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00:00 Odilon Kosounou qui est en direct avec nous. Bonsoir.
00:02 Bonsoir.
00:04 Bonsoir Odi, merci. Un mot sur toutes ces images de joie.
00:07 Quel sentiment quelques heures après ce titre de champion d'Allemagne pour vous ?
00:11 Oui, c'est un sentiment de joie, de fierté.
00:17 Et pour nous, ça ressemble beaucoup.
00:21 Parce que c'est la première fois que le club
00:24 gagne un titre de Bundesliga
00:26 et vu que c'est historique et tout, c'est un grand plaisir pour nous
00:31 d'avoir participé.
00:33 Ferveur incroyable.
00:34 On a vu ses supporters qui sont restés des heures et des heures après le match.
00:38 Oui, bien sûr.
00:41 Le match n'était pas encore fini, ils sont déjà montés sur le terrain.
00:44 Vous savez, c'est vraiment une grande joie.
00:48 Et on était heureux aussi de les voir contents pour ce beau bijou.
00:54 Maintenant, vous êtes parti pour gagner tout maintenant, non ?
00:56 Maintenant, il y aura la Coupe, il y aura l'Europa League.
00:59 Ça va être la grosse saison.
01:01 On le sent.
01:02 Oui, bien sûr.
01:04 Là, nous sommes en finale de la Coupe d'Allemagne.
01:08 Et en Europa League, nous avons un deuxième match à aborder en Angleterre.
01:13 Mais là, nous sommes sur le bon chemin.
01:17 Et je pense qu'avec la mentalité que nous avons et l'état d'esprit,
01:21 je pense qu'on peut avoir les deux titres.
01:25 Vous avez donné des premiers éléments de réponse, Odilon, à ma question.
01:31 Pourquoi vous avez été champion ?
01:33 Pourquoi ? Pour quelle raison ?
01:36 Je dirais que nous avons été beaucoup disciplinés.
01:42 Simplement.
01:45 Oui, il y avait beaucoup de discipline.
01:47 Et aussi, on a un coach qui a installé un jeu vraiment fantastique,
01:52 qui nous va bien et on arrive à se trouver vraiment sur le terrain facilement.
01:58 Et c'est toujours difficile
02:01 à l'équipe adverse de nous presser.
02:04 Cela nous permet de pouvoir mieux contrôler le match.
02:07 Mais alors, donnez-nous des secrets.
02:10 Vous dites que le coach nous a permis de jouer un jeu extraordinaire.
02:13 Comment il a fait ? C'est quoi votre jeu extraordinaire ?
02:16 Comment il a fait ? Qu'est-ce qu'il vous dit ?
02:18 Comment il vous parle ? Qu'est-ce qu'il installe ?
02:20 On connaît tous que Xabi,
02:23 il a été un grand joueur et avec la mentalité qu'il a,
02:31 il l'a apporté aussi dans le vestiaire.
02:33 Et quand il te fait sortir un discours,
02:37 tu es obligé d'être un athlète.
02:39 Donc pour nous, il a beaucoup apporté.
02:42 Cela nous a mis tous en éveil.
02:44 Tu peux lui répondre à Christophe aussi que durant les séances d'entraînement,
02:48 il participe avec vous, il s'entraîne aussi avec vous.
02:50 Non, j'ai vu des images.
02:51 C'est ça aussi ?
02:52 Oui, bien sûr.
02:53 Oui, oui.
02:54 Mais la série, on a vu les chiffres.
02:57 Dion, je ne sais pas ce que vous en pensez.
02:59 Omar, 43 matchs, pas une défaite.
03:03 Pas une défaite, que ce soit en Europa League, en Coupe d'Allemagne, en championnat.
03:06 Et la série, vous allez battre tous les records d'ailleurs.
03:08 Et en plus de ne pas perdre, il gagne beaucoup de matchs.
03:10 Il propose un spectacle incroyable.
