• il y a 7 mois

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Transcription
00:00 En général, Alessandro, tant qu'il est chef,
00:02 plus fort que moi,
00:03 il s'occupe de l'entrée et du dessert.
00:06 Et moi, feignante, je m'occupe surtout du plat.
00:10 J'en peux meilleur que toi en dessert, mais bon,
00:12 ça ne faut pas le dire.
00:14 Je suis Luana Belmondo, la maman de...
00:16 Alessandro Belmondo, fils de Luana Belmondo.
00:19 Si je dois décrire mon fils,
00:23 c'est un être avec une énorme sensibilité.
00:26 C'est une personne joyeuse
00:28 et c'est quelqu'un qui va au bout de ses rêves.
00:32 Et ça, j'apprécie énormément.
00:34 Décrire ma maman,
00:34 je la décrirais comme une femme battante,
00:36 aimante, protectrice et gourmande.
00:39 Notre relation à tous les deux,
00:41 même si j'ai eu Alessandro très tôt, à l'âge de 20 ans,
00:45 ce n'est pas une relation vraiment amicale.
00:48 Ça reste toujours mère-fils,
00:51 mais nous avons en commun déjà une passion,
00:55 qui est la cuisine.
00:56 Ce côté un peu fusionnel aussi,
00:59 qui nous réunit peut-être un peu plus.
01:01 Moi, j'ai toujours une phrase que je dis souvent
01:04 à ma maman pour définir notre relation.
01:06 - Non, la dites pas. - Je suis, je vais la dire.
01:08 C'est qu'en fait, on a 20 ans d'écart
01:09 et très souvent, quand j'étais plus jeune,
01:10 je lui disais,
01:11 eh bien, on prendra une chambre communiquante
01:13 dans une maison de retraite
01:15 et on finira notre vie ensemble.
01:17 C'est que la relation qu'on a,
01:19 c'est une relation mère-fils.
01:20 Et comme dit maman, c'est que la cuisine,
01:22 c'est ce qui nous alliait vraiment,
01:25 cette passion ensemble.
01:26 Il y a gourmandise aussi, pardon.
01:27 Parce que quand on va au restaurant aussi,
01:28 il faut le dire, c'est qu'on est des gros gourmands.
01:31 En fait, on fait tout la carte.
01:32 On commande toute la carte.
01:33 Moi, j'ai toujours cuisiné à la maison.
01:35 J'ai trois garçons,
01:36 mais c'est lui qui était,
01:39 comme on dit, entre mes pattes,
01:41 tout le temps,
01:42 pendant que j'ai cuisiné.
01:44 Depuis tout petit, c'était Alessandro.
01:46 Quand parfois, maman, papa sortaient le soir,
01:48 elles s'amusaient,
01:49 elles nous faisaient des pâtes au beurre.
01:51 Et je pense que je dois être le seul petit garçon
01:52 qui n'aimait pas les pâtes au beurre,
01:54 parce que j'aimais toujours
01:55 que maman me fasse un plat toujours cuisiné.
01:58 Et il y a les fameuses pâtes sauce tomate
01:59 que je mange toujours,
02:00 et les pâtes au brocoli
02:01 qu'elle nous faisait manger.
02:03 Ça reste mes pâtes préférées.
02:04 Si jamais je veux en manger des pâtes au brocoli,
02:06 je demande à maman,
02:07 elle est inquiète au brocoli.
02:09 C'était absolument mon idée
02:11 de faire ce documentaire,
02:13 parce que j'avais envie de la transmission.
02:16 Et puis, je voulais vraiment qu'Alessandro
02:18 rentre vraiment dans l'Italie,
02:21 l'Italie qu'il connaissait le moins.
02:24 Pas l'Italie qu'il connaissait depuis tout petit.
02:26 Aujourd'hui, je suis jeune papa,
02:27 j'ai mon fils Vahé,
02:29 et j'ai envie de lui transmettre
02:30 l'histoire de mon histoire,
02:32 l'histoire de notre famille.
02:33 Ma grand-mère, maintenant,
02:34 avec ma maman,
02:34 moi, de ma maman à moi.
02:36 Je voudrais lui transmettre ça,
02:37 que quand on me le dise,
02:38 après je ne forcerai pas à être chef,
02:39 il fera ce qu'il veut,
02:40 mais avoir ce côté gourmand, généreux
02:42 que maman m'a transmis.
02:45 Maman nous réunit, bien sûr, le dimanche.
02:47 On garde aussi cette tradition
02:49 de manger tous ensemble.
02:50 À table.
02:52 À table.
02:52 À table.
02:54 Des lasagnes, des pâtes,
02:57 des antipastis.
02:59 C'est un rendez-vous important,
03:00 aujourd'hui, ils sont grands,
03:02 chacun sa vie.
03:03 Moi, je dis toujours que
03:04 quand on fait un enfant,
03:06 on met au monde un être.
03:07 Donc, on peut donner beaucoup,
03:09 beaucoup d'éducation.
03:12 Je pense que les racines sont là.
03:14 J'aimerais dire à Alessandro
03:16 que je suis très fière de lui,
03:19 que c'est un homme courageux,
03:21 très, très courageux.
03:22 Et je voudrais surtout le remercier
03:25 parce que très souvent,
03:27 Alessandro m'a aidée
03:29 dans des moments où j'ai douté de moi,
03:32 où j'étais moins à l'aise avec moi-même.
03:35 Et il m'a toujours portée,
03:37 donc merci.
03:40 Eh bien, elle voudrait la remercier
03:41 parce qu'aujourd'hui, si je suis
03:42 l'homme que je suis, c'est grâce à elle.
03:44 Et aujourd'hui, en plus d'être
03:45 une nonna formidable,
03:48 c'est une mère incroyable.
03:49 Ça, on sait faire.
03:51 Ça, il faut pas nous le demander.
03:53 Nous, on a l'habitude de le faire.
03:55 Moi aussi.

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