• l’année dernière
Retrouvez le replay du cross-country messieurs à Mairipora (Brésil) en Coupe du monde de VTT du 14/04/2024.

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00:00 C'est sans limite pour les français, Benoît Cosset aujourd'hui sur ce XCO avec Sam Roseff
00:00:11 qui vient coacher et qui vient épauler une dernière fois son poulain Joshua Dubot.
00:00:18 Joshua Dubot qui a remporté le "test event" qu'il y a eu il y a une semaine ici sur ce même parcours.
00:00:26 Il a gagné avec plus d'une minute d'avance donc on va voir comment il va se comporter sur cette coupe du monde.
00:00:30 Viktor Koretsky mesdames et messieurs au départ, celui qui l'année dernière a coché toutes les cases.
00:00:36 Viktor, ben voilà, cette année il est en mode Jeux Olympiques.
00:00:41 Il passe quasiment tout son temps du côté de fond romeu en altitude où il a...
00:00:47 et bien il s'est créé un petit cocon avec sa famille pour préparer du mieux que possible les Jeux Olympiques qui est l'objectif ultime pour l'Héroldet.
00:00:59 Et du côté donc du côté des autres prétendants à la victoire, Martin "Viktor" Kosman qui fait son apparition.
00:01:06 L'équipier de Viktor Koretsky qui sera sur la première ligne puisque la Short Race a...
00:01:13 et bien il y a quelques heures à donner pour top 3.
00:01:19 Luka Schwartzbauer, Martin "Viktor" Kosman et celui qui partira avec la casquette de numéro 1 c'est Samuel Gays en première position.
00:01:31 Il a troqué son maillot de champion du monde pour le maillot Alpecin de Quenin.
00:01:36 Pour m'accompagner tout au long de ce commentaire, j'accueille encore une fois en cabine commentateur.
00:01:42 Titouan Périn-Gagné, salut Titouan !
00:01:45 - Salut Nicolas, salut à tous !
00:01:48 Et oui comme tu l'as dit une première manche de Coupe du Monde XCO qui s'annonce électrique.
00:01:53 Il va y avoir des enjeux de tous les côtés forcément, une victoire à aller chercher en Coupe du Monde c'est pas rien, ça peut vous changer une carrière.
00:02:01 Mais aussi ces fameuses sélections olympiques qui vont nous tenir en haleine surtout du côté français.
00:02:09 On le rappelle on a une densité énorme et on a quasiment 6 pilotes qui peuvent prétendre à un ticket pour Paris.
00:02:15 Et j'accueille aussi en cabine commentateur qui m'a rejoint, la Levinsoise !
00:02:20 Double vice-championne de France Elite derrière une certaine Pauline Ferrand-Prévot.
00:02:25 Elle n'a jamais réussi à la déboîter.
00:02:28 Cinquième d'un classement général dans la catégorie Espoir.
00:02:31 Elle fut double championne de France dans la catégorie Espoir.
00:02:34 Un podium aussi, la mecque du VTT du côté de Monsantane dans la catégorie Espoir c'est Lucie Urruti.
00:02:42 - Bonsoir, je suis contente de vous retrouver.
00:02:43 - Ah bah nous aussi, on est ravis parce que vous nous avez régalé tout à l'heure lors de la course féminine que vous retrouverez sur la chaîne d'équipe.
00:02:52 On ne vous dit pas ce qui s'est passé, vous en saurez plus un petit peu plus tard.
00:02:56 Et là, on va se concentrer maintenant sur la course hommes avec les feux qui vont se mettre au vert pour lâcher une première fois sur une manche d'XCO, les top pilotes de la saison 2024.
00:03:10 Et c'est parti !
00:03:24 - Un gros départ de Martin Vidor-Koßmann, lui qui a réalisé son premier podium en coupe du monde hier sur le short track.
00:03:32 Le Chilien qui s'est bien extirpé de la meugle.
00:03:35 - Alors un petit mot sur le parcours, titouan, un parcours qui semble relativement roulant, mais la course féminine nous a donné quelques enseignements.
00:03:46 On a vu que ce parcours peut être aussi très, très piégeux.
00:03:50 - Oui, c'est vrai que c'est un parcours roulant, mais très exigeant, on le disait, des descentes très, très rapides.
00:03:55 Qui dit descente rapide, dit peu de temps de récupération, donc des montées qui s'enchaînent beaucoup.
00:04:00 Qui dit parcours roulant, dit possibilité pour beaucoup de pilotes de partir vite, notamment dans la première demi-heure.
00:04:07 Mais voilà, on l'a dit pendant la course des Dames et puis le scénario nous l'a prouvé.
00:04:12 Il peut y avoir de gros éclats et de gros retournements de situation dans les deux derniers tours.
00:04:17 Donc on va voir un peu ce qui va se passer, ce qui va se passer aujourd'hui.
00:04:21 C'est vrai que les Dames nous le disaient, c'est une course où il faut être patient.
00:04:25 Il faut être patient, il faut attendre, il faut savoir gérer son effort, compter ses coups de pédale,
00:04:30 se placer aux avant-postes pour pas faire des efforts superflus, mais aussi être très bon dans sa gestion d'effort.
00:04:39 - C'est bien parti, Lucie, pour nos Français, Victor Koretsky, Jordan Sarou, Joshua Dubot.
00:04:45 Ils sont pour l'instant bien placés, ils ne sont pas faits piégés sur le terrain.
00:04:47 - Non, ça a l'air d'aller, ça n'est pas tombé, ça bouchonne un petit peu, là on le voit.
00:04:51 Mais oui, on a quand même 10 Français au départ aujourd'hui, c'est quand même pour une manche ultra-atlantique.
00:04:56 Ça fait quand même pas mal de Français, donc hâte de voir le déroulement de la course.
00:05:00 - Et Adrien Boachy qui a pris les deux bords.
00:05:03 En tout cas, pour l'instant, il fait partie des premiers Français.
00:05:07 Il est actuellement troisième.
00:05:08 Attention à lui parce qu'on parle beaucoup de Victor Koretsky, de Jordan Sarou.
00:05:13 Jordan qui a remporté sa première victoire en coupe du monde l'année dernière sur le continent américain,
00:05:18 sur les terres de Snowshoe.
00:05:21 Mais il y a un petit jeune qui pourrait prétendre aussi à une sélection olympique.
00:05:24 C'est celui que vous voyez voler en troisième position, Adrien Boachy, aussi à l'aise.
00:05:29 - Partie en troisième !
00:05:30 - Oh la chute de Skye !
00:05:31 - Wow !
00:05:32 - On l'a vu tout à l'heure avec les filles, c'était vraiment les premiers endroits piégeux.
00:05:37 On voit quand même qu'ils ont pas mal anticipé, ils ont sauté du vélo assez rapidement.
00:05:40 - Ouais.
00:05:42 - Ouais mais on l'a vu, comme chez les dames, il y en a quatre qui sont passées en vélo
00:05:45 et derrière, ça a directement posé le pied à terre.
00:05:48 Et là, ça peut vous faire perdre beaucoup de temps.
00:05:50 - Wow, Mathias Flückiger, très très très très loin lui qui s'est allancé de la troisième ligne
00:05:55 après son short track un peu raté.
00:05:57 Et là, il était aux alentours de la 40e position.
00:06:00 - Ah oui, là on voit l'erreur là, ouais.
00:06:03 - Voilà ça.
00:06:06 - Allez, Victor Koretsky qui fait la descente du Rock Garden en premier
00:06:11 avec Adrien Boachy, avec Martine Widorc-Ostman,
00:06:15 les deux pilotes du Team Specialized qui sont pour l'instant aux avant-postes.
00:06:18 Jordan Sarou qui passe ici.
00:06:19 - Bon départ aussi de Titouan Caron qui s'est lancé de la troisième, quatrième ligne je crois.
00:06:23 - L'autre, Levin Soir qui est engagé dans cette compétition.
00:06:27 Titouan, on espère qu'il va retrouver ses jambes d'antan.
00:06:32 Lui qui s'était imposé en Coupe du Monde il y a deux ans, notamment à Mont-Sainte-Anne.
00:06:37 - Ah là là, il y a de la circulation, on voit que ça bouchonne.
00:06:39 Il me semble que c'était...
00:06:41 Ouais, il y a dû avoir des petits accrochages peut-être sur la première piste.
00:06:45 Il y a quand même des top pilotes qui sont relégués assez loin au bout de trois minutes de course.
00:06:51 Ça va faire mal.
00:06:52 - Il y a eu de la casse.
00:06:53 - Ouais.
00:06:55 - Et on voit Adrien Boachy qui s'enrose déjà, les victores aussi.
00:06:58 - Ouais, c'est la chaleur, l'humidité, comme on disait tout à l'heure, elle est assez élevée.
00:07:04 Je crois qu'il y a plus ou moins 80% d'humidité, donc il va falloir réussir à gérer la chaleur.
00:07:10 Bien s'hydrater, bien manger, bien boire, ça va être vraiment important.
00:07:14 Le tempo est élevé.
00:07:19 On voit que de suite, ça essaie d'imposer un rythme très élevé,
00:07:24 d'essayer de faire direct les premiers écarts pour se mettre un petit peu à l'abri des petites erreurs.
00:07:29 - Il y a eu un petit accrochage entre Martin Vitor Kosman.
00:07:32 Alors sur Instagram, Victor Koretsky a éteint un petit peu le feu.
00:07:39 Mais je crois qu'ils avaient en tête, d'après ce qu'on m'a dit,
00:07:45 pour rien vous cacher, Arnaud Geoffroy que j'ai eu au téléphone,
00:07:48 qui est très, très proche de Victor Koretsky.
00:07:51 Il y a eu un petit accrochage parce qu'ils avaient pour ambition de terminer de le faire 1 et 2.
00:07:58 Et du coup, Victor lui a dit "Allez, vas-y, viens, viens avec moi".
00:08:01 Et apparemment, Martin, il a voulu peut-être jouer un petit peu plus sa chance perso.
00:08:06 Et du coup, leur entreprise n'est pas allée au bout.
00:08:10 Mais voilà, premier podium pour Martin Vitor Kosman.
00:08:13 Alors que là, il y a encore de l'embouteillage.
00:08:15 - On voit Mathias Fruchtiger.
00:08:16 - Ah ouais, Fruchtiger qui est très loin.
00:08:18 - Et c'est Thomas Griot.
00:08:22 - Non, c'est le Mexicain Eder Piotéo qui est surclassé du coup chez les élites.
00:08:26 Parce qu'on le rappelle, le Mexicain dont j'ai oublié le nom,
00:08:32 qui était dans le Team Massy l'année dernière,
00:08:34 bref, qui était le leader des Mexicains, est suspendu pour l'instant pour trois dochos.
00:08:44 Trois manquements à ses obligations de contrôle antidopage.
00:08:47 Et du coup, il est suspendu.
00:08:48 Et le Mexique qui avait un ticket pour les JO grâce à ce pilote,
00:08:54 se retrouve toujours avec un ticket.
00:08:55 Donc, Eder Piotéo qui était chez les Espoirs au sein du Team Canyon Collective
00:09:00 est surclassé maintenant chez les élites pour aller bloquer sa sélection.
00:09:04 - Oui, il saisit son opportunité.
00:09:06 Il a raison, il faut tenter sa chance.
00:09:08 Les Jeux, c'est peut-être qu'une seule fois dans sa vie.
00:09:11 Donc, autant tenter.
00:09:12 C'est quelqu'un qui marche aussi assez fort, qui peut avoir une belle évolution.
00:09:16 Ça ne peut que lui apporter du plus de se surclasser cette année avec les élites.
00:09:21 - Martine Widorc-Ostman qui est pour l'instant à l'avant de la course
00:09:25 devant Viktor Koretsky et l'excellent départ également de Pierre de Proidemont.
00:09:29 On va voir passer avec son maillot de champion de Belgique,
00:09:33 qui passe deuxième même.
00:09:34 Adrien Boachy en troisième position et derrière,
00:09:36 Simon André Hassen qui a fait un excellent départ et Charlie Aldridge.
00:09:41 On va en parler aussi de Charlie Aldridge tout au long de cette saison.
00:09:45 - Oui, tout à fait.
00:09:46 Un champion du monde chez les Esports l'année dernière, Charlie Aldridge.
00:09:49 Il était déjà surclassé avec les élites.
00:09:51 Et quand on regardait ses temps autour sur les championnats du monde de Glasgow,
00:09:54 c'était assez impressionnant.
00:09:55 Il rivalisait vraiment avec les meilleurs temps autour des élites.
00:09:58 Je crois que c'est même lui qui a le meilleur temps absolu
00:10:01 de toutes les courses sur les championnats du monde de Glasgow.
00:10:04 Voilà, ça vous place le bonhomme.
00:10:06 Peut-être qu'avec un hiver en plus,
00:10:08 une saison de Coupe du Monde dans les jambes déjà chez les élites,
00:10:11 ça peut lui permettre de passer un cap.
00:10:13 Mais forcément, ce sera un pilote à surveiller.
00:10:15 Pour l'instant, on a un très bon début de course de Victor.
00:10:18 Il court exactement comme il faut courir.
00:10:20 Troisième, quatrième pour l'instant, on a Adrien Boischy aussi
00:10:23 qui s'est bien extérité de la note en partant de la deuxième ligne.
00:10:26 Et nos Français, là pour l'instant, sont parfaitement placés dans ce StarCoup.
00:10:30 Pas trop en fer, mais pas être trop loin non plus pour pas faire d'efforts super forts.
00:10:34 - Oui, on retrouve Jordan en 10e position et un petit peu plus loin.
00:10:40 Titouan qui a réussi à bien se replacer.
00:10:42 Il est en 20e position.
00:10:44 Dans la foulée, Maxime Marotte.
00:10:46 Et après, Thomas Griot, 42.
00:10:48 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
00:10:50 Mais comme on a vu aussi avec les filles, il se passe beaucoup de choses.
00:10:53 La course est longue. - Usante.
00:10:55 - Usante.
00:10:57 Donc voilà, il y a le temps. Il ne faut pas s'affoler.
00:10:59 Il va y avoir des casse-moteurs, comme on l'a vu.
00:11:01 Des athlètes qui se mettent un peu en sur-régime
00:11:04 et qui n'arrivent pas à assurer le tempo.
00:11:06 Donc voilà, on va pouvoir grappiller des places au fur et à mesure.
00:11:08 On voit quand même qu'il y a un tempo très difficile.
00:11:10 - Oui, ça rouille déjà très fort.
00:11:12 Joshua Dubot qui est bien là.
00:11:14 - Joshua.
00:11:17 Et derrière, Sam Geys.
00:11:19 Tout à l'heure, qui s'est retrouvé
00:11:21 nez à nez avec le rocher.
00:11:25 Qui a failli faire un soleil.
00:11:28 Qui s'est bien rattrapé, mais qui a perdu du coup un petit peu de temps.
00:11:30 - Oui, il faut faire attention parce que des fois,
00:11:32 les petites erreurs comme ça, ça coûte énormément d'énergie.
00:11:34 On peut se faire aussi des petites blessures.
00:11:36 Voilà, il est tombé vraiment avec très peu de vitesse sur le rocher.
00:11:39 Ça peut aller vite.
00:11:41 Il ne faut pas se déconcentrer.
00:11:43 Mais bon, il n'a pas l'air très gêné.
00:11:45 Il est toujours là.
