• il y a 8 mois
Débat autour de la violence dans les écoles, sur le plateau de l'Heure des Pros ce vendredi 19 avril.

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Transcription
00:00 -Oui, je voudrais en revenir sur ce qu'a dit aussi Eric Dupond-Moretti.
00:04 Moi, je ne vois rien véritablement de nouveau
00:07 par rapport à ce qui existe déjà.
00:10 On a réformé le Code pénal des mineurs en 2021,
00:13 ça n'a rien changé, au contraire, ça l'a agréé.
00:16 On entend dire qu'on va supprimer ou réfléchir à l'excuse de minorité.
00:21 J'entendais ce matin sur une radio
00:24 la présidente de l'association des tribunaux pour enfants
00:27 qui a dit "surtout pas, on ne touche pas à l'excuse de minorité".
00:30 Quoi qu'ils disent, on veut instaurer la responsabilité des parents,
00:33 ça existe déjà.
00:35 On veut instaurer les internats, ça existe déjà.
00:38 -Ce qui est nouveau, c'est le mot "charia".
00:40 -Le dernier mot, c'est le juge, il fera ce qu'il veut.
00:44 -Ca ne sert à rien.
00:45 Tous les gens qui nous écoutent savent que l'excuse de minorité,
00:47 tout ça est bidon.
00:49 -C'est jamais exclu.
00:50 -Ou tu prends des solutions radicales,
00:51 et moi, je peux vous en donner quelques-unes,
00:54 ça, je peux vous en donner quelques-unes.
00:56 Service militaire.
00:57 Service militaire obligatoire.
00:58 -Il y a des voix qui le réclament.
01:00 -Et tu les prends tous à 18 ans.
01:01 Boum. Tous.
01:02 Et service militaire à l'ancienne.
01:05 -Ou alors, pour les délinquants récidivistes les plus durs,
01:09 les confiés à l'autorité militaire.
01:11 -Non, mais ça, c'est radical.
01:14 C'est-à-dire que tu les prends, tu prends toute une génération
01:17 et tu les formes.
01:18 -Elle n'a plus les moyens.
01:19 -Alors donc...
01:20 -Tout ce qui faisait le service public aux enfants,
01:24 l'éducation, le militaire...
01:26 -Alors, abandonnons tout.
01:27 Ca sera plus rapide.
01:29 -Mais il faut simplement se rendre compte
01:30 que depuis 1976, de manière délibérée et déstructurée,
01:34 au nom de la globalisation heureuse
01:36 et des bisounours gambadant dans la luzerne,
01:38 nous avons détruit ce qui existait en France,
01:40 qui s'appelle l'Etat.
01:41 Donc, on peut tous se plaindre,
01:43 faire des incantations, des imprimcations et des amortitions,
01:45 mais les mêmes qui vous racontent ça aujourd'hui
01:47 sont ceux qui l'ont détruit depuis 50 ans
01:49 avec détermination. -M. Valigny, qui ne dit pas un mot
01:51 depuis 9 heures.
01:52 -Détermination.
01:53 Le service public scolaire, le service public de la santé,
01:56 le service public de l'armée
01:58 et parfois même le service public de la sécurité,
02:00 les moyens des services relevants du ministère de la Justice
02:04 sont déplorables, effondrés.
02:07 Et je ne parle même pas de l'état de nos prisons.
02:08 -Mais qu'est-ce qu'on fait ?
02:09 -Je ne parle même pas d'état de prison.
02:11 -Mais qu'est-ce qu'on fait ?
02:12 -Mais tu fais l'inverse.
02:13 C'est un choix.
02:14 -Mais je suis d'accord avec quoi ?
02:15 -Il ne s'est pas effondré par l'opération du Saint-Esprit.
02:18 -Mais ça veut dire quoi, l'inverse ?
02:19 Ca veut dire quoi, l'inverse ?
02:20 Tu as construit un état et tu reviens aux normes
02:22 qui sont celles de l'état, par exemple.
02:24 Quand tu choisis l'intégration ou l'assimilation,
02:27 ce n'est pas la même chose que le multiculturalisme.
02:29 -Mais oui, mais on a voté pour les multiculturalistes.
02:31 -Mais oui, mais ça fait 40 ans que tu dis aux gens...
02:33 -On a voté pour eux.
02:34 -Qui vote pour qui ?
02:35 -Ca fait 40 ans que tu dis aux gens, "Venez comme vous êtes."
02:38 -Les électeurs, ça se convainc.
02:40 Sous-titrage Société Radio-Canada
02:43 [SILENCE]

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