Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00 -Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus.
00:02 12h-13h, "Cemi-News Week-end".
00:04 Le samedi, on vous propose une heure d'information
00:07 décryptée par mes deux invités.
00:09 Tout de suite, on fait un tour de l'info
00:12 avec Isabelle Piboulot.
00:13 Bonjour, Isabelle. -Bonjour, Thierry.
00:16 Un imam officiant à Toulouse a été expulsé hier soir
00:19 vers l'Algérie.
00:20 Mohamed Tayyata a été condamné
00:22 pour provocation à la haine et à la violence
00:24 envers la communauté juive.
00:26 Une audience pour examiner une requête en référé
00:29 est prévue lundi au tribunal administratif de Paris.
00:32 La protection des Français est ma priorité,
00:35 a déclaré sur X Gérald Darmanin.
00:37 Rima Hassan, convoquée à la fin du mois par la police
00:40 pour apologie du terrorisme,
00:42 des faits remontant à novembre et décembre derniers.
00:45 La candidate présente à la 7e position
00:48 de la liste LFI aux Européennes
00:50 dénonce des manoeuvres purement politiciennes.
00:53 Les explications de Sarah Varney.
00:58 -C'est une convocation qui fait grand bruit.
01:00 La candidate insoumise aux élections européennes
01:03 a été convoquée par la police judiciaire
01:06 pour apologie du terrorisme.
01:07 La militante controversée est convoquée
01:10 pour être entendue sur des faits d'apologie publique
01:13 d'un acte de terrorisme.
01:14 -J'apprends avec stupéfaction cette convocation.
01:17 Je ne me laisserai pas intimider
01:19 par des manoeuvres purement politiciennes
01:22 visant à compromettre ma liberté d'expression sur la Palestine.
01:25 -La convocation a été commise entre le 5 novembre et le 1er décembre
01:29 alors que l'activiste franco-palestinienne
01:31 n'était pas investie par la FI.
01:33 La candidate dit regretter un extrait d'interview tronqué.
01:36 La FI a rapidement réagi.
01:38 -Contrairement aux propos qui lui sont imputés,
01:41 Rima Hassan n'a jamais dit que les actions du 7 octobre
01:44 étaient légitimes.
01:46 -Les Insoumis dénoncent une tentative d'intimidation
01:49 au lendemain de la double annulation
01:51 d'une conférence de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan
01:54 ce jeudi en raison d'un risque de trouble à l'ordre public.
01:58 -Une nouvelle drogue fait des ravages
02:00 chez les jeunes, le Bouddha Blue ou PTC.
02:02 Comprenez, pète ton crâne,
02:04 une substance plus forte que le cannabis.
02:07 Ca arrivait en France en 2015.
02:08 En Mayenne, une lycéenne a récemment fait un malaise
02:11 après en avoir fumé.
02:13 Reportage de Michael Chahyouf.
02:15 -A Château-Gontier, en Mayenne, 12 000 habitants,
02:18 l'alerte a été donnée il y a une semaine
02:20 quand une élève de ce lycée a fait un malaise
02:23 à quelques centaines de mètres de l'entrée de l'établissement.
02:27 -La jeune fille était allongée par terre sur le trottoir
02:30 sans réaction, inconsciente.
02:32 Il me semblait important de pouvoir alerter rapidement
02:35 les familles parce qu'on pourrait nous reprocher après.
02:38 -Ce courriel de mise en garde a été envoyé
02:41 aux 900 familles des deux lycées publics de la ville.
02:44 Cette drogue des adolescents, Bouddha Blue ou PTC
02:47 pour pète ton crâne, ici, tout le monde la connaît,
02:50 très facile à trouver sur le net
02:52 et moins risqué que d'acheter du cannabis dans la rue.
02:55 -C'est un produit qu'on met dans les cigarettes électroniques.
02:59 -Ca se voit pas, ça sent pas.
03:00 -C'est pas détectable. -Ca retombe le crâne.
03:03 Tu sais plus ce que tu fais. C'est très fort.
03:06 C'est plus fort et c'est plus rapide que le shit, par exemple.
03:10 Ouais, c'est direct.
03:12 -Le produit est très abordable, à partir de 10 euros
03:15 la fiole de 10 ml pour cigarette électronique.
03:18 Il est apparu en 2015 en France
03:20 et est classé stupéfiant depuis 2017.
03:22 -Ce sont des produits synthétiques,
03:25 qui ne sont pas produits sur la base des plants de cannabis,
03:28 mais qui sont des substances chimiques
03:30 qui imitent ces effets.
03:32 C'est un produit mal connu, récent et de synthèse,
03:34 qui peut potentiellement avoir des effets problématiques
03:38 plus importants que le cannabis.
03:40 -Si la plupart des parents de Châteaugontier
03:42 découvrent le PTC depuis une semaine,
03:44 on sait qu'il y a eu de nombreux malaises d'adolescents
03:48 dans les zones ces derniers mois.
03:50 -Prévu aujourd'hui dans le secteur de la Tour Eiffel,
03:53 un défilé d'une cinquantaine de chameaux,
03:55 dromadaires, lamas et alpagas n'aura pas lieu.
03:58 Le tribunal administratif de Paris a confirmé hier
04:01 l'interdiction de la préfecture de police
04:03 pour raisons de sécurité.
04:05 Une réunion de crise doit déterminer
04:07 si l'événement se tiendra finalement
04:09 dans le bois de Vincennes.
04:11 Et puis, on termine ce journal avec cette image.
04:14 La flamme olympique est arrivée hier à l'Acropole d'Athènes.
04:17 Dans le cadre du relais de 11 jours à travers la Grèce,
04:20 elle sera officiellement remise aux organisateurs
04:23 des Jeux de Paris le 26 avril.
04:25 La flamme est ensuite attendue à Marseille le 8 mai
04:28 pour une tournée française
04:30 avant le lancement officiel des JO le 26 juillet.
04:33 Voilà pour l'essentiel de l'actualité.
04:35 Je vous retrouve dans 10 minutes pour un prochain point.
04:38 -Merci. On se retrouve dans 15 minutes.
04:40 C'est bien cela.
04:42 Je vous présente l'équipe de grands témoins
04:44 qui m'entoure ce matin pour cette heure d'information.
04:47 Nos deux invités,
04:48 Saoulina Medjameur, sociologue.
04:50 Patrick Sardetti, fidèle également à l'émission, journaliste.
04:54 -Bonjour. -Bienvenue.
04:55 J'accueille avec plaisir Noémie Schultz,
04:57 journaliste police-justice,
04:59 et Elodie Huchard, journaliste politique.
05:02 On va commencer notre émission
05:03 en évoquant encore ce samedi la mort de Philippe,
05:06 22 ans, à Grande-Synthe, après la marche blanche,
05:09 organisée hier en hommage à Philippe.
05:11 L'émotion est toujours intense.
05:13 Les suspects de mineurs ont été mis en examen pour assassiner.
05:17 On va revenir sur le profil avec vous,
05:19 Noémie Schultz.
05:20 Les proches de Philippe ne comprennent pas
05:23 ce qui a pu se produire.
05:24 On voit cela avec Dunia Tangour,
05:26 Maxime Leguet et Olivier Congloff.
05:28 -Deux mineurs mis en examen pour assassinat
05:33 dans l'enquête sur l'agression de Philippe Koopman.