03:12 Le Bayern, l'Everkusen est la meilleure équipe d'Europe
03:15 et de loin sans doute depuis le début de la saison.
03:17 Mais voilà, est-ce qu'on peut remarquer ?
03:18 Moi, je ne les suis pas énormément, je n'ai pas vu tous les matchs.
03:21 Néanmoins, c'est vrai que lorsqu'on vous voit, même dans les buts,
03:25 et la quantité des buts que vous avez marqués,
03:27 la manière dont ces buts sont, tu disais tout à l'heure,
03:31 ce sont des actions où il y a une qualité technique.
03:35 Le joueur, vous, vous êtes assez libéré.
03:37 Donc, je ne sais pas, vous avez un jeu très optimiste.
03:41 Vous le sentez ça aussi ?
03:42 Vous jouez même en rigolant, même si le foot c'est très sérieux.
03:46 Oui, comme il l'a dit, en entraînement,
03:51 on travaille beaucoup sur les aspects tactiques et la position de balle.
03:56 Donc, c'est là que nous fassons la tâche alors que nous jouons notre match.
04:01 Donc, la plupart des actions que nous voyons,
04:04 ce sont des actions que nous répétons en entraînement.
04:07 Donc, lorsque nous sommes dans le match, c'est plus facile pour nous.
04:13 Mais vous êtes la preuve, Odilon, avec votre coach, avec vos coéquipiers,
04:18 qu'on peut faire autrement qu'à Manchester City, qu'au Real Madrid,
04:22 qu'au Paris Saint-Germain, parce que ce n'est pas vous manquer de respect.
04:26 Mais quand on regarde l'effectif du Bayer Leverkusen,
04:30 il n'y a pas de grande star.
04:32 Il n'y a pas un effectif où on se dit, tiens, lui, c'est la méga star.
04:37 Là, c'est tant de dizaines de millions d'euros.
04:40 C'est autre chose.
04:41 Vous êtes l'antithéiste.
04:43 - Il y a de l'argent. - C'est le collectif.
04:45 - Il y a un parisien qui va faire venir. - Oui, mais d'accord, mais on est loin.
04:47 - Bien sûr. - Allez dans la rue.
04:49 - Allez dans la rue et demandez... - On est bien d'accord.
04:51 - Demandez à des gens, à des amoureux de football... - Il y a de l'argent, quand même.
04:54 - Il y a des investissements. - ...de citer trois joueurs de Leverkusen.
04:57 Oui, bien sûr.
04:57 Mais ça, c'est tout à votre honneur, Odilon.
05:00 - La star, c'est le collectif. - Oui.
05:02 Mais comment on bâtit ça ? Vous, comment vous bâtissez ça, vous ?
05:09 Je dirais plus que c'est sur l'aspect du collectif.
05:13 Nous avons un groupe qui est beaucoup jeune et on s'entend super bien.
05:18 On s'entend super bien.
05:20 Ça fait maintenant trois saisons que je suis ici.
05:23 La saison passée, il n'y a eu que Granit et Hoffmann, Grimaldo, qui sont venus.
05:28 Avec leur expérience et tout, ils nous ont beaucoup apporté.
05:32 Et tout de suite, ça se sent sur le terrain.
05:34 On sait à quel moment attaquer et on sait aussi à quel moment réplier.
05:38 Donc, c'est vraiment un mélange de tout qui donne ce résultat.
05:44 Il y a un vrai travail de tout le club pour vous recruter.
05:46 Vous, vous êtes passé par la Suède, vous étiez en Belgique pour venir à Leverkusen.
05:50 Franchement, Amin Ali, qui était à Toulouse,
05:52 il faut quand même venir le chercher pour le bâtir à Leverkusen.
05:54 Boddyface, qui fait une saison exceptionnelle.
05:56 Les joueurs peut-être méconnus du grand public avant d'y venir à Leverkusen.
