Florent Balmont (ex-LOSC) parle de ses 19 ans de carrière, de ses débuts à Lyon jusqu'à sa retraite à Dijon en passant par son doublé avec le LOSC en 2011
Quel moment t'a le plus marqué de lui avec le maillot du LOSC ?
#football #LOSC #EdenHazard #RioMavuba #Gervinho #OlympiqueLyonnais #Martinez #AstonVilla
Quel moment t'a le plus marqué de lui avec le maillot du LOSC ?
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00:00 C'est là où je suis resté le plus longtemps, c'est là où j'ai fait le doublé.
00:02 Ce maillot pour moi est sacré, l'honneur est sacré.
00:05 Alors bonjour Florent Malmont.
00:07 Bonjour.
00:07 Tu as passé plus de 16 ans en Ligue 1, tu as une carrière qui est immense à Lyon,
00:11 Toulouse, Nice, Lille ou encore Dijon.
00:13 Et tu as quand même pas mal marqué les fans du championnat.
00:17 Mais ça on y reviendra un peu plus tard.
00:18 Je pense que la question que les gens se posent aussi c'est qu'est-ce que tu deviens aujourd'hui ?
00:21 Je suis passé de l'autre côté comme pas mal de footeux, pas tous mais certains.
00:27 On est resté pas mal de temps dans le football et on a envie de transmettre souvent après.
00:33 Donc je suis passé du côté d'entraîneur.
00:34 Actuellement je suis entraîneur adjoint à ma compte.
00:38 Pourquoi est-ce que tu as fait ce choix de devenir entraîneur ?
00:40 Parce que je pense que c'est ce que j'ai connu déjà en tant que footballeur.
00:44 On m'a transmis pas mal de choses et j'avais envie de le faire de mon côté.
00:49 Donc c'est pour ça que tout de suite quand j'ai arrêté, j'ai passé mes diplômes.
00:52 Et c'est un peu une deuxième carrière qui commence aujourd'hui pour toi.
00:56 Je sais ça, je crois que c'est même encore plus prenant.
00:59 On ne se rend pas compte mais c'est vrai que footballeur il y a le côté
01:03 on fait sa séance et on rentre à la maison et on est tranquille.
01:06 Entraîneur, on est du matin au soir quand on est passionné.
01:09 On va revenir sur ta première carrière, tu as été formé à Lyon.
01:12 On dit que c'est un centre de formation d'excellence, peut-être même le meilleur de France.
01:16 Toi est-ce que tu as eu ce ressenti là ?
01:17 C'est vrai que le centre de formation m'a énormément apporté.
01:20 En plus je suis arrivé tard, je suis arrivé à l'âge de 16 ans.
01:22 Ça m'a beaucoup aidé dans l'aspect mental et aussi au niveau de ma technique.
01:28 Je me suis aguerri, c'est un centre qui est encore l'un des meilleurs en Europe.
01:33 Et ça m'a énormément aidé dans ma carrière je pense.
01:35 Après ton passage à Lyon, tu n'as pas forcément réussi à t'imposer directement.
01:40 Du coup tu es parti à Nice.
01:42 Qu'est-ce qui t'a permis de t'imposer à Nice plutôt qu'à Lyon à l'époque ?
01:47 Tout simplement parce que je pense que c'était le niveau de Lyon à cette époque-là,
01:51 où je pense que c'était l'un des meilleurs milieux de terrain d'Europe.
01:54 Je pense qu'en tant que jeune joueur, c'était dur de pouvoir perpéter.
01:58 C'était le choix pour moi qui était le meilleur, c'était de partir et de pouvoir m'aguerrir.
02:03 Après ces quatre saisons à Nice, ils m'ont beaucoup aidé parce que j'ai pu commencer à avoir un peu d'expérience en Lyon.
02:10 Et ça m'a beaucoup aidé.
02:12 Quand on est un jeune joueur comme ça et qu'on arrive dans un vestiaire, dans une ville qu'on ne connaît pas,
02:17 comment tu as fait pour justement t'adapter ?