05:36 Selon la procureure de Dunkerque, il existe des raisons
05:39 de penser qu'il s'agit d'un meurtre aggravé
05:41 par la circonstance de Gaétapan.
05:43 Les deux individus de 14 et 15 ans ont affirmé en garde à vue
05:47 de ses rendez-vous à la victime via l'application de rencontres
05:50 en se faisant passer pour une jeune fille mineure.
05:53 -Le mineur de 14 ans reconnaît sa participation.
05:57 Il admet qu'il a porté des coups de pied,
06:00 mais il affirme qu'il n'avait pas l'intention
06:03 de tuer la victime.
06:05 Le mineur de 15 ans, pour sa part,
06:08 reconnaît qu'il était présent pendant les faits,
06:10 mais il réfute avoir porté des coups.
06:13 -Les deux mineurs ont été placés en détention provisoire
06:17 et sont connus des services de police pour plusieurs faits.
06:20 -Le mineur de 14 ans a été déclaré coupable
06:24 pour des faits de violence commis en juillet 2023,
06:27 août 2023 et décembre 2023.
06:30 Le mineur de 15 ans, pour sa part,
06:33 a été condamné pour des dégradations commises en mars 2022.
06:36 Il a par ailleurs été déclaré coupable de faits de vol en Réunion,
06:40 commis en août 2023.
06:42 -Une autre enquête est en cours pour des agressions commises
06:46 dans des circonstances similaires
06:47 après des rendez-vous fixés sur le site de rencontre.
06:50 -On va prendre la direction de Grande-Synthe,
06:53 où sont Maxime Leguay et Olivier Gangloff.
06:55 Bonjour, Maxime.
06:56 Après la marche blanche d'hier, je le disais,
06:59 l'émotion est toujours très importante sur place.
07:02 -Oui, Thierry, une émotion toujours aussi vive
07:08 et qui ne retombe pas ici depuis maintenant trois jours
07:11 est l'annonce du décès tragique de Philippe
07:15 après la sidération et l'effroi.
07:17 C'est désormais la colère et l'incompréhension
07:20 qui prédominent ici.
07:21 Pourquoi Philippe ?
07:23 Pourquoi s'en être pris à ce jeune homme de 22 ans ?
07:26 Pourquoi aussi et surtout un tel déchaînement de violences ?
07:29 Voilà les questions qui reviennent inlassablement
07:32 de la part des habitants de Grande-Synthe,
07:35 des habitants qui demandent désormais que justice soit faite,
07:38 que des peines lourdes et fermes soient prononcées
07:41 à l'encontre des mises en cause,
07:43 même s'il s'agit de mineurs.
07:44 Lorsqu'on commet un acte d'une telle barbarie,
07:48 on doit être jugé comme un majeur.
07:50 Voilà ce que me disait l'un des habitants de Grande-Synthe
07:53 ce matin.
07:54 De son côté, l'enquête, elle, poursuit son cours
07:57 et semble s'élargir à d'autres cas similaires,
08:00 puisque plusieurs autres personnes ont déclaré avoir été victimes
08:04 d'un gai tapant via le truchement de ce site de rencontre
08:08 sur Internet nommé "Cocoland".
08:10 C'est cette récurrence du mode opératoire
08:13 qui retient l'attention des enquêteurs.
08:15 Ces différentes agressions sont-elles liées les unes avec les autres ?
08:20 Les principaux suspects sont-ils les mêmes
08:22 que ceux qui ont ôté l'avis à Philippe ?
08:24 Tout cela, seule l'enquête pourra nous le dire.
08:27 - Merci beaucoup, Maxime Legay et Olivier Gangloff.
08:30 Depuis Grande-Synthe, à Noémie Schultz,
08:32 vous êtes avec nous, je l'évoquais,
08:34 on l'a évoqué à l'instant,
08:36 les deux suspects étaient déjà connus des services de police
08:39 et des profs d'une mesure éducative judiciaire provisoire.
08:43 - Absolument. Le mineur de 14 ans,
08:45 la procureure de la République, avait été reconnu coupable
08:48 de plusieurs faits de violence qui s'étaient déroulés
08:51 au mois de juillet, août et décembre 2023.
08:54 Et le mineur de 15 ans avait été déclaré coupable de vol en réunion
08:58 pour des faits commis en août 2023.
09:00 Et tous les deux attendaient d'être jugés,
09:04 de savoir à quelles sanctions ils allaient être condamnés.
09:07 C'était le cas de la réforme du code de justice pénale des mineurs.
09:11 Maintenant, pour les affaires en matière délictuelle,
09:14 les affaires sont jugées en deux temps.
09:17 Vous avez une reconnaissance de culpabilité,
09:19 tous les deux avaient été reconnus coupables l'été dernier.
09:23 Et vous avez, dans un délai de 6 à 9 mois,
09:25 une audience qui statue sur la peine.
09:27 En attendant, on va regarder comment vous vous comportez.
09:31 Les jeunes peuvent faire l'objet
09:33 de mesures éducatives judiciaires provisoires.
09:36 La procureure de la République n'a pas précisé la nature
09:39 de ces mesures les concernant l'un et l'autre.
09:42 Mais je vais vous donner quelques exemples
09:44 de ce qui peut être décidé dans des situations comparables.
09:48 Il peut y avoir un volet insertion.
09:50 On va faire en sorte que le mineur soit accueilli
09:53 dans un internat, soit pris en charge scolairement parlant.
09:57 Il peut y avoir un volet réparation.
09:59 Si, par exemple, le jeune a contribué à faire des dégradations,
10:03 il va devoir peut-être réparer ce qu'il a dégradé.
10:06 Il peut aussi indemniser la victime.
10:09 Et ça aussi est parfois réparer la réparation
10:12 à l'égard de la victime, si celle-ci est d'accord.
10:15 Il y a un volet santé, prise en charge médicale
10:18 avec un suivi dans un établissement de soins, si besoin.
10:21 Et puis, il peut y avoir aussi un volet placement
10:24 dans un établissement de la PJJ,
10:26 mais visiblement, ça n'était pas le cas
10:29 concernant ces deux mineurs.
10:31 En tout cas, ils étaient donc surveillés
10:33 en attente de ces audiences
10:35 qui devaient statuer sur la peine.
10:38 Ça ne les a pas empêchés, malheureusement,
10:41 de passer à l'acte et d'organiser ce terrible,
10:44 de tendre ce terrible guet-apens.
10:46 C'est ce qu'ils ont indiqué en garde à vue.
10:49 L'enquête se poursuit.
10:51 -Merci, Noemi. Sabouina, qu'est-ce qu'on fait ?
10:54 -Ce qu'on fait, c'est cet exemple-là
10:56 de ce mineur de 14 ans qui était déjà connu
10:59 pour des faits de violence en juillet, en décembre,
11:02 si j'ai bien compris.
11:03 C'est l'exemple parfaitement illustratif
11:06 de l'inertie de cette machine judiciaire
11:10 à l'égard des mineurs.
11:12 Pourquoi ? Parce qu'entre le moment
11:14 où la culpabilité est reconnue et la mesure est décidée,
11:18 il se passe plusieurs mois,
11:19 et ces mois, malheureusement, ne servent pas
11:22 à pouvoir infliger une peine
11:24 qui puisse être une peine exemplaire
11:27 pour le mineur.
