Le PSG l'a fait ! Il s'est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des Champions grâce à sa victoire à Barcelone (1-4). C'est parti pour le debrief tout en joie et légèreté dans 100% PSG La Tribune.
#PSG #LigueDesChampions #LuisEnrique
▶️ Vous pouvez retrouver tous les épisodes de 100% PSG la Tribune sur France Bleu : https://www.francebleu.fr/emissions/100-psg-la-tribune/barca-psg-est-ce-la-plus-belle-emotion-depuis-l-arrivee-de-qsi-3973565
Au programme :
➡️ Intro (00:00)
➡️ J'aime / J'aime pas (04:35)
➡️ Luis Enrique a-t-il convaincu les derniers réticents (32:14)
➡️ Quelle marge de progression pour cette équipe ? (44:35)
➡️ La plus belle émotion sous QSI ? (54:50)
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00:00:00 Bonjour c'est Romain Bedoucq, bienvenue dans 100% PSG La Tribune, le podcast débat de France Bleu Paris.
00:00:06 Je suis très heureux, je suis très content d'être avec vous. Quel plaisir de faire le métier que l'on fait dans ces moments, dans des moments comme celui-là.
00:00:12 Être suiveur du Paris Saint-Germain cette semaine, c'est quand même une sensation sacrément agréable.
00:00:16 Enfin je dis suiveur, être supporter du Paris Saint-Germain s'égage cette saison de journée radieuse.
00:00:22 Fini les moqueries à la machine à café cette année, c'est nous qui renvoyons le message à ceux qui pensaient nous avoir prévenus avant les matchs retour de Ligue des Champions.
00:00:29 Vous savez ces amis qui ne regardent pas un match de l'année et qui vous sortent et qui vous disent "de toute manière ils vont rien faire, de toute façon c'est toujours pareil avec vous, dès que le niveau s'élève vous n'êtes plus là".
00:00:37 Et bien Jérémy, parce que oui cette année celui qui m'a envoyé ça il s'appelle Jérémy, Jérémy aujourd'hui le Paris Saint-Germain est en demi-finale de Ligue des Champions.
00:00:45 Le Paris Saint-Germain fait partie du top 4 européen et c'est pas un épiphénomène, c'est la troisième fois en cinq éditions que le PSG arrive à faire ça.
00:00:53 Le PSG a appris sa leçon, le PSG s'est gagné, le PSG s'est performé et le PSG peut maintenant se permettre de rêver.
00:01:00 Tiens d'ailleurs, si le Barça pouvait retenir sa leçon à lui de son côté et apprendre à perdre, ça réhausserait la stature qu'est censée avoir ce club.
00:01:08 Parce que faire l'offusqué sur l'arbitrage après tout le passif que tu as, alors que tu viens de te prendre un 4-1 à la maison et que ça fait deux fois de suite que tu perds 4-1 chez toi face au PSG.
00:01:16 Et qu'après la Roma, Liverpool, Bayern, Paris, Francfort, t'en es à ton sixième traumatisme depuis 2018, tu t'en prends un carton rouge mérité et un pénalty litigieux non sifflé.
00:01:27 C'est vraiment montrer que tu ne comprends pas la raison de toutes tes déconvenues.
00:01:31 Donc messieurs les Barcelonais, un petit peu de dignité, apprenez à perdre et être un peu plus en corrélation avec votre statut actuel, bien différent de votre gloire passée.
00:01:40 On va s'occuper de ceux qui sont toujours qualifiés en Ligue des Champions, nous, ça va être nous. 100% PSG, La Tribune, c'est parti !
00:01:47 Au sommaire de La Tribune, on aura le traditionnel "j'aime, j'aime pas" sur ce match retour de Barcelone.
00:02:02 Et puis on aura nos petits débats, Luis Henrique a-t-il convaincu les derniers réticents ?
00:02:07 Est-ce sa victoire hier à Barcelone et cette qualification en demi-finale de la Ligue des Champions ?
00:02:11 Quelle est la marge de progression de cette équipe qui sera le prochain joueur peut-être à nous impressionner ?
00:02:16 Et puis on va faire appel à la boîte à souvenirs, c'est différent de la boîte à sous.
00:02:20 Est-ce la plus belle émotion PSG depuis l'arrivée des Qataris ?
00:02:24 Est-ce que c'était hier soir devant notre canapé, devant notre télé, au stade pour les plus chanceux d'entre nous ?
00:02:30 J'ai déroulé le menu, maintenant, présentation de l'équipe.
00:02:33 Qui compose La Tribune aujourd'hui ? Ça faisait longtemps, Alexandre Raffaleau du Parisien.
00:02:45 Oui, bonsoir ! Ça faisait pas si longtemps que ça.
00:02:48 Ça faisait longtemps que nous deux, on avait pas fait une émission ensemble.
00:02:50 C'est vrai, mais je suis quand même ravi qu'on la fasse ensemble, en plus aujourd'hui, parce qu'on va bien s'amuser.
00:02:55 Ça va être cool, ça va être bien.
00:02:57 Abdéla Boulemah, journaliste indépendant.
00:03:00 Comment allez-vous ? J'ai pas beaucoup dormi, comme vous.
00:03:03 J'ai dormi une heure.
00:03:05 Abdéla qui va bientôt sortir un livre, qui s'appelle « Tout n'est pas foutu ».
00:03:09 Absolument, le second ouvrage après Le Grand Foutoir, « Tout n'est pas foutu », qui va apparaître le 25 avril.
00:03:15 Bruno, on avait parlé la semaine dernière, parce que j'étais là la semaine dernière, sachez-le !
00:03:19 Donc on en reparlera le 25 avril. Elle est très très très fière et très contente de participer à cet énorme bouquin.
00:03:27 J'ose espérer que vous allez vous ruer dans les librairies.
00:03:30 Si je peux me permettre, il y a quand même un truc qui est foutu, c'est la saison européenne du Barça.
00:03:34 Elle n'était pas préparée.
00:03:38 Pas du tout.
00:03:40 « Tout n'est pas foutu », c'est pour nous donner un peu, redonner espoir dans le foot.
00:03:44 Absolument, et c'est exactement ce qui s'est passé hier soir avec le Paris Saint-Germain.
00:03:48 Et puis, autour de la table, The Voice, celui qui s'est fait féliciter en personne par Richard Anconina aujourd'hui,
00:03:54 sans savoir que la vérité, si je mens, c'est toute ma vie à moi.
00:03:58 Bruno Salomon !
00:03:59 Salut ! Ça va ?
00:04:00 Ça va, ça me fait bizarre d'être de ce côté de la barrière.
00:04:03 Oui, de retour, il y a une heure de Barcelone, j'ai eu la chance d'être au stade, de vivre ce moment.
00:04:08 C'était fantastique.
00:04:09 Et effectivement, je salue Richard Anconina qui découvre France Bleu Paris et nos commentaires, et nos soirées foot.
00:04:15 Il nous a envoyé un message pour nous féliciter, c'était improbable.
00:04:18 Je reçois ça avant de décoller.
00:04:20 Ceux qui n'ont pas encore écouté les buts commentés par Bruno, ne vous inquiétez pas, en fin de tribune,
00:04:25 je vous les mettrai au moment du revoir, comme ça vous comprendrez pourquoi Bruno a peut-être un moment la voix qui va arriver au bout du bout du bout.
00:04:34 Ça peut dérailler à tout moment.
00:04:36 Allez, on va commencer les copains avec le « j'aime j'aime pas », le traditionnel « j'aime j'aime pas ».
00:04:41 Je vous en ai demandé un chacun, donc on va pouvoir réagir aussi dessus.
00:04:44 On va commencer avec le « j'aime » d'Abdéla, tiens.
00:04:46 C'était quoi déjà ?
00:04:47 J'ai aimé tellement de choses hier.
00:04:50 C'est un petit joueur qui est portugais, qui joue à peu près au milieu de terrain.
00:04:54 C'est lui qui apprécie grandement ma maman, comme je vous l'ai indiqué.
00:04:57 Énorme Vitinha, énorme Vitinha.
00:05:00 Pourquoi ? Parce qu'on en a parlé à maintes reprises.
00:05:03 C'est un joueur qui expose, qui progresse, qui prend ses responsabilités.
00:05:08 Enfin, il a essuyé tellement de critiques la saison précédente, notamment vis-à-vis des cadres.
00:05:21 Il n'arrivait pas à se retrouver sur le terrain.
00:05:23 Il a eu du mal à se lâcher, jouer avec le frein à main.
00:05:26 Et désormais, même sur cette place de 6, où il a imposé d'une certaine manière,
00:05:34 Louis Sénéry qui est... Il nous démontre à quel point c'est un peu...
00:05:38 C'est presque, c'est même définitivement le métronome de ce milieu de terrain.
00:05:42 Ses projections, sa facilité de dribble.
00:05:45 Il est en confiance.
00:05:47 C'est le meilleur de nos milieux.
00:05:49 Je dirais même plus, c'est le meilleur des Parisiens cette saison.
00:05:52 Oh, ça va loin.
00:05:53 Ce qui est assez fou dans le match en plus, c'est que la première demi-heure, tu ne le sens pas bien.
00:05:57 Donc lui, Warren Zahieri-Henry, ça ne comble pas bien.
00:05:59 Ils ne sont pas encore trop dedans.
00:06:01 Fabien Norris qui arrive à un peu surnager dans la bataille du milieu.
00:06:04 Et quand il prend la baillette et quand il commence à passer première, deuxième, troisième,
00:06:10 là tu sens le jeu s'accélérer et la domination.
00:06:13 Tu domines le jeu quand Vitigna domine son sujet.
00:06:17 Et effectivement, hier, j'ai eu une chance dans le stade.
00:06:20 Juste pour vous expliquer, on s'est retrouvé à Montjuic.
00:06:23 Là, tu es sur les hauteurs de Barcelone.
00:06:25 Ce stade est assez magnifique.
00:06:26 L'endroit où étaient placées les radios françaises, la passe sur lui, c'est Dembélé, sa petite passe.
00:06:34 Tu vois l'ouverture.
00:06:36 J'avais l'angle.
00:06:37 Tu vois tout pile.
00:06:38 Tu vois tout pile.
00:06:39 Tu dis "Putain, il faut la mettre là s'il te plaît".
00:06:41 "Tire là, à gauche là".
00:06:43 Et là, tu le vois frapper, prendre la décision, avancer un petit peu ce ballon.
00:06:47 Et bam, à 20 mètres, la collée.
00:06:48 Elle est fantastique.
00:06:49 Il prend ses responsabilités.
00:06:51 Il est en train de se développer.
00:06:53 Et je ne sais pas où il va s'arrêter.
00:06:54 En plus, il me plaît de plus en plus.
00:06:56 Sur Instagram, on respecte le Paris Saint-Germain.
00:07:00 Il fait un émoji avec "fiuf".
00:07:03 On passe à autre chose.
00:07:04 Fantastique.
00:07:05 J'aime.
00:07:06 Alors, qui dit Vitignac chez nous, dit quand même un homme.
00:07:09 Damien Haddol, qui nous a posté sa petite photo avec le t-shirt "Je me suis gouré" sur Vitignac.
00:07:16 Et Damien Haddol, il est avec nous.
00:07:18 Salut Damien !
00:07:20 Salut tout le monde.
00:07:21 Comment ça va ?
00:07:22 Comment ça va ?
00:07:23 Ça va super.
00:07:24 Je suis à Prague là.
00:07:25 Je suis à Prague en train de vous écouter raconter n'importe quoi.
00:07:27 Non, je rigole pas.
00:07:28 Je suis au plein milieu de mes 6000 kilomètres de train.
00:07:31 Mais je me disais, il fallait absolument que je vous appelle.
00:07:34 Il fallait que je fasse un membre d'honorable.
00:07:36 Alors, qu'est-ce que tu as pensé du match de Vitignac, mon cher Damien ?
00:07:39 Juste de Vitignac ?
00:07:41 Non, je rigole bien sûr.
00:07:42 Son match est extraordinaire.
00:07:43 Et puis sa double confrontation, de toute façon, il a assumé.
00:07:45 Moi, je l'avais dit en fait que je l'attendais sur les grosses confrontations, sur les gros matchs.
00:07:49 Que ce soit contre Marseille, que ce soit en Ligue des Champions.
00:07:53 Là, on est en début final de Ligue des Champions.
00:07:55 C'est-à-dire au-delà de ce qu'on pouvait espérer, je pense, en début de saison,
00:07:58 au vu des changements dans l'effectif, au vu de l'inter-saison qui était encore compliquée avec notre ami Kylian Mbappé.
00:08:04 Et donc voilà, je suis super heureux.
00:08:06 Évidemment, ça frappe.
00:08:07 En fait, quand il frappe, je suis quasiment certain qu'il va la mettre.
00:08:10 Et je crois que c'est rare qu'on dise ça d'un joueur du Paris-Saint-Germain qui frappe de loin.
00:08:16 Franchement, ça a été jouissif.
00:08:19 Dommage.
00:08:20 Alors, il faut vous dire que j'étais à Berlin hier soir, dans une chambre.
00:08:24 Je me suis complètement gouré sur l'hôtel.
00:08:26 Je croyais que c'était un hôtel, mais c'était une chambre partagée.
00:08:28 J'étais dans un appartement avec un couple, une Française très sympa et un Colombien qui étaient là.
00:08:33 Et donc du coup, je ne pouvais pas du tout hurler.
