Ancien défenseur de Newcastle où il a côtoyé Michael Owen, Sébastien Bassong était l'invité de l'After Foot ce mardi. Il raconte notamment comment le Ballon d'Or 2001 a convaincu le coach des Magpies à le titulariser.
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00:00 Mais Alan Shearer, Laura, le charisme, on n'avait pas besoin qu'il soit un bon manager,
00:07 qu'il soit un bon coach, volantraîneur, quand il arrivait, mon dieu, franchement,
00:14 c'était un plaisir d'être mal coaché par Alan Shearer.
00:19 Extraordinaire, Kevin Keegan quand t'arrives et il te parle, vraiment, et c'est vrai en
00:25 plus, franchement, il est arrivé sur le terrain, c'est limite, il parlait même pas.
00:30 Il ne savait pas.
00:31 Il n'y en a même pas sur le terrain d'entraînement.
00:32 Il y en a, ils ne vont même pas.
00:33 Non mais dans le podcast, tu as une anecdote.
00:34 Il avait des business à faire au téléphone.
00:35 Puisque j'ai écouté le podcast en entier qui était intéressant, il y a une anecdote
00:43 où tu racontes qu'à l'époque, tu as Keegan comme coach.
00:46 Et Mike Lowen.
00:47 Et tu as Owen et un autre joueur, Butch, je crois.
00:50 En gros, ils vont voir le coach, ils se disent bon, maintenant, il faut faire jouer le petit.
00:53 Et Keegan, il fait ok, alors.
00:55 C'est fort parce que Kevin Keegan, il me dit, je ne jouais pas au départ.
01:01 Je ne jouais pas parce qu'il y avait beaucoup de défenseurs.
01:03 Bref, et un jour, parce que je m'entraînais bien, j'étais bon.
01:07 Je pense que j'étais le meilleur.
01:08 Je veux dire, j'étais le meilleur.
01:09 C'est vrai, j'étais le meilleur.
01:10 Il est camerounais ou pas ? Il est parisien surtout.
01:11 Il est parisien.
01:12 Il est parisien.
01:13 Il a fait beaucoup.
01:14 Et là, Kevin Keegan, en fait, à l'entraînement, Mike Lowen, il va voir Kevin Keegan et Nicky
01:28 Butch, qui étaient deux quand même superstars.
01:30 Et c'est là où Mike Lowen et Nicky Butch, ils lui disent écoute, t'es coach.
01:33 On sait qu'il y a de la politique, on sait qu'il y a telle chose, mais le meilleur, c'est
01:35 le petit.
01:36 Donc, en fait, il m'appelle et il me dit, c'était drôle parce qu'il me dit, Mike
01:40 Lowen, comme on l'appelait, est venu me voir et Nicky.
01:43 Donc, comme ils m'ont dit qu'il faut que tu joues, c'est toi le meilleur.
01:46 Mike Lowen, c'est comme ça qu'il m'a dit, est-ce que tu es prêt ?
01:50 Il t'a pas initié au Paris Olympique ?
01:51 Non, c'est parce que t'es pas avec Jean-Rique.
01:52 Alors, je pense qu'il était à fond avec Paris Olympique.
01:53 Je pense qu'en fait, il a perdu tout son ongelle au chevaud.
02:00 Il arrivait avec des sacs plastiques, tu vois, un peu comme des sacs plastiques.
02:05 Mike Lowen, Nicky Butch, Shaggy Even, ils arrivaient tous les matins avec des sacs comme
02:09 ça, remplis de billets.
02:10 Et ils avaient leurs journaux comme ça, tu vois, et ils jouaient les jeux.
02:14 Mike Lowen, il avait son truc de posséder une jambe.
02:16 Il est propriétaire de chevaux.
02:17 Il n'a pas le cheval en entier ?
02:18 Non, il n'a jamais le cheval en entier.
02:19 25% !
02:20 Sur Alex, il n'a même pas le cheval en entier.
02:21 Même un mec comme Lowen, il ne pouvait pas avoir un cheval en entier.
02:22 Attends, mais taisez-vous là !
02:23 Au Caudry, ils étaient comme ça, ils se regardaient des fois et ils s'en foutaient
02:37 complètement des trucs que je te racontais.
02:38 Ils regardaient les courses.
02:39 Et après, ils disaient "Nicky, Nicky, Nicky, 100 000 pounds".
02:40 Ils étaient tous super contents.
02:41 De la folie, comment ? Et ils ont vraiment dépensé énormément d'argent.
02:49 Mais je les ai vu arriver avec des sacs plastiques.
02:51 Mais même pas…
02:52 Mais Lowen est connu pour avoir…
02:53 Mike Lowen, il avait un hélicoptère.
02:54 Il n'avait pas de bouclier.
02:55 Il avait un hélicoptère.
02:56 Il arrivait en hélicoptère, Mike Lowen.
02:57 Il avait un hélicoptère.
02:58 Il se posait un peu loin.
02:59 Et quel est ce genre de Newcastle qui a tout perdu au Paris Sportif ?
03:00 Mike Lowen, le coup de l'hélicoptère.
03:16 Mais je veux dire, je ne sais pas comment dire, plus humble que Mike Lowen.
03:22 Il parle par Michael, silencieux.
03:24 Vraiment, Michael, moi-même, j'étais surpris parce que je suis arrivé, je me suis dit
03:29 que Mike Lowen jouait avec lui à la Play et tout.
03:32 Ballon d'or.
03:33 Et en fait, M.O.
03:34 Il ne parlait jamais.
03:35 Vraiment.
03:36 Et des fois, il était désolé.
03:37 Il suivait les cours.
03:38 Il a pas mal parlé en texto.
03:39 Il s'est fait attraper par les tabloïds.
03:40 Oui, Madame Lowen, tu n'es pas très très content.
03:41 Mais tu vois, tout à l'heure, ça me rappelle, je ne sais pas si les discussions
03:49 on les a eues à l'antenne ou c'était pendant la pub, quand tu me dis que tu ne
03:51 comprends pas bien l'expression "il méritait mieux" ou "il a eu ce qu'il mérite".
03:57 Pour Michael Lowen, là, pour le coup, je suis d'accord avec toi.
03:59 Le gars, il est ballon d'or, c'est un attaquant merveilleux.
04:02 Si sa carrière s'est terminée comme ça, c'est de son fait.
04:05 Il s'entraînait moins bien, les canassons, ça l'intéressait plus.
04:09 Michael était diminué par ses blessures.
04:11 Il avait trop peur.
04:12 Michael, il arrivait comme ça, il était vraiment psychologiquement touché par quelqu'un
04:18 qui arrive vite sur lui parce que les blessures qu'il a reçues, elles l'ont vraiment traumatisé.
04:23 Ça fait que dès qu'il arrive à un demi-contact, inconsciemment, un peu comme Jonathan Woodgate.
04:28 Comme Woodgate, Michael Lowen...
04:30 Woodgate, il a eu sa carrière foutue.
04:32 Par le réel, ouais.
04:34 Mais la façon dont il a été blessé, il n'est jamais revenu, le gars.
04:38 Et c'est ça, mentalement.
04:39 C'est lui, il se blessait tout seul.
04:40 C'est Star, ce mec-là.
04:41 Il se blessait tout seul, avec Gorka en sa tête.
04:43 Et Michael Lowen, je pense que c'est ça qui l'a vraiment tué.
04:46 Après, oui, les paris, etc.
04:48 Quand tu mets autant d'argent, les paris, ça la plombe complètement aussi.
04:53 [SILENCE]