11:28 Il y a plusieurs pédopsychiatres, on va encore le citer,
11:31 mais pas que. Je parle de Maurice Berger,
11:34 mais je parle également de Ruben Rabinovitch,
11:36 qui avait écrit un excellent papier dans Marianne,
11:39 après avoir reçu les émeutiers,
11:42 ou en tout cas certains, parce qu'il y avait des injonctions.
11:45 Il expliquait très bien qu'en réalité,
11:48 ces jeunes-là s'offichent d'aller en prison,
11:51 puisque de toute façon, ils savent qu'en prison,
11:54 ils pourront recommencer les mêmes bêtises
11:56 que dans la rue, donc la prison ne leur fait pas peur.
12:00 Le mécanisme qui est le plus important,
12:02 c'est celui de la butée, c'est-à-dire de la peine immédiate.
12:06 Vous avez un exemple parfait au Pays-Bas,
12:08 où un avocat, Guillaume Janson, a écrit un article
12:12 dans Atlantico, où il expliquait, je vous donne les chiffres précis,
12:16 qu'une vingtaine de prisons ont fermé depuis 2003,
12:19 que 50 % du nombre de prisonniers
12:22 a diminué,
12:24 et que les agressions ont baissé de 30 % de 2008 à 2015.
12:29 Pourquoi ? Pourquoi ? Il explique précisément
12:32 parce que la durée moyenne d'incarcération
12:34 est de 2,9 mois contre 8 à 10 mois en France.
12:38 Donc, à partir du moment où la peine est exécutée
12:42 dans les plus brefs délais,
12:43 ça peut au moins ôter le sentiment d'un mode de vie choisi
12:48 et un sentiment d'impunité chez ces jeunes.
12:50 La priorité à faire dans la réforme de la justice pénale
12:54 des mineurs, c'est l'immédiateté de la peine,
12:57 c'est-à-dire la butée matérialisée,
12:59 préconisée par Maurice Berger.
13:01 - Patrick, je vous fais écouter une réaction,
13:04 celle de Sophie, la maman d'Enzo.
13:06 Vous vous souvenez, le 22 juillet dernier,
13:09 son fils âgé de 15 ans a été tué, poignardé,
13:12 par un adolescent du même âge.
13:14 Elle était l'invitée de Mickaël Dorian, ce matin.
13:17 - Le combat, on veut les traiter comme des meurtres,
13:20 comme des enfants, avec une peine de mineur.
13:23 On se comporte avec eux,
13:25 avec des circonstances atténuantes.
13:27 Pour moi, on est trop gentils avec eux,
13:29 mais par contre, on fait des choses de l'autre côté
13:32 où on les considère comme des adultes.
13:35 A 17 ans, t'es encore un enfant.
13:37 Et aujourd'hui, on les juge comme des enfants,
13:40 mais par contre, ils se comportent comme des adultes.
13:43 Il y a plein de choses qui ne seront pas jugées
13:46 comme des adultes.
13:47 - C'est important, ce que dit la maman d'Enzo.
13:50 On est vraiment dans la réalité.
13:52 - Complètement.
13:54 Je discutais avec une relation qui est juge
13:56 et qui ne voudra pas intervenir à l'antenne,
13:59 et qui me disait que, quoi qu'il puisse se passer,
14:03 on ne peut pas différencier un gosse de 12 ans et demi
14:07 qui est extrêmement costaud
14:10 et qui est d'une haine absolument terrible
14:13 et un autre de 17 ans et demi.
14:15 Or, ce n'est pas la même chose.
14:17 On est obligés de les mettre dans des strates
14:20 et de faire exactement comme si tout le monde se ressemblait.
14:23 Un mineur, c'est un mineur avant 18 ans.
14:26 Et cette juge a parfaitement raison.
14:29 La justice, elle est obligée, à un moment donné,
14:32 de s'arrêter à un certain nombre de considérations
14:35 que le commun des mortels ne peut pas comprendre.
14:38 Maintenant, pour en revenir à cette affaire,
14:40 ce drame de Philippe,
14:42 il y a effectivement les enquêteurs
14:45 qui essayent de voir dans quelles conditions
14:48 il a pu être tué et de cette horrible manière,
14:51 mais il y a quand même une troisième personne
14:54 qui s'est manifestée auprès des parents et de la police
14:59 et qui semble dire que c'était lui qui était visé,
15:03 que c'était lui qui avait été appelé
15:07 par les malfaiteurs en question
15:09 et qui aurait dû être à la place de ce malheureux Philippe.
15:13 On attend évidemment le résultat de l'enquête.
15:15 - Je voulais voir ce que vous disiez.
15:18 La justice va faire une différence
15:19 entre un mineur de 12 ans et demi et un mineur de 17 ans et demi ?
15:23 - Je sais, mais la juge disait qu'elle a peur...
15:25 C'était entre nous, elle avait peur
15:28 que ça ne soit pas aussi évident.
15:31 - Aujourd'hui, un mineur de 13 ans,
15:33 il ne peut pas être reconnu coupable d'infraction.
15:36 On estime qu'il n'a pas le dissert.
15:38 - C'est évident. Entre 14 ans et demi et 17 ans...
15:41 - Déjà, entre 17 ans, l'excuse de minorité
15:43 peut éventuellement être levée par les magistrats.
15:47 Ce qui n'est pas le cas d'un mineur de moins de 16 ans.
15:49 - La juge m'expliquait que jusqu'à présent,
15:52 ou disons jusqu'à un passé récent,
15:54 on mettait les mineurs tous dans le même sac.
15:57 Et que justement, c'est ça qui est à réformer.
15:59 - D'accord.
16:01 - 12h15, on fait un tour de l'info avec Isabelle Piboulot.
16:04 ...
16:07 - L'autoroute A13 restera fermée au moins jusqu'à lundi
16:10 suite à un mouvement de terrain.
16:12 Cette portion de route entre le boulevard périphérique parisien
16:16 et le boulevard de Saint-Claude,
16:18 qui est habituellement très emprunté,
16:20 mais une importante fissure profonde de 50 à 80 cm
16:23 est apparue au niveau de Saint-Claude.
16:25 La police de New York confirme le décès de l'homme
16:28 qui a tenté de s'immoler par le feu hier
16:31 en face du tribunal de Manhattan où est jugé Donald Trump.
16:34 Né en 1987, Maxwell Azarello était originaire de Floride.
16:37 Un témoin raconte l'avoir vu jeter en l'air des écrits
16:40 contenant des théories du complot avant d'ouvrir un bidon
16:43 et de s'embraser.
16:45 L'innovation reste à éclaircir.
16:46 Enfin, la Corée du Nord a procédé à l'essai du Nogive
16:49 de très grande taille,
16:51 conçu pour un missile de croisière stratégique.
16:54 Le pays a par ailleurs mené un lancement d'essai
16:56 d'un nouveau type de missile antiaérien.
16:58 L'armée sud-coréenne, elle, a déclaré et surveillé de près
17:02 les activités militaires de la Corée du Nord
17:04 et prévient, en cas de provocation de Pyongyang,
17:07 "nous punirons lourdement".
17:09 - Merci, Isabelle.
17:11 On continue de décrypter cette actualité riche.
17:15 Ce samedi, Léduis Hichard est avec nous.
17:18 On va parler politique.
17:19 On va parler de "elle est fille, le dit".
17:22 Bonne question, non ?
17:23 Vous êtes content que je vous la pose ?
17:25 Evidemment.
17:27 Après la double annulation de la conférence à Lille,
17:30 Jean-Luc Mélenchon a choqué après ses propos,
17:32 que je vous propose de réécouter à nouveau
17:35 et en débat juste après.