00:11:47 C'est quand même un beau gabarit.
00:11:49 Il sait gérer ses courses.
00:11:51 Pas trop de soucis à se faire.
00:11:53 - Il a l'air facile.
00:11:55 Sam Geys aujourd'hui, encore une fois.
00:11:57 C'est vrai que c'est un parcours qui peut lui convenir comme un gant.
00:11:59 Roulant, pas forcément très technique.
00:12:01 Sam Geys en bonne forme.
00:12:03 On va compter sur lui aujourd'hui.
00:12:07 - Oui, et puis Sam Geys en forme.
00:12:09 Il est capable de gagner sur quasiment tous les parcours.
00:12:11 L'année dernière à Glasgow, il était impressionnant.
00:12:13 Il était parti très loin sur l'île de départ.
00:12:15 Et il finit deuxième
00:12:17 avec un final qui était
00:12:19 assez stratosphérique.
00:12:21 Il ne faut surtout pas se retrouver avec lui dans un dernier demi-tour
00:12:23 parce qu'il a une puissance incroyable.
00:12:25 Et le sprint est quasiment imbattable.
00:12:27 - Oui, il me semble qu'il a déjà fait des belles performances
00:12:29 sur un circuit qui est un peu similaire à l'Eaugan.
00:12:31 Il me semble qu'à le Val-Nord, on l'a déjà vu
00:12:33 faire de belles performances.
00:12:35 - Oui, un homme en forme.
00:12:37 - Oh, la chute de Joshua Dubon.
00:12:39 - Oui, la chute de Joshua Dubon.
00:12:41 - Je crois qu'il a crevé de la roue avant.
00:12:43 Il avait l'air plutôt...
00:12:45 Non, il n'est pas parti dans la zone technique.
00:12:47 - Je n'ai pas vu.
00:12:49 - La zone technique est passée.
00:12:51 Elle est en deux temps.
00:12:53 Vous voyez, il y avait ce gros virage à droite.
00:12:55 Avant le virage à droite,
00:12:57 on a la zone technique où on peut changer de roue.
00:12:59 Et après le virage à droite, on a la "feed zone".
00:13:01 Là, on peut se ravitailler, prendre des bidons,
00:13:03 prendre de l'eau pour s'asperger.
00:13:05 Donc il avait passé la zone technique, Joshua Dubon.
00:13:07 Et en VTT, ce n'est pas comme en cyclocross.
00:13:09 Quand on a passé la zone technique, on n'a pas le droit de faire demi-tour.
00:13:11 Donc... Ah non, il est bien là, Joshua.
00:13:13 Il n'avait pas crevé.
00:13:15 C'était juste une erreur.
00:13:17 On a un beau petit groupe de Français, là, quand même,
00:13:19 avec Titou Ancaraud et Jordan Sarouf
00:13:21 qui sont juste dans les roues des deux pilotes scott,
00:13:23 suisse Philippe Colombo et Nino Schurter.
00:13:25 Philippe Colombo qui revient bien, aussi,
00:13:27 après sa blessure de l'année dernière sur Paris-Roubaix.
00:13:29 Il a perdu beaucoup de points en UCI.
00:13:31 Mais en début de saison,
00:13:33 il allait fort, Philippe Colombo.
00:13:35 Donc ça peut être un prétendant, aussi,
00:13:37 à la victoire, aujourd'hui.
00:13:39 Il faudra voir comment la course évolue.
00:13:41 - Et regardez...
00:13:43 - Oui, c'est bien de le souligner, Philippe.
00:13:45 Il a un profil, justement, qui correspond bien
00:13:47 au circuit, un peu comme Sam Gaze.
00:13:49 Ils évoluent bien sur route.
00:13:51 Ils ont vraiment de la puissance.
00:13:53 C'est des gabarits qui sont très explosifs.
00:13:55 Donc, oui, on va suivre Philippe.
00:13:57 - Les petits jeunes qui font la loi.
00:13:59 Regardez, du haut de ses 21 ans,
00:14:01 Adrien Boachy.
00:14:03 Cinq compétitions en début de saison.
00:14:05 Il n'a jamais quitté le top 10
00:14:07 depuis ses premiers mois.
00:14:09 Trois fois sur la boîte,
00:14:11 sur un podium à 5.
00:14:13 La semaine dernière,
00:14:15 notamment au Brésil,
00:14:17 il était encore sur la boîte.
00:14:19 Lui qui avait été sacré champion du monde
00:14:21 dans la catégorie junior à Val d'Isole.
00:14:23 Viche champion du monde d'espoir l'année dernière.
00:14:25 Vainqueur de deux manches de Coupe du Monde
00:14:27 et surtout spécialiste l'année dernière
00:14:29 sur le circuit court,
00:14:31 sur les short race.
00:14:33 Là, il prend de la confiance.
00:14:35 Il prend de l'expérience.
00:14:37 Est-ce que ça va tenir jusqu'au bout ?
00:14:39 C'est tout le mal qu'on lui souhaite.
00:14:41 Mais en tout cas,
00:14:43 c'est lui qui mène le peloton elite
00:14:45 de cette première manche de Coupe du Monde
00:14:47 aujourd'hui ici à Maripora.
00:14:49 - On l'a dit hier pendant la retransmission,
00:14:53 ça peut vraiment être un petit peu
00:14:55 le trouble fait dans la sélection olympique.
00:14:57 Il a très peu couru avec les élites
00:14:59 jusqu'à maintenant,
00:15:01 vu qu'il était dans la catégorie espoir,
00:15:03 tu l'as dit, seulement 21 ans.
00:15:05 Mais il a énormément de talent.
00:15:07 Les peu d'apparitions qu'il a faites
00:15:09 avec les élites, il a tout de suite mis au fond.
00:15:11 Voilà, ça peut vraiment être
00:15:13 un prétendant sérieux
00:15:15 à la sélection olympique.
00:15:17 Allez, Victor qui se replace.
00:15:19 - On a trois pilotes spécialisés aux avant-postes.
00:15:23 - C'est Adrien, il faut bien gérer,
00:15:25 c'est long, mais c'est vrai que c'est
00:15:27 l'étoile montante du cyclisme.
00:15:29 Il est performant dans tout ce qu'il fait,
00:15:31 qu'il compte sur route ou en VTT.
00:15:33 Vraiment, chaque fois,
00:15:35 il y a la victoire au bout.
00:15:37 C'est un très bon pilote.
00:15:39 - Dans l'équipe formatrice,
00:15:41 l'équipe d'un certain Thomas Piscocq
00:15:43 à l'époque,
00:15:45 on lui souhaite
00:15:47 le même destin.
00:15:49 - On voit déjà qu'il y a quand même
00:15:51 des écarts.
00:15:53 - Jordan, toujours
00:15:55 pour l'instant en embuscade.
00:15:57 Jordan passait en 11e position
00:15:59 tout à l'heure. Et là, c'est Victor Koritski
00:16:01 maintenant, un autre Français, qui va prendre
00:16:03 les deux vents de la course.
00:16:05 - Le chauffeur a bien reculé quand même.
00:16:07 Il a perdu beaucoup de place
00:16:09 sur ce premier grand tour.
00:16:11 - Il a fait passer sur les réseaux
00:16:13 qu'il a été victime d'une infection à l'oeil
00:16:15 cette semaine. Du coup, je ne sais pas
00:16:17 s'il a dû prendre des antibiotiques
00:16:19 ou quelque chose dans le genre, mais peut-être qu'il doit être
00:16:21 un peu plus affaibli,
00:16:23 un peu moins en forme.
00:16:25 On ne sait pas trop où est allé sur le sujet.
00:16:27 - Et puis, il lui a eu des piques dans les jambes.
00:16:29 - Oui, aussi.
00:16:31 - Après, on l'a vu quand même plutôt à son avantage.
00:16:33 Il est en 8e du short track.
00:16:35 Voilà, Nino, il a 37 ans.
00:16:37 Il est forcément un petit peu moins performant
00:16:41 qu'il y a 5 ou 6 ans.
00:16:43 Mais, il faudra voir.
00:16:45 Il faudra voir Nino Schurter.
00:16:47 Il arrive à tirer son épingle du jeu
00:16:49 aujourd'hui sur une course un peu plus longue.
00:16:51 Pour l'instant, le début de course a l'air de lui rester un peu dans les jambes.
00:16:53 - Allez, là, il faut être placé dans ce petit pétard.
00:16:55 Parce qu'on a vu qu'il peut vite y avoir des erreurs.
00:16:57 - Et voilà.
00:17:01 - Oh là là !
00:17:03 - Des petits mots d'oiseau.
00:17:07 - C'est Alan Atterly qui...
00:17:11 - Je crois que c'était Sam Gaze encore.
00:17:15 - Charlie Aldridge peut-être aussi.
00:17:17 - Oui, oui, pardon. C'était Charlie Aldridge.
00:17:19 L'autre pilote du Team Canandale.
00:17:21 - Oui, ils ont deux gabarits bien différents.
00:17:23 Alan Atterly est quand même plus fin.
00:17:25 Charlie, c'est quand même quelqu'un de plus imposant.
00:17:27 C'est un beau bébé, comme on dit.
00:17:29 - Victor Koretsky est dans le pierrier.
00:17:35 Pierre Defranco.
00:17:37 Il fait encore une sacrée impression.
00:17:39 Toujours là, maintenant.
00:17:41 Dans ses débuts de saison.
00:17:43 C'est bien, hein ?
00:17:45 Pour le VTT belge,
00:17:47 de voir maintenant à pareille fête
00:17:49 un pilote comme Pierre Defranco,
00:17:51 qui depuis deux ans,
00:17:53 se retrouve dans les top 5, les top 10
00:17:55 sur le circuit Coupe du Monde.
00:17:57 - Oui, il y a vraiment une bonne osmose
00:17:59 entre les Belges. Il y a aussi Jens Schurmann
00:18:01 qui est un top pilote,
00:18:03 qui a déjà fait des podiums en XCC.
00:18:05 Je ne serais plus de tête
00:18:07 si c'est... Je ne crois pas encore que c'est le cas en XCO,
00:18:09 mais nombreux top 10.
00:18:11 Oui, c'est vraiment une belle équipe de Belgique.
00:18:13 Et avec Pierre aussi,
00:18:15 qui a une énorme, une magnifique progression.
00:18:17 Franchement, c'est beau à voir.
00:18:19 - Ça se regarde un peu, dites-moi.
00:18:21 - Ouais, ouais, ça se regarde un peu.
00:18:23 Ça temporise. Après, on sait que Defranco,
00:18:25 il est quand même... C'est quand même un habitué,
00:18:27 des départs rapides. Il est quand même souvent
00:18:29 aux avant-postes dans les premières parties de course.
00:18:31 Après, l'année dernière, on l'a vu souvent,
00:18:33 avoir un petit peu plus de mal après
00:18:35 une demi-heure, 40 minutes. Et puis, il perd
00:18:37 beaucoup de place, des fois, à sortir même du top 15.
00:18:39 Voilà, on l'a vu, on le sait.
00:18:41 Ce parcours, il peut réserver des surprises.
00:18:43 Là, on voyait sur l'image
00:18:45 de Drone.
00:18:47 Tout de suite, Joshua Dubou qui se replace.
00:18:49 Voilà, ça s'est bien joué.
00:18:51 Il faut rester aux avant-postes,
00:18:53 mais pas trop en faire. Victor, qui fait une belle course
00:18:55 quand même pour l'instant. Pour l'anecdote,
00:18:57 Victor Kornetsky, qui a fait le choix
00:18:59 au niveau de son matériel, de l'Epic World Cup,
00:19:01 qui est un vélo un petit peu hybride
00:19:03 entre les semi-rigides et les tout-suspendus.
00:19:05 Un vélo très compact
00:19:07 avec peu de débattement derrière,
00:19:09 qui offre quasiment
00:19:11 les mêmes avantages qu'un vélo
00:19:13 semi-rigide au niveau de la rigidité et du rendement,
00:19:15 avec un petit confort quand même
00:19:17 au niveau de l'amortisseur. Donc, ça montre
00:19:19 quand même que c'est un parcours qui est assez
00:19:21 aseptisé au niveau technique.
00:19:23 C'est aussi, pour l'anecdote, le vélo
00:19:25 qu'utilisait Victor Krivint de Paris
00:19:27 qui l'a remporté.
00:19:29 Ça peut, voilà, remettre un petit peu
00:19:31 comment dire,
00:19:33 en exergue le fait que
00:19:35 c'est un parcours qui se rapproche quand même
00:19:37 pas mal de Paris et on pourra avoir
00:19:39 quelques petites infos sur
00:19:41 les pilotes qui s'expriment
00:19:43 bien ou pas sur
00:19:45 ce genre de parcours en vue des G.E.
00:19:47 Alors là, on a tous les
00:19:49 pilotes qui sont regroupés, ça n'y a pas
00:19:51 une seule cassure. C'est en file
00:19:53 indienne depuis tout à l'heure,
00:19:55 en file continue.
00:19:57 Il n'y a pas un seul écart.
00:19:59 Voilà un peu à l'image de la course des filles, en fait,
00:20:03 où c'était parti très vite dans le StarCoup,
00:20:05 qui avait directement des casse-courses.
00:20:07 C'est terrible pour Mathias Futtiger, déjà, il est relégué
00:20:09 à très très loin, je pense qu'il est aux alentours de la cinquantième place.
00:20:11 Ouais, la course des filles, ça s'est
00:20:15 décousu...
00:20:17 On va remarquer dans ce dossier.
00:20:21 On ne vous en dit pas plus, puisque ça n'a pas été encore
00:20:23 retransmis sur...
00:20:25 On va garder le suspect jusqu'au bout.
00:20:27 Si on y arrive.
00:20:31 Et Colombo, bien placé, là,
00:20:33 en deuxième position.
00:20:35 - Ouais, ça fait plaisir de le revoir aux avant-postes,
00:20:37 parce qu'il a vraiment souffert
00:20:39 de sa chute. Il s'était cassé le cou,
00:20:41 il a vraiment galéré pour revenir,
00:20:43 il a eu beaucoup de soucis, beaucoup de douleurs.
00:20:45 Donc ça fait plaisir de le voir là,
00:20:47 de voir que tout va bien.
00:20:49 - C'est propre, hein. Pour Victor, là,
00:20:51 pour l'instant, ça déroule.
00:20:53 Il a vraiment un très très joli coup
00:20:55 de pédale en ce début de saison.
00:20:57 - Oui, il maîtrise.
00:20:59 - Et pourtant,
00:21:01 titouan, Lucie, c'est lui,
00:21:03 qui, comme je le disais tout à l'heure en préambule,
00:21:05 a coché toutes les cases pour
00:21:07 une sélection olympique, vainqueur du Test Event
00:21:09 et vainqueur au J l'année dernière
00:21:11 sur la manche française de
00:21:13 Coupe du Monde.
00:21:15 Est-ce qu'il a un peu
00:21:17 moins de pression que les autres,
00:21:19 à votre avis, ces partis, titouan ?
00:21:21 - Moi, j'aurais envie de dire non, en fait, parce qu'il y a
00:21:23 tellement de densité chez les Français que, oui,
00:21:25 pour l'instant, ils s'extirpent
00:21:27 de la meute au niveau de la sélection.
00:21:29 Mais Victor, il n'est pas à la brique.