00:08:35 J'étais quand même un imbécile.
00:08:37 Tu ne pouvais pas aller dans un bar ? Il n'y avait pas de bar qui retransmettait le match ?
00:08:40 J'étais dans une usine de train à l'stom à 8h30 du matin.
00:08:44 Je ne te cache pas que je n'avais plus la foi d'aller là.
00:08:47 Il y avait le match de Dortmund en plus, donc ils auraient voulu retransmettre.
00:08:50 Exactement. Je me suis dit que c'est bon, je vais me bagarrer avec des Allemands.
00:08:52 Surtout que j'allais sûrement perdre, car j'étais tout seul.
00:08:54 Du coup, je me suis dit qu'il faut autant rester là.
00:08:57 Et je ne vous cache pas que sur les buts, je me suis contenu.
00:09:00 J'ai failli écrater une veine.
00:09:02 Juste, Vitinha, sur les cinq derniers matchs qu'il a joués.
00:09:06 But contre le Barça au retour, but contre le Barça à l'aller.
00:09:08 Il n'a pas joué contre Clermont.
00:09:10 Vorhaen, en Coupe de France, n'a rien fait.
00:09:12 But contre Marseille et le match contre Montpellier, but de passe D.
00:09:15 C'est le taulier des tauliers.
00:09:18 On se pose la question depuis le début de l'année de se dire que le PSG doit recruter peut-être deux milieux de classe mondiale.
00:09:25 Est-ce qu'au sortir de cette saison, on se dit qu'on n'a plus besoin que d'un ?
00:09:29 On a besoin d'un milieu de classe mondiale, mais on a Vitinha et Warren Zahir-Emery.
00:09:34 Je pense que Vitinha a dit à tout le monde à quel point il était un potentiel très grand joueur.
00:09:42 Je pense que c'était le premier et la saison dernière et cette saison que les supporters parisiens éjectaient de leurs 11 rêvées pour mettre Bruno Guimaraes, Joshua Kimmich, etc.
00:09:53 Aujourd'hui, je pense que non seulement il a fourni deux prestations énormes contre le Barça, ce qui fait de lui déjà un favori des fans.
00:10:02 Et en plus de ça, il a montré un esprit, une proximité avec les supporters, un état d'esprit qui va faire de lui bientôt un petit chouchou.
00:10:13 Je ne sais plus si c'était Bruno ou Damien qui disaient ça, je me demande où il pourrait s'arrêter.
00:10:20 La seule chose, c'est que Paris ne doit pas se faire l'économie de ne pas recruter.
00:10:25 Parce que Vitinha est en train d'émerger, que Warren Zahir-Emery est l'avenir du Paris Saint-Germain.
00:10:30 Ougarte, j'ai l'impression que ça va faire Vitinha de l'année dernière.
00:10:36 Vitinha a mis un an pour comprendre là où il a mis les pieds et encore Ougarte est dans un truc un peu plus asséni que ce qu'il y avait auparavant.
00:10:42 C'est-à-dire avec Neymar, Messi et la guerre dans un vestiaire.
00:10:46 Donc là, tu as des joueurs qui vont grandir eux-mêmes mais par contre le joueur de classe internationale, le joueur de classe mondiale, même si Vitinha peut en prendre le chemin, il faut qu'il soit accompagné de ce genre de profil.
00:10:58 En tout cas, c'est mon avis.
00:10:59 Le symbole peut-être de ce renouveau de Vitinha, c'est qu'il y a un peu plus d'un an, en huitième de finale de Ligue des Champions, au Bayern, je ne sais pas si vous vous rappelez de la frappe de Vitinha.
00:11:08 Arrêtée par De Gix.
00:11:11 Non, non, non, c'est celle qui est écrasée.
00:11:14 Où il y a passé de force.
00:11:15 Où il y a passé de calcium dedans.
00:11:18 Et puis là, il te met patate.
00:11:19 Ouais, patate sur patate.
00:11:20 Manque de calcium.
00:11:21 Damien, tu vas faire toutes les émissions avec le tee-shirt maintenant ou pas ?
00:11:24 Non, évidemment que non.
00:11:26 Mais par contre, j'avais promis de le mettre.
00:11:28 De toute façon, je n'ai qu'une parole.
00:11:30 Je n'irai même pas attendre la demi-finale, etc.
00:11:32 Parce que maintenant, pour moi, la saison est déjà réussie.
00:11:34 J'espère comme chacun qu'on ira en finale et qu'on l'emportera cette Ligue des Champions.
00:11:39 Mais déjà, en toute objectivité, si on doit réfléchir à froid,
00:11:41 même si je sais que c'est assez compliqué en tant que supporter,
00:11:43 la saison est déjà réussie.
00:11:45 Mais je le mettrai, du coup.
00:11:46 Je le mettrai.
00:11:47 J'arriverai la prochaine fois avec, dans le studio.
00:11:49 Je ne l'enfilerai pas pendant, je ne l'arriverai pas dans le studio.
00:11:52 On va faire un vlog, un happening.
00:11:54 On va filmer l'arrivée de Damien avec le tee-shirt.
00:11:57 Le voyage de Damien dans le métro avec le tee-shirt.
00:11:59 Ça peut être pas mal.
00:12:00 Ça peut être bien.
00:12:01 Les aventures de Damien avec son tee-shirt Vitinha.
00:12:03 Bon, merci Damien.
00:12:04 Profite bien de ton petit voyage en Europe, là, un peu partout.
00:12:06 Et surtout, à lire dans les colonnes de Libération, le voyage et le trip.
00:12:10 Le trip-tic dans les trains européens.
00:12:15 C'est quoi le prochain épisode ?
00:12:16 Le premier épisode, en fait, j'ai publié le texte de présentation du projet samedi.
00:12:21 Le premier épisode, c'est demain.
00:12:23 Le texte a été relu, etc.
00:12:24 Ça va parler d'un sujet passionnant, le fret ferroviaire.
00:12:27 Et voilà, je vous en prie.
00:12:29 C'est super intéressant.
00:12:31 Avec des éléments de reportage à Bruxelles, etc.
00:12:34 Et après, on part de Berlin, de Prague, de Vienne et Venise en train de nuit.
00:12:39 J'irai jusqu'en Sicile en train.
00:12:40 Oui, parce que j'ai un métier très difficile.
00:12:42 Et comme dirait Francis Nganou, je suis payé pour ça.
00:12:46 Donc, voilà.
00:12:47 Un peu moins qu'Nganou, quand même.
00:12:49 Un tout petit peu moins qu'Nganou.
00:12:51 Nganou, il a pris 10 millions pour trouver une magnum par le chemin.
00:12:54 Oui, bon, ça va.
00:12:55 J'ai eu juste une avance pour payer les hôtels et les trains, mais c'était pas mal.
00:12:58 Bon, merci Damien.
00:12:59 Profite bien.
00:13:00 Et puis, on espère, tant que t'es à l'étranger, le PSG gagne.
00:13:03 Donc, peut-être, restez-y un petit peu.
00:13:05 Ne reviens plus, Damien.
00:13:07 Si t'avais réussi à être sympa pendant l'espace de 5 minutes, t'as quand même craqué.
00:13:12 C'est déjà assez naturel.
00:13:14 Allez, ciao Damien, merci.
00:13:16 Bonne journée à vous.
00:13:17 A me suivre bien.
00:13:18 Juste sur Vitinia, Romain, là tout à l'heure, ce que disait Bruno, c'est super intéressant.
00:13:22 Un accompagnateur, il y en a un, un accompagnateur, enfin, pas deux, enfin, Xavi Simons.
00:13:28 Ah ouais ?
00:13:29 Oui, Xavi Simons.
00:13:30 Et un autre joueur.
00:13:31 Je suis d'accord, mais en fait, ce que je voyais là-dedans, c'était de quelqu'un vraiment,
00:13:35 peut-être, qui est au-dessus, en termes de niveau, qui a un CV encore plus...
00:13:39 D'expérience.
00:13:40 Ça tire encore plus fort.
00:13:42 Absolument.
00:13:43 Parce que lui, enfin, voilà.
00:13:44 Mais c'est vrai que ça va être un vrai casse-tête la saison prochaine, parce qu'il y aura donc
00:13:46 Warren Zahiri, Vitinia, Xavi Simons, Ugarte, qui est toujours là.
00:13:50 Je ne sais pas ce qu'il va devenir de Saban Ruiz, mais il fait quand même une bonne deuxième partie de saison.
00:13:53 Je ne pense pas que NK va vouloir le vendre, parce qu'il l'aime beaucoup.
00:13:56 Bon, Carlos Soler, à priori, il n'y aura pas trop de...
00:13:59 Oui, mais il y a du monde déjà dans l'effectif.
00:14:01 Il y a du monde, en vrai.
00:14:02 Enfin, c'est intéressant.
00:14:03 On n'a pas besoin de faire 10 arrivées comme tu as fait.
00:14:05 C'est intéressant, mais pour le coup, à voir quel va être peut-être le joueur que le PSG va choisir pour recruter au milieu de terrain.
00:14:09 Et du coup, qu'est-ce que ça va vouloir dire pour la concurrence,
00:14:12 que ça va vouloir dire pour le temps de jeu des uns et des autres.
00:14:14 Cette année, ça a été très bien géré, mais j'ai hâte de voir ce que ça va être la saison prochaine.
00:14:17 Alors, on va faire...
00:14:18 On va alterner les "j'aime" et les "j'aime pas".
00:14:20 On va faire ton petit "j'aime pas", mon cher Bruno.
00:14:23 Alors, ce n'est pas pour faire le "je trompe-feu grognon".
00:14:25 C'est simplement...
00:14:26 Voilà, c'est le "j'aime-j'aime pas", mais je n'aime pas la façon de gérer des autorités espagnoles,
00:14:32 les supporters étrangers.
00:14:34 Je ne parle pas que ceux du Paris Saint-Germain.
00:14:36 J'ai vu hier ce qui s'est passé.
00:14:39 J'ai vu l'encadrement du cortège.
00:14:41 J'ai vu des CRS casquées jusqu'aux dents,
00:14:45 qui font monter la pression, la tension autour des supporters,
00:14:48 qui s'énervent derrière.
00:14:50 J'ai eu les échos de supporters que j'ai croisés après le match.
00:14:53 Alors, tu te tombes dans les bras, tu fais des câlins,
00:14:55 c'est formidable ce qu'on a vécu.
00:14:57 Puis après, ils te disent que ça a été un peu "roots".
00:15:00 Les fouilles ont été vraiment très particulières.
00:15:02 On a pu voir des témoignages...
00:15:04 Intrusives.
00:15:05 Des jeunes femmes qui se sont plaints d'attouchements très particuliers pour la fouille.
00:15:14 Donc, il n'y a pas que les autorités.
00:15:16 C'est vraiment le football espagnol en lui-même.
00:15:18 Parce que déjà, à la Real Sociedad c'est la même chose.
00:15:20 À Madrid c'est la même chose.
00:15:21 Et on a entendu des clubs français, d'autres clubs français.
00:15:24 Je ne parle vraiment pas que du PSG.
00:15:26 Je trouve que cette gestion-là est un peu cataclysmique.
00:15:30 Hier, j'ai pu assister à des moments où c'est mal encadré à Montjuic.
00:15:36 Tu avais des supporters parisiens qui se pomaient en plein milieu des supporters barcelonais.
00:15:41 Ça se tendait un peu.
00:15:43 Il y a eu des mouvements de foule.
00:15:45 Je trouve que ces autorités espagnoles font n'importe quoi avec les supporters en général.
00:15:51 Et à chaque fois que le PSG se déplace en Espagne, il y a toujours des tensions.
00:15:54 Je viens d'avoir des gens autour du club, des gens qui s'occupent de la sécurité du club.
00:15:59 Et on m'a bien expliqué que ça a été comme d'habitude.
00:16:02 C'est vraiment marqué.
00:16:03 La personne m'a dit que comme d'habitude, on n'a que des problèmes avec les autorités.
00:16:07 Et aussi la sécurité du FC Barcelone.
00:16:09 C'est toujours compliqué.
00:16:11 Lui était en Espagne, nous on n'y était pas.
00:16:14 On a pu voir et lire les témoignages notamment sur les réseaux sociaux.
00:16:17 Alex, c'est vrai que c'est forcément problématique.
00:16:20 Mais c'est tout un environnement global.
00:16:22 Il y a eu la sécurité, mais il n'y a pas eu que ça.
00:16:24 C'est tout un environnement global peut-être autour du FC Barcelone,
00:16:27 puisque c'était hier soir, qui est hyper désagréable.
00:16:30 Au-delà du fait que je trouve qu'il y a quand même très peu de clubs en Europe
00:16:32 qui sont aussi détestables que le Barça, dans la communauté, dans l'attitude.
00:16:37 En vrai, à l'aller, il y a quand même eu deux mecs qui se sont fait interpeller
00:16:40 pour "Salut nazi" écrit de Singes.
00:16:42 La veille du match, il y a un mec sur Twitter qui a posté fièrement son sac de bananes
00:16:45 à Balancel à Ousmane Dembélé.
00:16:47 Je me permets de te couper.
00:16:49 J'ai vu des gens et j'ai eu le témoignage de personnes qui étaient avec des cochons,
00:16:52 avec la tête de Dembélé dessus.
00:16:55 Avec des t-shirts avec...
00:16:57 Pour rappeler.
00:16:58 Vous avez mis des billets aussi, vous avez mis la tête de Dembélé.