17:39 - Nous connaissons les bassesses
17:41 qui ont conduit la police française
17:44 à faire la rafle du Veldiv
17:46 sur les ors décapitulars de l'époque,
17:49 qui étaient déjà couchés comme des chiens gémissants
17:52 après avoir capitulé sans condition
17:54 devant l'envahisseur nazi.
17:57 Nous connaissons l'histoire de notre pays
18:00 et c'est parce que nous la connaissons
18:02 que nous nous méfions,
18:03 pas seulement des fascistes,
18:06 mais plus encore peut-être des lâches.
18:09 Des faibles,
18:10 ceux qui, dans la chaîne interminable du mal,
18:12 signent un papier pour organiser un convoi SNCF,
18:16 qui signent des papiers pour donner des ordres à la police.
18:20 "Moi, je n'ai rien fait", disait Eichmann.
18:22 "Je n'ai fait qu'obéir à la loi telle qu'elle était dans mon pays."
18:26 Alors ils disent qu'ils obéissent à la loi
18:28 et ils mettent en oeuvre des mesures immorales
18:31 qui ne sont justifiées par rien ni personne.
18:33 Celui qui a cédé président de l'université,
18:37 dont on me dit que c'est un brave homme,
18:39 ce que je veux bien croire.
18:41 Mais à l'instant où il avait à décider,
18:44 il n'était plus un brave homme singulier,
18:46 il était le président d'une université,
18:48 c'est-à-dire dans le lieu de la liberté de l'esprit,
18:52 où il faut, quoi qu'il en coûte, tenir bon pour la liberté.
18:55 -Alors, il le dit.
18:56 Où va LFI ou plutôt où va Jean-Luc Mélenchon ?
18:59 -Oui, parce que d'abord, il faut différencier Jean-Luc Mélenchon
19:02 et une partie de LFI du reste du parti
19:05 qui sont gênés aux entournures
19:07 depuis toutes les déclarations qu'il a pu faire,
19:09 qui ont toujours dénoncé les attaques.
19:12 Une partie de la gauche aussi.
19:13 Ce genre de comportement de Mélenchon
19:15 est en train de mener à la fin de la nupesse.
19:18 Il est fondamentalement persuadé de ce qu'il dit
19:22 et toutes les déclarations qu'il a pu faire,
19:24 choquantes ou gênantes, il le pense vraiment.
19:27 C'est pour ça qu'au début, juste après les attaques du 7 octobre,
19:31 on a pu dire que c'est une posture, qu'il va revenir en arrière.
19:34 Il veut choquer.
19:35 On voit d'ailleurs un certain nombre de ses proches
19:38 qui ne réagissent absolument pas,
19:40 qui trouvent que sa déclaration semble être normale.
19:43 Et puis, il y a évidemment derrière ça aussi un enjeu électoral.
19:47 Il veut aller capter un électorat
19:49 qui se trouverait plutôt dans les banlieues.
19:51 C'est pour ça qu'il a cette volonté de la France insoumise
19:54 de dire qu'il faut s'inscrire sur les listes électorales.
19:57 Eric Dupond-Moretti le disait il y a quelques semaines.
20:00 Il cherchait le vote des barbus.
20:02 Il est devenu ministre de la Justice.
20:04 C'est un calcul compliqué à trouver.
20:07 Certes, Jean-Luc Mélenchon va peut-être s'agréger cet électorat-là,
20:10 mais que ce soit pour les Européennes ou, si on pense, à 2027,
20:14 il perd aussi une grande partie de sa base
20:16 parce que ses déclarations pour un tas de personnes
20:19 qui ont voté pour Mélenchon, notamment,
20:21 sont très loin d'adhérer à ce genre de propos.
20:24 -Et puisqu'on parle d'Elefi,
20:25 qui fait beaucoup parler en ce moment,
20:28 on l'a appris hier,
20:29 Ima Hassan, candidate Elefi aux élections européennes,
20:32 était convoquée par la police pour apologie du terrorisme.
20:35 Les faits qui lui sont reprochés
20:37 avaient été commis entre le 5 novembre et le 1er décembre,
20:40 alors qu'elle n'était pas encore investie par le parti.
20:43 Réaction sur Elefi, ma chère Samouina ?
20:45 -Alors, je souscris ce que vient de dire Elodie,
20:49 c'est-à-dire que Jean-Luc Mélenchon a cette volonté-là
20:53 de faire une OPA sur les banlieues,
20:55 mais c'est pire que cela,
20:56 c'est-à-dire qu'une OPA sur le soulèvement de la violence
21:01 dans les banlieues à travers, évidemment, les islamistes.
21:05 Quand on écoute l'historicité de tout le narratif
21:09 de Jean-Luc Mélenchon depuis le pogrom,
21:12 il ne s'agit que d'entournures sémantiques
21:16 autour du conflit israélo-palestinien.
21:18 Je n'ai d'ailleurs, à ce titre,
21:20 personnellement souffert de ma part,
21:22 jamais entendu aucune proposition de loi
21:24 émanant du groupe parlementaire Nupes
21:27 sur la pauvreté, la paupérisation des quartiers populaires
21:30 supposées quand même être la première de ses motivations.
21:35 Je rappelle, parce qu'on écoute Jean-Luc Mélenchon
21:38 nous parler de capitulation,
21:40 employer des mots comme ça,
21:42 très grandiloquents, dans la dramaturgie, etc.,
21:45 mais quand on observe ce qui s'est passé,
21:49 la capitulation, c'est lui, l'infamie, c'est lui,
21:52 en tout cas certains de ses compagnons de route.
21:55 Pourquoi je dis ça ?
21:57 Son intention, c'est effectivement d'agréger le vote islamiste.
22:02 Et pour ça, il utilise, à l'instar des islamistes,
22:06 les mêmes méthodes.
22:08 Je prends juste un exemple, la Fatwa.
22:10 Lorsque M. Jean-Luc Mélenchon accuse Mme Ruttel-Krief
22:14 d'être obsédée par les musulmans, d'être une fanatique,
22:17 que se passe-t-il à posteriori ?
22:19 Mme Ruttel-Krief est placée sous protection policière.
22:23 Lorsque Mme Sophia Chikirou dit,
22:26 sur Twitter, au sujet de Coco,
22:29 postérieurement à un dessin,
22:31 "Vous n'aurez pas ma haine, mais vous la méritez",
22:34 Coco est placée sous protection policière,
22:36 la rédaction de Libération est placée sous protection policière.
22:40 Lorsque M. Thomas Porte
22:42 rapporte des propos d'un journaliste, Taoufik Anani,
22:45 concernant un franco-israélien qui aurait participé à Gaza,
22:49 je ne vais pas citer le nom de cette personne,
22:53 cette personne est sous protection policière, ainsi que sa famille.
22:56 Donc, M. Mélenchon, vraiment,
22:58 nous n'avons pas besoin de vos leçons d'humanité,
23:02 de démocratie, de liberté d'expression, etc.,
23:06 parce que vous êtes la preuve vivante,
23:09 avec votre groupe parlementaire,
23:11 que vous êtes dans le déni de la démocratie,
23:13 pire que ça, vous la rejetez et vous la combattez.
23:17 -Patrice Arditi, réaction.
23:19 -Je sous-cache tout ce qui vient d'être dit,
23:21 mais je crois qu'il faut différencier le Mélenchon d'avant
23:24 et le Mélenchon de maintenant.