00:21:31 Il y a un Joshua Dubot qui gagne
00:21:33 une des trois premières manches,
00:21:35 ou un Jordan Sarou.
00:21:37 Et si lui ne gagne pas et qu'il y a deux autres qui gagnent,
00:21:39 eh ben, ça va peser
00:21:41 dans la balance. Ça va peser très lourd, même.
00:21:43 Donc Victor, il doit faire
00:21:45 ses preuves aussi. Il doit montrer, en tout cas,
00:21:47 qu'il est au niveau directement au début de saison.
00:21:49 Ah, ça bouchonne, là, tout de suite. On a vu Jordan Sarou.
00:21:51 - Oui, ça bataille aussi pour garder les places.
00:21:53 Jordan, on voit qu'il
00:21:55 essaie de grappiller au fur et à mesure les places.
00:21:57 - C'est bien. C'est de bonne augure.
00:21:59 - Ça n'a pas l'air facile de doubler, quand même,
00:22:01 parce que ça roule très, très fort
00:22:03 dans les parties roulantes dès que ça monte.
00:22:05 Donc on essaie de grappiller au maximum un petit peu
00:22:07 avant les descentes. - Et personne ne prend la beeline.
00:22:09 - Non, personne.
00:22:11 Pourtant, on a vu tout à l'heure
00:22:13 que c'était aussi rapide.
00:22:15 On a vu avec les femmes, tout à l'heure,
00:22:17 les différents choix.
00:22:19 - Avec les vitesses des hommes, c'est un poil
00:22:21 plus rapide, quand même. On l'a vu,
00:22:23 quand même, chez les dames.
00:22:25 Finalement, peut-être un tout petit peu plus lent.
00:22:27 Blanc, qui l'avait attaqué en tête,
00:22:29 et Abbatam,
00:22:31 qui l'avait attaqué en tête. Blanc, qui avait pris
00:22:33 la ligne A et qui...
00:22:35 Elles ont failli un petit peu se toucher.
00:22:37 Ouais, je pense que c'est...
00:22:39 Ouais. Alors les garçons, quoi,
00:22:41 quand ils arrivent, naturellement, se dirigent quand même
00:22:43 quasiment tout le temps vers la ligne A.
00:22:45 Après, on reconnaît, quand ils arrivent,
00:22:47 parce que c'est vrai que s'il y a un petit pépin dans la ligne A,
00:22:49 un pilote qui chute, il faut être capable,
00:22:51 quand même, d'avoir... de connaître les trajectoires
00:22:53 dans la ligne B. Mais...
00:22:55 Mais voilà. En tout cas, là, on a les Français,
00:22:57 qui sont bien placés. - Ouais, ils sont là,
00:22:59 ils sont présents. - Ils sont toujours dans ce premier groupe.
00:23:01 - Ouais, ils sont lucides. Ils pensent à bien boire,
00:23:03 parce que des fois, on est dans la course, on oublie
00:23:05 un petit peu tout ça, de bien s'alimenter.
00:23:07 On remange là, en plus, il fait avec la chaleur.
00:23:09 Voilà, faut pas oublier
00:23:11 de bien s'avitailler. C'est important.
00:23:13 On voit aussi qu'il y a...
00:23:15 Il y avait aussi Yann Schurman,
00:23:17 qui est présent. Il y a aussi
00:23:19 Arthur Wood, le Canadien, aussi,
00:23:21 qui joue sa place pour les Jeux.
00:23:23 C'est un athlète aussi qui est très performant.
00:23:25 Et là aussi, ils sont là.
00:23:27 Tout le monde est là, d'ailleurs.
00:23:29 Il y a toujours pas de...
00:23:31 Toujours pas de cassures.
00:23:33 - Alors, c'est Shorter, pour l'instant, qui est absent
00:23:35 de ce groupe de tête. - Et les seuls
00:23:37 absents qui n'ont pas fait
00:23:39 la tournée brésilienne
00:23:41 s'appellent
00:23:43 Mathieu Van Der Poel.
00:23:45 Il peut pas être partout.
00:23:47 - Et Tom Pitcock, qui a gagné aussi
00:23:49 la Stelle Gold Race, aujourd'hui. - Et évidemment.
00:23:51 Tom, il a fait le choix d'être sur
00:23:53 les Ardennes. - Il a bien fait.
00:23:55 - Il a bien fait. Allez, fin
00:23:57 du premier tour.
00:23:59 Après le start-loop, fin du premier tour.
00:24:01 Et c'est un Français qui est devant...
00:24:03 Plusieurs Français, d'ailleurs,
00:24:05 qui font partie du top 5,
00:24:07 avec notamment Adrien Boachy,
00:24:09 avec Victor Koretsky,
00:24:11 et on retrouve
00:24:13 également Joshua Dubot, Jordan Sarou,
00:24:15 qui est en second temps, tout comme Titouan Carotte.
00:24:17 Ils sont là, les Français.
00:24:19 Et ils ont l'écrot en ce début de saison.
00:24:21 - Oui, après, il y a aussi
00:24:23 Maxime Marotte, qui... Non, mais...
00:24:25 Il est pas très très loin.
00:24:27 Il est pas très très loin, mais quand même,
00:24:33 il prend déjà 50 secondes. - Il a grappillé
00:24:35 des petites places, Jordan. - 35e place.
00:24:37 - Et ouais, Nino... - Bon Nino.
00:24:39 - Bien vu, hein, Lucier.
00:24:41 Sans doute handicapé
00:24:43 aujourd'hui. Et puis, voilà,
00:24:45 les 4 épiques, c'est très très exigeant.
00:24:47 Du coup, ça a été une
00:24:49 rude bataille pour aller
00:24:51 gagner cette course référence.
00:24:53 Ça se déroule tous les ans
00:24:55 en Afrique du Sud, qui est une course par étape,
00:24:57 avec des spéciales
00:24:59 énormes.
00:25:01 Et...
00:25:03 Et Nino Schörter, qui était associé à...
00:25:05 Philippe Colombo, non ?
00:25:07 - Sébastien Philly.
00:25:09 - Sébastien Philly, exactement, ouais.
00:25:11 - C'est ça.
00:25:13 - A terminer sur la boîte.
00:25:15 Ils ont terminé 2e cette année.
00:25:19 - Ouais, après, je pense
00:25:21 que c'est pour faire le foncier de l'hiver,
00:25:23 comme on dit, hein.
00:25:25 L'histoire d'emmagasiner
00:25:27 des heures, de pédaler au chaud,
00:25:29 parce que Nino,
00:25:31 il vit en Suisse, donc forcément
00:25:33 les conditions, c'est pas...
00:25:35 C'est pas des conditions
00:25:37 très adéquates pour rouler 4-5 heures.
00:25:39 Donc là, c'est la bonne opportunité
00:25:41 d'aller faire la Cap Epic.
00:25:43 Nino, il fait ça depuis des années,
00:25:45 ça a l'air de bien lui convenir.
00:25:47 - Elle est jamais faite ?
00:25:51 - Non, ça me dit rien du tout.
00:25:53 (rires)
00:25:55 Pas pour le moment.
00:25:57 - Et Titouan, y a pas un Cap Epic Eliminator, non ?
00:25:59 Ça existe pas, ça ?
00:26:01 - Non, par contre, moi, le Cap Epic,
00:26:03 ça me dit vraiment, vraiment beaucoup,
00:26:05 mais ouais, c'est pas super compatible
00:26:07 avec l'effort que je dois mener en compétition.
00:26:09 - Ah oui !
00:26:11 - Il va finir, il aura perdu 15 kilos, Titouan.
00:26:13 - Ce sera post-carrière,
00:26:15 ce sera peut-être la première chose que je fais,
00:26:17 mais là, c'est un petit peu ambitieux, quand même.
00:26:19 - Là, faudra faire garder
00:26:21 les deux enfants, hein.
00:26:23 Maintenant, ça rigole plus.
00:26:25 - Ouais, mais y a pas Petit Mamy pour ça, ça va, il est là-bas.
00:26:27 - Je peux les mettre dans le chariot, sinon, hein ?
00:26:29 Dans le chariot, derrière.
00:26:31 - Moi, je suis pas sûr.
00:26:33 Faudra mettre l'Electric, alors.
00:26:35 - Philippe Ocolombo, qui a pris les devants de la course,
00:26:37 c'est plus facile, hein, sur un circuit comme ça,
00:26:39 d'être devant, d'imposer son rythme,
00:26:41 d'être usif pour les parties techniques,
00:26:43 de ne pas se faire piéger,
00:26:45 de ne pas subir le rythme des autres,
00:26:47 mais c'est important, aussi.
00:26:49 - Y a de l'enjeu, aussi, on est d'accord,
00:26:51 chez les Suisses, puisqu'on parle beaucoup
00:26:53 des Français et de la sélection olympique,
00:26:55 mais si Mathias Flückiger
00:26:57 est pas en super forme en début de saison
00:26:59 et qu'un Philippe Ocolombo
00:27:01 vient tout de suite faire un podium,
00:27:03 il va être un sélectionneur élevête.
00:27:05 - C'est ça, parce que là, en plus,
00:27:07 on est habitués à voir plus ou moins
00:27:09 3, 4, 5 Suisses dans le top 15.
00:27:11 Là, en revanche, y a Philippe O,
00:27:13 et puis après, il faut remonter un petit peu
00:27:15 et passer le top 20.
00:27:17 Donc là, peut-être que Philippe O, aujourd'hui,
00:27:19 s'il arrive à sortir une grosse performance,
00:27:21 il peut décrocher son ticket.
00:27:23 On ne sait pas, aussi, je suis pas trop,
00:27:25 trop au courant des critères Suisses
00:27:27 jusqu'à quand ils ont leur course qui compte,
00:27:29 mais en tout cas, voilà,
00:27:31 il a une opportunité à saisir,
00:27:33 il fait bien de taper du point,
00:27:35 de montrer qu'il est là,
00:27:37 parce qu'avec ce qu'il a subi l'année dernière,
00:27:39 je pense qu'il doit avoir l'écroc.
00:27:41 - Voilà, Thibaut Anquet, là, bien placé.
00:27:43 - Une belle course, là.
00:27:45 On sait qu'ils sont placés, hein,
00:27:47 Joshua Dubou, très bien placé, aussi.
00:27:49 Il faut rester sage, hein,
00:27:51 dans ce début de course, pas trop en faire,
00:27:53 compter ses coups de pédale.
00:27:55 Philippe O, là, il est entreprenant, quand même.
00:27:57 - Ouais, ouais, on voit qu'il...
00:27:59 - Il veut essayer un peu de décrocher,
00:28:01 de créer un petit peu les premiers groupes,
00:28:03 parce que là, jusqu'à maintenant,
00:28:05 on était quand même à 24 minutes de course,
00:28:07 on avait toujours pas de...
00:28:09 toujours pas trop d'écart, toujours pas trop de groupes,
00:28:11 c'était assez en file indienne. Là, ça y est,
00:28:13 ça a l'air de se faire gentiment.
00:28:15 Voilà, Jordan a 17 secondes en 8e position.
00:28:17 Donc voilà, ça commence à se dessiner
00:28:19 gentiment, la course.
00:28:21 - C'est Vitecoeur qui passe en pêche, là.
00:28:27 - Voilà, on voit qu'il y a eu un petit erreur
00:28:29 de braquet pour Philippe O.
00:28:31 TimeGaze, toujours là,
00:28:35 en chasse-matas.
00:28:37 Vitecoeur, c'est quelqu'un qui aime bien quand même
00:28:45 prendre les commandes des courses,
00:28:47 imposer son rythme. C'est vraiment, je pense,
00:28:49 le meilleur pilote technique.
00:28:51 Avec Titouan Carole, les deux Français
00:28:53 sont vraiment des techniciens hors pair.
00:28:55 Et voilà, là, quand on est vraiment
00:28:57 à l'aise techniquement, il vaut mieux
00:28:59 se mettre devant. Au moins, là,
00:29:01 on peut créer... Voilà, pousser l'adversaire
00:29:03 à la faute en poussant
00:29:05 la personne derrière,
00:29:07 à changer de trace,
00:29:09 à prendre de la vitesse, à faire des erreurs.
00:29:11 Et là, voilà, des fois, quand c'est vraiment tendu
00:29:13 pour faire des écarts dans les bosses,
00:29:15 on essaie de trouver d'autres solutions.
00:29:17 Et Vitecoeur, il a cette capacité-là de faire ça.
00:29:19 C'est vraiment un énorme technicien.
00:29:21 Alors il essaye, voilà.
00:29:23 Il impose son rythme.
00:29:25 - Et Titouan, Victor Toretsky,
00:29:27 il a,
00:29:29 entre guillemets, changé un petit peu
00:29:31 ses habitudes.
00:29:33 Parce que le voir comme ça,
00:29:35 aussi performant sur un début de saison,
00:29:37 ça faisait deux, trois ans
00:29:39 qu'on ne l'avait pas vu aussi performant.
00:29:41 Alors il est passé par la case B&B Hôtel,
00:29:43 ça ne s'est pas très, très bien passé.
00:29:45 Il a fait le début de saison
00:29:47 sur route l'année dernière.
00:29:49 Là, le voir aussi on fire
00:29:51 sur un début de course,
00:29:53 sur un début de saison,
00:29:55 c'est plutôt rare.
00:29:57 L'année dernière, c'était en fin de saison
00:29:59 qu'on l'avait vu, Victor.
00:30:01 - Oui, c'est vrai.
00:30:03 Après, on l'a dit pendant le short track hier,
00:30:05 Victor, il y a quelque chose
00:30:07 qui s'enclenche dans son cerveau
00:30:09 les années olympiques.
00:30:11 Et il est capable d'aller chercher
00:30:13 des ressources physiques et mentales
00:30:15 les années olympiques qui sont
00:30:17 complètement incroyables.
00:30:19 Et enfin, c'est Victor qui a gagné
00:30:21 la première manche de la coupe du monde
00:30:23 au sprint devant Schurter à Halbstadt.
00:30:25 C'était sa première victoire.
00:30:27 Voilà, donc, Victor, c'est quelqu'un
00:30:29 qui... Les années olympiques,
00:30:31 c'est pas le même Victor.
00:30:33 Et oui, il a déjà été performant
00:30:35 en début de saison.
00:30:37 Il est aussi capable d'être performant
00:30:39 en fin de saison. Il arrive vraiment
00:30:41 à maturité, je pense. Moi, je suis persuadé
00:30:43 que son passage sur la route, ça lui a fait
00:30:45 beaucoup de bien aussi. Ça lui a fait
00:30:47 des capacités physiques qui vont lui servir
00:30:49 sur le VTT.
00:30:51 Victor, maintenant, il est à maturité.
00:30:53 Il est capable, pour moi,
00:30:55 d'endosser le costume de numéro 1 mondial
00:30:57 cette année. - Pas de route cette année
00:30:59 pour Victor. T'aurais-tu pris la plus de contrat
00:31:01 avec l'équipe d'Ora ?
00:31:03 - Non, non, plus de contrat sur route
00:31:05 pour Victor, mais il se consacre
00:31:07 à 100% au VTT.
00:31:09 Comme dit tout le monde, il a raison.
00:31:11 Là, il arrive à maturité. Ça a toujours été
00:31:13 un homme de championnat,
00:31:15 comme on dit, dès ses plus jeunes années.
00:31:17 En 2011, il a été champion
00:31:19 du monde en junior première année.