00:17:01 Et des rigolos en fait.
00:17:03 C'est un club et c'est une communauté qui, de manière générale, se trouve hyper toxique.
00:17:06 Après, on découvre pas les Espagnols.
00:17:10 On découvre pas les Espagnols, on découvre pas leur façon un peu rock'n'roll de gérer les gens.
00:17:14 Sur les fouilles, alors je vous invite, c'est pas pour faire ma promo,
00:17:17 ça serait très inapproprié, mais il se trouve que j'ai recueilli le témoignage de Danouche,
00:17:22 que l'on connaît tous ici, dans le Parisien, c'est en accès libre.
00:17:25 Donc vous pouvez le lire aujourd'hui, sur les fouilles, etc.
00:17:28 Le club est évidemment au courant et je pense pas que ça va en rester là.
00:17:32 Donc oui, c'est lourd de devoir toujours avoir des problèmes contre des supporters qui,
00:17:37 en plus, le cortège était très bonne ambiance, très pacifique.
00:17:40 Les supporters de PSG viennent rarement.
00:17:43 Très franchement, en Plaza de la Cismania, il y avait un attroupement tranquillou.
00:17:46 Je te jure, je suis passé.
00:17:47 Je suis arrivé avec ma valise.
00:17:48 Parce qu'en fait, il faut savoir qu'à Montjuic, quand tu montes là, t'en as pour 20 minutes.
00:17:52 20 minutes à 30 minutes.
00:17:54 Il faut que tu passes par des escalators, tout ça.
00:17:56 C'est un bordel pas possible.
00:17:57 Et en fait, tu passes là, tout le monde est tranquille.
00:17:59 Sauf que t'as des caméras, des mecs avec des caméras, des policiers,
00:18:04 qui viennent te filmer, mais sous le nez, pour prendre ton visage.
00:18:07 Donc déjà, tu vois, les gens se sentent un peu agressés.
00:18:09 Tu vois, t'es là "mais qu'est-ce qu'il me veut ?"
00:18:11 Derrière, t'as un peu les cordons qui se resserrent un petit peu.
00:18:14 Et au moment où le cortège part, tu t'imagines bien que les mecs,
00:18:17 ils sont déjà tendus comme pas possible.
00:18:19 Dans le cortège et chez les policiers et les autorités.
00:18:22 Moi, ça me gêne.
00:18:23 J'allais dire, heureusement que les supporters, par exemple, qui étaient dans le cortège,
00:18:25 n'étaient pas forcément des violents ou des black blocs ou je ne sais quoi.
00:18:29 Enfin, c'est-à-dire qu'en vrai, une communauté de supporters très violente
00:18:31 qui aurait fait le déplacement.
00:18:32 Moi, par exemple, j'étais à Lens pour le match Lens PS Veindhoven.
00:18:35 Les supporters de Veindhoven, ils n'étaient pas venus pour être gentils.
00:18:39 Donc ces mecs-là, dans un environnement comme ça,
00:18:41 ça aurait castagné, il y aurait eu des dégâts.
00:18:43 Donc, ouais, non, c'est...
00:18:45 La bonne nouvelle dans tout ça, c'est que le Barça a été éliminé de la Ligue des Champions.
00:18:48 Et que du coup...
00:18:49 Et que potentiellement, ce soir, il n'y a plus de club espagnol en Ligue des Champions,
00:18:52 c'est Manchester City qui sort le Real.
00:18:53 Ils ne vont plus nous embêter.
00:18:54 Je vais pas remettre une pièce dans la machine,
00:18:55 mais il me semble qu'il y avait eu des problèmes similaires
00:18:57 avec l'Olympique de Marseille, les supporters de l'Olympique de Marseille en Espagne.
00:19:00 Oui, c'est vrai.
00:19:01 Contre le Villarreal, je crois.
00:19:02 Contre le Villarreal, oui.
00:19:03 Non, mais c'est un vrai sujet.
00:19:05 Ça aura le bol.
00:19:07 Alors, on va enchaîner les "j'aime, j'aime pas".
00:19:09 Tiens, on va prendre un des tiens.
00:19:11 Alex, tu veux faire ton "j'aime" ou ton "j'aime pas", je te laisse choisir.
00:19:13 Bah, plutôt mon "j'aime".
00:19:14 On ne va pas faire autant de "j'aime pas".
00:19:16 J'ai quand même un petit mot sur mon "j'aime pas" à la fin.
00:19:18 J'aime définitivement, inlassablement l'état d'esprit et la force mentale de cette équipe.
00:19:27 Je vais juste commencer par dire que je ne suis pas convaincu que le PSG se serait qualifié à 11 contre 11.
00:19:33 En revanche, même à 10 contre 11, sortir un match de gros bonhommes comme ils l'ont fait hier,
00:19:39 dominer aussi outrageusement l'adversaire, le Barça, même s'ils ont craqué complètement,
00:19:44 mais arriver à mettre tous les ingrédients de ce craquage, arriver à...
00:19:48 En fait, j'ai rarement vu le PSG avoir autant de l'ascendant mental sur un adversaire en Europe, même en Ligue 1.
00:19:55 C'est hyper plaisant, c'est hyper satisfaisant.
00:20:01 C'est tous les problèmes qu'on avait rencontrés, effectivement.
00:20:04 Mais en inverse.
00:20:06 On en a parlé la semaine dernière.
00:20:08 Il y a un truc qui me fascine, c'est que concernant Louis Sénérycké, on parlait de méthode Coué.
00:20:12 Qu'est-ce qu'il nous raconte ? Il est en train de nous la faire à l'envers, devant les médias, en conf, etc.
00:20:18 On va y aller. On va se qualifier.
00:20:21 En regardant le match hier, l'avant-match, en se renseignant aussi un tout petit peu auprès du groupe ou des proches du groupe,
00:20:27 on avait le sentiment, un sentiment de sérénité, un sentiment de confiance,
00:20:32 un sentiment, j'irais beaucoup plus loin concernant Louis Sénérycké, pour remondir ce que tu viens de dire,
00:20:36 enfin on peut parler de culture de la gagne, presque, concernant le Paris-Saint-Germain.
00:20:41 Ce n'était pas le cas avec Pochettino, ce n'était pas le cas avec Galtier.
00:20:46 Enfin, Tuchel, c'est à part, mais j'ai l'impression que définitivement, enfin, avec le Paris-Saint-Germain imparfait,
00:20:56 parce qu'on a un Paris-Saint-Germain imparfait, il n'est pas parfait ce Paris-Saint-Germain qualitativement,
00:21:00 de manière intrasèque au niveau des joueurs, ce n'est pas parfait.
00:21:04 Mais tu as l'impression que ce gars-là arrive, parvient à non seulement convaincre ses joueurs,
00:21:10 mais aussi le grand public et même les journalistes, même certains journalistes,
00:21:14 et c'est ça qui me fascine avec ce gars-là.
00:21:17 - Vas-y, vas-y, t'as un petit mot.
00:21:19 On a beaucoup parlé, alors nous, le parisien, mais les médias de manière générale,
00:21:23 de l'importance dans la vie et dans le staff de Louis Sénérycké, de Joaquin Valdès, son psychologue.
00:21:27 - Réparateur mental.
00:21:28 - Psychologue, même complètement psychologue.
00:21:30 Je pense qu'il ne faut vraiment pas minimiser, on en a tellement parlé au PSG, de cet aspect mental.
00:21:38 Alors évidemment les joueurs ne sont pas obligés d'aller le consulter,
00:21:40 mais même pour lui, pour Sénérycké, comment mettre en place les conditions
00:21:43 d'une espèce de prophétie autorisatrice de "bah oui, on va se qualifier, c'est bon, on va se qualifier".
00:21:48 Comme tu disais Abdéla, les joueurs étaient sur le terrain hier,
00:21:51 dès le moment où il y a eu le carton rouge, on avait l'impression que c'est bon,
00:21:55 on sait qu'on va se qualifier, donc c'est bon, on a juste à jouer.
00:21:58 - Et d'ordinaire on serait peut-être liquifié.
00:22:00 - Mais même avant, le 1-0, il y a 2-3 minutes de flottement en sortie du 1-0
00:22:06 avec l'action de Lewandowski qui peut faire 2-0 juste après,
00:22:10 mais tout de suite après ça repart.
00:22:12 - Beaucoup de certitudes, et ça c'est quand même assez rare avec le PSG ces dernières années.
00:22:15 - On a un club, une équipe qui est naïve à la base, et qu'elle était jeune,
00:22:19 mais effectivement, en fait on est rentré dans la tête, Louis Sénérycké,
00:22:24 mais on en reparlera tout à l'heure, mais aussi les joueurs, dans leur activation.
00:22:28 Quand tu regardes Barcola, une fois, deux fois, trois fois, quatre fois,
00:22:32 il y essaye, et il va provoquer Arroyo, Arroyo quand il pète son câble.
00:22:36 - Arroro. - Arroro.
00:22:37 Il tombe dans les bras de son entraîneur, sur le but, le 1-0, il est comme un fou,
00:22:42 il est hystérique, tu sens qu'il est tendu, tu sens qu'il est tout nerveux.
00:22:45 Cette faute-là, Barcola il est allé lui rentrer dans la tête, il l'a provoqué.
00:22:49 Idem pour Dembélé, Dembélé, le public le pourrit, le siffle, le hue,
00:22:54 l'autre il a le smile et il continue "et je vous travaille, et je vous travaille, et je vous travaille".
00:22:58 En fait, on les a mal axés, on les a rentré dans la tête et on leur a bouillie le cerveau.
00:23:01 Tu l'as quand même sorti, l'entraîneur et son adjoint, les deux ont pris carton rouge.
00:23:06 T'as un carton rouge sur le terrain, et en fait l'arbitre et un pédatique ont cédé.
00:23:10 - Ça quand même, le symbole il est abominable pour Chavy.
00:23:13 En fait, péter un câble à ce point...
00:23:16 - En plus pour rien, c'est une faute au milieu de terrain.
00:23:19 - En plus pour tellement rien, mais en fait, perdre les moyens, il a abandonné le navire.
00:23:22 Franchement, moi je pense que si Chavy est un bon entraîneur,
00:23:29 tu recalmes les troupes, tu mènes un zéro, tu prends un rouge, ok, on va jouer.
00:23:34 On a bien vu que quand le Barça a essayé d'attaquer en deuxième période,
00:23:36 ils se sont procurés des situations, ils auraient pu avoir ce côté un peu ambitieux d'Asio, etc.
00:23:40 Au lieu de ça, il a plongé la tête la première dans cette nervosité qui a contaminé tout le monde.
00:23:46 Et en premier, notamment, on joue à Cancelo, son tacle débile sur Dembélé qui donne le pénalty.
00:23:50 C'est de la nervosité, c'est de l'énervement en fait.
00:23:52 - Sachant que le carton rouge arrive dans la foulée, il pète son câble,
00:23:57 et là tu communiques du stress, de l'anxiété au reste de ton groupe qui se trouve sur le terrain.
00:24:02 Bim, carton rouge !
00:24:04 Effectivement, de ce point de vue-là, Louis Sarriquet a totalement remporté cette partie.
00:24:08 - Alors, Abdelat, ton "j'aime pas" ?
00:24:10 - Je sais plus maintenant, avec tous ces "j'aime", "j'aime pas", "j'aime"...
00:24:13 - C'est un joueur qui est assez grand, qui a des gants.
00:24:15 - Alors, c'est un joueur assez grand qui a des gants, on en parlera à Alex Aflalo qui a fait un excellent article à ce sujet.
00:24:22 - Ça y est, il y a 8 mois, ça y est.
00:24:24 - Ça aussi, tu vas te trambaler ce sujet.
00:24:26 - Je le devenus...
00:24:27 - Alors là, je peux vous dire que cet article-là, je le défendrai jusqu'à ma mort.
00:24:31 - Mais tu as bien raison.
00:24:32 - Parce que quand on regarde un peu les matchs de football, ça n'a pas l'air d'être votre cas, messieurs.
00:24:37 - Bon, on rappelle pour ceux qui ne le savent pas, que tu avais écrit un papier à l'issue d'une étude que tu avais faite et que tu avais énormément travaillé sur le fait que Dona Roma avait amélioré son jeu au pied.
00:24:52 - Et tout basé sur de vrais chiffres, ce n'est pas juste une impression de "ah tiens, il a réussi son dégagement là maintenant".
00:24:56 - Non mais au demeurant, je n'irai pas jusqu'à dire que Dona Roma a un jeu au pied parfait.
00:25:04 - En revanche, la personne qui ose me soutenir qu'il n'a pas un meilleur jeu au pied que les trois parties à Paris, honnêtement, il est de mauvaise foi.
00:25:11 - Donc voilà, je défendrai ce papier jusqu'à ma mort.
00:25:13 - Bon, à la base, ça ne r'gêne pas.
00:25:16 - Il a transformé le truc en "j'aime".
00:25:18 - Non mais le gars, le jour où il a écrit son papier sur Dona Roma, il nous a envoyé un truc dans le groupe WhatsApp, il a dit "Oh bordel, j'ai perdu les gars".
00:25:28 - Ne le mettez pas trop cher, s'il vous plaît.
00:25:30 - Non mais parce que c'était le jour de PSG Monaco, 5-2, où il se trouve.
00:25:34 - C'est la première fois qu'un journaliste envoie son article en disant "s'il vous plaît, ne le relayez pas".