23:26 A l'occasion de ces européennes,
23:29 le Mélenchon de maintenant n'a plus rien à voir
23:31 avec ce qu'il a été,
23:32 c'est un ministre extrêmement correct, entre guillemets,
23:36 c'est un tribun,
23:37 le côté tribun, bien évidemment, il le poursuit,
23:41 mais il le poursuit à des fins très opportunistes
23:44 pour gagner justement un électorat,
23:46 dont Sabrina nous parlait dans un instant.
23:49 Alors, lorsque M. Mélenchon dit, à propos du président de l'université,
23:53 il faut se méfier des lâches,
23:56 moi, je veux bien qu'on se méfie des lâches,
23:59 mais il faudrait aussi se méfier de ceux qui,
24:02 depuis un certain nombre de mois,
24:04 appellent au chaos en permanence, en permanence, en permanence.
24:08 Et derrière lui, il a quoi ?
24:10 Il a, entre autres, des moutons.
24:13 Donc, qu'est-ce que fait M. Mélenchon ?
24:15 Il est en train de réinventer une notion de panurgisme,
24:19 de panurgisme moderne,
24:21 c'est-à-dire qu'il ouvre la bouche
24:23 et nous avons la tête béate de satisfaction
24:26 d'un certain nombre de personnes, comme Boyard,
24:29 par exemple, que je n'insulte pas, je m'en garderai.
24:32 - Oui, c'est pas le mot. - Non, non.
24:34 J'ai dit simplement la tête béate de satisfaction,
24:37 parce que le maître a parlé, le maître, le chef de bande a parlé.
24:41 Et justement, là, j'écoutais tout à l'heure l'émission d'Eliott,
24:45 il y a quelques heures,
24:47 et qui accueillait, entre autres, Pierre Lelouch,
24:49 et Pierre Lelouch dramatisait sur quelque chose
24:52 qui était extrêmement important,
24:54 il disait "elles sont où, les élections européennes ?"
24:56 Chez M. Mélenchon et LFI,
24:59 on ne se soucie absolument plus de politique sociale,
25:02 d'économie, de sécurité, d'environnement.
25:05 On se soucie de quoi ?
25:07 Chez M. Mélenchon, on se soucie de la Palestine.
25:10 Et un point, c'est tout.
25:11 Et il était en train de dire "on vole ce vote aux Français".
25:15 - Les amis, c'est l'AmiTour de BNews Week-end.
25:17 On marque une pause, on se retrouve dans quelques instants,
25:19 on va parler encore politique avec vous,
25:21 avec un sondage CNews,
25:23 et puis on évoquera également
25:25 la première intervention d'Emmanuel Macron,
25:28 c'est jeudi, où il va parler Europe,
25:30 et ça sera à la Sorbonne.
25:31 On verra tout cela avec vous, ma chère Élodie.
25:34 Allez, on marque une pause,
25:35 et on se retrouve dans quelques instants.
25:36 À tout de suite.
25:37 Il est un peu plus de 12h30,
25:41 merci de nous accueillir chez vous.
25:43 Bon appétit, si vous êtes à table, c'est Midi News,
25:45 jusqu'à 13h, évidemment, c'est l'horaire du samedi.
25:49 On fait un tour de l'info avec Isabelle Piboulot.
25:51 - Une base militaire a été bombardée en Irak cette nuit.
25:57 Au moins un mort et huit blessés sont à déplorer.
25:59 Cette base abrite des troupes de l'armée
26:01 et d'anciens paramilitaires pro-Iran.
26:03 La cellule média des forces de sécurité l'assure,
26:06 aucun drone ou avion de combat n'a été recensé
26:09 au moment de l'explosion.
26:11 La communauté internationale appelle à éviter
26:13 une escalade du conflit au Moyen-Orient
26:15 après les explosions survenues hier
26:18 dans le centre de l'Iran.
26:19 Une opération imputée à Israël
26:21 en représailles aux frappes iraniennes du week-end dernier.
26:24 Tsaïl ne l'a cependant pas revendiquée.
26:27 Enfin, en Formule 1, Max Verstappen a signé
26:29 la pole position du Grand Prix de Chine aujourd'hui.
26:32 Sur le tracé de Shanghai, le Néerlandais a devancé
26:34 son coéquipier mexicain Sergio Pérez
26:37 et l'Espagnol Fernando Alonso.
26:39 Le leader du championnat du monde partira donc en tête demain
26:42 et ce sera à suivre sur Canal+.
26:44 - Et évidemment, à suivre sur Canal.
26:47 Merci, ma chère Isabelle.
26:49 On se retrouve dans 15 minutes.
26:51 Je vous présente l'équipe de grands témoins
26:53 qui m'accompagne ce matin pour décrypter, analyser
26:56 cette actualité très riche en ce samedi.
26:58 Sabrina Medjamer et Patrice Arditi, évidemment.
27:00 Et Elodie Huchard, qui est restée avec nous.
27:03 On va donc parler politique, on va parler des Européennes
27:06 avec ce sondage 50 jours avant les élections européennes.
27:11 Le Rassemblement national caracole toujours en tête
27:13 avec 29 % des intentions de vote.
27:16 On va le découvrir à l'écran.
27:17 C'est le résultat de notre sondage Opinion Web
27:20 pour CNews Europe et le JDD.
27:22 Et on voit le résultat.
27:23 Rassemblement national, 29 %, majorité présidentielle, 19 %,
27:27 Parti socialiste, 12 %, France insoumise, 8 %,
27:31 Les Républicains, 7 %, Europe Ecologie, 6 %,
27:34 Reconquête, 6 % et Parti communiste français, 4 %.
27:40 L'ERN, plus que jamais en tête, élargement.
27:43 Oui, et on voit surtout que les trois premiers sols,
27:46 le RN, la majorité présidentielle ou le PS,
27:49 sont pour l'instant relativement stables.
27:51 Ça peut se comprendre aussi parce qu'on sait très bien
27:53 que dans la tête des Français, les élections européennes
27:55 ne sont pas franchement leur premier sujet de préoccupation.
27:58 On sait que les votes, surtout pour une élection
28:00 qui semble si lointaine, se cristallisent beaucoup,
28:03 surtout à la fin.
28:04 Il y a une volonté, effectivement, de la majorité présidentielle
28:07 non pas d'être devant le RN.
28:09 Ils savent que ça ne sera désormais plus possible
28:11 et de tenter d'avoir l'écart le plus faible possible.
28:15 En revanche, on voit qu'il y a toujours à peu près
28:16 cet écart d'une dizaine de points entre les deux
28:19 depuis le début de la campagne.
28:20 Et on voit le PS, 12 %,
28:23 et la majorité présidentielle, 19 %.
28:26 Oui, alors il y a certains qui jouent à se faire peur,
28:28 comme on dit, en se disant que Raphaël Glucksmann
28:30 pourrait être devant Valérie Rillet.
28:32 Pour l'instant, certes, il s'est rapproché.
28:34 On a vu une montée de Raphaël Glucksmann
28:36 il y a deux, trois semaines,
28:38 qui maintenant tend plutôt à stagner.
28:40 Et puis, surtout, il faut faire attention
28:41 parce que l'électorat de Raphaël Glucksmann
28:43 est plutôt un électorat très urbain, plutôt jeune.