02:19 Ce n'est pas facile, mais après ça m'a beaucoup aidé.
02:22 On le dit souvent, mais il faut être bon pour vite être apprécié et adhéré par les effectifs.
02:29 Quels sont les joueurs qui sont venus vers toi au début ?
02:32 Parce que c'était un peu les anciens à cette époque-là.
02:34 J'ai le souvenir, c'était Pantur Banando, José Cobos, il y avait Cédric Varro.
02:41 C'était des joueurs qui étaient cadres dans cet effectif-là.
02:44 Il y avait Marama Vejura, qui est arrivé à peu près en même temps que moi.
02:50 Et ça a tout de suite marché entre nous.
02:53 Et ce que j'ai aimé aussi pendant ces quatre ans, c'est qu'il y avait un esprit de groupe,
02:57 un esprit de compétiteur et on a fait de belles années.
03:00 Il y avait Ivo Lloris aussi dans l'effectif.
03:02 J'ai pu le voir évoluer parce qu'il n'est pas arrivé tout de suite.
03:05 Et je pense qu'il a dû arriver dans la première saison ou en courte saison.
03:08 C'est vrai que quand il est arrivé dans l'effectif,
03:11 je pense qu'il avait fait un ou deux jeux réduits.
03:13 Je l'avais vu, je l'avais vu à Vinyges.
03:15 Pourquoi tu as fait une grande carrière ?
03:16 Je ne pensais pas autant, mais c'est vrai que c'était un gardien qui était au-dessus du lot.
03:22 Et avec beaucoup d'humilité, il l'a gardé.
03:24 On va revenir un peu sur le côté football.
03:25 Il y a quelque chose qui est très atypique avec un milieu de terrain.
03:29 Et par rapport à ton profil, tu es quand même assez petit, tu es 1,68 m.
03:33 Est-ce que la taille a été un défaut pour t'imposer ?
03:36 Ça a été un problème à un moment donné.
03:38 J'ai entendu plusieurs fois où je n'allais pas percer parce que j'étais trop petit.
03:40 Je pense que l'époque à Barcelone avec Xavi Iniesta,
03:44 tout ça, ça m'a beaucoup aidé au niveau, pas du jeu, mais au niveau de la taille.
03:48 Il y a des joueurs qui pouvaient percer.
03:50 À Lyon, ça a toujours été quand même sur ce côté-là.
03:52 On a laissé quand même les joueurs petits, entre guillemets, évoluer.
03:57 On a vu Julie, beaucoup de petits joueurs qui se sont percés à Lyon.
04:00 Mais c'est vrai que dans le football, ce n'était pas facile.
04:02 Et je pense que ça a été une force pour moi, c'est de m'appuyer sur ça.
04:06 Je vais te montrer un maillot qui va te rappeler des bons souvenirs, je pense, j'espère.
04:11 Oui.
04:12 Celui-là.
04:13 Oui, c'est les belles années.
04:16 Franchement, moi, j'ai passé 20 ans, 19 ans en carrière,
04:20 où pour moi, ça n'a été que des belles années.
04:22 Je me suis régalé à chaque année et dans chaque club.
04:24 C'est sûr qu'à Lille, je suis resté là où je suis resté le plus longtemps.
04:27 C'est là où j'ai fait le doublé.
04:29 C'est là où aussi j'ai découvert la Ligue des Champions, l'Europa League.
04:33 C'est beaucoup de choses et c'est sûr que ce maillot, pour moi, est sacré.
04:38 L'honneur est sacré.
04:39 J'ai rencontré beaucoup d'amis.
04:41 Les supporters ont été magnifiques, comme dans tous les clubs où je suis passé.
04:45 Mais voilà, ça reste quand même ce club, ça m'a marqué dans ma carrière.
04:49 C'est le club où les gens te retiennent le plus.
04:52 C'est là où tu as fait le plus de matchs, le plus d'années, comme tu dis.