00:25:40 - Menteur, menteur.
00:25:42 - Non mais plus sérieusement, hier, évidemment, ce gardien, on en a débattu la semaine dernière, on parlait de top 2, top 3, ce n'est même plus la question en fait.
00:25:52 - J'ai l'impression en fait que ce gardien ne coche pas toutes les cases pour être un immense gardien.
00:25:59 - Il a encore énormément de lacunes.
00:26:01 - C'est-à-dire qu'on l'a regardé hier en fait, quand je l'ai observé, et même ses partenaires, je vous invite à revoir les images, j'avais l'impression, enfin, ils n'étaient pas sereins.
00:26:10 - Combien de fois j'ai vu Marquis, combien de fois j'ai vu Vitinha, ou combien de fois j'ai vu même Hernandez le regarder en lui disant "mais dégage, ils n'ont pas, mais dégage".
00:26:17 - Tu vois, il n'a pas cette sérénité.
00:26:20 - Dégage du club !
00:26:22 - Mais dégage, dégage la balle ! Mais qu'est-ce que tu fabriques ? Il ne nous rassure pas.
00:26:30 - De ce point de vue-là, c'est l'un des meilleurs au monde sur sa ligne, malgré son mètre 95, 96, 99. Il a travaillé son dossier.
00:26:39 - Mais en revanche, il est encore hyper fébrile et je ne sais pas s'il pourra compenser, travailler ses lacunes à l'été prochain.
00:26:47 - Je pense que c'est un angle qu'on pourrait d'ailleurs explorer. Pourquoi le Donnarumma de la Ligue 1 est aussi différent de celui de la Ligue des Champions ?
00:26:56 En Ligue 1, honnêtement, on a l'impression que rien ne peut lui arriver, qu'il peut tout encaisser, tout, et en Ligue des Champions, là, sur le but de Rafinha, il n'est même pas dans son but.
00:27:03 - Moi, juste, il a 25 ans, il faut quand même encore lui essayer. Le poste de gardien de but, tu peux encore t'améliorer, tu as un peu de temps.
00:27:11 Et juste hier soir, je m'en suis amusé, je l'ai dit à l'antenne, mais effectivement, j'ai eu cette phrase, si on vend demi, Donnarumma, c'est sophrologie. Parce que ce n'est pas possible.
00:27:20 Les 10 dernières minutes, c'est lui qui est fébrile, lui qui claque des genoux. Il y a 2-3 moments, effectivement, où tu dois mettre des points sur les cornets.
00:27:29 - Il a mis le point une fois, heureusement qu'il est en jeu. Parce que sinon, il y a plus d'alti, il a mis le point dans la tête de Lewandowski.
00:27:35 - Mais il faut vraiment faire un gros travail mental, ce n'est pas possible. Alors, tu as fait un travail au pied, il s'est amélioré, maintenant, c'est la tête qu'il faut travailler.
00:27:43 - Alors, Bruno, il te reste ton gemme.
00:27:46 - Il me reste mon gemme. J'aimerais juste vous rappeler le 25 avril 2022. Le 25 avril 2022, on a perdu un garçon qui s'appelait Marquinhos, 27 ans, perdu pour la cause,
00:27:58 qui était embarqué par Neymar et ses bêtises et qui a traversé une saison ensuite complète. Le 25 avril, c'était bien sûr le Real Madrid, des matchs catastrophiques.
00:28:08 Il s'est fait pourrir la tête. On avait perdu notre Marquinhos. Et hier soir, je suis super heureux d'avoir retrouvé notre capitaine, notre joueur guerrier, 437ème match.
00:28:19 Hier, il nous a posé une masterclass dans l'envie, la détermination, le placement. Il a bouffé Lewandowski, Rafinha, tout ce que tu veux. Il n'y en a pas un qui est passé.
00:28:31 Quand justement, notre grand, avec des gants, claquait des genoux et ratait le ballon, lui mettait des prunes dans les gradins en disant "voilà" et en hurlant sa rage,
00:28:41 j'avais l'impression de revoir notre Marquinhos en train de tacler comme un dératé face au FC Barcelone.
00:28:49 Le Marquinhos aux appareils dentaires.
00:28:51 Oui, avec les bagues.
00:28:53 Limite accroupie, en train de hurler. Cette photo, elle a fait le tour de notre cœur, de notre tête, de notre cerveau. On l'aimait pour ça et on l'a retrouvé hier soir.
00:29:02 Je suis vraiment content pour lui. Son frère a laissé passer le message dans les journaux ces derniers jours, d'ailleurs dans le Parisien, que Lewan nous annonce qu'il a envie de continuer,
00:29:16 il a envie de s'inscrire. Et tous ceux qui lui ont, je vais être vulgaire, chié dessus, parce que franchement, il y en a plein qui voulaient le sortir.
00:29:23 Posez-vous les bonnes questions et moi, jamais je sors Marquinhos de cette équipe et de ce club. Je le garde, il reste à la maison.
00:29:30 En plus, avec Lucas Hernandez, tu as un duo de guerriers, de tueurs à gages. Il faut y aller, il faut les laisser.
00:29:36 Voilà, je suis moi qui suis l'animateur de l'émission une fois et celui qui dit des gros mots, c'est Bruno.
00:29:41 C'est ça, je suis très heureux. Je mettrai un gros mot dans la boîte à sous.
00:29:44 Non mais juste, rapidement, j'ai deux secondes. Beraldo qui s'était totalement planté à l'ÈF avec Lewandowski. Hier, Lewandowski, on ne l'a absolument pas vu. Pourquoi on ne l'a pas vu ?
00:29:54 Première minute de jeu, Lucas Hernandez dans les airs, BIM ! Quelqu'un qui a une cartouche énorme à Lewandowski pour lui dire, les vacances avec Beraldo, c'était très simple.
00:30:03 Le match retour, tu vas voir, tu ne bouges plus.
00:30:05 Et Marquinhos dans un foulé. Non mais franchement, il a été exceptionnel, il a survolé le match hier et il faut lui rendre hommage parce qu'il en a pris plein la tronche.
00:30:11 Allez, on va terminer avec le "J'aime pas".
00:30:13 Allez, très rapidement sur mon "J'aime pas". Je suis un tout petit peu déçu de ne pas plus avoir vu Gonçalo Ramos sur les deux matchs.
00:30:20 Je persiste à dire qu'il manque d'une présence dans la surface dans cette équipe du PSG.
00:30:27 Alors, au match retour, rien à dire puisque le retour de la triplette Barcola d'Mbappé a été très concluant.
00:30:34 Mais en fait, vu le nombre de ballons qu'on arrive à exploiter sur les côtés, je trouve que Gonçalo Ramos, en plus qu'il sortait d'une très bonne dynamique, d'une très bonne série de matchs, aurait mérité d'avoir plus de minutes.
00:30:46 Hier, il ne joue même pas. C'est un petit peu dommage à mon goût et c'est juste mon seul petit grief avec Lucien Niquel.
00:30:54 Ce n'est peut-être pas mérité par rapport aux performances qu'il a eues Gonçalo Ramos dernièrement avec le PSG. Mais finalement, tactiquement, est-ce qu'on peut vraiment blâmer Lucien Niquel ?
00:31:04 On ne peut pas le blâmer parce que d'un certain point de vue tactique, Mbappé s'en est pris plein la tronche aussi. En dépit de son match, il a fait le boulot tactiquement Mbappé.
00:31:13 C'est-à-dire que les deux centraux de Barcelone ont systématiquement focalisé sur Mbappé, ce qui a laissé des espaces à l'autre côté.
00:31:21 De ce point de vue-là, on ne peut pas... Mbappé a eu un rôle aussi dans le fait que Koubarsi n'a pas touché un ballon du match.
00:31:26 Après, il a été déporté un peu à droite alors qu'il y gauchait Koubarsi après l'Eurovision.
00:31:30 Je me dis que de toute façon, Gonçalo Ramos, vu le calendrier qui arrive pour sa première saison, il va aller encore en planter quelques-uns.
00:31:37 Il va aider, peut-être pour la demi-fin, il sera là. Là, j'ai une photo sous le nez où tu le vois en train de sauter sur le dos de tout le monde sur la qualification.
00:31:44 Je pense que le gars est dans le projet même si effectivement...
00:31:47 Je préférerais le voir rentrer que Colomogny parce que Colomogny, les trois ballons qu'il a touchés, j'ai eu mal au...
00:31:52 C'est une déception très mineure. Je trouve qu'il aurait mérité d'avoir un peu plus de temps de jeu.
00:31:55 Et notamment, en plus, à l'aller où on aurait vraiment eu besoin de cette présence qui pèse dans la surface, d'avoir un peu un mec pour aller embêter Christensen, embêter Arojo, embêter Koubarsi,
00:32:03 ça aurait été, je pense, pas mal. Maintenant, voilà.
00:32:06 On le verra face à Dortmund.
00:32:07 C'est très mineur et voilà, à Dortmund, effectivement, il y aura peut-être quelque chose à faire parce qu'ils ont aussi des grands gabarits.
00:32:12 Alors ça, c'est pour les "j'aime, j'aime pas". On va faire le premier débat.
00:32:15 Le premier débat, il est sur Loussien-Riquet. Vous en avez déjà un petit peu parlé, notamment quand on a parlé de la force mentale.
00:32:19 La question que je vous pose, c'est Loussien-Riquet a-t-il convaincu les derniers réticents ?
00:32:24 Je dis ça parce que je suis un peu subjectif. Moi, j'ai pas besoin d'être convaincu.
00:32:29 Depuis le début, je suis un peu défenseur de Loussien-Riquet.
00:32:34 Est-ce que je dis ça et j'ai l'impression que tout le monde m'a rejoint ou vous pensez qu'il y a encore des gens qui vont mettre en doute l'influence qu'a Loussien-Riquet dans cette équipe ?
00:32:43 Je crois que les seuls qui en doutent encore, c'est des gens qui animent une émission de radio sur une chaîne concurrente.
00:32:49 Tu veux dire qu'ils ont un rapport avec Monte Carlo à peu près ?
00:32:52 Ouais, mais qui sont les seuls à s'entêter dans cette espèce de déni ridicule.
00:32:57 On va avoir des problèmes. Vas-y, on arrête. On va avoir des problèmes.
00:33:00 Je trouve ça dommage parce que je pense que déjà, quand il avait enchaîné 27 matchs sans défaite avec le PSG,
00:33:07 il méritait déjà le respect et la reconnaissance des supporters et même des journalistes.
00:33:13 Je pense qu'il y a un peu de brouille dans la communication, ce qui peut arriver.
00:33:19 Maintenant, jusqu'ici, tous ces choix lui donnent raison.
00:33:23 Jusqu'ici, quand il nous disait "c'est moi qui sais, c'est moi qui comprends, je prends des décisions parce que je sais le projet que j'ai derrière la tête",
00:33:31 jusqu'ici, encore une fois, ça lui donne raison.
00:33:35 Est-ce que c'est le match fondateur de son épopée au PSG ? Peut-être.
00:33:40 Est-ce que tous les médias et tous les observateurs vont changer de ton à son sujet ? Peut-être.
00:33:45 En tout cas, je pense qu'il l'aurait bien mérité. Et pour moi, il le méritait déjà depuis plusieurs mois.
00:33:49 Abdelalah, je sais que tu ne faisais pas partie des convaincus du début de saison.
00:33:53 On a débattu, toi et moi, et on n'était pas forcément d'accord là-dessus.
00:33:57 Est-ce que tu as changé d'avis ? Est-ce qu'il t'a convaincu ?
00:34:01 Déjà, tu l'auras sans doute remarqué depuis quelques temps, à chaque fois que je te croise, mon cher Romain.
00:34:08 Je lisse un petit peu mon discours vis-à-vis de lui.
00:34:12 J'étais hyper sceptique au départ, tu te souviens, on en a parlé à ma entreprise.
00:34:17 Désormais, il a réussi à me convaincre.
00:34:20 Il a réussi à me convaincre parce qu'il a réussi à mettre ses idées en place,
00:34:24 de sa philosophie, puisqu'on peut parler de philosophie de jeu en place.
00:34:28 Même si parfois on a du mal à comprendre, en tant qu'observateur, ce vers quoi il veut aller.
00:34:34 Parce que c'est qui tout double un petit peu ce qu'il met en place.
00:34:37 Il peut se mettre des joueurs à dos, tu les changes de poste quasi chaque semaine,
00:34:41 qu'il joue à gauche, à droite, les met content sur le banc, comme partout.
00:34:45 Mais globalement, c'est plus que ce qu'il met en place sur le terrain.
00:34:49 Moi, c'est ce dont on a parlé tout à l'heure, je ne vais pas faire, je radote un peu,
00:34:54 mais c'est l'état d'esprit qu'il a réussi à inculquer au sein de ce club, de ce club compliqué.
00:34:58 Parce que c'est un club compliqué.
00:35:00 - Je ne crois pas que tu parles d'effectif, tu parles de club complet.
00:35:02 - Je parle de la complexité de ce club, de l'environnement de ce club.
00:35:08 Il est arrivé avec l'histoire d'Mbappé, le Japon, il a ça sur le dos,
00:35:13 il doit gérer 11 arrivées, tu arrives, tu as la moitié d'année effective qui change, etc.
00:35:18 Il doit composer avec une nouvelle direction, avec Louis Scampos, etc.
