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00:00 - Non, il faut que tu reviennes. - Merci. Cette année 2024, Michel, est symbolique pour vous puisque vous avez célébré,
00:06 donc vous venez de le dire, vos 60 ans de carrière. Quand vous regardez dans le rétro,
00:10 vous êtes fier de quoi finalement ?
00:13 - Je me mets les lunettes, parce que le rétro il est de plus en plus loin.
00:18 Je suis étonné. Je suis sidéré. Je suis sidéré de ce parcours, j'en reviens pas.
00:24 Et alors que ces 60 ans d'inquiétude et de stress, parce que notre métier c'est un métier de stress.
00:28 Et donc je suis toujours aussi inquiet et je suis étonné.
00:32 Mais vous savez, c'est Delphine Ernard qui m'a soufflé un jour une réplique de quelqu'un qui a dit
00:36 "Tu sais Jean-Pierre, quel est le concours qu'il ne faut jamais rater dans la vie ? Le concours de circonstances."
00:40 - Exactement. - C'est un peu un malentendu le succès.
00:43 On ne sait pas comment ça arrive, on ne sait pas comment...
00:45 Mais je suis le premier étonné, 60 ans, comme on imaginait, je suis le seul rescapé des Jeux Olympiques de Tokyo.
00:50 Et je serai avec Léa Salamé et Laurent Luiat aux Jeux Olympiques, en tout cas une ou deux soirées.
00:57 Et j'ai demandé à Christine Caron de venir. Elle avait 16 ans à Tokyo, c'était la Manodou de l'époque.
01:01 Et puis j'ai été reporter en sportif pendant des années, j'ai connu l'OM du président Leclerc, de Josip Skoblar, j'ai tellement de souvenirs.
01:08 Non mais pour répondre à ta question, je ne sais pas ce qui m'est arrivé, mais ce dont je suis le plus fier,
01:13 c'est d'être sorti de l'hôpital en forme, en ayant retrouvé ma mémoire, parce que je n'ai toujours pas ni de prompteur ni d'oreillette.
01:19 - Tant mieux. - Voilà.