04:55 Mais juste avant d'y signer, tu as failli signer ailleurs.
04:57 Oui, il y avait l'OM.
04:59 Il y avait l'OM aussi qui était un peu dessus.
05:01 Au final, j'étais sur une shortlist et ça avait été Benoît Chéreau.
05:06 Ils ne se sont pas trompés, c'est un super joueur aussi.
05:08 Après, j'ai eu l'opportunité de Lille.
05:10 Je sais que quand je suis repris, presque ma décision à Lille, il y avait Monaco qui était venu à la charge.
05:15 Ils m'avaient proposé quelque chose.
05:17 Mais au final, je m'étais engagé avec Lille.
05:18 Est-ce que tu "regrettes" de ne pas avoir pu y aller ?
05:22 Je ne regrette pas du tout, mais c'est vrai que ça aurait été un club qui ne m'aurait pas dérangé à le faire.
05:25 Avec l'ambiance là, les supporters là.
05:28 On est compétiteurs.
05:29 Toutes ces ambiances là, ça fait vivre.
05:31 À ton arrivée à Lille, tu as vécu un événement qui est assez dramatique.
05:37 C'est ton corbriolage.
05:38 C'est un moment d'une vie qui n'est pas facile.
05:41 Je pense qu'on l'a vécu avec ma femme et avec mes enfants.
05:43 Ça a été très compliqué parce que c'était un Mojaquine très violent.
05:47 C'était une veille de match.
05:48 On s'est fait braquer chez nous et ça a été violent.
05:52 J'ai eu un coup de crosse.
05:54 Ça nous a encore plus soudés avec ma femme et mes enfants.
05:56 Mais ce sont des moments qu'on n'aime pas vivre.
05:59 Mais ça fait partie de la vie et ça m'a aidé.
06:02 Le club a été présent.
06:03 Ma fille a été très marquée aussi.
06:05 Ce n'est pas facile quand une fille de 4 ans vit des choses pareilles.
06:08 On a été comme d'habitude solidaires.
06:10 Toute la famille a été proche de nous.
06:12 Dans ces moments-là, le club aussi.
06:14 On a pu avancer.
06:15 C'est ça qui est important.
06:16 J'étais quand même bien marqué.
06:18 Le soir, j'avais préféré jouer.
06:19 Au final, j'avais fait un bon match parce que je m'étais défoulé sur le terrain.
06:23 Je pense que c'était la meilleure réponse.
06:24 Sur cette saison, justement, 2010-2011,
06:27 est-ce que tu peux me raconter de cette réussite ?
06:30 Comment avez-vous fait pour déjouer les pronostics ?
06:33 Parce que même si on attendait le LOSC haut,
06:34 on ne les attendait pas à ce niveau cette saison-là.
06:36 Je pense que c'était un groupe.
06:38 C'est sûr qu'on avait déjà construit l'année dernière.
06:40 Je pense que cette année, on ne s'est pas pris la tête.
06:42 Comme chaque année, à Lille, on commençait mal.
06:45 On n'avait pas trop de résultats.
06:46 Sur les 5 premières journées, petit à petit, on a commencé à enchaîner.
06:50 On dit souvent que les résultats, il y a souvent un groupe qui se crée.
06:52 Il y a souvent une bonne ambiance et c'est ce qui se passait.
06:55 On se voyait aussi souvent en dehors du terrain.
06:57 Et puis, on a vécu la saison sereinement jusqu'à la fin.
06:59 On ne voulait rien dire, même si on avait une ambition,
07:01 petit à petit, de se dire que c'est possible pour nous.
07:04 Et au final, on a très bien fait parce qu'on a très bien vécu sans se mettre de pression.
07:08 Tout le monde parlait des autres clubs et nous, on a fait notre petite bonne ligne de chemin.
07:11 Et c'est ce qui s'est passé à la fin de la saison.
07:13 Tu dis que vous vous voyiez même en dehors du vestiaire.