00:31:21 Il a toujours répondu présent,
00:31:23 que ce soit en championnat de France, en championnat du monde,
00:31:25 sur les différentes Coupes du monde. Quand il faut être là,
00:31:27 Victor, il tape du poing. Il est là.
00:31:29 Et là, voilà, comme dit
00:31:31 tout le monde, il est vraiment
00:31:33 prêt pour endosser le costume
00:31:35 de leader. - Toujours entouré
00:31:37 par Marc Collomb,
00:31:39 son entraîneur,
00:31:41 par son killer
00:31:43 aussi, qu'il a aussi un petit peu partout.
00:31:45 - On voit que ça commence à exploser.
00:31:52 Adrien Boischy qui commence à avoir un petit peu de mal
00:31:54 à suivre le trio de tête. Là, on a vu Sam Geys aussi
00:31:56 qui commençait
00:31:58 à coincer un petit peu. Là, on a vraiment un trio
00:32:00 qui est en train de se détacher.
00:32:02 Avec Martin Vigorkosman, la révélation d'hier.
00:32:04 Prodige, dès moins de 23 ans,
00:32:06 il y a deux ans. - Là, on voit les différentes traces.
00:32:08 - Là, tu prends la green line. - Ouh là là là là !
00:32:10 - Ça va plus vite à gauche, quand même.
00:32:12 - Oui, tu avais raison. Comme tu disais tout à l'heure,
00:32:14 pour les filles, je pensais qu'elles passaient avec un peu moins de vitesse.
00:32:16 Du coup, on se rendait un peu moins compte.
00:32:18 - Attention !
00:32:20 Attention ! Et il y en a un qui est en train de rentrer,
00:32:22 c'est Joshua Dubot. Il a senti...
00:32:24 Il a senti
00:32:26 peut-être qu'il y avait le feu à l'avant de la course
00:32:28 et qu'on commençait déjà à prendre
00:32:30 quelques secondes sur d'autres prétendants.
00:32:32 Martin Vigorkosman.
00:32:34 C'est pas le même Martin Vigorkosman que l'année dernière.
00:32:36 Là, il fait le jeu égal
00:32:38 avec les meilleurs en début de course.
00:32:40 Philippe Ocolombeau est là.
00:32:42 Joshua Dubot.
00:32:44 - Oui, c'est vrai. Après, Martin, il a toujours
00:32:46 très bien marché en espoir. Il gagnait des très belles courses.
00:32:48 Il rivalisait autant autour avec les élites.
00:32:50 Même s'ils avaient un tour de moins,
00:32:52 il a eu un petit peu de mal à passer le cap.
00:32:54 Bon, la première année, c'est vrai, on se rend pas compte.
00:32:56 C'est un cap énorme qu'il faut avoir
00:32:58 pour pouvoir rivaliser devant avec les élites.
00:33:00 Voilà. Mais maintenant, il est là.
00:33:02 Il est là avec speed,
00:33:04 avec Victor en leader de l'équipe.
00:33:06 Donc voilà, tout pour lui tirer,
00:33:08 tout pour le tirer vers le haut.
00:33:10 C'est tout bénéf pour lui, comme on dit.
00:33:12 - Et puis là, on va rentrer dans la phase de course
00:33:16 plus propice pour Joshua Dubot aussi.
00:33:18 On sait que Joshua, c'est un pilote qui a un gros moteur,
00:33:20 qui aime bien aussi lisser son effort.
00:33:22 Même s'il est capable de partir vite,
00:33:24 il est plus dans la deuxième partie de course.
00:33:26 Donc là, c'est bien joué
00:33:30 pour Joshua Dubot
00:33:32 d'être rentré dans les roues.
00:33:34 Et ils vont se retrouver maintenant à 4
00:33:36 pour jouer la game.
00:33:38 - Un groupe de 4 coureurs
00:33:40 dont fait partie 2 Français.
00:33:42 Victor Koritski et Joshua Dubot
00:33:44 à l'amorce du 3e tour.
00:33:46 Deux pilotes du Team Specialized
00:33:50 qui sont devant.
00:33:52 - On retrouve toujours Jordan
00:33:54 en 7e position à 25 secondes.
00:33:56 Un peu plus loin derrière.
00:33:58 Ça commence un petit peu à craquer.
00:34:00 On le retrouve en 26e position, Titouan Carod.
00:34:02 Pour le Team BSC,
00:34:04 en coude à coude avec Maxime Marotte.
00:34:06 Ils sont à 1 minute.
00:34:08 Donc là, ça commence un petit peu à creuser l'écart.
00:34:10 Et on retrouve aussi Thomas Griot avec eux.
00:34:12 Donc Thomas qui a fait une belle remontée.
00:34:14 Et un petit peu plus loin derrière aussi,
00:34:16 Antoine Philippe qui est là.
00:34:18 Mais c'est pas mal.
00:34:20 On a quand même une belle brochette de Français.
00:34:22 - Stéphane Tempier,
00:34:30 le nouveau...
00:34:32 la nouvelle tête pensante
00:34:34 du Team Décathlon Ford
00:34:36 qui encourage
00:34:38 Joshua Dubot son poulain.
00:34:40 C'est sympa d'avoir des conseils
00:34:42 d'un homme qui est monté sur la boîte
00:34:44 des championnats du monde
00:34:46 qui a été l'un des papas
00:34:48 du VTT pendant de nombreuses années.
00:34:50 - Ça descend vite.
00:34:56 On essaie un peu de pousser les limites.
00:34:58 - Allez, fin du 1er tour.
00:35:00 Fin du 2e tour.
00:35:02 On va rentrer dans le 3e.
00:35:04 On va marquer une pause
00:35:06 et on se retrouve juste après
00:35:08 pour la suite de cette 1re manche
00:35:10 de Coupe du Monde ici au Brésil.
00:35:12 Les Français sont devant.
00:35:14 Restez avec nous.
00:35:16 De retour sur la chaîne l'équipe
00:35:18 pour suivre cette 1re manche
00:35:20 de Coupe du Monde ici au Brésil
00:35:22 avec les Français qui sont devant.
00:35:24 Victor Koritski, Joshua Dubot,
00:35:26 Jordan Sarou dans un second temps.
00:35:28 Et pour l'instant ce sont des petits jeunes
00:35:30 qui mènent la baraque.
00:35:32 Martin Vidorc-Osmann,
00:35:34 le pilote du Team Specialized,
00:35:36 équipier en team
00:35:38 de Victor Koritski.
00:35:40 Il possède une quinzaine de secondes
00:35:42 d'avance sur un coureur qui refait
00:35:44 son apparition dans le game.
00:35:46 C'est Samuel Gays.
00:35:48 - On a vu finalement des pilotes
00:35:52 qui sont partis un petit peu vite
00:35:54 à l'image d'Adrien Boachy ou Pierre Defroignement
00:35:56 qui ont commencé à reculer un petit peu
00:35:58 dans cette 2e partie de course.
00:36:00 Jordan Sarou à l'inverse,
00:36:02 lui qui a fait un départ plutôt prudent,
00:36:04 il est en train de remonter.
00:36:06 Il se voilà posé autour
00:36:08 de la 6e, 7e position.
00:36:10 Et ce serait pas étonnant
00:36:12 de le voir grappiller encore quelques fins de course.
00:36:14 Mais on a toujours Thieuor en tête
00:36:16 avec Martin Vidorc-Osmann,
00:36:18 Philippe Colombo, Victor Koritski
00:36:20 et Joshua Dubot, 2 Français
00:36:22 dans les 4 premiers.
00:36:24 - Dans les 4 premiers, ça semble être
00:36:26 le coitueur costaud.
00:36:28 - Jordan Sarou est présent.
00:36:30 Il est là à 20 secondes derrière.
00:36:32 - Et on retrouve de nouveau
00:36:36 au commentaire pour m'accompagner
00:36:38 et pour donner encore plus
00:36:40 d'expertise, encore plus
00:36:42 de cachet à cette course
00:36:44 Lucie Urruti
00:36:46 et Titouan Perrin-Gagné.
00:36:48 Titouan qui prépare activement
00:36:50 la manche Eliminator
00:36:52 de Paris. Ce sera
00:36:54 à Montmartre. Et vous pourrez aller
00:36:56 lui demander
00:36:58 des autographes, même si je sais que
00:37:00 souvent, il n'aime pas
00:37:02 trop faire ça. Il ne prend pas beaucoup de photos.
00:37:04 Lui, c'est chaud.
00:37:08 Il n'est pas très sympa en fait.
00:37:10 Il marche très fort.
00:37:12 Mais c'est vrai que dans la vie...
00:37:14 - C'est les Vosgiens et c'est comme ça.
00:37:16 - On est durs.
00:37:20 - C'est la météo ça.
00:37:22 - Ne manquez pas cet événement
00:37:24 en Paris avec cette manche de XCO
00:37:26 qui sera à suivre d'ailleurs sur
00:37:28 l'équipe live et qu'on retransmettra
00:37:30 aussi sur la chaîne
00:37:32 l'équipe le week-end prochain.
00:37:34 - On voit quand même que les écarts
00:37:36 sont mis à part devant.
00:37:38 Il y a 20 secondes sur
00:37:40 la tête de course. On voit quand même que la course
00:37:42 est groupée. C'est quand même
00:37:44 relativement en fin indienne. Ça a du mal à faire
00:37:46 des écarts.
00:37:48 - Thomas Grégoire qui avait quand même
00:37:50 loupé son départ.
00:37:52 - Ouais c'est vrai.
00:37:54 - Il est dans un gros groupe en plus.
00:37:56 Et Thomas c'est quelqu'un qui est capable
00:37:58 de faire des très très gros finishes.
00:38:00 Donc le voir comme ça dans un groupe
00:38:02 très fourni qui va jouer quasiment
00:38:04 le top 10, ça laisse quand même présager
00:38:06 de bonnes choses pour la fin de course.
00:38:08 Il va quand même nous rester encore
00:38:10 3 tours à parcourir après ce cours-ci.
00:38:12 4 tours même à parcourir après ce cours-ci.
00:38:14 - C'est un bon moment pour le coup.
00:38:16 - 4 tours même à parcourir après ce cours-ci.
00:38:18 Mathias Lutiger l'avait dit en avant-course.
00:38:20 Il s'attend à une course très longue aujourd'hui.
00:38:22 Et très difficile.
00:38:24 Donc voilà, on peut avoir quand même pas mal
00:38:26 de surprises dans les
00:38:28 dans les tours qui nous restent.
00:38:30 - Oui oui parce que là, mis à part
00:38:32 les 20 secondes, après
00:38:34 on est à 30 secondes.
00:38:36 Thomas Grégoire justement son groupe
00:38:38 il est au final 4 à 30 secondes.
00:38:40 C'est pas grand chose 30 secondes.
00:38:42 Une petite erreur, on la
00:38:44 comble vite du top 5.
00:38:46 Donc forcément il va falloir rester à l'affût un petit peu
00:38:48 pour voir les évolutions de course.
00:38:50 Voir un petit peu comment ça bouge dans le groupe.
00:38:52 Voilà sur ce groupe
00:38:54 qui est vraiment bien fourni.
00:38:56 - Martine Vittor-Cosmat, l'ex-champion
00:38:58 du monde d'espoir.
00:39:00 Qui lui, contrairement aux autres
00:39:02 coureurs d'espoir engagés dans cette compétition
00:39:04 tient
00:39:06 pour l'instant
00:39:08 l'endurance.
00:39:10 Alors comme vous l'avez très bien souligné
00:39:12 Titouan.
00:39:14 Lui il a quand même une belle saison
00:39:16 élite dans les pattes. L'année dernière
00:39:18 ça y joue.
00:39:20 Forcément.
00:39:22 - Ouais ouais forcément ça joue.
00:39:24 C'est vrai que Luciel l'a dit
00:39:26 la marche elle est quand même souvent un peu haute
00:39:28 entre les espoirs et les élites. Même si
00:39:30 on s'amuse toujours à comparer un peu
00:39:32 les tours, à se dire que
00:39:34 qui finalement avec
00:39:36 un tour de moins il allait quand même quasiment plus vite
00:39:38 que les élites sur la manche
00:39:40 de la coupe du monde des jets. Mais c'est pas pareil.
00:39:42 Ça part moins vite, on bagarre
00:39:44 moins dans le premier tour.
00:39:46 Il y a moins de tension, il y a moins d'enjeux.
00:39:48 Et même s'ils sont capables de rouler
00:39:50 très vite, on y est plus
00:39:52 finalement carré comme ça pour les positions
00:39:54 dans les premiers tours chez les élites.
00:39:56 Et là il y a ces élections olympiques
00:39:58 à aller chercher. Voilà il faut
00:40:00 un petit peu se familiariser
00:40:02 avec ça. Alors certains
00:40:04 y arrivent tout de suite. Mais ça reste
00:40:06 quand même, quoi qu'il arrive des exceptions.
00:40:08 Et même des coureurs
00:40:10 ultra talentueux comme Martin Vidor.
00:40:12 Ils ont besoin d'une saison.
00:40:14 D'apprentissage.
00:40:16 Et en tout cas là il est en train
00:40:18 de montrer à tout le monde ce qu'il vaut.
00:40:20 Et voilà
00:40:22 on s'attendait tous quand même
00:40:24 à le voir jouer les avant-postes.
00:40:26 Martin Vidor-Koßmann. Je pense
00:40:28 que la saison dernière c'était juste
00:40:30 une petite saison de transition et de
00:40:32 rôdage. Et maintenant on voit
00:40:34 vraiment le vrai Martin Vidor.
00:40:36 - Et vous le rejoignez. Vous ne rêvez pas.
00:40:38 On a deux Français parmi les 4 premiers
00:40:40 avec dans leur sillage
00:40:42 Filippo Colombo et Martin Vidor-Koßmann.
00:40:44 Pas de Mathias Flückiger.
00:40:46 - Alors par contre... - Pas de Nino Schurter.
00:40:48 - Pas de Mathias Flückiger mais il est passé
00:40:50 de la 50ème position à la 28.
00:40:52 Donc il a fait quand même une belle petite
00:40:54 remontée. Mais bon. - Et on a vu Nino Schurter
00:40:56 tout à l'heure
00:40:58 complètement abîmé.
00:41:00 - De la tête aux pieds plein de fer.
00:41:02 Il a dû se mettre
00:41:04 à la piste. - C'est une belle chute.
00:41:06 J'espère qu'il ne s'est pas fait mal.
00:41:08 Il est toujours sur le vélo. Ça a l'air d'aller.
00:41:10 Mais c'est rare quand même de voir Nino
00:41:12 aller à la faute.
00:41:14 Ça c'est très peu vu.
00:41:16 Peut-être qu'on l'a vu une fois à terre.
00:41:18 Mais voilà. C'est très très rare de voir Nino
00:41:20 partir à la faute. Il ne doit pas être dans
00:41:22 un très bon jour.
00:41:24 - Les 3 premiers sont passés.
00:41:28 Les 4 premiers même avec Joshua Dubaud
00:41:30 qui fait encore une course exceptionnelle.
00:41:32 Qui sort sur ses bons résultats.
00:41:34 Joshua qui a...
00:41:36 - Et Jordan qui va rentrer.
00:41:38 - Et Jordan qui va rentrer sur Sam Gaze. C'est très très bien.
00:41:40 A 20 secondes. Alors Sam Gaze a perdu
00:41:42 du terrain. Mais là il rentre
00:41:44 Jordan pour le top 5.