28:46 Il ne parle pas non plus à l'intégralité, forcément, de la France,
28:49 alors que la volonté aussi, maintenant,
28:51 de la majorité présidentielle,
28:52 c'est d'essayer d'entrer, entre guillemets, dans le dur
28:54 et d'avoir les personnes de la majorité présidentielle
28:56 qui viennent faire campagne, justement, pour la candidate.
28:58 On a vu la semaine dernière Gérald Darmanin,
29:00 Sébastien Lecornu faire des réunions publiques.
29:02 On aura cette semaine Bruno Le Maire, notamment.
29:04 Patrice, ça vous ira ? Patrice, réaction ?
29:06 Bon, là, de toute façon,
29:08 Élodie vient de dire que ça stagne.
29:10 Il me semblait, ne serait-ce que la semaine dernière,
29:13 qu'entre la liste de M. Glucksmann et celle de la majorité,
29:18 il n'y avait que trois malheureux points.
29:20 Et on disait que l'EPS allait carrément rattraper
29:24 la liste de la majorité.
29:27 Là, sur ce sondage, je veux dire, de 19 à 12,
29:31 il y a quand même une sacrée différence.
29:33 Alors, c'est vrai que M. Glucksmann a été, en hausse,
29:37 à un certain moment, animé par je ne sais quoi dans l'actualité,
29:41 mais ça semble stagner.
29:42 Maintenant, moi, ce qui me semble extrêmement curieux,
29:44 c'est j'aimerais savoir pourquoi tous ces gens-là votent.
29:48 Est-ce qu'ils votent pour une liste ?
29:50 Est-ce qu'ils votent pour un leader ?
29:52 Ou est-ce qu'ils votent pour des propositions ?
29:54 Les propositions, on en parle peu souvent.
29:57 C'est vrai qu'on retrouve très, très peu de propositions
30:00 dans cette campagne des élections européennes,
30:04 mais moi, ce qui m'intéresse, ce qui m'interpelle surtout,
30:07 c'est la montée en flèche du Rassemblement national.
30:10 C'est-à-dire que, pour moi, Jordan Bardella et sa liste,
30:14 qui l'a constituée, est assez révélatrice des clivages
30:18 et des tendances même de clivage au sein de la société.
30:22 Pourquoi ? Parce que je pense que cette intention de vote
30:24 s'appuie sur deux dimensions assez explicatives
30:28 et représentatives des inquiétudes des Français.
30:30 C'est-à-dire la première étant la dimension sociale,
30:32 avec une paupérisation que l'on voit s'acter d'année en année,
30:36 avec notamment la réforme des retraites,
30:38 la guerre en Ukraine, la crise inflationniste, etc.
30:41 Et également la dimension liée à la sécurité et à l'immigration.
30:47 Et je pense que le Rassemblement national aujourd'hui
30:50 rassemble un peu tous les ingrédients
30:52 qui préconisent, justement, entre guillemets,
30:56 si j'ose faire cette métaphore, la meilleure salade
30:59 pour répondre aux solutions des Français,
31:02 sachant qu'en plus, dans leur liste,
31:05 il y a ce qu'on peut appeler des prises de guerre,
31:07 c'est-à-dire des personnalités très calibrées.
31:11 Je pense à Fabrice Leggeri, qui était l'ancien patron de Frontex,
31:14 Malika Sorel, qui est une grande intellectuelle
31:17 qui a énormément travaillé au Conseil à l'intégration,
31:20 qui a écrit de multiples essais,
31:22 qui, à mon sens, est l'un des meilleurs scanners
31:25 de la société française, puisqu'elle a énormément travaillé
31:27 sur ces dynamiques-là.
31:29 Et puis, là, récemment, Mathieu Vallée,
31:32 ancien syndicat de commissaire de police,
31:35 qui était en prise avec le terrain.
31:37 Donc c'est aussi, peut-être, ce qui peut expliquer,
31:39 à mon sens, le succès de la montée de la liste
31:44 conduite par Jordan Bardella aux européennes.
31:48 Après, sur le clivage au sein même des parties de gauche,
31:52 je pense que Raphaël Glucksmann a réussi à aspirer,
31:55 certainement, les déçus de ceux qui avaient peut-être voté
31:59 la France insoumise ou la NUPES à l'époque,
32:01 parce qu'on sent aussi qu'il y a énormément de tensions
32:05 et une prise sur l'antisémitisme,
32:08 vraiment une mainmise sur le conflit israélo-paestien.
32:12 Cette façon qu'ils ont eue de l'importer ici, en France,
32:15 a énormément déçu, je pense, les gens qui étaient
32:18 réellement à gauche, la gauche sociale, la gauche laïque,
32:20 la gauche démocrate.
32:22 -Un rendez-vous cette semaine, jeudi.
32:25 Emmanuel Macron va parler Europe à la Sorbonne.
32:27 -Oui, c'est le fameux discours Sorbonne 2.
32:29 Pour le rappeler à nos téléspectateurs,
32:31 en 2017, il avait fait un discours, justement,
32:33 sur l'Europe à la Sorbonne, qui commençait comme ça.
32:35 "Je suis venu vous parler d'Europe encore", diront certains.
32:37 Ils devront s'habituer, parce que je continuerai,
32:40 justement, tout à l'heure, sur les réseaux sociaux.
32:42 Le chef de l'État s'est servi de ce début de discours,
32:44 puisqu'il dit "je reviens vous parler d'Europe".
32:46 Ses équipes nous disaient depuis un moment
32:48 qu'il voulait faire un discours.
32:49 Alors, évidemment, on est en pleine campagne
32:50 des élections européennes.
32:52 En revanche, s'il préfère un discours
32:53 avec un peu plus de hauteur, comme il va le faire jeudi,
32:56 plutôt que de participer à un meeting,
32:58 ça a un avantage pour l'instant, c'est-à-dire que ça lui permet
33:01 de parler d'Europe, ça lui permet de parler de sa vision de l'Europe
33:03 et donc de faire campagne aux européennes.
33:05 En revanche, c'est un peu moins impactant
33:08 que d'aller directement à un meeting,
33:10 parce que, justement, on parlait des sondages il y a un instant,
33:11 comme ils ne sont pas franchement bons
33:13 pour la majorité présidentielle,
33:14 il y a un risque pour le président à trop se mouiller.
33:16 C'est de, par exemple, s'il participe,
33:18 s'il fait un grand discours, comme il va le faire jeudi,
33:20 s'il participe à un meeting et qu'on se voit que derrière,
33:22 il n'y a aucun effet sur la liste de la majorité,
33:24 c'est en dira l'on sur l'impact du président de la République.
33:26 Évidemment. Merci, en tous les cas.
33:29 -Allez, je voudrais que l'on évoque un chiffre,
33:31 maintenant, 1731, les amis.
33:33 1731 atteintes à la laïcité signalées à l'école
33:37 pour le deuxième trimestre.
33:38 Les chiffres officiels ont été publiés cette semaine
33:41 par le ministère de l'Éducation.
33:42 On voit tout cela avec Mathilde Ibanez.
33:45 -L'action du ministère et des établissements
33:49 pour le respect de la laïcité semble porter ses fruits.
33:53 Avec 1731 faits signalés lors de ce deuxième trimestre scolaire,
33:57 le ministère de l'Éducation enregistre une baisse
34:00 de près de la moitié des signalements
34:02 par rapport au premier trimestre,
34:03 où plus de 3000 atteintes avaient été recensées.