07:15 Qu'est-ce que vous faisiez, par exemple, quand vous vous retrouviez ?
07:17 Des restos, deux ou trois petites bières.
07:19 C'était des moments sympas.
07:21 Et les ligues des champions, on se regardait les matchs.
07:25 Tout le monde restait.
07:27 Ça vivait bien.
07:28 Franchement, c'était des belles années.
07:29 Je sais que moi, j'avais fait ma 300e ou 400e.
07:33 J'avais invité tout le monde au resto.
07:34 Et c'est des moments où on était restés je ne sais pas à quelle heure.
07:36 Un groupe de supporters était venu.
07:39 L'ambiance, un peu d'une heure.
07:41 Voilà, c'est des moments super.
07:43 À chaque fois, quand quelqu'un faisait un anniversaire, tout le monde restait.
07:45 Il y avait une vraie osmose.
07:47 Et comme au milieu de terrain, il y avait ton trio que tu as formé avec Abba et Yamavouba.
07:51 Est-ce que pour toi, c'était le point fort de l'équipe ?
07:52 Non.
07:53 Après, il y avait de la qualité.
07:55 Mais devant, on disait très fort.
07:57 Je pense qu'on était tous très solides à chaque poste.
08:00 C'est vrai que le milieu, ça se passait très bien.
08:02 On était très complémentaires.
08:03 Devant, pareil.
08:04 Des attaquants rapides avec Eden Hazard et un Moussa Sow.
08:07 Et derrière, c'était solide.
08:08 Justement, sur ces trois de devant, est-ce que c'était impressionnant,
08:11 notamment Eden Hazard qui était tout jeune encore, qui commençait sa carrière ?
08:15 Oui, c'est sûr.
08:15 On l'a vu débuter.
08:16 Il est arrivé, le petit jeune.
08:18 Et puis, il a évolué rapidement.
08:20 Il s'est dit qu'il fallait qu'il bosse plus.
08:22 Il l'a fait et puis il a vite compris que ça passait par là.
08:25 Et puis après, son niveau de jeu a fait qu'il a été au-dessus rapidement.
08:28 Et il nous a apporté énormément de choses dans la réussite du club.
08:32 À l'entraînement, il vous mettait la misère ?
08:34 Non, pas la misère.
08:35 Pas la misère quand même.
08:36 Mais bon, on sentait qu'il était au-dessus.
08:38 Mais après, il y avait aussi de la qualité dans l'effectif.
08:40 Donc, il ne dérivable pas tout le monde à chaque entraînement.
08:44 Mais on sentait qu'il avait des qualités.
08:45 Après, il y avait des très bons joueurs à ce moment-là.
08:47 Donc, c'est ce qui fait que ça le faisait aussi forcer à être très bon, chaque entraînement.
08:51 Donc, on lui a essayé, nous, avec l'expérience, de lui apporter l'exigence qu'il fallait pour le haut niveau.
08:55 Et puis après, c'est le mieux aussi naturellement au fil des mois.
08:58 Si tu devais retenir un moment de cette saison, ce serait lequel ?
09:01 Moi, de février, je crois qu'on avait gagné 4-0 à Nancy.
09:04 On avait deux, trois matchs où on gagnait 4-0.
09:06 On était sans forcer, mais on sentait qu'on était presque imbattable.
09:10 On sentait une grosse force qui était dégagée avec beaucoup d'humilité.
09:13 Mais on sentait qu'on était très solide.
09:15 On ne prenait pas de but.
09:16 On avait gagné trois matchs 4-0 et ça s'enfilait comme ça.
09:18 Et hors du terrain, le moment qui t'a vraiment marqué ?
09:21 Les titres de champions, on se retrouve tous après et on finit très, très tôt le matin.
09:27 On fait la balade après en ville.
09:29 Après cette saison incroyable, vous avez joué la Ligue des champions.
09:33 Qu'est-ce que ça fait la première fois que tu es dans ton stade et que tu entends ces timbres-là retentir ?
09:37 Beaucoup d'émotions.