05:58 Oui, Julien ?
05:59 Je pense qu'il faut effectivement appuyer sur cet esprit collectif
06:02 et surtout le plaisir que vous prenez sur le terrain.
06:05 Vous nous en avez donné à tous tout au long de la saison
06:07 parce que vous avez un jeu offensif, un jeu sans calcul.
06:10 Vous jouez pour marquer un but de plus que l'adversaire.
06:13 Et moi, sincèrement, je vous félicite, toute l'équipe,
06:15 pour la saison que vous nous avez offerte.
06:18 Je ne sais pas si vous avez pris conscience de ce que vous avez réalisé,
06:21 mais il y a des images hier, j'en ai plein la tête, de la fête, qui sont magnifiques.
06:25 Est-ce que vous avez conscience d'avoir fait quelque chose d'historique ?
06:27 J'ai l'image en tête d'un stadier qui veut prendre Florian Wirz dans ses bras
06:31 alors que le match n'est pas terminé.
06:32 Il a complètement oublié qu'il fallait interdire aux supporters de rentrer.
06:36 Vous avez procuré un plaisir à tout un peuple qui est monumental.
06:40 Oui, bien sûr.
06:43 Avant le match, il y a le coach qui nous avait dit que
06:49 c'est vrai qu'on joue face à Werder Bremen.
06:52 Ce serait un match important si on gagne.
06:53 Nous sommes champions, mais il y aura encore cinq matchs.
06:58 Donc, il fallait qu'on joue comme on joue d'habitude.
07:01 Et c'est ce qu'on a fait.
07:03 Et on vous félicite.
07:04 Par contre, il va falloir aller chercher deux autres trophées
07:06 parce que sinon, ce sera un échec.
07:07 Ne pas avoir ni la Coupe d'Allemagne ni l'Europa League.
07:09 Ce sera une saison catastrophique pour Leverkusen.
07:12 Votre saison à vous, Odilon.
07:13 Plus sérieusement, vous avez mis un but.
07:15 On l'a ressorti parce qu'on parle de but extraordinaire.
07:17 Je ne sais pas, Omar, vous n'avez sûrement pas vu le but d'Odilon.
07:19 Vous allez voir parce que ça, c'est travailler le corner, la tête, deuxième poteau.
07:23 Voilà, c'est facile.
07:25 Ça, c'est le but que vous avez.
07:26 C'est pour vous, ça, Omar.
07:27 C'est le grand football.
07:28 C'est l'échec.
07:29 Odilon, votre saison, pour le coup, parce qu'entre le baillard Leverkusen
07:33 et la Coupe d'Afrique des Nations, vous en avez vécu des émotions.
07:37 Oui, beaucoup.
07:39 Là, il y a un mois dessus, nous sommes champions d'Afrique.
07:41 Et hier, nous sommes champions d'Allemagne.
07:43 C'est vraiment exceptionnel.
07:46 Mais justement, Odilon, à travers votre histoire personnelle et sportive,
07:51 vous vivez un truc de dingue avec la Côte d'Ivoire.
07:54 Parce que sans Mahrez, vous êtes éliminé.
07:56 C'est Riyad Mahrez qui a marqué un but qui permet...
07:59 Non, c'est le Maroc qui l'a qualifié.
08:01 C'est le Maroc, pardon.
08:02 Enfin, bref, vous êtes éliminé, normalement.
08:04 Et vous passez par un trou de souris et vous êtes champion d'Afrique derrière.
08:09 Vous êtes champion d'Allemagne, quand même,
08:12 un pays où le Bayern a été 30 fois champion, c'est-à-dire un géant d'Europe,
08:15 33 fois champion d'Allemagne.
08:17 Vous êtes champion d'Allemagne avec une équipe sans stars.
