Jordan Bardella, président du RN et tête de liste RN aux élections européennes, est l'invité de BFMTV-RMC ce mercredi.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Moi, je pense que l'Union fait la France, qu'en plus de faire la force.
00:05 Et je travaille précisément dans ces élections européennes
00:08 au rassemblement de tous ceux qui veulent que la France reste encore la France.
00:13 Marion Maréchal a fait le choix de quitter le Rassemblement national,
00:17 d'aller chez Eric Zemmour, et aujourd'hui de dire chez Eric Zemmour,
00:21 en fait il faut l'alliance avec le Rassemblement national.
00:23 Donc moi je veux bien, mais je pense que le temps de la dispersion des voix,
00:27 le temps des aventures personnelles, ce temps est derrière nous.
00:30 Parce que nous menons précisément une course contre le temps.
00:32 L'identité française est aujourd'hui attaquée, menacée, contestée constamment.
00:37 Et je pense que quand on est un électeur patriote aujourd'hui,
00:40 on ne peut plus aller voter et disperser ses voix sur des listes qui font 5 ou 6%.
00:44 Et précisément, nous avons besoin, nous au Rassemblement national,
00:47 avec tous les amoureux de la France qui nous rejoignent,
00:50 de constituer la dynamique la plus forte possible.
00:52 Je ne demande pas de rejoindre parce qu'elle a quitté le Rassemblement national.
00:55 Bon, et il se trouve qu'elle a sur sa liste,
00:57 beaucoup de gens qui ont quitté le Rassemblement national,
00:59 dont certains d'ailleurs ont été élus grâce au Rassemblement national,
01:01 sont partis sans démissionner de leur mandat.
01:05 Je dis une chose très simple, Marion Maréchal, Eric Zemmour,
01:10 ou François-Xavier Bellamy ne sont pas des adversaires,
01:12 ce sont des concurrents qui se présentent à côté de moi
01:15 dans le cadre de ces élections européennes.
01:17 Mais je pense que le 9 juin prochain,
01:19 la sanction infligée à Emmanuel Macron doit être la plus lourde possible.
01:23 - C'est idéologique avec quelqu'un comme Marion Maréchal aujourd'hui ?
01:25 Je veux dire, au-delà des histoires de partis, de alliés partis, pas partis.
01:29 - C'est elle qui est partie, donc il faut lui poser la question.
01:32 Je pense que beaucoup d'électeurs d'Eric Zemmour,
01:35 de l'élection présidentielle, ont vocation à travailler à nos côtés.
01:38 En tout cas, moi, je leur tends la main.
01:40 Je leur dis "vous êtes des amoureux de la France".
01:42 La France est aujourd'hui en danger.
01:44 - Mais il n'y a pas de petite différence entre vous ?
01:46 - Il y a toujours des différences de forme,
01:48 il peut toujours y avoir des différences sur le fond.
01:52 Mais ce n'est pas le sujet, il faudrait leur demander.
01:55 Ils sont candidats aujourd'hui à la tête d'une liste qui est donnée entre 5 et 6%.
01:59 Je suis à la tête d'un mouvement,
02:01 qui est plus qu'un mouvement politique, qui est donné à 32%.
02:04 Par conséquent, je le dis, la sanction infligée à Emmanuel Macron le 9 juin
02:07 doit être la plus lourde possible.
02:09 Et j'aurais préféré qu'Eric Zemmour et Marion Maréchal,
02:12 plutôt que de dépenser leur énergie à vouloir faire 5 ou 6%
02:17 dans une élection européenne,
02:19 plutôt qu'ils aident les patriotes les mieux placés
02:21 à l'emporter non seulement en 2024, mais aussi en 2027.
02:24 Et les voix qui se porteront sur la liste d'Eric Zemmour et de Marion Maréchal
02:27 seront des voix perdues.
02:29 Et je peux vous dire qu'il n'y a qu'une seule personne
02:32 qui attend avec impatience cette dispersion des voix
02:35 et qui joue dessus, c'est Emmanuel Macron.