00:41:46 - Ouais on voit Blevins
00:41:48 qui s'étire un petit peu. - Il voit qu'il s'étire.
00:41:50 - Il va avoir quelques douleurs au dos. - Adrien Boischy
00:41:52 par contre qui a reculé quand même vraiment.
00:41:54 Qui est sorti de ce top 10 maintenant.
00:41:56 Schwarzbauer qui se maintient toujours
00:41:58 dans ce top 10 avec André Hassan.
00:42:00 - Et Yann Chormann. - Yann Chormann.
00:42:02 - Très belle course de Yann.
00:42:04 - Elle est éprouvante.
00:42:06 Cette manche de coupe du monde
00:42:08 ici. Elle va sans doute
00:42:10 comme vous le disiez tout à l'heure pour la course féminine
00:42:12 laisser des traces avec ce taux
00:42:14 d'humidité vraiment important.
00:42:16 Avec cette chaleur.
00:42:18 Et avec ce parcours vraiment usant.
00:42:20 - Là on voit bien qu'il se ralentit.
00:42:22 C'est pas évident.
00:42:24 Au fil des passages
00:42:26 en plus on voyait bien tout à l'heure sur une image
00:42:28 le bon petit virage
00:42:30 bien...
00:42:32 Comment dire ? Bien qu'il tourne.
00:42:34 On voyait qu'au fur et à mesure des passages
00:42:36 il y avait vachement de terre qui partait.
00:42:38 Les pilotes, il y en a un qui a déchaussé.
00:42:40 Ça a dérapé plus facilement.
00:42:42 Donc là il va falloir se méfier au fur et à mesure
00:42:44 des tours de ne pas partir à la faute comme on a vu tout à l'heure.
00:42:46 L'américaine
00:42:48 qui s'est mis dans le dernier tour à terre.
00:42:50 Malheureusement elle a perdu la deuxième place.
00:42:52 Il va falloir être vigilant
00:42:54 jusqu'au bout.
00:42:56 - Un petit passage sur la ligne.
00:42:58 - Joshua qui passe.
00:43:00 - J'étais justement en train de me dire
00:43:04 que Joshua Dubot
00:43:06 était très sage pour l'instant en 4ème position.
00:43:08 Il prend à son tour un petit peu les commandes
00:43:10 pour montrer aussi qu'il est là,
00:43:12 qu'il a les jambes.
00:43:14 - Un homme
00:43:16 discret dans la vie, Joshua Dubot
00:43:18 et
00:43:20 qui commence
00:43:22 de plus en plus à faire parler de lui
00:43:24 au plus haut niveau.
00:43:26 L'année dernière c'est derrière Thomas Pitcock
00:43:28 qui avait été chercher son premier podium
00:43:30 en Coupe du Monde.
00:43:32 Lui qui, c'est ça que je voulais vous dire aussi
00:43:34 tout à l'heure, a mis un point d'honneur
00:43:36 à terminer sa saison cyclo-cross
00:43:38 beaucoup plus tôt.
00:43:40 Il a participé au Championnat de France
00:43:42 où il a terminé deuxième une nouvelle fois cette année.
00:43:44 Mais cette année il a vraiment
00:43:46 beaucoup moins couru
00:43:48 dans les sous-bois
00:43:50 qui est sa discipline de prédilection
00:43:52 pour mieux préparer
00:43:54 cette saison olympique.
00:43:56 - Oui, il a raison de faire ça.
00:43:58 Il faut quand même se préserver.
00:44:00 On ne sait jamais, comme on disait tout à l'heure,
00:44:02 c'est une saison, c'est long, c'est éprouvant
00:44:04 surtout si en plus on passe l'hiver
00:44:06 dans les sous-bois à faire du cyclo-cross
00:44:08 comme Joshua, comme pas mal d'athlètes
00:44:10 aussi qui font du cyclo-cross.
00:44:12 C'est bien aussi de trouver le juste milieu.
00:44:14 Le corps, il a besoin aussi de se reposer.
00:44:16 C'est important de recharger les batteries.
00:44:18 Il faut trouver le juste milieu
00:44:20 dans tout ce qu'on fait,
00:44:22 dans la vie, dans l'entraînement,
00:44:24 dans tout.
00:44:26 Il faut avoir le juste équilibre.
00:44:28 Tout est tellement au millimètre
00:44:30 que si on en fait trop, malheureusement
00:44:32 on peut bagriller les cartouches
00:44:34 pour tout le reste de la saison.
00:44:36 - Ça marche pour Mathieu Van Der Poel aussi ?
00:44:38 - Non, ça c'est un cas particulier.
00:44:40 Ça c'est...
00:44:42 - Et pour toute Pouka aussi ?
00:44:44 - Oui, voilà, c'est clair.
00:44:46 Toujours en forme, toujours là.
00:44:48 C'est assez impressionnant.
00:44:50 S'ils peuvent nous expliquer comment ils font,
00:44:52 nous donner les petits tips
00:44:54 de comment faire, on veut savoir.
00:44:56 - Comment être bon pour les nuls ?
00:45:00 - Ça va être un bon livre.
00:45:02 - C'est un beau type de bouquin.
00:45:04 - Prépassé par...
00:45:06 - Levin s'est carrémenté sur le trio
00:45:08 le Sahou Gaze.
00:45:10 - Oui, il a dû garder la roue.
00:45:12 Jordan s'est dit "là j'ai deux bons poissons-pilotes
00:45:14 pour me ramener tranquillement".
00:45:16 Enfin tranquillement, on se comprend.
00:45:18 - En tout cas c'est une belle course.
00:45:22 Une belle course d'usure avec Jordan Sarou
00:45:24 qui fait le forcing.
00:45:26 Jordan était à 20 secondes tout à l'heure.
00:45:28 Il est à 15 secondes.
00:45:30 Il est en train d'engrapiller du temps.
00:45:32 - Ça roule fort.
00:45:34 - C'est bien parce qu'il ne s'est peut-être pas
00:45:36 trop cramé sur le début de course.
00:45:38 Il a attendu.
00:45:40 Et là il va pouvoir peut-être
00:45:42 nous faire une petite remontée
00:45:44 comme on a vu tout à l'heure chez les filles.
00:45:46 Et des fois, voilà, c'est...
00:45:48 On a un peu moins beau en début de course.
00:45:50 Un petit peu du mal à se mettre dedans.
00:45:52 Le rythme est tellement élevé aussi.
00:45:54 On a du mal à se rendre compte.
00:45:56 Mais on n'est pas sur du 90%.
00:45:58 Sur un start-club, sur un départ de course
00:46:00 on est plus sur du 110%.
00:46:02 Vraiment dans le rouge.
00:46:04 Voilà, il faut un petit temps pour récupérer.
00:46:06 Puis après généralement, ça va mieux.
00:46:08 On se met en route comme Joshua Nibot
00:46:10 par exemple.
00:46:12 - C'est un bon exemple.
00:46:14 On a Thomas qui continue.
00:46:16 - Et Jordan. - Ouais, Jordan aussi c'est bien.
00:46:18 - À l'image de Leona Lecompte, il n'a que 3 jours
00:46:20 de course dans les jambes.
00:46:22 Parce qu'il a attaqué sa saison à Bougueless.
00:46:24 Il a fini 2ème.
00:46:26 Il a ensuite couru du côté de Marseille-Lumini
00:46:28 où il a fini 3ème.
00:46:30 Et le week-end après, arrivera qu'il a remporté.
00:46:32 Donc voilà, c'est vrai, quand on a des départs
00:46:34 ultra rapides comme ça, on le disait
00:46:36 pendant la course des Dames, c'est...
00:46:38 Si on a peu de jours de course dans les jambes,
00:46:40 c'est assez lactique tout de suite.
00:46:42 On a besoin de faire des efforts vraiment dans la zone rouge.
00:46:44 Des efforts spécifiques compétition
00:46:46 pour être capable d'encaisser ses départs rapides.
00:46:48 Là, Jordan, j'ai l'impression qu'il est en train
00:46:50 de faire une course très intelligente.
00:46:52 Il ne s'est pas pris pour clamer les.
00:46:54 Il attend son heure et il se met à son train.
00:46:56 Il est capable, lui,
00:46:58 sur des portions montantes, raides
00:47:00 comme ça, d'imprimer vraiment un gros rythme.
00:47:02 C'est des profils qu'il affectionne.
00:47:04 Et Blevins qui est passé devant là
00:47:06 et qui a fait sauter tout le monde.
00:47:08 - C'est vrai qu'on l'a bien souligné.
00:47:10 Jordan, très belle analyse.
00:47:12 Beau début de saison.
00:47:14 Je pense qu'il le veut,
00:47:16 son ticket pour les Jeux.
00:47:18 Là, c'est course intelligente.
00:47:20 On ne s'affole pas.
00:47:22 Je pense qu'ils ont bien analysé
00:47:24 ce qui s'est passé aussi le week-end dernier
00:47:26 sur la course UCI
00:47:28 qui a eu sur ce même circuit,
00:47:30 comme elle racontait, de génie.
00:47:32 Là, c'est bien. On analyse.
00:47:34 Jordan, je pense, a eu une belle analyse.
00:47:36 C'est intelligent. Il fait une belle course.
00:47:38 - Il va passer un cap aussi, peut-être,
00:47:40 encore cette année, malgré le fait
00:47:42 que c'est un pilote expérimenté.
00:47:44 Mais est-ce que ça change quelque chose
00:47:46 dans sa tête, à votre avis,
00:47:48 titouant l'UCI, le fait qu'il ait gagné
00:47:50 sa première Coupe du Monde l'année dernière ?
00:47:52 - Peut-être que ça lui a fait un déclic.
00:47:54 Oui, c'est vrai.
00:47:56 Pas souvent, quand on gagne,
00:47:58 il y a quelque chose qui se met en route.
00:48:00 On a confiance en soi. On sait qu'on peut le faire.
00:48:02 Parce que c'est difficile de se dire
00:48:04 "Je peux gagner une Coupe du Monde,
00:48:06 il y a tellement de niveaux."
00:48:08 Bien sûr, on le veut plus que tout.
00:48:10 Mais pour le faire, c'est tellement difficile.
00:48:12 Il y a un niveau de dingue.
00:48:14 Mais oui, sûrement, sa victoire a dû lui déclencher
00:48:16 le petit truc en plus qu'il faut
00:48:18 pour pouvoir performer.
00:48:20 Croire en soi, croire qu'on est capable.
00:48:22 C'est le plus important.
00:48:24 - Après, on le rappelle, Jordan,
00:48:28 il a été champion du monde, quand même,
00:48:30 en 2020. Il s'était allé au Gang.
00:48:32 Il arrive quand il est vraiment en forme.
00:48:34 - Là, on sent que c'est un petit peu plus...
00:48:36 - Le retour de Blevins !
00:48:38 Le retour de Blevins sur la tête de course.
00:48:40 - Là, ils s'énervent tous.
00:48:42 Ils s'énervent tous,
00:48:44 que ce soit Gneiss ou Blevins, pour faire le retour
00:48:46 dans le groupe de tête. J'ai l'impression que Jordan,
00:48:48 il lisse plus son effort. En tout cas, j'espère que c'est ça.
00:48:50 Parce que c'est intelligent. Il ne faut pas
00:48:52 revenir trop vite non plus.
00:48:54 C'est justement un coup à avoir
00:48:56 le coup de Boomerang derrière.
00:48:58 Et avoir un énorme coup de bambou.
00:49:00 - Il faut rester modeste.
00:49:02 Je pense que c'est le maître mot, aujourd'hui.
00:49:04 Patient et modeste.
00:49:06 Et compter ses coups de pédale.
00:49:08 Rester bien au rythme. Lisser son effort.
00:49:10 Et on verra. On fera les comptes seulement
00:49:12 quand on passera la ligne d'arrivée.
00:49:14 - Il y en a un devant
00:49:22 qui marche très très fort. C'est Joshua Dubot.
00:49:24 Alors voilà, pour l'instant,
00:49:28 on a les 3 Français
00:49:30 qui sortent du chapeau.
00:49:34 Ça s'appelle Jordan Sarou,
00:49:36 Victor Koretsky et Joshua Dubot.
00:49:38 - Là, on a nos 3 Français
00:49:44 qui jouent le top 5, le podium.
00:49:46 Donc, il va falloir tenir
00:49:48 le maximum.
00:49:50 Rester dans le game.
00:49:52 Se battre jusqu'au bout.
00:49:54 Être intelligent. Bien se placer.
00:49:56 Réussir à ne pas faire d'erreurs.
00:49:58 Pour aller décrocher ce top 5.
00:50:00 - Et Victor qui en met une couche.
00:50:02 Joshua Dubot, le seul, pour l'instant,
00:50:04 qui arrive à tenir.
00:50:06 Même si Philippe Ocolombeau
00:50:08 a porté lui aussi son effort
00:50:10 pour revenir dans la roue
00:50:12 de Joshua.
00:50:14 - Tout le monde est rentré.
00:50:16 Que ce soit Gays, Jordan, Sarou
00:50:18 ou Blevins. Ils sont tous rentrés.
00:50:20 Et on a maintenant 7 hommes en tête.
00:50:22 - Ça commence à faire un beau petit groupe.
00:50:24 Il va falloir pas trop traîner
00:50:26 en queue de peloton, comme on dit.
00:50:28 Pour pas trop se faire piéger.
00:50:30 Parce que comme on a vu tout à l'heure,
00:50:32 les erreurs, elles arrivent vite.
00:50:34 Ça roule vraiment vite.
00:50:36 Le circuit, il est pas énormément
00:50:38 technique, mais il est piégeux.
00:50:40 Voilà.
00:50:42 On peut vite se retrouver
00:50:44 faire des fautes facilement.
00:50:46 Se retrouver piégé.
00:50:48 Donc, il faut rester bien vigilant.
00:50:50 Batailler pour être bien placé.
00:50:52 - Il y en a des candidats à la victoire
00:50:54 qui pourraient inscrire pour la première fois
00:50:56 leur nom au palmarès du monde.
00:50:58 Martine Vidorc-Osmann,
00:51:00 Joshua Dubot.
00:51:02 Philippe Ocolombeau.
00:51:04 Philippe Ocolombeau.
00:51:06 - Philippe Ocolombeau, il a déjà gagné
00:51:08 un XCC, par contre.
00:51:10 Jamais un XCO, mais déjà un XCC.
00:51:12 - Et Chris Blevins,
00:51:14 il a remporté la manche au chou.
00:51:16 - Il a remporté la manche au chou,
00:51:18 il y a 3 ou 4 ans.
00:51:20 - Et d'ailleurs, les pilotes
00:51:22 cette année n'iront pas à Snow Chou,
00:51:24 mais à Lake Placid.
00:51:26 Ce sera la première fois.
00:51:28 - Oui, petite nouveauté.
00:51:30 C'est bien qu'il y ait un petit peu de nouveauté.
00:51:32 En plus, Snow Chou,
00:51:34 honnêtement, ce n'est pas l'endroit
00:51:36 le plus attrayant.
00:51:38 Comme on dit, il n'y a rien.
00:51:40 Il n'y a absolument rien.
00:51:42 Au-dessus d'une montagne, c'est le circuit.
00:51:44 - Les gens de la montagne diraient
00:51:46 que justement, il y a tout là-bas.
00:51:48 - Je vous le jure.
