une débile.
11:14 T'es en vacances de quoi ?
11:15 T'es pas du tout en vacances.
11:16 Tu dois te maquiller, tu dois être pompe et dope,
11:18 tu dois chauffer des mecs.
11:19 Ça fait pas très cher le tour de Jean, va !
11:22 Moi, c'était passé de 25 000 la semaine à 1 200.
11:25 Je dis, "Oh là là, il faut aller ailleurs, là.
11:27 Autre secteur d'activité."
11:29 Je me suis rendue compte que taper "Cindy Lopez nue",
11:33 tu tombais sur une horde d'images gratuites.
11:37 Donc du coup, j'ai décidé de me mettre aussi sur ces sites
11:41 et de proposer "Cindy 2.0".
11:44 Et du coup, je trouvais ça génial,
11:47 parce que j'avais une tonne de photos que personne n'avait jamais vues,
11:51 que personne n'avait jamais trouvées.
11:52 Et je trouvais que voilà, s'assumer à 40 piges et se dire,
11:55 "Tiens, on peut en faire encore, enlever des bras de bébé."
12:01 Non, mais je veux dire, voilà, après, je comprends en même temps.
12:04 Et j'ai vu que Pélissard avait été largement critiqué.
12:07 Il faut quand même les nourrir, les bigos, quoi.
12:09 Moi, Jackie Michel, c'était un guest.
12:11 Moi, Jackie Michel, j'ai rien fait.
12:13 C'est-à-dire que je suis apparue, j'ai fait croire que, et je suis repartie.
12:16 Je suis restée habillée de la tête aux pieds quand j'ai fait ce truc.
12:19 C'était un coup de pub, comme l'avait fait Joey Starr avant moi,
12:21 et qu'on lui a rien dit, puisque c'est un mec.
12:23 Mais par contre, moi, ça a fait un truc du style,
12:25 "Oui, Cindy va faire un film,
12:26 donc moi, je faisais croire que j'allais peut-être le faire,
12:28 mais non, j'avais rien fait."
12:29 Du coup, ça m'avait valu quand même pas mal de critiques.
12:32 Je crois que ça avait pris 12 millions de vues en une semaine, je crois,
12:36 ou 10 jours, je sais plus.
12:37 Après, ce qui était con,
12:38 c'est qu'en fait, j'avais pas pris un centime pour les stores,
12:40 c'était un coup de buzz.
12:41 J'avais fait un titre avec Ali B. Montana,
12:43 qu'on a finalement retiré parce que lui, il fait le "wesh wesh",
12:47 le mec de la banlieue.
12:48 Mais après, une fois qu'il a fallu aller au sol sérieuse
12:50 et laisser le titre qu'on avait fait ensemble, il l'a retiré.
12:53 Le seul truc qu'on a retenu,
12:54 c'est moi avec un mec qui avait un braquenard comme ça derrière mon dos.
12:58 Il peut sans doute piquer à Lélia Hamou, je ne sais quoi.
13:00 J'ai dit "Ouh là, t'es fort pour ton âge,
13:03 mais mettez-vous à ma place."
13:06 J'avais deux jeunes gens magnifiques,
13:08 et moi, je suis obligée de me barrer,
13:10 au moment où ça devient le plus intéressant.
13:12 C'était très, très difficile pour moi.
13:14 J'aurais dû prendre un chèque pour ça.
13:15 Puis le réalisateur, il était là avec les moustaches qui frisent.
13:18 "Tu ne veux pas rester un petit peu ?
13:20 Tu reprendras bien un petit verre à 10h du mat'
13:23 avec un verre de champagne du Mousseau Locos de chez Leclerc."
13:26 "Ah non."
13:27 Je me dis "Mec, il m'en faut un peu plus."
13:29 J'ai eu l'idée un matin de réveillant,
13:34 à faire des empreintes de mon corps.
13:35 Et là, ça a été la révélation.
13:37 C'est-à-dire que j'ai montré ça à deux, trois galeries,
13:39 si ce n'était mais le cerveau qui fumait.
13:41 J'ai cherché sur Internet.
13:43 Il n'y a rien de semblable.
13:44 J'avais trouvé le filon.
13:46 D'ailleurs, Bigard m'a dit, c'est de leur en voir, son truc.
13:48 J'ai même Coquivince qui m'a appelée,
13:51 qui voudrait venir voir l'expo.
13:53 Donc là, je croule sous les demandes
13:55 et je croule sous l'épropale dans l'art.
13:59 Je veux dire, toute ma vie, j'ai été une muse.
14:01 Et là, du jour au lendemain, je suis une artiste.
14:04 Et là, je trouve que la boucle est bouclée.
14:06 C'est du c**, en fait.
14:07 Classe, c'est un sens, en fait.
14:10 C'est "girl power", quoi.
14:11 C'est un hymne à la femme.
14:12 C'est montrer de façon artistique la création du tout-puissant.
14:17 C'est tout à fait spirituel et ça me correspond très bien.
14:20 Donc, je suis passée de nana qui a fait du charme pour payer ses études.
14:25 Je suis rentrée dans "Secret" un peu comme ça,
14:26 avec la tête qui tournait, avec pas trop savoir où j'allais.
14:29 Au long de ma carrière, j'ai fait des trucs un peu bizarres.
14:31 J'ai fait "Bandouli les Danès"
14:32 parce qu'il fallait bien que je rentabilise mon propre buzz.
14:35 Donc, j'ai fait mon propre cosmétique aux "Les Danès".
14:38 Je suis passée, j'ai fait des corsets haute couture
14:40 avec des mains sur les Castelbajac qui me copiaient,
14:42 qui revendaient ces tenues à Lady Gaga.
14:46 C'était marrant.
14:47 Et voilà, j'ai fait le tour du monde de la c***** comme ça.
14:50 Je veux dire, j'ai fait du théâtre, j'ai fait du cinéma,
14:52 j'ai fait un "one-woman show".
14:54 Et là, la boucle est bouclée.
14:55 C'est-à-dire qu'à un moment donné, je reviens dans l'univers du charme.
14:59 C'est-à-dire que je me dis, bon, il faut que mon image,
15:01 ce soit moi qui l'exploite.
15:02 Donc, je reviens, je reçois tous les jours des kilomètres de b****
15:05 à faire Paris-Marseille et aller-retour.
15:07 Et là, je me dis, mais attends, ces fétichistes, ils veulent quoi ?
15:09 Des pieds ? Des strings portés ? Des machins ?
15:11 Je dis, mais attends, mais qu'est-ce que je peux leur vendre
15:13 de quelque chose qui a du sens ?
15:14 Et là, je me suis retrouvée à faire des empreintes de mon corps
15:17 un matin en me levant.
15:18 Je me dis, mais attends, mais voilà ce que je vais leur vendre.
15:19 Mais je veux du warol, je veux du classe, je veux du beau.
15:22 Et en fait, ça a été une révélation.
15:25 Et c'est mon délire du moment.
15:26 Voilà, c'est mon délire du moment.
15:27 Et on ne sait pas qu'est-ce que je vous fournirai la prochaine fois.
15:30 Mais sans doute une c***** pire.
15:32 Mais là, celle-ci, elle est majestueuse pour moi.
15:34 Sous-titrage Société Radio-Canada
15:36 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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