09:38 La Ligue des champions, c'est vrai qu'il faut le vivre pour dire que vraiment, c'est des émotions particulières.
09:43 Et ça prend au trip.
09:44 On est presque émus.
09:46 On sait qu'on arrive un peu au Graal au niveau Europe.
09:49 Vous êtes tombé sur un groupe qui n'était pas facile.
09:50 Il y avait le Bayern notamment dedans, qui était le futur vainqueur de cette édition.
09:54 Est-ce qu'ils étaient si impressionnants que ça ?
09:56 Ribéry, Robben, ça allait vite ?
09:58 Ça allait très vite au match retour.
09:59 On a pris une belle gifle, mais parce que c'était trop fort à tous les niveaux.
10:04 Et ils l'ont gagné cette année-là, mais parce que c'était sur les côtés, c'était exceptionnel.
10:08 Il y avait quelque chose qui se dégageait et c'était largement au-dessus de nous.
10:10 Mais après, ça nous a servi aussi dans les saisons d'être encore plus costauds, de travailler.
10:15 Tu as quand même joué contre pas mal de grands joueurs dans ta carrière.
10:18 Au-delà de Ribéry et Robben, tu as joué contre Zlatan, contre Neymar.
10:22 C'est lequel que tu as le plus impressionné ?
10:24 Verratti, pour moi, c'était à cette époque-là le joueur qui était pour moi le plus impressionnant au milieu.
10:29 Parce qu'en tant que milieu de terrain, c'était un joueur qui demandait toujours au ballon,
10:33 qui ne se cachait jamais et qui avait un niveau énorme, exceptionnel.
10:36 J'ai adoré jouer contre lui.
10:38 On s'est souvent "chauffé".
10:40 Mais pour moi, c'était des joueurs qui étaient super.
10:44 Ça fait énormément de bien à la Ligue.
10:45 C'est dommage que je n'ai pas pu rester quelques années pour rencontrer Messi.
10:49 Parce que pour moi, c'était un joueur que je kiffais.
10:53 Avec mon fils, on regardait, on adorait.
10:56 J'aurais bien voulu le rencontrer dans le championnat.
10:58 Si tu devais choisir, même si c'est compliqué, un seul entraîneur, celui qui t'a apporté le plus ?
11:02 Franchement, tous les entraîneurs m'ont apporté quelque chose.
11:04 Mais si, vraiment à sortir, je le dis souvent, c'est René Girard.
11:07 Je n'aurais pas cru au départ parce que c'était un entraîneur de l'extérieur, on ne le savait pas trop.
11:12 Et j'ai énormément apprécié parce que c'est un entraîneur très franc, très humain.
11:18 J'ai beaucoup aimé, pendant ces deux ans, quand j'étais au LOSC,
11:22 je lui ai dit quand il était parti, je t'ai aidé celui qui part.
11:25 Et franchement, j'ai beaucoup aimé travailler avec lui.
11:28 Dans ta carrière, pour toi, c'est qui le meilleur joueur avec lequel tu as joué ?
11:32 Je pense que c'est simple, c'est Eden Hazard.
11:35 Pour moi, c'était le joueur qui a été pour moi le meilleur.
11:38 Même si j'en ai rencontré beaucoup, j'ai joué avec lui à une époque où c'était très costaud.
11:42 Eden, pour moi, c'était le joueur qui avait énormément de qualités,
11:46 qui était au-dessus sur pas mal de choses.
11:47 Et c'est dommage, je pense qu'avec ses blessures,
11:49 parce que je pense qu'il n'était pas loin du Ballon d'Or si ça se passait bien en réel.
11:53 Parce qu'à Chelsea, il était énorme, à Lille aussi.
11:55 Il a eu des pépins, ce qui fait que ça l'a ralenti.
11:56 Mais pour moi, c'était le meilleur joueur avec qui j'ai joué.
12:00 L'anecdote la plus drôle que tu as pu vivre dans ta carrière ?