34:06 En moyenne, sur le second trimestre,
34:08 et d'après les données du bilan,
34:10 45,5 % des faits ont été signalés dans les collèges,
34:14 29,5 % dans les lycées
34:16 et 25 % dans le premier degré.
34:19 Toujours selon ces derniers chiffres,
34:20 les auteurs de ces faits étaient à 78 % des élèves.
34:24 Et pour la première fois, des suspicions de prosélytisme
34:27 continuent à la première catégorie d'attente,
34:29 avec 19 % des signalements.
34:31 Viennent ensuite les contestations d'enseignement à 16 %,
34:35 le port de signes est tenu à 14 %
34:37 et les refus d'activité scolaire à 11 %.
34:39 Sur l'ensemble de ces signalements, 87 % ont été pris en charge
34:43 par les équipes académiques Valeurs de la République
34:46 et plus de 800 actions de prévention
34:48 ont été menées dans des établissements.
34:50 -Que vous inspire ce chiffre, Sabrina ?
34:54 1731 atteintes à la laïcité à l'école.
34:57 -C'est un chiffre qui, malheureusement,
34:59 ne sera qu'exponentiel.
35:01 Les atteintes à la laïcité ont commencé il y a 40 ans,
35:05 avec l'affaire des foulards de Creil.
35:06 Je rappelle que...
35:08 Encore une fois, ça ne date pas d'aujourd'hui.
35:11 Évidemment que les atteintes à la laïcité
35:13 ne cesseront d'augmenter
35:15 et avec les conséquences que l'on connaît,
35:17 c'est-à-dire une peur des enseignants,
35:21 une peur des parents, également d'élèves,
35:24 parce que la laïcité n'arrive pas à se faire respecter,
35:28 malheureusement, au sein des établissements
35:30 par les professeurs, qui, de fait,
35:33 justement, de la peur des représailles,
35:35 des expéditions punitives et des menaces,
35:38 n'arrivent plus à enseigner correctement,
35:42 ou en tout cas, à se faire respecter,
35:43 parce que ça ne s'enseigne pas, ça se fait respecter.
35:46 Il y avait un sondage récemment sur, justement,
35:49 la peur des professeurs qui date de décembre 2023.
35:53 47 % des professeurs, selon l'IFOP,
35:56 s'autocensurent par rapport, justement,
35:59 à cette question de la laïcité, à la liberté d'expression,
36:02 à certains contenus de SVT,
36:04 à certains contenus d'Histoire-Géo,
36:06 parce qu'encore une fois,
36:08 l'enfant roi dans ces classes fait la loi,
36:11 c'est lui qui décide de ce qui doit être enseigné,
36:13 c'est lui qui décide de ce que doit dire
36:15 ou doit faire le professeur.
36:17 Nous avons eu un exemple de capitulation récemment
36:19 avec la démission du proviseur du lycée Maurice Ravel.
36:24 Effectivement, tant que l'État n'a pas la main
36:27 qui est une main forte, puissante,
36:31 sur le respect ferme de la laïcité,
36:34 les frères, parce qu'il faut savoir que ces attaques-là,
36:37 elles ne répondent pas simplement à un élève ou une élève
36:40 qui déciderait de défier la laïcité,
36:43 elles répondent à un écosystème derrière tout ça.
36:45 Il y a un quartier, il y a un imam,
36:48 il y a, encore une fois, une culture
36:51 qui a pour circonférence le quartier,
36:56 qui oblige l'élève à faire preuve de défis
37:00 et de défiance par rapport au professeur et au proviseur.
37:04 Donc les attentes à la laïcité, malheureusement,
37:06 elles ne feront qu'augmenter
37:07 jusqu'à ce qu'on ait un ministre de l'Éducation
37:09 qui soit extrêmement ferme sur le respect de la laïcité,
37:14 qui, je le rappelle, est le socle de notre concorde nationale,
37:18 ou en tout cas dans l'école qu'on appelle
37:20 le sanctuaire de l'émancipation de l'élève.
37:24 Et regardez ce que déclarait il y a deux jours
37:26 Gabriel Attal, le Premier ministre.
37:28 On va vous mettre cette déclaration.
37:31 Vous avez dans beaucoup d'endroits en France
37:33 des groupes plus ou moins organisés
37:35 qui cherchent à faire ce qu'on appelle un antrisme islamiste
37:38 et donc les préceptes de la charia,
37:40 notamment dans nos écoles.
37:42 Patrick Servetti.
37:43 Sabrina parlait à l'instant de fermeté.
37:45 C'est vrai que lorsque Gabriel Attal
37:48 a voulu interdire le port de la baïa,
37:51 et qu'il qualifie d'ailleurs maintenant
37:52 parce que ça a réussi de victoire, ça a réussi.
37:54 Maintenant, est-ce que d'autres personnes,
37:56 d'autres personnalités vont être capables d'autant de fermeté ?
37:59 Mais lorsque Gabriel Attal, lorsque le Premier ministre
38:02 parle de, dit "pas de guerre de religion à l'école",
38:04 il a raison.
38:06 Mais vous vous rendez compte qu'il y a une guerre de religion
38:08 chez les tout-petits, puisque ce premier trimestre passé,
38:11 plus du quart des atteintes à la laïcité
38:14 ont eu lieu dans le premier degré.
38:16 Alors qu'est-ce que peuvent faire les enseignants ?
38:18 Alors le Premier ministre parle de cellules d'appui pédagogique
38:21 pour aider justement les profs
38:23 contre les résistances et les contestations,
38:26 mais les enseignants sont un petit peu dubitatifs
38:29 et on peut les comprendre parce qu'il y a un effet d'annonce.
38:32 Est-ce que ça va être concrétisant ? On n'en sait rien.
38:35 Allez, Noemi Choulle, c'est toujours avec nous.
38:37 On l'a appris hier soir.
38:38 Noemi, l'imam de l'associété algérienne
38:40 qui officie à Toulouse, a été expulsé hier soir vers l'Algérie.
38:43 Gérald Darmanin a d'ailleurs communiqué et posté sur X
38:47 un message qu'on va découvrir,
38:49 incessamment sous peu, qui va arriver.
38:54 Voilà, il arrive.
38:56 "Une nouvelle fois, la loi immigration nous permet
38:58 "d'expulser dans son pays d'origine en moins de 24 heures
39:00 "un imam de Toulouse,
39:01 "opprécheur de haine et condamné par la justice,
39:04 "la protection de la France et des Français
39:06 "est ma priorité", dit Gérald Darmanin.
39:09 Il avait déjà été condamné, cet imam, Noemi.
39:12 - C'est parce qu'il a été condamné
39:14 qu'il a pu être expulsé, et il a été expulsé là
39:17 parce que sa condamnation est devenue définitive
39:19 en décembre dernier, après que la Cour de cassation
39:22 a rejeté le pourvoi qui avait été formé par cet imam.
39:27 On le rappelle, il avait été condamné par la justice
39:30 pour un prêche qui remonte à 2017,
39:33 un prêche dans lequel il était question de bataille finale
39:36 et décisive entre les Juifs et les Musulmans.
39:39 Ce prêche avait donc valu d'être renvoyé devant la justice
39:43 pour provocation à la haine ouverte.
39:45 Il avait été condamné, il avait été relaxé dans un premier temps,
39:49 puis condamné par la justice à 4 mois de prison avec sursis
39:52 pour incitation à la violence ou à la haine raciale.