00:35:21 Malgré tous ces éléments presque défavorables au départ, il a réussi à se mettre,
00:35:27 avec difficulté, il a réussi à se mettre énormément de gens avec lui,
00:35:34 enfin qui l'ont accompagné dans sa démarche.
00:35:36 Moi, j'ai mis du temps à comprendre ce qu'il avait mis en place,
00:35:38 parce que j'étais même en conf de presse, on avait du mal à comprendre ce qu'il voulait nous dire,
00:35:41 parce qu'il est dans la protection quasi systématique de son groupe,
00:35:44 mais c'est factuel, c'est factuel, les résultats, un, lui donnent raison,
00:35:49 deux, il a réglé énormément de problèmes, et la plupart des joueurs, on l'a vu sur le terrain hier,
00:35:54 là tout à l'heure, tu as cité, il me semble que c'était Ramos sur le Borpoulouse,
00:35:58 même un Colomwani sur le Borpoulouse, qui était rempli de joie au moment du match.
00:36:08 Du Vitignac, etc.
00:36:10 Vitignac, il dit dans une interview, mais il est incroyable, il nous donne de la confiance,
00:36:14 on est tous derrière lui.
00:36:16 Il est souriant, il est singulier ce gars-là, en plus il n'a pas peur,
00:36:19 et c'est ce que j'apprécie chez ce mec-là.
00:36:21 Bruno, t'es convaincu toi ou pas ?
00:36:23 Convaincu, c'était l'homme de la situation sûrement,
00:36:28 je reste encore dans les...
00:36:30 Moi, quand je l'ai vu arriver, je n'étais pas un grand fan,
00:36:33 je ne suis pas fan du communicant,
00:36:35 mais sur le point de vue sportif, que veux-tu que je dise ?
00:36:38 C'est une réussite, il s'est foiré sur le match de Barcelone,
00:36:44 l'allée, il fait deux ou trois choix tactiques qui ne sont pas bons,
00:36:46 il se fait un petit peu aspirer par Xavi,
00:36:49 il redresse tout, il renverse la table,
00:36:52 et il emmène Paris en demi-finale.
00:36:54 On est sur un bilan d'une demi-finale de Ligue des Champions,
00:36:57 enfin un bilan, c'est un pré-bilan même,
00:36:59 demi-finale de Ligue des Champions,
00:37:01 finale de Coupe de France, et un titre de champion de France qui arrive à...
00:37:04 Tu peux être champion de Mercredi.
00:37:06 C'est vrai.
00:37:07 Si tu gagnes les deux...
00:37:09 Et que Brest et Monaco font nul.
00:37:10 Sur Lyon d'abord, et après derrière Lorient.
00:37:13 Il est en train de me convaincre,
00:37:16 et je rejoins Abdéla sur le fait d'avoir repris ce club en main,
00:37:24 d'avoir annoncé la couleur,
00:37:27 il n'est pas forcément tout le temps très sympathique avec tout le monde,
00:37:30 avec le personnel, il n'y a pas de problème,
00:37:32 quand il a pris une décision, tu ne lui feras pas changer d'avis,
00:37:35 tout le monde me suit et vous faites ce que j'ai à vous dire,
00:37:38 et en gros, c'était peut-être ce qu'il fallait au Paris Saint-Germain,
00:37:42 à ce PSG, à nous aussi suiveurs, à nous aussi supporters,
00:37:45 à nous aussi fans, de dire "Eh, vous êtes gentils,
00:37:48 arrêtez de nous prendre le chou, vous me suivez,
00:37:50 et on va voir où on va, et on verra si on arrive à bon port".
00:37:53 Je pense que c'est là qu'on voit,
00:37:56 dans la manière dont il a eu un impact aussi rapide et aussi drastique sur le PSG,
00:38:01 c'est là qu'on voit la différence entre des bons entraîneurs,
00:38:04 comme peuvent l'être Thomas Tourelle ou Naeem Ree,
00:38:07 ou Pochettino-Galtier, je n'en parlerai un peu moins,
00:38:12 mais qui sont des bons entraîneurs, des entraîneurs un peu plus expérimentaux,
00:38:15 peut-être un peu moins expérimentés, on va dire,
00:38:17 et des grands entraîneurs.
00:38:19 Je pense que la manière dont le groupe réagit,
00:38:23 même si tout le monde n'a pas le temps de jeu dont il rêverait,
00:38:26 à son management, pour moi prouve
00:38:30 que Henrique fait partie de cette catégorie d'entraîneurs
00:38:33 qui peuvent changer les carrières de certains joueurs.
00:38:35 Et ce n'est pas rien, je pense que Vitinha
00:38:38 se souviendra toute sa vie de l'impact que Luis Henrique a eu sur sa carrière,
00:38:40 je pense que Barcolas en se souviendra toute sa vie aussi,
00:38:43 il y a plein de joueurs qui vont pouvoir vraiment tirer vers l'eau, etc.
00:38:47 Et je dis ça en ayant eu moi aussi des doutes quand il est arrivé,
00:38:52 parce que j'ai vu son équipe d'Espagne faillir.
00:38:56 Son équipe d'Espagne a fait demi-finale de l'Euro, mine de rien.
00:38:58 Oui, mais je te parle de ses performances en Coupe du Monde.
00:39:01 La dernière impression que j'avais de Luis Henrique,
00:39:04 c'était le 0-0 contre le Maroc,
00:39:07 où tu fais 1500 passes et tu ne marques pas un but.
00:39:09 Avec tout ça, je pense que Luis Henrique,
00:39:15 quand il est dans un contexte de club comme ça,
00:39:17 il a vraiment cette possibilité d'être un entraîneur,
00:39:22 comme peuvent l'être Ancelotti, comme peuvent l'être Guardiola,
00:39:24 des très grands maestros.
00:39:27 Abdelha.
00:39:28 C'est bien ce que tu dis, parce qu'effectivement,
00:39:30 le Guardiola, quand il est arrivé à Man City, c'était compliqué.
00:39:33 Arteta, il y a deux ans, il était à deux doigts de prendre la porte, etc.
00:39:36 Klopp, Liverpool, il fallait laisser le temps à ses entraîneurs.
00:39:39 Et dernière chose, franchement, je le pense sincèrement,
00:39:42 je n'ai pas l'impression qu'il a choisi la plupart des joueurs
00:39:47 qui composent aujourd'hui l'effectif parisien.
00:39:49 Il n'est pas façonné à son image.
00:39:51 Il n'est pas façonné à son image, mais malgré ça,
00:39:54 il a réussi à exploiter le meilleur de chacun au sein de cet effectif.
00:39:59 C'est-à-dire qu'on ne parle plus d'individualité aujourd'hui.
00:40:01 Enfin, au Paris Saint-Germain, on parle de collectif,
00:40:03 on parle d'état d'esprit et de collectif.
00:40:05 Et de ce point de vue-là, il a gagné.
00:40:08 Juste un tout petit mot sur ce que vient de dire Abdelha.
00:40:11 Je pense qu'une des plus grandes leçons qu'on peut retirer
00:40:13 de la double concrétation de PSG-Barça,
00:40:16 c'est que même quand Mbappé est moins bien,
00:40:17 parce qu'on en reparlera peut-être,
00:40:18 mais son match d'hier n'est pas non plus phénoménal,
00:40:20 il y a d'autres joueurs qui sont désormais capables
00:40:23 d'être des leaders, d'être des mecs qui sont décisifs.
00:40:25 Vitinha a marqué sur les deux matchs, Dembélé a marqué sur les deux matchs,
00:40:28 Barcola a été immense quand il est rentré en jeu la semaine dernière,
00:40:31 il a été encore une fois très très grand.
00:40:34 Maintenant, il y a des mecs qui peuvent prendre leur lait.
00:40:36 Et ça, c'est la résultante de tout le travail,
00:40:39 de toute la saison de Luiz Henrique,
00:40:40 de cet aspect mental dont on parlait,
00:40:42 de la polyvalence qu'il a cultivée chez les joueurs,
00:40:44 de l'aspect tactique qu'il a développé, etc.
00:40:46 De ses idées et tout.
00:40:47 On a deux doigts de se rendre compte que travailler les prochaines années,
00:40:51 ça nous aide pour aujourd'hui.
00:40:52 Je dis ça, je dis rien moi !
00:40:54 On laisse des petits messages comme ça !
00:40:57 Il y a un truc qui me fascine dans son approche avec le Paris Saint-Germain,
00:41:04 c'est un peu la personne qui débarque et on lui dit
00:41:08 "T'as un grand maillasin, c'est un bordel, c'est un foutoir pas possible"
00:41:12 Et le type il dit "Whaaaat, des super joueurs, alors attends ça, je vais prendre ça,
00:41:17 je vais prendre ça, alors attends ça, vous me le dégagez"
00:41:20 Celui qui est en train de tirer au flanc, vous me le sortez,
00:41:23 "Toi je suis obligé de te garder, mais tu vas rester avec moi"
00:41:26 Et le gars en fait il a fait l'alchimiste, il s'est fait ses courses,
00:41:30 il est en train de créer.
00:41:32 On a quand même pesté sur ses compositions d'équipe.
00:41:34 Pendant six mois on s'est dit "Mais qu'est-ce qu'il fait, il nous a tout changé,
00:41:37 il a testé, qu'est-ce qui se passe en fait ?"
00:41:39 Hier, quand il leur dit "changement de tactique, on passe à 11 contre 10,
00:41:45 on sait ce qu'on doit faire"
00:41:46 Et là tout d'un coup, clac, clac, clac, tu vois les gars se mettent en place.
00:41:49 En fait, il est rentré dans la tête de ses joueurs,
00:41:51 il a mis en place tout un système et on n'est qu'à l'an 1 de son projet.
00:41:56 Effectivement, sans avoir encore les joueurs qu'il veut vraiment.
00:41:59 Je suis assez fasciné par ça et c'est là-dessus où je bravo à lui.
00:42:04 Hier, il y a des gars qui disaient "c'est le boss, c'est monsieur boss"
00:42:07 Il y en a un qui l'a appelé "El Señor Romontada" en conférence de presse.
00:42:11 Le gars prend le micro, il fait "Señor Romontada bonjour"
00:42:14 Ça la fait sourire parce que comme il a un ego surdimensionné,
00:42:18 finalement qui est plutôt pas mal pour le Paris Saint-Germain
00:42:20 parce que ça fait des messages de paravent, ça te protège du soleil pendant un moment.
00:42:25 C'est plutôt pas mal, mais vraiment, il est en train de me convaincre.
00:42:30 Après, je reste toujours dubitatif sur sa communication austère et un peu rèche.
00:42:37 Mais s'il faut passer par là pour que tu ailles à Wembley et que tu vives des émotions fortes,
00:42:42 elle est superbe la métaphore du Grand Magasin.
00:42:44 Et je pense que t'es même pas loin de la vérité.
00:42:51 Non, je te parle de réalité Bruno.
00:42:54 Ça veut dire quoi ton Grand Magasin ?
00:42:56 Il est arrivé, QSI avec Nasser Al Khalifi, c'est les échos qu'on avait de notre côté,
00:43:00 on en a ras le bol.
00:43:01 Écoute, il y a les clés du camion, tiens prends, fais ce que tu veux, mais débarrasse-le.
00:43:06 Adela, si tu te rends compte, on lui a donné le Poissy, le campus à Poissy.
00:43:10 Il est là, il fait "Waouh, somme de performances, pas mal, meilleur du monde".
00:43:14 Eh ben on va le mettre en route.
00:43:16 Les gars, tu veux aller faire la brague ? On passe à qui le nom ?
00:43:19 Sors, pas de problème.
00:43:21 Ceux qui travaillent, vous restez avec moi, je vais te faire bosser.
00:43:23 Il y en a deux, trois là, qui cirent le banc, qui auraient dû être à droite en quarte finale de Ligue des Champions
00:43:27 et qui n'ont pas joué ce match-là parce qu'ils ne sont pas sérieux dans ce qu'ils font.
00:43:31 Eh ben ces gars-là, en fait, ils se sont mis en marge.
00:43:33 Et lui, en fait, il a un effectif, il y va, il voit la formation, il est là "Waouh, les jeunes,
00:43:38 ma youlou, c'est quoi ça ? Très bien, allez viens, monte dans le truc, viens avec moi,
00:43:42 Chavis Simons, ramenez-moi le truc, on va voir ce que ça donne l'année prochaine".
00:43:44 C'est ça qui est génial. Et en fait, il fait ses courses.
00:43:47 Voilà pour Louis-Henri Quaiz, s'il n'avait pas été convaincu, le plaidoyer est quand même plutôt pas mal.
00:43:51 On va faire une pause et on revient pour la suite de Noéma tout de suite dans 100% PSG, La Tribune.
00:43:56 Vivez une saison 100% PSG sur France Bleu Paris.
00:44:03 Après la qualification historique en Ligue des Champions à Barcelone, le Paris Saint-Germain retrouve le championnat
00:44:09 pour continuer sur cette dynamique avec la réception de l'OL qui est en pleine bourre en ce moment.
00:44:15 PSG Lyon, c'est à vivre ce dimanche dès 20h30 sur France Bleu Paris.
00:44:19 France Bleu Paris, 100% supporters du PSG.
00:44:24 100% PSG, La Tribune.
00:44:32 De retour dans 100% PSG, La Tribune, toujours avec Bruno Salomon de France Bleu Paris.
00:44:39 Alexandre Raffallo du Parisien.
00:44:41 Abdelha Boulemah, journaliste indépendant.