00:51:50 - Puisqu'il n'y a rien, il y a tout.
00:51:52 - Oui, c'est compliqué.
00:51:54 Le circuit n'est pas top.
00:51:56 Il est vraiment ennuyeux.
00:51:58 Ce n'est pas du tout intéressant.
00:52:00 Je pense qu'avec un vélo cyclocos,
00:52:02 ça passerait aisément.
00:52:04 - C'est vrai que le parcours n'était pas...
00:52:06 - Non, il n'était pas top.
00:52:08 - ... forcément exceptionnel.
00:52:10 - Mais ça a permis à Jordan d'aller...
00:52:12 - De gagner sa première manche de Coupe du Monde.
00:52:14 - Exactement.
00:52:16 - Il avait gagné encore de manches de Coupe du Monde.
00:52:18 Là, ça a été sa première victoire.
00:52:20 Très méritée d'ailleurs.
00:52:22 Il a fait une course d'enfer.
00:52:24 Il a su attaquer
00:52:26 et...
00:52:28 Comment dire ?
00:52:30 Et passer au bon moment,
00:52:32 quand il fallait.
00:52:34 Il a su répondre à l'attaque finale.
00:52:36 - Ce n'était pas si longtemps que ça.
00:52:38 Souvenez-vous également, lorsque
00:52:40 des Nino Schurter,
00:52:42 des Julien Absalon
00:52:44 ont gagné absolument tout
00:52:46 le circuit international,
00:52:48 maintenant, ils sont 3, 4, 5 Français.
00:52:50 - Mais attention parce que
00:52:52 l'impression que c'est en train de re-rentrer
00:52:54 aussi sur le groupe de 2 ans.
00:52:56 - Et oui, Lucas Schwartzbauer
00:52:58 avec Simon Andréassen.
00:53:00 - Et il y a un beau groupe en plus.
00:53:02 Là, on voit Alain Naterly.
00:53:04 - Alain Naterly.
00:53:06 - Derrière, il y a André Schenk.
00:53:08 - Après, on l'a vu aussi
00:53:10 dans la course des Dames.
00:53:12 C'est vrai que le groupe de tête
00:53:14 qui a temporisé avait quand même gardé
00:53:16 des cartouches en réserve.
00:53:18 Et quand ça a réaccéléré juste après,
00:53:20 ça a refait tout de suite de gros écarts.
00:53:22 Je pense qu'il y a quand même vraiment
00:53:24 cet intérêt à courir en tête,
00:53:26 mais pas trop en faire.
00:53:28 - Trois tours encore restants.
00:53:30 Victor Koretsky,
00:53:32 Joshua Dubot, Jordan Sarou.
00:53:34 Le Français,
00:53:36 les plus promptes à aller,
00:53:38 à ne pas inscrire un premier succès
00:53:40 cette saison en Coupe du Monde.
00:53:42 On va marquer une pause et on se retrouve
00:53:44 juste après sur la chaîne d'équipe pour suivre
00:53:46 la fin de cette première manche
00:53:48 de Coupe du Monde ici au Brésil.
00:53:50 A tout de suite.
00:53:52 - Ça va être chaud brûlant jusqu'à la fin.
00:53:58 Martin Widor-Koßmann,
00:54:00 il tient pour l'instant.
00:54:02 Le jeune coureur du Team Specialized,
00:54:04 il est toujours là.
00:54:06 Samuel Geys fait son apparition
00:54:08 maintenant dans le match.
00:54:10 - D'ailleurs, il vient de faire une petite erreur.
00:54:12 Ce n'est pas la première fois qu'il l'a fait,
00:54:14 ça fait déjà trois premiers temps.
00:54:16 - Joshua Dubot, regardez
00:54:18 qui prend les devants.
00:54:20 Chris Blevins, revenu lui aussi
00:54:22 dans le game. Jordan Sarou.
00:54:24 Et le point ?
00:54:26 - Là aussi, c'est Simone Avondetto
00:54:28 qui nous fait une super course pour l'Italien.
00:54:30 Il va y avoir un beau tir groupé
00:54:32 pour l'Italie. Ils sont
00:54:34 trois dans le top 15.
00:54:36 L'année olympique, ça donne des ailes.
00:54:38 - En tout cas, les Français qui font une course au millimètre
00:54:44 pour l'instant, que ce soit Joshua Dubot ou Victor Koretsky.
00:54:46 On sent un Blevins qui est solide aussi.
00:54:48 On a trois Specialized à l'avant.
00:54:50 C'est vrai que ça va être compliqué
00:54:54 de faire une course d'équipe aujourd'hui.
00:54:56 Mais ça pèse quand même toujours un petit peu
00:54:58 dans la balance quand vous êtes trois du même team
00:55:00 dans le final. Sachant qu'en plus,
00:55:02 les trois-là ne vont pas se disputer
00:55:04 de la sélection olympique. Donc ils ont vraiment intérêt
00:55:06 à courir ensemble.
00:55:08 Mais par contre, on a quand même toujours aussi
00:55:10 nos trois Français avec Joshua Dubot, Victor Koretsky
00:55:12 et Jordan Sarou qu'on voit à l'image ici du team
00:55:14 d'EMC avec le numéro 2.
00:55:16 - Il prend toujours à l'extérieur Sam Geys
00:55:18 comme il l'avait fait lors du premier passage.
00:55:20 Et à chaque fois, il se fait
00:55:22 tanquer dans ce virage.
00:55:24 - Ça ne passe pas forcément.
00:55:26 Souvent, c'est quelqu'un devant.
00:55:28 Un petit peu du mal à gérer, la montée.
00:55:30 - Allez, on s'arrose.
00:55:32 - C'est un peu le gré ici au Brésil.
00:55:34 Joshua Dubot,
00:55:36 voilà, en leader
00:55:38 aujourd'hui, qui court juste.
00:55:40 Il commence à faire,
00:55:42 j'allais dire, à peine des efforts.
00:55:44 En tout cas, c'est la première fois qu'on le voit
00:55:46 prendre les commandes des opérations.
00:55:48 Enfin, depuis quelques minutes, maintenant.
00:55:50 Mais lui aussi, franchi un cap
00:55:52 après sa superbe deuxième place.
00:55:54 - Là, on voit Jordan qui peine un petit peu.
00:55:56 J'espère qu'il n'y a pas un petit problème mécanique.
00:55:58 - On est en train de coincer un petit peu Jordan.
00:56:00 - En tout cas, Joshua est solide.
00:56:02 Parce qu'il a rebouché le trou tout à l'heure
00:56:04 pour rentrer sur le groupe.
00:56:06 Il a continué son effort.
00:56:08 Ça fait un petit moment qu'on le voit devant,
00:56:10 aux commandes, qu'il impose le rythme.
00:56:12 Donc, ouais, course solide pour Joshua.
00:56:14 Vraiment, continuer sa lancée
00:56:16 de bonne saison,
00:56:18 de bonne ouverture de la saison.
00:56:20 - Après, c'est bien aussi pour Jordan.
00:56:22 Il est dans le coup.
00:56:24 Même si on a l'impression
00:56:26 qu'il subit un petit peu plus.
00:56:28 Le pilote du team BRC.
00:56:30 - Oui, peut-être.
00:56:32 - Il est...
00:56:34 - Il t'empere un peu, on ne sait pas.
00:56:36 - Non, et puis, il est potentiellement
00:56:38 sur le podium.
00:56:40 Et là, vu les écarts quand même
00:56:42 abyssaux
00:56:44 entre le premier et le 20ème.
00:56:46 - Le peloton est derrière.
00:56:48 Le peloton est à 20 secondes.
00:56:50 - On y est.
00:56:52 - Un peloton.
00:56:54 - On a quasiment 15 coureurs
00:56:56 derrière qui se tiennent
00:56:58 en l'espèce de 20 secondes.
00:57:00 - Ce n'est pas une journée de fou
00:57:02 pour la Suisse.
00:57:04 Ce n'est pas une journée de fou
00:57:06 pour les Suisses.
00:57:08 Ils nous ont habitués à mieux.
00:57:10 - Par contre, on a aussi
00:57:12 des gros gros finishers
00:57:14 dans ce groupe de tête.
00:57:16 À l'image de Victor Koretsky,
00:57:18 de Sam Gaze, de Chris Blevins.
00:57:20 Ça va très vite au sprint.
00:57:22 Premier champion du monde
00:57:24 c'est tous des athlètes
00:57:26 qui vont très très vite au sprint.
00:57:28 C'est Joshua Dubon qui est parti.
00:57:30 - Oui, c'est ça.
00:57:32 Il a pris quelques mètres.
00:57:34 - Je retire ce que j'ai dit.
00:57:36 Il n'y a qu'une minute.
00:57:38 Non, mais j'ai dit abyssaux,
00:57:40 mais en fait, c'est même plutôt
00:57:42 resserré le niveau
00:57:44 en ce début de saison.
00:57:46 - Les écarts vont être maintenant.
00:57:48 - On a passé l'heure de course.
00:57:50 On commence, les organismes
00:57:52 commencent à s'épuiser.
00:57:54 - Il y a des trucs un peu casse-pattes.
00:57:58 On a vu ces planches
00:58:00 pour rendre encore un peu plus difficile
00:58:02 la fin de parcours.
00:58:04 - Oui, ça n'arrête pas.
00:58:06 On est toujours en prise.
00:58:08 Il y a toujours quelque chose.
00:58:10 Soit une petite partie technique,
00:58:12 soit un petit coup de cul,
00:58:14 soit un petit rocher
00:58:16 qu'il faut passer un peu sans vitesse
00:58:18 donc qui fatigue un petit peu
00:58:20 et ça use tout le monde.
00:58:22 - Il en met là.
00:58:24 - Il continue son effort.
00:58:26 Mais il a raison, il faut,
00:58:28 parce que les autres derrière,
00:58:30 ils vont forcer pour revenir.
00:58:32 Lui, il reprend son rythme,
00:58:34 il récupère.
00:58:36 - Il est où, Victor ?
00:58:38 - Il est placé en 4e position,
00:58:40 mais le transpondeur ne marche pas.
00:58:42 Depuis le début de la course,
00:58:44 le transpondeur ne marche pas.
00:58:46 Du coup, il n'apparaît pas
00:58:48 sur les live timings
00:58:50 ou sur les temps intermédiaires.
00:58:52 Il est toujours bien dans les roues.
00:58:54 4e position.
00:58:56 Il fait pour l'instant une bonne course.
00:58:58 Il sait qu'il va lui rester
00:59:00 2 tours à parcourir
00:59:02 au moment de passer sur la ligne.
00:59:04 C'est long, encore 2 tours.
00:59:06 Il faut garder ses forces.
00:59:08 Pour l'instant, Joshua,
00:59:10 il essaie de jouer un petit peu
00:59:12 avec ses qualités aussi.
00:59:14 Il essaie d'apprimer un gros tempo,
00:59:16 mais il n'y a pas de temps pour ça.
00:59:18 - Il est en train de se faire un petit tour.
00:59:20 - Il est en train de se faire un petit tour.
00:59:22 - Il est en train de se faire un petit tour.
00:59:24 - Il est en train de se faire un petit tour.
00:59:26 - Il est en train de se faire un petit tour.
00:59:28 - Il est en train de se faire un petit tour.
00:59:30 - Il est en train de se faire un petit tour.
00:59:32 - Il est en train de se faire un petit tour.
00:59:34 - Il est en train de se faire un petit tour.
00:59:36 - Il est en train de se faire un petit tour.
00:59:38 - Il est en train de se faire un petit tour.
00:59:40 - Il est en train de se faire un petit tour.
00:59:42 - Il est en train de se faire un petit tour.
00:59:44 - Et si Joshua Dubot remporte cette manche de coupe du monde ?
00:59:48 - Et si Joshua Dubot remporte cette manche de coupe du monde ?
00:59:49 - J'aimerais pas être à la place d'Ivan Clolus.
00:59:51 - J'aimerais pas être à la place d'Ivan Clolus.
00:59:51 - J'aimerais pas être à la place d'Ivan Clolus.
00:59:53 - J'aimerais pas être à la place d'Ivan Clolus.
00:59:55 - J'aimerais pas être à la place d'Ivan Clolus.
00:59:57 - Déjà j'aimerais pas être à la place d'Ivan Clolus tout court.
00:59:59 - Déjà j'aimerais pas être à la place d'Ivan Clolus tout court.
00:59:59 - Déjà j'aimerais pas être à la place d'Ivan Clolus tout court.
01:00:01 - Et Victor Nové-Mesto ? Allez comme ça, c'est bon.
01:00:05 - Voilà pour ma part, tous les gens qui nous écoutent,
01:00:09 - Voilà pour ma part, tous les gens qui nous écoutent,
01:00:09 - Voilà pour ma part, tous les gens qui nous écoutent,
01:00:11 - C'est le boss de l'équipe de France, c'est le sélectionneur.
01:00:13 - C'est le boss de l'équipe de France, c'est le sélectionneur.
01:00:13 - Et c'est lui qui va décider des deux athlètes qui iront défendre les couleurs de la France au Jeux Olympiques de Paris.
01:00:20 - Et c'est lui qui va décider des deux athlètes qui iront défendre les couleurs de la France au Jeux Olympiques de Paris.
01:00:20 - Il va falloir trancher à un moment donné et puis c'est pas facile quand on a une densité comme ça avec quasiment 6 athlètes français qui sont régulièrement dans le top 15.
01:00:31 - On sait qu'on va faire un peu du mal, qu'il y aura des heureux mais il y aura aussi des déçus.
01:00:36 - Et ça va être compliqué pour Ivan. Le meilleur ira mais ça reste toujours difficile de faire un choix.
01:00:43 - Grande famille de vélo, la famille Dubot, le papa qui a été aux Jeux Olympiques et le frangin aussi qui a mis un terme à sa carrière.
01:00:55 - Un excellent cyclocrossman.
01:00:57 - Allez, Joshua Dubot qui est en tête devant Martin Viderkosman.
01:01:01 - Philippe Okonogbo en 3ème position, Victor Koretsky 3ème.
01:01:04 - Derrière Chris Blevins, Jordan Sarou qui est rentré en compagnie de Sam Gaze.
01:01:09 - C'est pas loin derrière. Le groupe Schwarzbauer est toujours dans le buscade.
01:01:15 - Et si vraiment il y a une grosse défaillance dans le groupe de devant, ils vont se faire revoir tout de suite par le groupe de derrière qui comme on le disait est bien bien fourni quand même.
01:01:26 - C'est un beau petit pilote.
01:01:29 - Ils vont finir à 20 au sprint.
01:01:31 - Thomas Grillo qui est là, qui est passé à la 18ème place. Belle remontée de Thomas. Comme on disait c'est un très très très bon finisheur.
01:01:39 - Venu sur le tard au vélo.
01:01:41 - Spécialiste de la boule lyonnaise à ses débuts Thomas Grillo.
01:01:51 - Tu peux pas avoir la définition, une petite explication ?
01:01:53 - Ah non, je ne l'ai pas.
01:01:55 - J'aurais bien aimé.
01:01:57 - Un reportage très sympa.
01:02:07 - Full attaque je pense.
01:02:09 - Il était au cœur de la famille Grillo.
01:02:17 - C'est bien ça, un joli documentaire qu'on pouvait retrouver.
01:02:21 - Je crois que c'est Théo Meusard qui a dû le réaliser.