08:22 Est-ce que vous, en tant que personne, vous, vos coéquipiers,
08:25 en tant qu'être humain, en tant que footballeur, pas star,
08:30 vous avez cette fierté-là de vous dire "le football, c'est ça aussi,
08:35 on n'a pas besoin d'être en première page des magazines toutes les semaines pour gagner".
08:42 C'est quand même rassurant de se dire ça, non ?
08:44 Pour tout le monde dans le football.
08:48 Oui, bien sûr, oui.
08:49 Parce que, comme il a dit, le Bayern-Leverkusen de cette année,
08:53 c'est plus basé sur le collectif et on a un coach qui nous a conduit dans ce chemin-là.
09:00 Et ça nous a aidé vraiment à gagner beaucoup de matchs.
09:06 Et aujourd'hui, nous sommes champions d'Allemagne.
09:12 Et je pense que si on veut parler plus du début de ce camp maintenant,
09:19 quand on regarde les matchs que nous avons joués, il y a eu beaucoup de rotations.
09:24 Donc, cela montre que nous avons une équipe vraiment solide.
09:29 Et même ceux qui sont sur le banc, ils ont apporté plus.
09:33 Et là, ça se termine bien.
09:38 Vous avez raison de le souligner, Saoudi Long,
09:40 parce que justement, on parlait de la Cannes il y a quelques minutes.
09:42 Pendant la Cannes, le Bayern-Leverkusen a été une des équipes les plus décimées,
09:45 les plus touchées.
09:46 Il y avait vous, il y avait Tapsoba, il y avait Amine Agli,
09:48 il y avait Boniface également.
09:49 Même s'il s'est blessé, il était partant pour la Cannes.
09:52 Et on pensait qu'à ce moment-là, il allait y avoir peut-être un trou d'air,
09:55 un coup d'arrêt pour le Bayern.
09:56 Et finalement, comme vous le dites, tout le monde était concerné
09:58 et vous avez continué d'engranger des points.
10:01 Oui. Quand nous sommes partis, on a vu un peu sur la toile ce qui s'est passé et tout.
10:07 Mais nous, on avait une confiance au groupe et c'est ce qui s'est passé.
10:12 Ils ont su gérer.
10:15 Ils ont gagné pratiquement tous les matchs.
10:17 Et aujourd'hui, nous sommes champions.
10:22 – Et on vous félicite bien sûr, Odilon.
10:24 Restez avec nous quelques instants, vous savez, dans le football show,
10:26 on met en place des petits quiz.
10:27 Vous allez pouvoir jouer avec nous, Odilon, mais n'allez pas donner les réponses
10:30 parce qu'on imagine que vous les avez, peut-être pas d'ailleurs.
10:32 Allez savoir, mais d'abord, le panel des experts ici sur ce plateau.
10:37 Odilon, Louis, je me tourne vers vous pour que la compréhension soit claire.
10:41 – Il y a un piège quelque part.
10:43 – Non, il n'y a pas de piège. Odilon est ivoirien.
10:46 Pouvez-vous me citer d'autres joueurs ivoiriens sacrés champions d'Allemagne ?
10:52 Je m'adresse à vous, Louis, à Julien, à Christophe, à Omar, à vous quatre.
10:56 – Ah oui ! – Champion d'Allemagne…
10:58 – Drogba, il n'a pas été, non ? – Non.
11:00 – Il est Drogba, non ? – Est-ce qu'il a joué en Allemagne ?
11:02 – Non, il n'a pas joué en Allemagne. – Il n'a pas joué en Allemagne.
11:04 – Il a joué en Angleterre.
11:06 – Il a été champion d'Europe en Allemagne, en gagnant en Allemagne.
11:11 Je crois que quand il sera champion d'Europe actuel, c'est à Munich la finale.
11:14 – Personne n'en a ? – Il a joué à Auxerre et…
11:19 – Il avait deux frères. – Et au Real de Madrid aussi.
11:21 – Calou, lui ? – Non, il n'a pas joué en Allemagne.