00:44:47 Je suis fatigué. Je suis fatigué une heure et 10 hommes et une heure.
00:44:52 Là, vous savez, à l'heure où on enregistre, il est 17h49 très exactement.
00:44:58 Je pense que dans deux heures, je vais pouvoir m'endormir.
00:45:01 Il dit ça, l'amoureux de football, il va être devant réellement très stressé.
00:45:06 Je le sais malheureusement.
00:45:08 Maintenant qu'on a passé le barçac, on est en demi-finale de Ligue des Champions.
00:45:12 On ne va pas se projeter tout de suite sur Dortmund parce qu'on aura le temps, c'est dans 15 jours,
00:45:15 et on aura le temps de revenir, ça vient vite.
00:45:18 Mais la question qu'on peut se poser, c'est que vous en parliez un petit peu dans l'analyse de la rencontre,
00:45:23 on n'a pas eu un PSG parfait. On a un PSG qui a encore une marge de progression.
00:45:28 Pour vous, elle tient dans quoi cette marge de progression ?
00:45:31 Qu'est-ce qui pourrait encore s'améliorer pour faire passer à cette équipe un nouveau cap ?
00:45:36 Et notamment cette saison, je ne vous demande pas de me dire qu'on a besoin d'un arrière-droit plus performant qu'Akimi.
00:45:41 Non, qu'est-ce qui pourrait faire en sorte qu'avec les éléments qu'on a aujourd'hui, on peut encore s'améliorer ?
00:45:46 Alex, tiens, vas-y.
00:45:47 Je pense que pour moi, il y a deux choses principales.
00:45:51 La première chose, c'est que je trouve que le PSG concède encore un peu trop d'occasion.
00:45:58 Défensivement, ça reste fébrile.
00:46:00 Si en plus, on n'a pas le même Donnarumma qu'en Ligue 1, ça peut vite devenir compliqué.
00:46:04 Même si je trouve que le quatuor défensif a plutôt bien marché hier soir.
00:46:09 C'est le quatuor qu'on attendait depuis le début de saison.
00:46:13 Akimi, Marquinhos, Lucas Hernandez, Nuno Mendes.
00:46:15 C'est la première fois qu'on pouvait les mettre ensemble en Ligue des Champions.
00:46:18 Il y a des choses que j'ai beaucoup aimées dans ce quatuor-là et dans la façon dont il s'est animé.
00:46:24 Il y a des choses que j'ai un peu moins aimées.
00:46:26 Je me dis qu'avec un peu plus d'expérience collective ensemble, peut-être que ce sera un peu mieux huilé.
00:46:33 L'autre chose, mais après ça dépend malheureusement pas de l'équipe, c'est juste qu'on a besoin d'un Mbappé niveau 14/2022.
00:46:42 Un mec qui te prend les choses en main, qui te fait des trucs de fous.
00:46:46 Hier, il marque deux buts.
00:46:49 Et pour autant, il est précieux collectivement.
00:46:55 J'ai quand même l'impression qu'il a fait un grand match et on attendait un grand match de sa part.
00:46:59 Je troque avec grand plaisir des quarts de finale moyens contre des demi-extraordinaires.
00:47:05 Mais c'est sûr que je pense que ça passera aussi par au moins une demi-finale exceptionnelle de Kyan Mbappé.
00:47:13 Moi je ne comprends pas, on m'avait déjà dit que d'autres manières pour passer, il fallait absolument que Mbappé soit extraordinaire.
00:47:18 Il faut juste qu'il soit intégré dans le collectif.
00:47:20 Mais après derrière, on est bien d'accord quand même Romain, que voilà, un Kylian Mbappé extrêmement performant et de feu peut te renverser la table et t'emmener à Wembley par la main.
00:47:31 Là, ce qui est intéressant, juste pour rester sur Mbappé quelques instants, tu sentais que ça pouvait finir en mauvais bouillon entre lui et le PSG.
00:47:41 Là, il a vécu des émotions. Hier, il est venu nous dire qu'il était très fier de ce qu'il avait vécu, etc.
00:47:46 Et qu'il était très fier d'être parisien.
00:47:48 Mais je pense que ces émotions-là, l'énergie que lui apporte le groupe, le côté un peu cohérent, on te remercie même si tu n'es pas extraordinaire, même si tu marches pendant tout un match,
00:47:58 même si hier soir tu n'étais pas le meilleur, on est avec toi et on a besoin de toi.
00:48:03 Et on fonde un truc et on est une famille. Et ces émotions-là, je suis persuadé que quand il faudra qu'il aille faire le petit effort supplémentaire face à Dortmund
00:48:12 pour aller gratter un ballon, défendre un tout petit peu ou aller marquer le but qui ira bien, il sera là.
00:48:17 En tout cas, c'est mon ressenti.
00:48:19 À l'image du but, je crois que c'est l'avant-dernier, c'est le dernier, c'est Mbappé, etc.
00:48:24 La récupération dans la surface, c'est qui ?
00:48:26 Oui, c'est lui.
00:48:27 Justement, cette récupération dans la surface symbolise tout ce dont on parle depuis des semaines et des semaines concernant ce gamin.
00:48:35 S'il faisait systématiquement ce genre d'action à tous les matchs, on n'aurait pas ce type de débat.
00:48:40 On n'aurait absolument pas ce genre de débat.
00:48:42 Parce qu'effectivement, Mbappé, t'en as besoin. T'en as besoin de ce mec-là.
00:48:46 T'as besoin comme t'as besoin de n'importe quel joueur qui fait partie du top 5 mondial.
00:48:50 Absolument ! Parce que tu mettrais un Ronaldo, enfin un Messi, je n'ai pas envie de remuer.
00:48:55 Juste un truc, les amis, écoutez bien ce que j'ai à vous dire.
00:48:58 Les deux seules fois sur les cinq dernières années où le Paris Saint-Germain n'a pas été en demi-finale de Ligue des champions,
00:49:04 c'est quand on a eu Lionel Messi.
00:49:06 J'étais convaincu que...
00:49:08 Lionel Pavesi, Messi, Inter-Miami, tout ça, reste chez toi.
00:49:12 Après, on pourrait faire un débat sur Mbappé, etc. On en a déjà longtemps débattu.
00:49:15 Et t'as entièrement raison dans ce que t'as dit, mais juste par rapport à Louis Sennerier, parce que c'est la question qui a été posée, monsieur, mon cher Romain.
00:49:20 Non, parce que c'est la marge de progression.
00:49:22 Je ne suis absolument pas faillot, mais je veux dire la vérité parce que là, on n'en quitte certainement de mon avis.
00:49:27 Je t'avoue que dans la marge de progression, je pensais un petit peu à Mbappé.
00:49:30 Parce que je savais que ça allait venir assez vite.
00:49:32 Fini, après j'ai envie de te dire.
00:49:33 Le gars du Parisien, là. Non, non, plus sérieusement.
00:49:36 Pourquoi on parle de Mbappé dans 5-6 matchs ? C'est terminé, les gars.
00:49:40 Ça y est, je veux dire, on parlait de Mbappé, c'est bien pour la finale de Ligue des champions, finale de Coupe de France, éventuellement, etc.
00:49:45 Le championnat est quasi dans la poche, mais Mbappé, ça y est, c'est terminé.
00:49:49 Je veux dire, on n'entrevoit plus l'avenir avec Kylian Mbappé.
00:49:52 D'accord, mais ça y est, c'est terminé.
00:49:54 Entre maintenant et le moment où c'est terminé, tu peux aller chercher le Ligue des champions.
00:49:57 Oui, oui, évidemment. Non, mais je te parle.
00:49:59 Mais non, mais je rebondis, on recontextualise par rapport à l'avenir.
00:50:01 C'est la question que j'ai eu l'impression de te parler.
00:50:03 C'est la marge de progression pour t'année, pour la suite de l'année.
00:50:06 Ah, pour la suite de l'année. La marge de progression pour les 5 matchs qui restent.
00:50:08 Ah, d'accord, ok.
00:50:10 L'enjeu, c'est ça, c'est que c'est terminé dans un mois, mais d'ici un mois, tu peux être champion d'Europe.
00:50:14 On prend pour un abruti.
00:50:15 Du coup, si je peux répondre à ce que tu dis, ça va être une cacophonie cette émission.
00:50:21 Les gens savent qu'il faut baisser le son.
00:50:24 Je suis vraiment confus, je parle trop fort.
00:50:26 En fait, ce que je veux dire par mon propos, c'est que le Mbappé assez collectif qu'on a vu hier soir,
00:50:33 assez important dans tous les rouages du groupe, était important à 11 contre 10 pour maintenir la cohérence collective.
00:50:42 Cependant, je reviens à ce que j'ai dit tout à l'heure, je pense qu'il aurait fallu un Mbappé exceptionnel individuellement pour gagner à 11 contre 11.
00:50:49 A 1-0, pour gagner à 11 contre 11, s'il n'y avait pas eu le Rouge d'Avrat au roi, je pense qu'il aurait fallu un Mbappé du niveau du 4-1 il y a 3 ans.
00:50:56 Je ne vais pas me faire l'avocat du diable, il marque quand même 3 buts sur les 2 matchs.
00:50:59 Combien ? 2.
00:51:00 2 buts.
00:51:01 Il marque les 2 buts.
00:51:03 Le pénalty.
00:51:04 Mais en fait, ce n'est pas une critique fondamentale de sa carrière au PSG.
00:51:09 Pour le coup, au match aller, il est abominable.
00:51:11 Oui, oui, ça, oui.
00:51:12 Et sur le retour, je ne le trouve pas exceptionnel.
00:51:14 Je pense encore une fois que si on a ce collectif aussi bien huilé, ces joueurs qui se connaissent parfaitement,
00:51:21 qui fonctionnent parfaitement ensemble, et un Mbappé qui arrive à retrouver son niveau de jeu, son aspect décisif extraordinaire,
00:51:30 joueur extraordinaire comme on a pu le connaître, honnêtement, on ne peut que espérer d'aller au bout.
00:51:38 Après, pour les échéances qui arrivent pour le PSG, moi ce que je souhaite, c'est de la consistance.
00:51:44 Parce que, je veux juste rappeler, on est qualifiés, j'ai kiffé, on a adoré, c'est fantastique.
00:51:50 Mais si je fais le bon calcul, vous m'arrêtez, on a joué 20 minutes au premier match, 20 grosses minutes.
00:51:58 Début de la seconde période.
00:52:00 Et peut-être 10 minutes en début de match.
00:52:02 Donc allez, ça nous fait 30 minutes, on se met 30 minutes de côté, on rate notre début de match, il faut une expulsion.
00:52:08 Enfin, en tout cas, on n'est pas en plat.
00:52:10 On prend un compte sur la 12ème.
00:52:13 Donc pour moi, en fait, en gros, globalement, on a joué un match sur deux.
00:52:18 Mais c'est une image.
00:52:19 Mais on a joué un match sur deux.
00:52:20 Donc, si tu veux aller au bout de ce que tu fais, il faut plus de consistance et moins de trous d'air.
00:52:27 Et donc, j'espère que Spareil Saint-Germain n'aura pas ces trous d'air et donc être plus consistant dans ce qu'il fait.
00:52:32 Alors les cyniques, ils vont te dire que quand tu as joué contre le Real Madrid en 2022, tu as été bon 3 mi-temps sur 4.
00:52:38 Tu t'es fait climé là-dessus.
00:52:40 C'est ce qu'on a retenu de Pochettino.
00:52:42 Il a été bon.
00:52:43 D'ailleurs, c'est sa plus grosse mi-temps sur toute la saison.
00:52:46 Moi, personnellement, je ne suis pas tout à fait d'accord.
00:52:49 En fait, tu n'as pas besoin d'être exceptionnel sur 4 mi-temps pour passer.
00:52:54 J'ai besoin de consistance dans le jeu.
00:52:57 Parce que les trous d'air que tu as pu voir, les 45 minutes complètement claquées dans le premier match...
00:53:04 En vrai, je n'entends pas.
00:53:06 Moi, ça ne me dérange pas que l'équipe ait des temps faibles, du moment que tu fais tout sur tes temps forts pour gagner.
00:53:13 C'est plutôt ça l'enjeu.
00:53:15 Limiter le plus possible l'impact des temps faibles sur le résultat.
00:53:19 Maximiser les temps forts, minimiser les temps faibles.
00:53:22 C'est exactement ça. C'est très juste.
00:53:24 Aujourd'hui, il y a très peu d'équipes qui sont souveraines sur 90 minutes.
00:53:27 Surtout sur les certains.
00:53:29 Tu ne peux pas être souverain.
00:53:35 Même Man City, même le Real Madrid.
00:53:38 Ce sont des équipes qui ne sont pas souveraines sur 90 minutes.
00:53:41 Tu vas avoir des temps forts, des temps faibles, etc.
00:53:43 C'est compliqué parce que la lecture d'un match, pour revenir très rapidement sur Mbappé,
00:53:48 ce n'est pas seulement d'attendre d'un génie qui soit capable de nous débloquer.
00:53:53 C'est tout le travail de l'ombre que font certains joueurs.
00:53:57 Et hier, Mbappé, encore une fois, il n'a pas fait un match exceptionnel,
00:54:01 mais il a fait un travail de l'ombre redoutable.
00:54:04 On ne l'a pas vu à l'antenne, on n'en a pas beaucoup parlé.