01:02:29 - Bien monté, bien mis en scène.
01:02:37 - En tout cas c'est rare de voir un aussi gros peloton comme ça à deux tours de l'arrivée, deux tours et demi.
01:02:45 - On peut du mal à se départager. On le voit quand même pas souvent.
01:02:51 - Derrière ça bataille. Derrière ça bataille vraiment pour les positions.
01:02:55 - Après c'est pas souvent de voir autant de pilotes.
01:03:01 - Je crois que c'est Jens Schurmann qui est en train de faire le jump.
01:03:03 - J'en reviens, mais Jens est un très très bon finisheur. Non c'est pas Jens, c'est un pilote du Team Bix.
01:03:09 - Si c'est Jens Schurmann, c'est Jens je crois.
01:03:13 - J'ai un doute, il me semblait qu'il était un peu plus loin à prendre le live timing.
01:03:19 - Jens était dans le groupe effectivement. Est-ce que c'était lui ? Mais c'est lui.
01:03:23 - C'est lui, Dossard 14.
01:03:27 - Et derrière ça va rentrer. Lucas Schwartzbauer, Simon Andréassen.
01:03:31 - Qu'est-ce qu'il fait l'extérieur là ? Ce gros Dossard.
01:03:35 - Simone Avandeto, le fameux italien.
01:03:39 - Et Thomas Grillo qui est là.
01:03:41 - Grillo aussi là.
01:03:43 - Lars Forster qui est là et qui prend l'ouvert.
01:03:45 - Ça doit être difficile la chaleur.
01:03:47 - Victor qui impose son rythme.
01:03:51 - Et Victor qui a repris les commandes.
01:03:55 - Il faut vraiment se maintenir aux avant-pattes.
01:03:59 - Ça va être très important parce qu'il va y avoir une bagarre de placement.
01:04:03 - Et ça va frotter le cou. Ah les Colombo qui en met une là.
01:04:05 - Sur la droite.
01:04:07 - L'essayant de surprendre un peu ses adversaires sur un gros braquet.
01:04:11 - Peut-être plus un replacement qu'une attaque.
01:04:15 - La télé ça rend pas trop.
01:04:19 - Victor il lise bien son effort, il n'a pas répondu à l'attaque.
01:04:23 - Ça jauge un petit peu voir qui est là.
01:04:27 - On l'a vu avec Ale Batten, elle était très entreprenante dans les deux derniers tours.
01:04:33 - Elle a fait beaucoup d'attaques comme ça.
01:04:37 - Et finalement ça lui est vraiment resté dans les jambes.
01:04:41 - Sûrement que la bonne tactique c'est de rester sage jusque dans le dernier tour.
01:04:49 - C'est ça d'être patient.
01:04:51 - Titan c'est celui qui nous dit que dans l'épisode Game of Thrones, il y a tout le monde qui meurt.
01:04:57 - Il dit à tous ses potes.
01:04:59 - Les nos pour frottes.
01:05:01 - Les nos pour frottes.
01:05:03 - Je connais tous.
01:05:05 - Le groupe s'est un peu recarné.
01:05:07 - C'est là que c'est long cadeau.
01:05:09 - Et Yens qui revient, malheur.
01:05:11 - Yens qui est en train de revenir, comme une tornade.
01:05:15 - Ce groupe compact dans le sixième tour avec Victor Koretsky qui va accélérer.
01:05:25 - Il va repasser devant.
01:05:27 - Avant la descente c'est bien joué.
01:05:29 - Jordan est toujours en embuscade même si on le sent un petit peu limite quand même.
01:05:35 - Il ne suit pas les accélérations.
01:05:37 - J'ai du mal à savoir si c'est qu'il essaye de gérer son effort de lisser au maximum ou s'il est un petit peu dans le dur.
01:05:45 - Là c'est difficile.
01:05:47 - Alors Sam, est-ce qu'il va réussir à passer ?
01:05:51 - Broulement de tambour.
01:05:53 - Broulement de tambour.
01:05:55 - Il va descendre tranquille.
01:05:57 - Il va passer Samuel Gaiz.
01:05:59 - Il lui aura fallu quand même cinq tours.
01:06:03 - On est creux.
01:06:05 - On se moque mais peut-être qu'on n'arriverait même pas à monter.
01:06:09 - C'est certain, surtout après une heure douze de course.
01:06:13 - On sera à la buvette.
01:06:15 - Je suis encore athlète Lucie.
01:06:19 - Ah oui pardon, excuse-moi.
01:06:21 - Je suis parti des bois.
01:06:23 - Je suis parti des bois.
01:06:25 - Il a une chance à préparer.
01:06:27 - Oui parce que maintenant Lucie parle de l'apéro et tout parce qu'elle en prépare.
01:06:33 - Elle est traiteur maintenant Lucie Urruti.
01:06:35 - Si vous avez besoin pour vos événements, baptême, mariage, bar mitzvah...
01:06:39 - Voilà, contactez-moi.
01:06:41 - Contactez Lucie Urruti, vous la retrouvez sur Instagram.
01:06:45 - Sur Instagram.
01:06:47 - Oh là là, quel passage.
01:06:49 - Là aussi, quelle lucidité pour tous ces pilotes.
01:06:53 - On voit aussi qu'il y a des traces différentes, comme chez les filles tout à l'heure.
01:06:57 - Il n'y a pas tout le monde qui utilise la même trace dans le pierrier.
01:07:01 - C'est quand même bien fluide.
01:07:03 - Les gars sont encore bien là, bien lucides.
01:07:07 - Et Martin Vidor, il est aussi bien là et bien lucide.
01:07:11 - Oui, il est là.
01:07:13 - Et il repasse en tête.
01:07:15 - Ça va être chaud cette fin de course.
01:07:19 - Est-ce que les Français vont réussir à les battre ?
01:07:25 - Le Suisse...
01:07:27 - Il est vraiment beau le ralenti, franchement.
01:07:31 - Très très beau passage.
01:07:33 - Et le Chilien ?
01:07:35 - J'ai eu un trou sur la nationalité de Martin Vidor-Kosman.
01:07:41 - Je crois qu'il y a d'ailleurs la double nationalité.
01:07:45 - Alors ça, je ne sais pas.
01:07:49 - Je ne sais pas non plus.
01:07:53 - C'est vrai qu'il a un nom très allemand.
01:07:57 - Il n'a peut-être pas la double nationalité, mais en tout cas, il a grandi avec deux cultures.
01:08:03 - Oui, il est resté très longtemps chez l'Exwer, quand il a fait ses années d'espoir.
01:08:07 - Il était chez l'Exwer, c'était une équipe allemande.
01:08:11 - Il me semble, c'est vrai, maintenant que tu me le dis, que je crois avec ses parents,
01:08:15 - ils sont restés un moment vivre en Europe et du coup en Allemagne pour les années d'espoir.
01:08:19 - Parce que j'imagine bien que pour faire les années retour entre le Chili et l'Europe,
01:08:25 - pour faire les manches de coupe du monde quand on est jeune, ça ne doit pas être évident.
01:08:31 - La chance va avoir qu'il coince un peu, parce qu'on a vu quand même...
01:08:35 - On a vu que ça s'extirpait un peu de ce groupe de contre là.
01:08:39 - C'est l'équipe d'Ascalou qui faisait le jump aussi.
01:08:41 - Allez, toujours Joshua Dubaud, Victor Koretzky, Philippe Ocolombo en tête.
01:08:45 - Jordan qui laisse toujours cette petite distance de sécurité.
01:08:49 - Et Jens Schormanns qui est toujours là à la bagarre avant le détaux, qui est revenu aussi.
01:08:53 - Et Réna. Super course, franchement.
01:08:57 - Là, il va marquer des bons points pour sa sélection parce que...
01:09:01 - Il est là, il est présent, à l'instar des frères Bredo, qui ne sont pas là.
01:09:06 - Jonathan Colesani.
01:09:08 - OJ, Simonet avant le détaux.
01:09:10 - C'est ça. En 2022.
01:09:14 - Allez, Jey qui sera de nouveau le théâtre d'une manche de Coupe du Monde.
01:09:19 - Et ce sera deux semaines avant l'échéance olympique.
01:09:23 - Dans la course de certains culettes, on fait déjà quelques questionnements.
01:09:26 - Est-ce qu'on s'aligne au Jey ou pas ?
01:09:30 - On espère en tout cas pour le public au Savoyard.
01:09:34 - Oui, il doit y avoir un petit peu la réflexion de retourner un petit peu en altitude.
01:09:38 - Et voilà, c'est vrai que si on fait la manche de Coupe du Monde des Jey,
01:09:41 - le timing est un peu chaud avec les Jey.
01:09:45 - Avec les Jeux olympiques, ça va faire un peu compliqué.
01:09:49 - J'imagine qu'il doit y avoir des questionnements à propos de ça.
01:09:53 - C'est vrai qu'il y a toujours ce classement général de la Coupe du Monde,
01:09:56 - qui est quand même toujours très très important.
01:09:58 - Et même dans une année olympique, il n'y a pas non plus qu'une course.
01:10:02 - Les Jey, je pense que l'avantage c'est aussi que ça a eu lieu en France,
01:10:05 - donc finalement assez proche en termes de distance de Paris.
01:10:09 - Deux semaines avant, pourquoi pas ?
01:10:12 - Mais c'est vrai que c'est sûr qu'il y aura des pilotes qui vont faire la passe.
01:10:28 - Pas trop de mouvement, mais là normalement ça devrait finir par un petit peu s'activer.
01:10:32 - On arrive bientôt à 1h16 de course.
01:10:35 - Ça va être peut-être un petit peu plus long que ce qu'on a eu pour les femmes.
01:10:40 - C'est qu'on a eu 1h20 de course.
01:10:43 - Là il reste, je pense, un tour et demi.
01:10:46 - On doit arriver sur la fin du sixième tour.
01:10:51 - Ça sera plutôt joli l'heure et demie quand même.
01:10:54 - Ouais, plus.
01:10:56 - Parce que ces dernières courses, on avait tendance à plus tourner autour de l'heure 20.
01:11:02 - Parfois 1h15.
01:11:04 - Chez les hommes, chez les femmes, c'était assez variable.
01:11:07 - Avant on était plus autour de 1h30, 1h35.
01:11:10 - Et là ouais, on va plus être autour de l'heure et demie pour cette Coupe du Monde.
01:11:15 - Après il y aura la deuxième manche.
01:11:17 - Ça ne sera pas une course de guerriers.
01:11:19 - Exactement.
01:11:21 - La deuxième manche qui sera à Arratxa.
01:11:25 - Deuxième manche au Brésil également.
01:11:28 - On va monter un petit peu plus...
01:11:31 - Un petit peu plus au nord.
01:11:34 - On voit bien dans le virage, il y a carrément des ornières maintenant qui se sont formées.
01:11:38 - Avec les passages, ça doit être très très très sec.
01:11:41 - Ça tempère un peu. Avant, je pense, ça y est, libérez les pauvres.
01:11:47 - Pour la dernière explication.
01:11:50 - Tout va se jouer dans le dernier tour.
01:11:53 - Je crois que le joueur...
01:11:56 - Ça va se grouper.
01:11:58 - Même avec un parcours roulant, on ne s'attendait pas à une course aussi compacte, aussi groupée.
01:12:04 - Et là vraiment, c'est rare de trouver quasiment un pilote comme ça à se tenir en 30, 40 secondes au son de la cloche qui annoncera le dernier tour.
01:12:13 - Mais ça nous promet un rush final qui va être de très haute intensité.
01:12:19 - Je pense qu'il va y avoir une vraie guerre de placement, une vraie guerre psychologique aussi.
01:12:24 - Et ça peut jouer à la tactique justement, à celui qui saura se placer le mieux au bon moment,
01:12:30 - lisser son effort et gérer son effort au maximum sur le début du dernier tour,
01:12:35 - pour être capable de mettre un gros gros coup de rein dans la dernière partie de boucle et puis aller remporter la course.
01:12:42 - Oui, c'est ça, tu as raison.
01:12:44 - Il va falloir être aussi vigilant, qu'il n'y ait pas d'accrochage comme on a pu le voir aussi pendant l'XCC avec les deux pilotes faits.
01:12:51 - On va éviter de reproduire la même chose, éviter les accrochages, être bien vigilant.
01:12:56 - Et bon, c'est sûr que ça va jouer des coups.
01:12:58 - Le placement va être primordial dans le tout dernier tour.
01:13:02 - Après presque 30 km de course, Victor Koretsky est en tête devant Joshua Dubot.
01:13:09 - Jordan Sarou, toujours là pour une place sur le podium.
01:13:12 - Et pourquoi pas pour la victoire s'il a bien récupéré. Il essaie d'encrapiller d'ailleurs des places en essayant de faire l'extérieur.
01:13:19 - On voit les deux passages bien distincts à droite et à gauche là.
01:13:24 - Pour la zone technique et ceux qui ne veulent pas y aller, la zone de ravitaillement.
01:13:30 - L'intensité encore, ils y mettent.
01:13:33 - Là, ça doit faire mal.
01:13:40 - Oh la détermination sur ce slow motion, vous avez eu le regard de tueur de Joshua Dubot.
01:13:46 - Et tout le monde est rentré dans ce groupe, c'est incroyable.
01:13:52 - Là, ils vont être 15 quasiment à jouer la gagne. Schwarzbauer est là.
01:13:56 - Surtout qu'il y a des pilotes aussi comme Vlad Gascalou, ils sont capables de faire des gros gros finales.
01:14:02 - À l'image d'un sprinter un peu sur route, si il est capable de passer la dernière bosse, il y a Blaivins aussi.
01:14:09 - Quand on a des qualités d'explosivité, il y a quelque chose qui se réveille en vous dans un dernier tour.
01:14:14 - On est capable de poser ses tripes sur la table et d'aller chercher un gros résultat.
01:14:18 - Donc là, il va déjà falloir remonter dans ce groupe, ça ne va pas être une mince affaire.
01:14:24 - Il va falloir passer les deux talus aussi.
01:14:28 - André La Ronde de la Roulière !
01:14:30 - Et il a le but !
01:14:32 - Passage sur la ligne d'André Frischnetz.
01:14:44 - Victor qui emmène toujours, devant Filippo Colombo, Chris Blaivins, Martin Vidor, Joshua Dubot.
01:14:58 - Voilà, Victor bien mettre un bon rythme. Il va se faire doubler quand même dans ce début de dernier tour.
01:15:03 - Pas perdre trop de place, Anne-Ine Schörter qui passe dans le 4ème avec Titouan Caraude.
01:15:08 - Un mauvais jour pour les deux pilotes qui espéraient sûrement beaucoup mieux aujourd'hui.
01:15:13 - Titouan Caraude, déjà vainqueur de deux manches de coupe du monde quand même en 2022.
01:15:17 - Voilà, c'est sûr que je pense qu'il espère un meilleur début de saison.
01:15:23 - Ça ne doit pas être facile pour Titouan en ce moment. Le moral, ça doit être compliqué.
01:15:28 - Mais on le sait, c'est des athlètes qui savent rebondir à chaque fois.
01:15:32 - Demain est un autre jour. Il y a une coupe du monde la semaine d'après.
01:15:36 - Et puis, lors de sa victoire à la coupe du monde de Val d'Isolaie en 2021, la semaine avant, au championnat du monde des Gé, il avait fait une contre-performance.