11:25 – Il a joué en Allemagne. – Il a joué en Allemagne.
11:27 – Ah, plus de 10 heures, il faut que je sois un champion !
11:29 – Champion, c'est champion !
11:31 – Non, mais ce que je veux dire, on va aller sur une piste.
11:33 Le champion d'Allemagne qui joue au Bayern, hein ?
11:35 – Au Bayern. – En gros, en Bayern, on va à Dortmund.
11:39 – Ça peut être Dortmund, ça peut être d'autres…
11:41 Bon, Odilon, donnez, les Airbrus, qu'est-ce que vous avez la réponse d'ailleurs ?
11:44 Parce que vous n'êtes pas loin de rentrer dans l'histoire,
11:45 vous rentrez dans l'histoire du football.
11:47 Ivo Arjen, est-ce que vous avez l'identité ? Ils sont deux.
11:52 – Oui, bien sûr. – Allez !
11:54 – Nous avons Guy Demel, Dortmund, et nous avons Boca et Stuttgart.
11:59 – Exactement, Stuttgart, Boca, des latérales gauches qui étaient à Strasbourg.
12:03 – Boca, Boca Junior… – Guy Demel, j'aurais dû le trouver.
12:05 – Mais c'est Robin, on vous en veut.
12:08 J'ai un dernier mot, Odilon, parce qu'il y a quand même le ballon d'or africain qui arrive.
12:11 Vous remportez la canne, vous êtes champion d'Allemagne,
12:13 vous allez gagner l'Europa League, vous allez gagner la Coupe d'Allemagne,
12:15 si avec tout ça vous ne l'avez pas, vous le faites exprès.
12:17 [Rires]
12:20 – Là, je dirais que nous avons deux titans vus, la Coupe et aussi l'Europa League.
12:30 Maintenant, je suis plus focal sur ça, et à la fin, on verra bien ce qui va se passer.
12:35 – C'est sérieux ce que vous dites, vous avez raison,
12:37 pourquoi il peut très bien prétendre qu'on a le ballon d'or africain ?
12:40 – Il faudra le considérer, oui.
12:42 – Oui, je pense, on est d'accord.
12:44 – C'est dans un coin de votre tête, pour le coup, Dion,
12:46 que vous dites "oui, pourquoi pas moi, finalement ?"
12:49 – Ballon d'or.
12:51 – Parce qu'il y a la canne, il y a la Bundesliga, avec l'Europa League, pourquoi pas ?
12:57 Donc, on va suivre ça de très près.
13:00 – Nous, on vote pour vous, nous.
13:01 – Bah, nous, on vote pour vous, voilà.
13:02 – On peut quand même faire un dernier petit mot aussi, Odilon,
13:04 quand même sur ce que vous avez vécu à Abidjan, en Côte d'Ivoire,
13:07 c'était quand même complètement fou, parce que là,
13:09 on parle évidemment de la célébration du titre de championnat d'Allemagne, bien sûr,
13:13 mais la victoire à la canne, c'était un truc de dingue, quand même.
13:16 – Oui, c'était fou, c'était fou.
13:18 Parce que là, il y a le pays et tout, et la famille, tout ça,
13:22 et vous voyez même les images, il y a le président,
13:25 c'est vraiment quelque chose d'inoubliable,
13:27 que, après des années, je vais toujours m'en souvenir.
13:31 – On vous félicite en tout cas pour cette saison,
13:33 et on vous souhaite encore le meilleur pour les deux derniers titres à aller chercher,
13:37 déjà le match retour, quart de finale face à West Ham,
13:39 ce sera jeudi prochain, vous êtes imposé 2-0 à l'année.
13:42 Merci beaucoup, Odilon, vraiment félicitations,
13:45 parcours magnifique et saison exceptionnelle avec le Bayer,
13:48 les Verkussen, on vous souhaite le meilleur,
13:49 et pourquoi pas aller décrocher ce Ballot d'Or africain.