39:55 Voilà, c'est la peine avec laquelle il avait été condamné
39:58 en appel. À l'époque, les associations
40:01 qui s'étaient constituées en partie civile,
40:03 notamment le Bureau national de vigilance
40:05 contre l'antisémitisme, avaient rappelé
40:07 que de telles paroles pouvaient être à l'origine
40:10 de passages à l'acte violent.
40:12 On rappelle, ses propos avaient été tenus en arabe.
40:15 Il y avait un interprète qui les traduisait.
40:17 Lui, lors de son procès, avait dit que ça avait été mal interprété
40:19 et qu'au contraire, c'était une mise en garde
40:21 qu'il envoyait à l'encontre, à destination des Musulmans,
40:25 pour au contraire les mettre en garde de ne pas passer à l'acte.
40:29 Ça n'avait pas convaincu la justice.
40:31 Il a été condamné à 4 mois de prison avec sursis.
40:34 La Cour de cassation a rejeté son pourvoi.
40:36 La condamnation est devenue définitive en décembre dernier.
40:39 Il y a quelques jours, Gérald Darmanin a pris
40:42 cette arrêtée d'expulsion qui a été exécutée très rapidement
40:45 puisque dans la journée même,
40:47 cet imam a été renvoyé vers l'Algérie.
40:49 Ses avocats ont fait savoir qu'il faisait un recours
40:53 contre cette arrêtée d'expulsion devant le tribunal administratif
40:57 qui sera examiné lundi.
40:59 Ils ont condamné une décision prise
41:02 alors que cet homme, ont-ils rappelé,
41:04 depuis 40 ans en France, n'avait pas fait parler de lui
41:06 depuis 7 ans, depuis ce fameux prêche ?
41:09 Merci beaucoup, Noemi.
41:10 On fait un tour de l'info avec Isabelle Piboulot.
41:13 Prévu aujourd'hui dans le secteur de la Tour Eiffel,
41:19 un défilé d'une cinquantaine de chameaux,
41:21 dromadaires, lama et alpagas n'aura pas lieu.
41:24 Le tribunal administratif de Paris a confirmé hier
41:27 l'interdiction de la préfecture de police pour raisons de sécurité.
41:31 Une réunion de crise doit déterminer
41:33 si l'événement se tiendra finalement dans le bois de Vincennes.
41:36 Le retour à la normale est difficile à Dubaï.
41:39 Toujours en proie à des inondations.
41:40 Après les pluies torrentielles de mardi,
41:43 de nombreux axes routiers sont sous l'eau.
41:45 Hier, le trafic aérien était toujours perturbé.
41:48 Le gouvernement n'a pas encore communiqué de chiffres
41:51 sur le nombre de dégâts et leur montant.
41:53 Enfin, elle fait le bonheur de ses fans.
41:56 Taylor Swift a sorti un double album,
41:58 traduit "Le cercle des poètes torturés",
42:01 31 titres pour un 11e opus XXL,
42:04 étant en 24 heures l'album le plus écouté
42:07 de l'histoire de Spotify.
42:09 Taylor Swift est à 34 ans la première artiste
42:12 à être milliardaire grâce aux seuls revenus tirés de sa musique.
42:16 -Je suis persuadé que vous allez aller à son concert.
42:19 -Pas moi, mais François Enréjy a très hâte de l'événement.
42:22 -Il parle à l'oreille.
42:24 Il est mon plus proche collaborateur.
42:26 Merci en tous les cas, chère Isabelle.
42:28 On poursuit sur cette affaire de l'imam.
42:31 Je voulais vous faire écouter, avant de vous faire réagir,
42:34 Muriel Wakin Melki, avocate, qui était partie prédente.
42:37 -Nous étions présents en première instance
42:41 et également en cause d'appel.
42:43 Dans ce dossier, ça avait été compliqué.
42:45 On avait des difficultés à l'instruction
42:48 pour que le magistrat arrive à comprendre la gravité
42:51 de la provocation à la haine que contenait ce radite
42:53 qui avait été prononcé devant plus de 4000 personnes
42:57 dans le quartier de Toulouse.
42:58 Mais à la fin, le magistrat avait renvoyé l'imam Tataïa
43:01 devant la juridiction correctionnelle
43:04 de première instance, ce qui l'avait relaxé.
43:06 Nous avions fait appel avec le parquet à l'époque.
43:09 -Pour incompétence, c'est ça ?
43:11 -Non, pas pour incompétence.
43:13 Le tribunal avait considéré que les faits
43:15 n'étaient pas suffisamment caractérisés
43:18 pour aller sur une condamnation.
43:20 -Réaction, tous les deux. Sabrina.
43:22 -Brièvement, j'espère que Gérald Darmanin...
43:26 Il faut quand même saluer cette mesure.
43:29 Qu'il fera la même chose avec l'imam de Bocquer,
43:32 qui avait également prêché sur le même fondement de ce hadith
43:36 qui parle de pierre, de jets de pierre, de juifs, etc.
43:39 Cet imam franco-marocain, qui avait également été condamné
43:43 pour apologie du terrorisme.
43:45 Il n'y a qu'une chose à espérer,
43:47 c'est que Gérald Darmanin fasse preuve d'autant de fermeté
43:51 à l'égard de ce monsieur Yassine El Imar,
43:53 l'imam de Bocquer.
43:55 -Debout, Patrice.
43:56 -Il n'y a pas que les histoires de terrorisme.
43:59 Je me souviens de l'imam Hamada, si je me souviens bien,
44:03 qui, lui, exigeait, si je peux dire,
44:06 que les femmes, notamment musulmanes,
44:08 restent uniquement dans leur foyer.
44:10 C'est aussi quelque chose qui peut être extrêmement répréhensible.
44:14 Là aussi, on peut saluer le ministre,
44:16 qui a eu du mal au début, souvenez-vous,
44:18 qui a eu du mal vraiment à tenter
44:21 de renvoyer hors de France
44:24 un certain nombre de personnalités
44:26 qui seraient un peu intégristes,
44:28 mais c'est pas forcément contre les imams.
44:30 On pourrait parler de prêtres ou de rabbins
44:33 qui seraient très offensifs.
44:34 Si c'était le cas, là, ce sont les imams.
44:37 Finalement, les choses avancent.
44:39 -Merci, Patrice.
44:40 Merci, Sabouina, de m'avoir accompagné durant cette heure.
44:44 Merci, Noémie.
44:45 Merci à l'équipe qui m'a accompagné,
44:48 François Heppe, Anne-Isabelle Tellet,
44:50 Caroline Pina.
44:51 Merci à la programmation, évidemment,
44:54 aux équipes en régie,
44:56 réalisation Arnold Cara,
44:58 à la vision David Marrin,
45:00 au son Roderick, assistant Arthur Veil.
45:03 Vos prochains rendez-vous à suivre
45:06 face à Michel Enfray avec Laurence Ferreille.
45:09 Et puis, à 14h, ne manquez pas, évidemment,
45:13 le grand Lionel Rousseau pour "180 minutes Infos".
45:17 Je vous dis, passez tout simplement une belle journée.
45:20 Je vous dis à demain à partir de 11h
45:22 pour deux heures d'information,
45:24 "Bellingham News Weekend", dimanche.
45:26 On ouvre de 11h et on ferme à 13h.
45:29 Bye-bye et à demain.
45:30 SOUS-TITRAGE : RED BEE MEDIA
45:33 ...