12:02 Dans les avions, c'est vrai qu'on faisait beaucoup de déplacements en avion.
12:05 Moi, je n'étais pas trop serein en avion.
12:06 Il y a eu des moments un peu de panique.
12:09 On criait quand même pas mal dans l'avion.
12:12 C'est peut-être des anecdotes un peu marrantes sur ce côté.
12:16 Même on me chambrait parce qu'ils savaient que je n'aimais pas.
12:18 Il ne fallait pas trop rigoler dans l'avion parce que ça me stressait encore plus.
12:21 C'était qui les plus des chambres à vous ?
12:22 Il y avait Rio, il y avait Marine Martin.
12:24 C'était tous les potes.
12:25 Et c'est vrai qu'ils savaient que dans l'avion, je n'étais pas trop serein.
12:28 Je jouais à la console dans l'avion, on faisait des défis à l'entraînement.
12:32 On jouait au poker la veille de match, à l'hôtel.
12:35 Il y a plein de choses.
12:36 Je ne peux pas en sortir, mais énormément.
12:37 Tu dis que tu peux raconter plein, la première qui te viendra en tête ?
12:40 Après, oui, il y avait le côté où je l'avais dit.
12:42 C'était la finale où j'étais blessé pour la Coupe de la Ligue.
12:44 Je suis déçu.
12:45 Et puis, il y a eu N'Hudour Bagnac qui voit qu'il n'est pas dans l'équipe.
12:49 Et automatiquement, il veut partir de l'hôtel.
12:50 Et c'est mon équipe de Roque qui le rattrape pour lui dire qu'il faut qu'il soit là,
12:54 que c'est important.
12:55 Et au final, on le ramène un peu dans l'état d'esprit.
12:58 Et au final, c'est lui qui marque le but de la finale.
13:01 Donc ça, c'est une belle anecdote.
13:03 Et il en avait parlé aussi.
13:05 Ça, c'est des bons moments.
13:06 Tu ne regrettes rien de ta carrière ?
13:07 Tu ne te changerais rien aujourd'hui ?
13:08 J'aurais bien voulu peut-être aller avoir une petite sélection en équipe de France.
13:11 C'est ce que j'allais te demander.
13:12 Peut-être ce petit...
13:14 Qu'on aurait peut-être pu me donner à un moment donné,
13:15 parce que je pense que je n'étais pas loin.
13:16 J'aurais pu être testé.
13:18 Maintenant, c'est comme ça.
13:19 J'aurais bien voulu peut-être avoir cette opportunité.
13:22 Mais sinon, à côté de ça, aucun regret.
13:23 J'ai le reflet, mais sans faux.
13:26 Qu'est-ce qui t'a manqué pour toi, pour avoir cette fameuse sélection, à ton avis ?
13:30 Peut-être que j'étais moins médiatique.
13:32 Après, voilà, c'est des choix.
13:34 Après, moi, quand je dis les choix, il faut savoir les respecter.
13:38 Et aussi, il y avait à ce moment-là des très grands jours.
13:40 Ta carrière, elle s'est terminée à 39 ans.
13:42 Tu as fait 19 ans de carrière.
13:43 C'est quoi le secret de ta longévité ?
13:46 Je pense que déjà l'envie, beaucoup de professionnalistes aussi.
13:50 La grinta, le mental, l'aspect familial.
13:53 Mon son, il est en famille avec ma femme et mes enfants.
13:55 Il a envie de toujours donner sur le terrain.
13:57 L'hygiène de vie, qui est importante aussi.
13:58 Et la chance de dire que tous les jours, j'allais à l'entraînement pour taper dans un ballon.
14:02 Tout réuni fait que j'ai essayé de m'accrocher jusqu'au bout.
14:05 Je pense que c'est aussi ça qui a fait ma réussite.
14:07 Bonsoir à tous, c'est Florian Balmont.
14:10 N'hésitez pas à vous connecter à COP Football.
14:13 Franchement, c'est une émission bien sympa.
14:15 *musique*