00:54:07 Il y a des joueurs qui passent à travers les mailles du filet,
00:54:10 par exemple comme Warren ou Fabian Ruiz, mais qui font un travail de l'ombre redoutable,
00:54:15 que ce soit tactique ou physique, et qu'on ne voit pas sur 90 minutes.
00:54:18 Ça, il faut aussi l'expliquer aux gens.
00:54:20 Je suis d'accord sur Mbappé. Par rapport à ce qu'il nous a fait au match aller,
00:54:24 jour et la nuit, il a été impliqué collectivement.
00:54:30 À un moment donné, quand il y a le but, je ne sais pas si vous l'avez vu,
00:54:33 il n'arrêtait pas de taper ses tempes en disant "la tête, la tête" aux joueurs,
00:54:38 il disait à tout le monde de se calmer.
00:54:40 Il a tenté de jouer son rôle dans son collectif, et ça, rien que ça.
00:54:44 C'est plus qu'au match aller.
00:54:46 Si ça avait eu lieu au match aller, le score n'aurait peut-être pas été le même.
00:54:49 Voilà pour la marge de progression.
00:54:51 On va écouter Nasser Al-Khelaifi, président du PSG.
00:54:55 Il y a eu une victoire de qualification, ça veut dire que Nasser Al-Khelaifi descend.
00:54:59 Sinon, on l'entend pas.
00:55:01 Il faudrait que je vous parle de la zone mixte du côté de Barcelone.
00:55:04 Hier, c'était à Rocamont.
00:55:06 On écoute tout de suite le président du PSG.
00:55:08 C'est magnifique.
00:55:10 C'est un moment historique pour le club, pour nous, spécialement ici, à Barcelone.
00:55:15 Cet stade aussi, on est une équipe, vraiment grande équipe.
00:55:19 Tout le monde est en vie pour donner tout.
00:55:23 Plus de 200%.
00:55:25 On a vraiment le sentiment de très très fière.
00:55:27 C'est un des meilleurs moments pour moi, quand je suis arrivé ici.
00:55:31 C'est magnifique.
00:55:33 C'est intéressant, un des meilleurs moments pour moi depuis que je suis arrivé ici.
00:55:37 Ça va être notre dernier débat.
00:55:40 Et après...
00:55:41 - Oui, allez travailler, c'est bien.
00:55:43 - C'est un peu bossé, quand même.
00:55:44 - Là, elle est bossée.
00:55:45 - C'est mieux que quand c'est l'autre qui...
00:55:47 - Qu'est-ce qu'il s'appelle ?
00:55:49 - Le comédien, je sais pas ce qu'il s'appelle.
00:55:51 - Salut.
00:55:52 (Rires)
00:55:54 - Il s'en va.
00:55:56 - Mais non, mais non, reviens.
00:55:58 - Bruno !
00:56:00 - Il se barre vraiment, là.
00:56:02 - Je voulais qu'on nous raconte l'époque de la zone mixte.
00:56:06 (Rires)
00:56:09 - Tu sais que quand tu dis ça, on ne t'entend plus.
00:56:12 - Tu sais que j'y ai cru, là, Bruno, j'étais un peu flippé.
00:56:15 (Rires)
00:56:17 - Je me suis dit, il a cherché un verre d'eau.
00:56:18 - Tu veux nous raconter l'époque de la zone mixte du stade Louis' Company ?
00:56:21 - Non, non, je ne l'ai pas vécu même, mais c'est notre pote Julien Froman qui l'a vécu.
00:56:26 Et en fait, vraiment, je souhaite bon courage à Kylian Mbappé.
00:56:29 Parce qu'il faut savoir que Kylian Mbappé est venu en zone mixte.
00:56:31 Et la presse espagnole, il faut vraiment qu'ils prennent des gouttes, tous.
00:56:35 Il faut vraiment qu'ils se détendent tous.
00:56:37 Et puis, Chirin Guito, c'est les pires.
00:56:39 Je crois que eux, ils ont vu Kylian Mbappé.
00:56:41 Le journaliste de Chirin Guito a vu Kylian Mbappé.
00:56:44 Le mec est devenu stérile.
00:56:46 Il pousse tout le monde, caméra, coup de coude, machin, etc.
00:56:48 J'ai cru que mon Julien Froman, il allait faire coup de fou panda avec un des journalistes de Chirin Guito.
00:56:53 C'était hyper tendu.
00:56:55 Et puis, en fait, il a répondu en espagnol.
00:56:58 - Et puis, il parle bien.
00:56:59 - Oui, il parle bien.
00:57:00 Il parle très bien.
00:57:01 Mais sauf que la vraie problématique, c'est que nous, en tant que journaliste français,
00:57:04 on n'a pas envie d'entendre Kylian Mbappé en espagnol.
00:57:07 On a envie d'entendre nous dire, oui, on a envie d'aller jusqu'à Wembley en français et non pas en espagnol.
00:57:11 Mais comme eux, ils finissent même pas les phrases.
00:57:13 Et on n'a même pas le temps d'avoir la fin de la phrase de Kylian Mbappé,
00:57:15 qu'eux, ils te posent des questions, parce qu'ils ne comprennent pas quand ça s'arrête en français.
00:57:18 Donc, c'était vraiment très tendu.
00:57:20 C'était vraiment très particulier.
00:57:21 - Décidément, entre les journalistes et la sécurité, Bruno ne passera pas ses vacances.
00:57:25 - Non, je ne le dis pas.
00:57:27 Je le dis, mais il n'y a aucun problème, je l'assume.
00:57:30 - Par contre, pour revenir un peu sur le débat qu'on avait eu tout à l'heure,
00:57:32 ce qui est assez intéressant, c'est que depuis le début de saison,
00:57:34 quand Kylian Mbappé parle, c'est un événement.
00:57:36 Là, les interventions de Kylian Mbappé sont noyées dans la masse des réactions du match de Barcelone.
00:57:42 - C'est vrai que ça aurait été...
00:57:43 Je pense que...
00:57:44 En plus, les phrases qu'il dit sont hyper fortes.
00:57:46 Mais en fait, hier, il y a tellement d'euphorie, tellement de "Oh là là, le PSG extraordinaire,
00:57:49 ah, Lucenrique et l'Opel".
00:57:50 - Le PSG est tellement au-dessus que...
00:57:51 L'actu PSG est au-dessus que...
00:57:53 - Mais en fait, ce qui est assez fou, c'est que je souhaite bon courage à lui, à sa com et à sa famille,
00:58:00 parce que je pense qu'ils ne comprennent pas dans quoi ils vont.
00:58:02 Peut-être qu'ils le comprennent, mais...
00:58:04 - Ils sont des complètes français.
00:58:05 - Ils vont regretter la presse française.
00:58:07 - Ils vont nous en grisser.
00:58:08 - Ça, Bruno, c'est un super débat qu'on pourrait avoir.
00:58:10 - On l'aura, parce que je pense que...
00:58:12 - Ça, c'est un super débat à avoir.
00:58:13 - D'ici à la fin de ce moment, il y a des chances qu'on parle de Kylian Mbappé.
00:58:16 - Je pense qu'il préférerait être avec le stoïcisme anglais d'une presse qui peut être un peu hardcore.
00:58:21 Mais voilà, parce que là, hier, je vous assure, les gars, ils sont barjots.
00:58:25 - Ils sont sauvages.
00:58:26 - Ils sont des enfants de cœur à côté.
00:58:27 - Un peu proche du bonnet, les Espagnols.
00:58:29 - Alors, je reviens sur ma petite thématique.
00:58:31 La thématique, c'est Nasser Al-Khelaifi qui nous dit que c'est un des plus beaux moments qu'il ait vécu, lui, en tant que président du Paris Saint-Germain.
00:58:38 - C'est le roi des préparatifs.
00:58:40 - C'est la question que je vous pose.
00:58:43 Si on prend l'aspect en jeu, qualification en demi-finale des Champions, ce n'est pas arrivé non plus 25 000 fois, sur un aller-retour,
00:58:53 ça enlève une des qualifications en demi-finale qu'on a eues, à l'extérieur, avec du public, dans le scénario qu'on connaît,
00:59:02 finalement, émotionnellement, depuis que le QSI est arrivé, depuis que le Qatar est arrivé, où est-ce qu'on place le match qu'on a vécu hier ?
00:59:11 - Sur le QSI ?
00:59:13 - Oui, sur le QSI.
00:59:15 - Ce thématique des années 90, c'est bon, il y en a deux sur quatre qui n'étaient pas nés.
00:59:19 - Il faut tout le rapprocher.
00:59:21 - Bien sûr que je ne le mets pas au niveau de PSG Real de 93.
00:59:24 - Voilà, c'est ce que je dis, 93, etc.
00:59:26 - Mais là, depuis le QSI, parce que c'est de ça dont on parle, pour une qualification en demi-finale de Ligue des Champions.
00:59:31 - Après, toujours rester prudent par rapport à Nasser Al-Khelaifi qui abuse du superlatif sur ses joueurs, sur tout le monde.
00:59:39 Bref, tu n'apprends pas grand-chose avec lui.
00:59:41 En revanche, franchement, d'un point de vue émotionnel, hier, c'était pas mal.
00:59:46 Franchement, c'était pas mal.
00:59:48 - Il y a quand même une combinaison de trucs qui sont pas mal.
00:59:50 - Une combinaison de facteurs, etc.
00:59:51 On ne peut même pas parler de remontada, bon, il y avait un but à remonter, mais c'est vrai que c'est plus facile de le dire après coup.
00:59:56 Parce qu'après le premier match, on était plutôt relativement sceptiques, etc.
01:00:00 Mais si tu me poses la question de savoir, sur le RQSI, quel est le match qui m'a procuré le plus d'émotion,
01:00:06 je te dirais que c'est plus Chelsea-Paris Saint-Germain, et la tête de Thiago Silva.
01:00:16 C'est un ton au-dessus.
01:00:17 - En fait, moi, il y en a même un deuxième, je passerais au-dessus, dans deux contextes différents.
01:00:22 Alors, évidemment, Chelsea, pour moi, c'est, je pense, un des trucs les plus forts que j'ai vécu, limite avec la Coupe du Monde.
01:00:28 Franchement, c'était complètement dingue.
01:00:30 - C'était un huitième de finale.
01:00:32 - Oui, mais même si l'enjeu était moins important,
01:00:34 la dramaturgie du match était complètement folle.
01:00:37 Quand je ne vais pas bien, je me regarde le commentaire de Margoton,
01:00:40 "C'est le moment pour Paris !"
01:00:42 Grégoire, si tu m'entends, tu me manques.
01:00:46 - On est chez Bruno, ici.
01:00:48 - Il y en a peut-être un autre truc.
01:00:50 - Moi, de parler de ce match-là, je suis là-bas.
01:00:53 - Ah oui, oui.
01:00:54 - Il y en a peut-être juste un autre que je passerais au-dessus,
01:00:57 c'est très particulier, mais en termes de performance, de communion avec les supporters, c'est PSG Dortmund.
01:01:03 - Mais sous Covid.
01:01:05 - Oui, sous Covid.
01:01:07 - Justement, c'est le premier match sous confinement, sous huis clos en France.
01:01:11 Il y a tous les supporters qui sont en bas de la tribune pour la communion, etc.
01:01:14 Les images de Di Maria, des joueurs qui sont au balcon.
01:01:17 - Torsés nus au balcon.
01:01:18 - Tu perds à l'aller.
01:01:20 - Je pense que l'émotion est extraordinaire,
01:01:23 mais elle est décuplée par rapport à un contexte environnemental,
01:01:25 un contexte de vie, tu vois.
01:01:28 - C'est le dernier match avant le confinement.
01:01:30 - Et en vrai, je ne veux pas faire le mec,
01:01:34 mais évidemment l'émotion d'hier, elle est folle.
01:01:38 Moi, honnêtement, je pense que je faisais partie des rares personnes,
01:01:40 je peux dire qu'on a fait un sondage aux Parisiens, personne n'y croyait,
01:01:42 qui juste, ils croyaient dur comme fer.
01:01:44 Et limite, en fait, je m'y attendais.
01:01:46 Je m'attendais.
01:01:48 - Donc ça a amoindri ta sensation.
01:01:50 - Non, mais ce n'est pas que ça a amoindri, mais en fait, le Chelsea-PSG, c'est innommable.
01:01:54 C'est invivable, c'est le truc, tu ne t'y attends tellement pas.
01:01:57 Le scénario est fou, c'est rocambolesque.
01:01:59 En fait, hier, même à 1-0, je me suis dit,
01:02:03 ils vont retourner le truc, ils vont retourner le truc, ils vont retourner le truc.
01:02:07 Et en fait, je pense que l'émotion est aussi procurée par l'inattendu,
01:02:11 par le truc un peu qui sort de l'ordinaire.
01:02:14 Et voilà, ça reste top 3.
01:02:16 - Bruno, toi, tu as un statut en plus spécial,
01:02:18 c'est que la plupart de ces événements-là, tu les as commentés quand même.
01:02:21 - Commentés quasiment tous.
01:02:23 - Et donc, c'est encore plus décuplé en termes d'émotion,
01:02:26 de ce que tu peux ressentir et transmettre.
01:02:28 - On a le Chelsea-PLG, pour moi, c'est le Stanford Bridge,
01:02:33 parce qu'on rappelle que l'année d'avant,
01:02:37 deux ans avant, on se fait tordre avec Dembaba.
01:02:40 Il y a tout ça.
