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00:00Après sa retraite de la politique, Denis Tardif savoure
00:03chaque instant. Malgré ses problèmes cardiaques persistants
00:07depuis l'âge de 36 ans, il assure que sa santé est sous
00:10contrôle.
00:12Je profite de la retraite, je fais de l'exercice quand même
00:16régulièrement.
00:18Installé à Québec pour être proche des hôpitaux, il passe
00:21néanmoins ses étés à Témiscouata-sur-le-Lac. Élu député
00:24en 2018, il dresse un bilan positif de son mandat,
00:27malheureusement écourté en raison de recommandations de
00:30son médecin en 2021.
00:32Je fais un bilan sur lequel il a rentré beaucoup d'argent
00:35dans le comté.
00:36Un dossier qui l'a marqué, celui de la traverse de
00:40Rivière-du-Loup. Il a refusé de prendre part à une conférence
00:43de presse de dernière minute qui devait annoncer le transfert
00:46du service à Kakuna. Il a menacé de démissionner de son poste
00:49à l'Assemblée nationale pour obtenir des réponses.
00:52Je ne fais pas la plante verte, je n'y vais pas. Vous allez
00:55m'expliquer ce qui se passe, pourquoi ça se passe comme ça
00:58et qu'on donne des explications rationnelles.
01:01Il s'était engagé pour faire avancer le projet de
01:04prolongement de l'autoroute 85.
01:05Ça a été la motivation qui m'a fait dire oui pour rentrer.
01:09J'ai tellement rencontré du monde avec des blessures
01:12profondes, autant physiques que psychologiques.
01:15Il continue de suivre l'actualité et les sondages.
01:18Il reste d'ailleurs prudent quant à la baisse de popularité
01:21de la CAQ.
01:22Il reste au moins deux ans avec les prochaines élections.
01:25M. Bourassa disait toujours que c'était une éternité,
01:29une journée en politique.
01:30Une expérience politique qui aurait perduré si sa santé
01:33lui avait permis.
01:35Ça a été clairement un deuil.
01:36C'est pas tellement la politique, je vous dirais,
01:39que c'est d'être avec les gens dans l'action.
01:42Ariane Boyer, CIMT TVA, Rivière-du-Loup.