01:15:47 - Et la semaine d'après, il gagne. Donc là, voilà.
01:15:49 - On s'attend à tout la semaine d'après. C'est une autre course.
01:15:52 - Et puis, on espère pour lui qu'il pourra performer de nouveau et retrouver son meilleur niveau rapidement.
01:15:58 - En plus, ce n'est pas facile parce qu'un début de saison ces dernières années, la manche brésilienne, elle était en mars il y a deux ans.
01:16:10 - Là, on est mi-avril. Elle a commencé un peu plus tardivement cette saison.
01:16:17 - Et tout va se tordifier. Coupe du monde, championnat de France, le nouveau coupe du monde, championnat d'Europe.
01:16:24 - Et donc, en fait, ça va être aussi un truc pas facile à gérer.
01:16:30 - Oui, ça fait un beau bloc de course.
01:16:33 - Ce gros bloc de course.
01:16:34 - Ça fait un très gros bloc de course qu'il faut bien gérer. Attention à la fatigue.
01:16:37 - Il y a le voyage au Brésil qu'il faut bien gérer, la récup derrière.
01:16:41 - Il faut faire attention parce que forcément, on n'a pas les mêmes alimentations, les mêmes lots.
01:16:47 - On peut boire sans problème.
01:16:48 - Martin Vidore, allez. Les deux pilotes Specialized. Je ne sais pas s'ils se sont parlé, mais Martin Vidore a passé son collègue.
01:16:56 - Ils sont 3 spés dans les 4 premiers qui entourent Filippo Colombo.
01:17:02 - Là, forcément, il va y avoir un jeu d'équipe. Ça va être une fois à toi, une fois à moi.
01:17:06 - Allez, Filippo Colombo, c'est bien joué.
01:17:07 - Justement remplacé. C'est la victime, c'est Specialized.
01:17:11 - Là, Pascalou qui s'est très bien replacé, le Roumain, qui était dans le groupe derrière.
01:17:15 - Et là, il doit être aux alentours de la 5e, 6e position.
01:17:19 - Attention à lui, il est capable d'aller vite aussi dans un dernier tour.
01:17:24 - Attention aussi à Sam Gaze. Sam Gaze, on ne le voit pas trop quand même depuis 2 ou 3 tours, mais il a un finish vraiment redoutable.
01:17:31 - Ultra puissant.
01:17:34 - Attention à l'erreur.
01:17:35 - Il n'y a pas d'erreur là, on se dirait...
01:17:36 - Oh, mais il est sur la pierre.
01:17:37 - Oh la la, il a fait un petit bourreau de boulot là, comme Jordan Sarou.
01:17:42 - C'est vrai, Vlad Daskalou, je crois que son transpondeur, il ne marche pas non plus.
01:17:46 - Oui, je pense qu'il y a quelques petits...
01:17:48 - Ouais, c'est possible, ouais.
01:17:49 - Quelques petits bugs, ouais.
01:17:50 - On a du mal un peu à suivre...
01:17:51 - Parce qu'effectivement, le champion d'Europe, il est là et il peut être redoutable.
01:17:54 Celui-ci aussi à la recherche d'une première victoire en Coupe du Monde.
01:17:56 Ils se font oublier. C'est vrai qu'on en a vu quelques-uns accélérer l'allure en tête de course et il y en a d'autres qui se font oublier.
01:18:06 - Ça va être un jeu de classement.
01:18:08 - Ça va être un triomphe final.
01:18:09 - Ah ouais, ça va frotter de tous les côtés.
01:18:11 - Et là, on va arriver dans cette dernière partie, dernier demi-tour.
01:18:16 - Oh la la, c'est...
01:18:17 - Il ne faudra plus lâcher les tableaux en poste.
01:18:19 Victor, on le sent quand même...
01:18:20 - Jordan.
01:18:21 - On le sent qu'il a des courbis dans les jambes. Il a envie d'y aller, Victor Koretsky.
01:18:24 - Thomas Guillaume !
01:18:27 - Thomas Guillaume, il est là aussi !
01:18:28 - Thomas Guillaume !
01:18:29 - Thomas, il est rentré.
01:18:30 - C'était choisi.
01:18:31 - Il est rentré, il a pris le 10, mais il a gagné.
01:18:33 - Il a gagné avec le maillot vert.
01:18:34 - Eh ouais, il y a deux maillots verts.
01:18:35 - Ouvert, ouais. Grand ouvert.
01:18:38 - C'est pas le même gabarit.
01:18:39 - Maillot ouvert.
01:18:40 - Il y en a un qui est un peu plus grand et l'autre qui est un peu plus large.
01:18:42 - Allez, Colombo, la petite attaque qui accélère.
01:18:46 - À l'attaque, c'est gagné.
01:18:47 - Filippo Colombo, il a bien senti qu'il ne fallait pas laisser trop les spécialistes.
01:18:50 - Victor est en forme.
01:18:51 - Oh la vache.
01:18:52 - Là, ça n'a plus pour Victor.
01:18:55 - Là, il commence à faire mal.
01:18:57 Il y a tout le monde qui commence à exploser, à tirer la langue.
01:18:59 Victor Koretsky est en train de sortir la démultipliée, le Français.
01:19:04 - Est-ce qu'il va réussir à les décramponner ? C'est ça, hein ?
01:19:07 C'est ça, la question.
01:19:08 Ah ouais, ça casse un peu. Joshua Dubaud commence à couler.
01:19:12 - Là, il faut que Victor continue son effort encore un petit peu.
01:19:16 - Martine Vidorotti.
01:19:17 - Ça décroche, mais là, par contre, je n'ai pas l'impression que Bélivis s'est arrêtée derrière.
01:19:21 - Ça a basculé dans la descente.
01:19:24 Allez, Koretsky, Colombo.
01:19:29 - Victor... Martine Vidor-Cosmat, je crois qu'il est resté au contact.
01:19:35 - Ouais, il était un peu décroché de quelques mètres, même.
01:19:37 - Chris Bevins ici.
01:19:39 - Et Martine Vidor ici.
01:19:40 - Ça joue des coups.
01:19:41 - Ça met une pression, les Specialized à Filippo Colombo, là, qui est pris en sandwich.
01:19:46 Allez, Victor, là, qui insiste.
01:19:48 - Et ça se regroupe, hein.
01:19:51 - Jordan aussi, il s'accroche.
01:19:52 - Il doit vraiment avoir du mal à s'éclater.
01:19:53 - Et Joshua Dubaud qui coince.
01:19:54 Ah, Joshua Dubaud qui coince complètement.
01:19:57 Jordan, pour l'instant, qui semble avoir un petit coup, hein, pour revenir sur Martine Vidor, là.
01:20:00 Et le double, en plus.
01:20:01 - Ouais, Jordan, il a encore quelques watts.
01:20:06 Et est-ce que ça va suffire pour...
01:20:08 - Il est très, très loin, j'ai l'impression, des fois.
01:20:09 - Ouais, maintenant, est-ce que ça va suffire pour revenir ?
01:20:12 - Ah non, Victor, c'est fait du mal.
01:20:13 - Non, il est encore parti.
01:20:14 C'est Martine Vidor qui est partie.
01:20:16 - C'est dommage.
01:20:17 - C'est pas fini.
01:20:18 - Il ne faut rien lâcher, hein.
01:20:19 Tant qu'on n'a pas franchi la ligne d'arrivée, c'est pas fini.
01:20:21 Il ne faut pas lâcher, hein.
01:20:22 Il faut s'accrocher jusqu'au bout.
01:20:23 - C'est peut-être Chris Blevins qui est en train de faire le gros coup, l'Américain.
01:20:29 - Il s'est fait oublier tout à l'heure, Chris Blevins, sur une fin de course.
01:20:33 Il a du punch.
01:20:34 - Ah, mais il a bien joué.
01:20:36 Il a raison, il a raison.
01:20:37 - Ouais, il a fait un bel écart, la partie.
01:20:41 - Allez, Colombo en deuxième position.
01:20:44 Victor Koretsky, pour l'instant, troisième.
01:20:46 Allez, Victor, il faut s'accrocher, hein.
01:20:48 Il faut s'accrocher.
01:20:49 Tout peut se passer encore dans ce finish.
01:20:51 Colombo en deuxième position.
01:20:53 Ah, là, ça va être dur.
01:20:58 Ça va être dur d'aller le chercher.
01:20:59 C'est lui qui a vraiment fait la différence.
01:21:01 - Ouais, il a été très intelligent, hein.
01:21:03 On ne l'a pas trop vu toute la course.
01:21:05 Il est resté assez caché, quand même.
01:21:07 - Il est resté assez caché, quand même.
01:21:08 - Attention à Victor.
01:21:09 - Ouais.
01:21:10 - Alors, nous aussi, hein, qui a très, très bien géré sa course,
01:21:13 qui est resté patient, tout le long,
01:21:14 qui n'a pas suivi les attaques,
01:21:15 qui a bien lissé son effort.
01:21:16 - Ouais, on se posait la question, justement, de savoir...
01:21:19 - Et là, il est en train de...
01:21:20 - Il est en train de se faire un petit peu de mal, là.
01:21:21 - Oui.
01:21:22 - Comment Jordan se sentait ?
01:21:23 Ben, c'était positif, hein.
01:21:24 - Chris Blevins en première position
01:21:27 pour aller chercher une deuxième victoire en Coupe du Monde.
01:21:30 - C'est fou, hein.
01:21:32 Il a un faciès qui est...
01:21:33 - Ouais, facile.
01:21:34 - Impeccable.
01:21:35 - Ouais.
01:21:36 - Il a l'air...
01:21:38 - Il est en train d'accélérer, l'Américain.
01:21:39 Allez, il a fait l'écart, là, sur Filippo Colombo,
01:21:45 le coéquipier de Nino Scharter, au sein du team Scotsram.
01:21:48 Et il va lui rester une descente, hein, Chris Blevins.
01:21:50 - Ah, il a pas dit son dernier mot, hein, Colombo.
01:21:52 - Il peut vite partir à la faute.
01:21:53 Assez loin, Colombo.
01:21:54 Attention, bon sprinter, aussi.
01:21:55 Et l'écart est quand même fait.
01:21:57 - C'est vrai que c'est pas des descentes assez techniques, hein.
01:22:01 - Quelle passage !
01:22:02 - Oh là là là là !
01:22:03 - Il prend tous les risques.
01:22:04 Il prend tous les risques, Filippo Colombo.
01:22:06 - Attention, quand même, à pas passer du côté...
01:22:08 - Mais, mais, c'est payant, hein.
01:22:10 Ça va payer, hein, pour le Suisse,
01:22:11 qui va peut-être rentrer sur Chris Blevins.
01:22:13 Ça va se jouer un sprint entre les deux.
01:22:15 - C'est un petit écart, quand même, hein.
01:22:16 - Ce petit écart de 4 secondes, hein,
01:22:18 il vaut mieux l'avoir pour soi que contre soi.
01:22:20 Chris Blevins, hein, qui est en train de transformer l'essai,
01:22:22 quand même, parce qu'il s'effondre pas, l'Américain.
01:22:24 - Non.
01:22:25 - Il en remet encore.
01:22:26 - Il est pas très derrière.
01:22:27 - Allez, attention, la dernière partie un petit peu piégeuse.
01:22:31 - Ah là là, Filippo qui est juste là.
01:22:35 - Encore un Filippo.
01:22:36 - Le suspense, il est vraiment...
01:22:37 Et la moto...
01:22:38 - Et Jordan qui est passé, hein.
01:22:39 - Là, la moto.
01:22:40 - C'est Martin Wigner dans son Victor.
01:22:41 - La moto, juste devant, il fait attention.
01:22:42 Oh là là, une erreur de Filippo, là, qui a perdu dans le virage.
01:22:46 - Et Jordan est rentré.
01:22:47 - Martin Wigner.
01:22:48 - Victor Koretzki.
01:22:49 - Victor Koretzki en 3ème position avec Chris Blevins, là.
01:22:52 Et c'est bon.
01:22:53 Suite à cette faute sur...
01:22:54 - Ah là là, Victor, il lâche rien jusqu'au bout.
01:22:57 - Il sort du bord du virage, là, Victor.
01:22:58 - Ah là là.
01:22:59 - Sur cette dernière descente, Jordan Sarouh
01:23:01 qui voit Martin Wigner revenir.
01:23:03 Oh, il s'accroche, hein.
01:23:04 Quelle abnégation aussi de la part du Français
01:23:06 pour aller chercher un premier podium.
01:23:07 - Victor, il est en train de rentrer, là.
01:23:08 Victor, il est en train de rentrer.
01:23:09 - Jordan aussi, tout le monde.
01:23:11 Ils sont tous là, encore.
01:23:12 - Il a eu du mal, hein, sur la fin de montée, Victor Koretzki.
01:23:15 Mais là, il est en train de refaire son retard, hein,
01:23:17 sur Filippo Colombo.
01:23:18 Allez, la dernière petite partie en single,
01:23:20 et après, ce sera l'arrivée.
01:23:21 On a vu que c'était dur de doubler, mais pourquoi pas ?
01:23:23 Rien n'est fini, Victor Koretzki, peut-être,
01:23:25 pour aller chercher la 2ème place.
01:23:26 Jordan Sarouh, actuellement 4ème.
01:23:28 - Ah, Chris Blevins, il a pris l'option.
01:23:34 Il a pris la belle option.
01:23:35 Oh là là, le caméraman, il sait plus...
01:23:39 - Il sait plus où tenir de la tête.
01:23:40 - Il sait plus où tenir de la tête, c'est ça.
01:23:42 - C'est bon, c'est fait, hein.
01:23:43 - On va tellement vite.
01:23:44 - Il le sait, hein.
01:23:45 Dernière descente.
01:23:46 Le petit saut.
01:23:47 Et l'Américain va aller chercher sa 2ème victoire
01:23:49 en Coupe du Monde.
01:23:50 - Ouais, ça y est, ça y est, c'est fait.
01:23:53 Chris Blevins s'impose.
01:23:55 Superbe course de la part de l'Américain,
01:23:57 qui a profité, et bien, de la force aussi
01:24:00 de ses concurrents.
01:24:01 - Oh, Victor, Victor, Victor,
01:24:02 il va faire 2ème !
01:24:04 - Oui, il termine 2ème devant Filippo Colombo.
01:24:06 4ème place pour Jordan Sarouh.
01:24:08 - Ouais, Victor, 2ème.
01:24:09 - Ah, c'est beau, il a coiffé sur la ligne, Victor.
01:24:11 On a vu un petit cri de mécontentement de Filippo.
01:24:14 - Et les 3 de Pescalaï qui s'imposent.
01:24:17 - Oh là là, ça c'est beau, hein.
01:24:18 - Et Sam Gays derrière.
01:24:19 - Oh là là, Simona Vendetto.
01:24:21 - Avec Vendetto qui va terminer dans le top 10.
01:24:23 - 6ème.
01:24:24 - 6ème, Sam Gays 7ème.
01:24:25 - Un gros gagnant.
01:24:26 - Alain Hattor, 8ème.
01:24:27 - Thomas Grillon.
01:24:28 - Et Thomas Grillon, 9ème.
01:24:29 - Oh, mais quelle course.
01:24:30 - 3 Français dans les 10
01:24:32 pour cette Manche de Coupe du Monde
01:24:34 avec la victoire de Chris Blevins.
01:24:36 [Bruit de la bouche]

Recommandations