01:02:42 On va là-bas, c'est toujours un peu tendu,
01:02:44 pour plonger un peu dans le truc.
01:02:46 La tribune de presse à Stanford Bridge, en fait,
01:02:48 tu es dans les supporters, tu es vraiment bas de terrain.
01:02:51 Tu vois vraiment, tu es à 10 rangs, 5 rangs peut-être du banc.
01:02:56 Donc vraiment, tout est un peu bizarre.
01:02:59 Et cette tête de Thiago Silva, la tête de David Luiz déjà.
01:03:03 - Il célèbre comme un fou alors que l'année d'avant, il était à Chelsea.
01:03:06 - L'expulsion de Zlatan.
01:03:08 Tout revient.
01:03:10 Et pour la petite blague, je pète un plomb, je suis content, je suis heureux, etc.
01:03:15 Et on l'a vécu à l'antenne.
01:03:17 Ça s'est vraiment passé à l'antenne.
01:03:19 Et donc en gros, le public est vraiment...
01:03:22 C'est-à-dire que moi, j'ai mon poste de commentateur,
01:03:24 il y a les escaliers et juste à côté, il y a le spectateur.
01:03:28 Et là, je vois un gamin de 17, 18 ans qui se lève.
01:03:32 Et je fais "Tiens, qu'est-ce qu'il fait ?"
01:03:34 Et là, il part point en avant et il met une droite à mon confrère de RFI.
01:03:38 Il se relève et il va pour m'en taper une.
01:03:40 Donc là, je fais "Bon, on va être en direct et on va me faire frapper."
01:03:43 Donc là, je crispe, je me dis "Non".
01:03:45 Et là, j'avais Pierre Ducroix à côté de moi.
01:03:47 Et ça, Pierre Ducroix, tu peux aller à la guerre avec.
01:03:50 C'est un peu comme Rabé, tu vas à la guerre.
01:03:52 Pierre Ducroix, il saute de son banc, il attrape le gars à la gorge.
01:03:55 Mais non !
01:03:56 Je vous jure, à l'antenne.
01:03:57 Donc moi, j'ai Pierre Ducroix sur moi.
01:03:59 Je suis comme ça, "On est en train de se faire agresser."
01:04:01 Et là, t'entends des "Qu'est-ce que tu veux ?" en anglais.
01:04:03 "Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu veux ? Tu vas le taper, c'est moi que tu vas taper."
01:04:06 T'avais Pierre Ducroix, t'es hystérique.
01:04:08 Et on est qualifié, on est qualifié !
01:04:11 Ah, quand même, c'est vraiment dingue.
01:04:13 Un truc complètement dingue.
01:04:14 Effectivement, là-dessus, c'est un peu difficile de battre.
01:04:17 Après, hier, le bonheur d'hier, en fait, si tu veux, ça rentre dans un espèce de top 3.
01:04:22 Dans la qualif.
01:04:24 Chelsea, c'est vraiment au-dessus.
01:04:26 Parce qu'en plus, t'es sur des prémisses.
01:04:28 T'as raté la qualification face à Barcelone.
01:04:31 Pourquoi je déçais de Barcelone depuis le départ ?
01:04:34 C'est ce but-là, avec Messi qui rentre, alors qu'on mène 1-0 avec Pastore.
01:04:40 On avait fait tout le boulot au Match Allé.
01:04:42 Matuidi avait marqué, il avait écouté les conseils de Zlatan.
01:04:45 Il avait fait 2-2, tu mènes 1-0 là-bas, tu te dis que tu vas y aller.
01:04:48 Tu te dis que la route, elle s'ouvre pour la Ligue des Champions.
01:04:50 Et ça tombe dessus.
01:04:51 Et après, Chelsea, tu te fais éliminer.
01:04:53 Et après, arrive enfin une qualification, un truc un peu savoureux.
01:04:57 Tu vois, où c'est sexy.
01:04:59 Donc, voilà.
01:05:00 Vraiment, Chelsea rentre un peu dans le...
01:05:01 Mais hier, en fait, il y a un truc qui fait que ça rentre un peu dans l'histoire.
01:05:05 Parce que ce PSG qui se fait tenser, ce PSG qui a une espèce d'antagonisme désormais
01:05:11 avec le FC Barcelone, est venu climatiser les Espagnols chez eux.
01:05:16 Et ça, c'est bon, ça.
01:05:18 Je te jure, c'est bon.
01:05:19 C'est bon de voir la tronche de tous les journalistes de Barcelone en train de faire la tête.
01:05:23 Plus toi derrière.
01:05:24 Très simple.
01:05:25 Franchement, on n'a pas fanfaronné.
01:05:26 Je lui dis au revoir.
01:05:27 Salut.
01:05:28 Et on est parti.
01:05:29 Tu vois, tu fais genre...
01:05:30 Dans quelques instants, on vous met le replay des buts de Bruno.
01:05:34 Vous allez voir le pas fanfaronné comment ça va être.
01:05:36 Non, mais tu vois, tranquille.
01:05:37 Tu pars, tu te pars, tu te dis au revoir.
01:05:39 Voilà, il y avait ce petit côté-là un peu où tu as envie de montrer des biceps.
01:05:43 Par contre, rappelez-vous quand même de...
01:05:46 Il y a une élimination qui est pour moi encore plus folle, c'est celle de Munich en quart de finale.
01:05:53 La bataille de Munich sous la neige, là.
01:05:55 Et derrière, la statue que tu dois mettre à Navas au retour quand il te sort.
01:06:02 12 parades, je ne sais plus combien il en fait, mais il est fou.
01:06:05 En fait, le Bayern, c'est-à-dire que tu fais un match aller qui est complètement fou,
01:06:07 mais le match retour, tu souffres tellement.
01:06:09 C'est une délivrance.
01:06:11 C'est dur de célébrer un truc.
01:06:13 Tu n'as pas le côté immense joie d'avoir...
01:06:15 En fait, aucun club français ne l'avait fait avant,
01:06:17 mais perdre à la maison et aller gagner à l'extérieur pour te qualifier en qualification,
01:06:20 aucun club français ne l'avait fait avant.
01:06:22 Le dernier club français qui avait éliminé Barcelone en Coupe d'Europe au Camp Nou,
01:06:27 FC Metz 1984.
01:06:30 On vient d'effacer le FC Metz.
01:06:31 Désolé pour eux.
01:06:33 Ils vont peut-être être effacés de la carte de la Ligue 1.
01:06:35 Pour terminer avec les émotions,
01:06:37 alors ça se termine mal sur cette double confrontation-là,
01:06:41 mais en lendemain de match,
01:06:43 la sensation après le 4-0 du Barça...
01:06:46 Non mais non, mais 36 heures avant...
01:06:48 Il y avait une sensation de puissance en 2017 après ce 4-0.
01:06:53 C'est que j'ai rarement vécu dans ma vie de me dire
01:06:56 "Oh, le PSG est à ce niveau-là, quoi !
01:06:59 En plus, après, on va mettre 5-1 à Marseille."
01:07:01 Bref, on est sur une période, mais qui était complètement...
01:07:04 36 heures de plénitude.
01:07:06 Honnêtement, je n'ai pas l'impression de connaître tous les matchs du PSG par cœur,
01:07:09 mais je pense que c'est sans doute la performance collective
01:07:12 la plus aboutie de l'histoire du Paris Saint-Germain.
01:07:14 Le 4-0 ?
01:07:15 Mais tout le monde a marché sur l'eau ce soir-là, c'était complètement fou.
01:07:17 Folie. Je l'ai revu il n'y a pas longtemps, c'est une dinguerie.
01:07:19 Bon, ça faisait...
01:07:20 Après, sur ce match-là, un jour, il faudra que je fasse un livre.
01:07:24 Non mais on discutera un jour de la remontada,
01:07:27 parce que maintenant ça s'appelle la remontée, c'est en français.
01:07:29 Avec deux points d'exclamation à remonter.
01:07:32 On a vécu un truc, tu es là, 4-0,
01:07:35 POUAAH !
01:07:36 C'est horrible.
01:07:37 Bref, je pense qu'il est temps de terminer cette émission.
01:07:42 Déjà ?
01:07:43 Eh bien oui déjà !
01:07:48 Eh bien oui déjà, c'était sympathique.
01:07:50 Merci.
01:07:51 Abdéla, il a l'heure en gros sur son ordi depuis le début.
01:07:54 Merci, merci Alexandre Aplano du Parisien.
01:07:57 Merci Abdé Labou, le maître journaliste indépendant.
01:07:59 Merci à Bruno Salon pour France Bleu Paris.
01:08:02 C'était hyper cool.
01:08:03 Ça fait du bien.
01:08:04 On a eu beaucoup de tribunes qui ont été des thérapies d'après tes illusions.
01:08:09 Ça fait du bien de fêter ça ensemble et qui est énormément de joie.
01:08:13 J'aimerais vous remercier à tous ceux qui nous écoutent,
01:08:15 ceux qui sont en podcast.
01:08:16 Merci, n'hésitez pas à nous mettre des petites étoiles sur toutes les plateformes,
01:08:20 que ce soit sur Spotify, sur l'appli Radio France, sur Apple Podcast, sur Deezer, partout.
01:08:25 Allez-y, comme ça, le podcast 100% PSG, la tribune,
01:08:28 est mise en valeur.
01:08:29 D'ailleurs, on a été mis en valeur par Spotify.
01:08:31 Avant la rencontre, qui dans sa playlist de podcast a écouté avant Barça PSG,
01:08:37 il nous a émis nous.
01:08:38 Merci, merci Spotify.
01:08:40 On va se quitter avec, quand même, je vous disais que c'est Egozier qui a perdu sa voix.
01:08:43 Bon, il l'a retrouvé pendant l'émission.
01:08:45 On va se quitter avec les buts de Bruno hier face au Barça.
01:08:49 Et puis, on va se retrouver nous pour une nouvelle tribune lundi prochain,
01:08:52 après le match face à Lyon.
01:08:54 Bonne journée, bonne soirée à tous et à très vite.
01:08:56 Ciao.
01:08:58 Vitia qui accélère, c'est pour Barcola.
01:09:00 Barcola qui est en position, c'est pour Bappé.
01:09:03 C'est Ousmane Dembélé.
01:09:05 Goal !
01:09:07 Pour le Paris Saint-Germain, il est allé la mettre au fond des filets.
01:09:11 But pour le Paris Saint-Germain.
01:09:13 Première frappe de Kylian Bappé.
01:09:16 Et ensuite, ça revient dans les pieds d'Ousmane Dembélé.
01:09:19 On est au 6'50.
01:09:21 Et Ousmane Dembélé qui met une cartouche et qui la met sous la barre.
01:09:25 Bien joué.
01:09:26 But du Paris Saint-Germain.
01:09:28 Deuxième but pour Ousmane Dembélé face au FC Barcelone, son ancienne équipe.
01:09:33 Mais surtout, égalisation du Paris Saint-Germain face au FC Barcelone.
01:09:38 Vitia, Vitia qui aura peut-être un peu de champ.
01:09:40 Il va frapper les quatre ailes.
01:09:41 Goal !
01:09:43 Goal !
01:09:44 Goal !
01:09:45 Goal !
01:09:47 Pour le Paris Saint-Germain, la frappe de Vitia à 20 mètres.
01:09:52 À terre, petit filet gauche.
01:09:54 Deux buts à un pour le Paris Saint-Germain.
01:09:57 La joie des joueurs du PSG.
01:09:59 Deux à un, Vitia.
01:10:01 54ème minute de jeu.
01:10:03 Le Paris Saint-Germain bascule du bon côté.
01:10:07 Et désormais, revient à hauteur de cette équipe du FC Barcelone.
01:10:12 Deux buts à un pour le Paris Saint-Germain.
01:10:14 C'est parti.
01:10:15 Il prend la course au délan contre Pierre.
01:10:17 Et goal !
01:10:21 Pour le Paris Saint-Germain.
01:10:23 C'est deux, deux, trois buts à un.
01:10:26 Le PSG qui marque.
01:10:28 Et Kylian Mbappé qui va devant le parkage parisien.
01:10:33 Et qui demande de l'amour.
01:10:34 Qui demande des cœurs, du love, tout ce que tu veux.
01:10:38 Oui, Kylian.
01:10:39 Alors, ce n'était pas contre pied.
01:10:40 Il était parti du bon côté, Ter Stegen.
01:10:42 Mais c'est au fond pour le Paris Saint-Germain.
01:10:45 La contre-attaque pour le Paris Saint-Germain.
01:10:48 Avec Achraf Hakimi qui est parti à contre-attaque.
01:10:50 Achraf Hakimi qui lève la tête.
01:10:51 C'est pour Kylian Mbappé face à Ter Stegen.
01:10:54 Oh, l'arrêt de Ter Stegen.
01:10:56 La frappe d'ascension.
01:10:57 Le deuxième arrêt de Ter Stegen.
01:10:59 Ça revient.
01:11:00 Pi !
01:11:01 Goooool !
01:11:03 Pour Kylian Mbappé.
01:11:05 Et goal !
01:11:08 Goooool !
01:11:10 Le PSG va se qualifier.
01:11:13 Le PSG marque le quatrième au deuxième poteau.
01:11:17 Après une double parade de Marc-André Ter Stegen.
01:11:21 Kylian Mbappé vient mettre le quatrième.
01:11:24 Le PSG va passer en demi-finale de Ligue des Champions.
01:11:29 champion.
01:11:30 *Bruit de moteur*