Jack a 31 ans, Dieffry seulement 21. Ils viennent de réaliser leur rêve : quitter la ville pour s'installer à la campagne. Ils ont repris L'Escale de la Sée à Cuves, un village de moins de 300 habitants dans la Manche.
Rencontre avec deux jeunes entrepreneurs heureux.
Notre article complet : https://www.francebleu.fr/infos/societe/portrait-ils-ont-tout-plaque-pour-un-village-de-300-habitants-9101784
Rencontre avec deux jeunes entrepreneurs heureux.
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00:00 La plus grosse galère pour moi, c'était surtout de faire comprendre aux gens qu'on n'est pas des citadins
00:05 et que c'est pas des citadins qui arrivent à la campagne.
00:08 Mais à partir du moment que tu es accepté à la campagne, oui, tu es bien.
00:13 Jack et Jeffrey, 21 ans, 31 ans,
00:20 et on vient de reprendre un petit commerce multi-services dans un village d'à peu près 300 habitants.
00:26 On a toujours été dans la restauration.
00:27 On a fait quelques années sur Caen en bar de nuit.
00:31 Ensuite, j'étais sur Paris pendant deux ans et demi.
00:34 Après, on a été sur Courchevel.
00:35 La ville, c'est bien, mais la campagne, c'est mieux.
00:39 Et du coup, on a essayé de reprendre un truc un peu plus sympa, plus calme à la campagne.
00:46 Et on a postulé.
00:53 Et là, par exemple, c'est ça qu'on venait chercher, le côté un peu nature,
00:58 l'acier qui passe dans le fond, d'être dehors, d'entendre les cloches sonner,
01:04 voir les poules, le coq du voisin qui chante,
01:08 être au grand air, retrouver un peu de liberté.
01:11 Depuis que je suis installé ici, on est très heureux, on se sent mieux, à vivre.
01:17 Il fait 15 mètres, tu descends, t'as la rivière, t'as l'acier, t'as un jardin.
01:22 C'est plus reposant.
01:24 Les opportunités, ici, il y en a, dans le sens d'Aïk qui a toujours rêvé d'avoir une espèce de mini-ferme,
01:29 ces poules-là.
01:31 J'en avais eu auparavant.
01:33 Avant, en ville, on ne pouvait pas se permettre de reprendre un troisième chien.
01:36 Ici, on a pu se permettre de prendre un troisième chien.
01:39 Donc c'est là aussi qu'on voit que la campagne a été faite pour nous.
01:43 Travailler du produit frais, circuit court, avec les producteurs locaux,
01:58 que ce soit le poulet, du fromage, des choses comme ça,
02:03 c'était vraiment quelque chose qui était important pour moi.
02:05 J'aime bien manger bien, bon, sain, on va dire.
02:09 Et surtout, dans les alentours, on a quand même tout ce qu'il faut,
02:13 que ce soit le maraîcher, la deveur de viande.
02:16 Ça a été emballé hier, livré hier, et c'est vraiment plus du frais.
02:21 Donc c'est quand même bête d'aller acheter ça et le payer quasiment le même prix,
02:26 voire plus cher que du circuit court.
02:30 Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire.
02:39 Joyeux anniversaire.
02:45 Joyeux anniversaire.
02:50 Allez, souple !
02:52 Alors notre clientèle, c'est de la population vieillissante comme jeune.
02:56 Alors le matin, ils viennent boire leur petit café,
02:59 ils restent ici pour dialoguer avec nous, ça leur fait du bien.
03:03 Arrivé 11h30, nous on se prépare pour le service du midi.
03:06 On reçoit d'abord les ouvriers et après on a tout ce qui est la clientèle
03:11 du village à côté, notre village, qui viennent manger le midi.
03:16 Le soir, on a une clientèle jeune qui vient nous boire l'apéro.
03:19 Et arrivé le vendredi soir, on a beaucoup de jeunes.
03:22 Ils sont contents d'avoir un bar ouvert juste à minuit, une heure.
03:25 On ne s'attendait pas à pouvoir attirer une clientèle aussi jeune.
03:29 Dans le sens où on se dit, on est à la compagne,
03:34 il n'y a que des vieux, et c'est faux.
03:36 On attire aussi des plus jeunes dans un coin où,
03:41 malgré ce qu'on peut penser, il y a énormément de jeunes.
03:45 Et on le voit surtout le soir à l'apéro et notamment le week-end.
03:49 C'est plutôt plaisant.
03:51 - Salut ! - Au revoir, merci !
03:53 [Bruit de machine à tour]