JEAN JACQUES COIPLET AU CREUSOT

  • il y a 6 mois
Jean-Jacques Coiplet parle de l’Hôtel-Dieu et du soutien de l’ARS. Le directeur régional de l’Agence Régionale de Santé, dans une interview vidéo, parle de la qualité de l’Hôtel-Dieu, du soutien de l’ARS, du robot chirurgical, mais aussi de l’avenir des Maternités en Saône et Loire, des relations avec Autun, ou encore de l’intelligence artificielle.

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Transcription
00:00 Vous avez visité ce matin l'hôtel-lieu du Crozeau, vous repartez avec quelle certitude ?
00:06 Je repars très confiant parce que j'ai vu un hôpital qui a des projets et qui est dans une dynamique territoriale.
00:14 C'est vrai aussi à Autun ou à Monceau, à chaque fois que je vais dans les territoires, je vois beaucoup d'initiatives.
00:21 C'est le projet d'ouvrir bientôt un service de moyen séjour à l'hôpital.
00:28 C'est la perspective de rénovation des blocs et de la dynamisation de l'activité opératoire.
00:37 C'est aussi toutes les mesures qui sont apportées pour continuer à améliorer la qualité de vie au travail des personnels.
00:43 Bref, un hôpital qui a toute sa raison d'être et que l'ARS soutient et continuera à soutenir.
00:50 C'est justement une des questions.
00:53 L'ARS sera au rendez-vous financièrement parce que cet établissement a un peu le sentiment, dans le temps, d'être un peu le mal aimé, le mal traité.
01:02 C'est-à-dire qu'il n'y a pas de principe d'équité entre d'un côté, Chalon-sur-Saône et Mâcon, et de l'autre côté, le Crozeau,
01:09 sous le pretexte que c'est un hôpital privé, sauf qu'il est à but non lucratif.
01:15 Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
01:16 Je peux dire que les 4,6 millions d'euros d'accompagnement accordés à l'hôpital sont quand même le signe du soutien que l'Agence régionale de santé porte à cet établissement.
01:29 C'est aussi les crédits que nous avons apportés et que nous apporterons pour continuer à sa modernisation bâtimentaire.
01:37 On a parlé, par exemple, des blocs opératoires.
01:40 Donc l'ARS est évidemment en soutien de l'hôpital du Crozeau, comme elle l'est de l'hôpital de Monceau, de Chalon ou d'Autun.
01:49 Ce qui est vraiment très important, c'est ce qu'on a vu aussi, de la dynamique territoriale qui est portée, puisqu'il y a le lien entre l'hôpital et la ville.
01:57 Je suis allé visiter la maison de santé pluriprofessionnelle.
02:01 Le travail qui est engagé et qui va s'amplifier entre le centre de santé et l'hôpital.
02:06 Bref, c'est ça la réalité de l'hôpital du Crozeau, un hôpital qui est accompagné, soutenu dans sa dynamique territoriale et de projet.
02:15 Cet établissement a été le premier de Seine-et-Loire à se doter d'un robot chirurgical.
02:20 Il a eu raison de prendre ce virage ?
02:22 Mais bien sûr, parce que quand j'ai pu rencontrer des médecins urgentistes ou des médecins du service de chirurgie ou de la gynéco-obstétrique,
02:31 ils ont tous rappelé l'importance, et c'est aussi un facteur d'attractivité, d'avoir à disposition des équipements d'aide au diagnostic ou d'aide à la pratique.
02:40 La modernisation sur ce versant-là est aussi un facteur d'attractivité, notamment pour des jeunes générations qui, désormais, sont rompues dans l'acte opératoire à utiliser un robot,
02:51 d'autres, des équipements d'aide au diagnostic, que ce soit des appareils de radiologie ou d'échographie.
02:58 Bref, ça contribue aussi à rendre attractif cet hôpital pour les médecins qui vont y travailler.
03:06 Est-ce que l'intelligence artificielle va révolutionner l'approche médicale ?
03:11 Eh bien, vraisemblablement. Simplement, il faudra qu'on soit collectivement attentifs aux données qu'on entre dans la machine, si je puis dire, la façon dont c'est utilisé.
03:21 Mais si ça marche bien et si, surtout, l'intelligence artificielle est uniquement un outil et pas un but, au service du patient,
03:29 alors ça permettra, une fois que la technique est facilitée, de permettre encore plus aux médecins d'être en relation, en dialogue singulier avec son patient.
03:37 Bref, de redonner de l'humanité et de la relation humaine avec chacune des patients et des personnes accompagnées.
03:44 Il y a un sujet en Soneloire, et ça sera ma dernière question, c'est le sujet des maternités, celle d'autos infirmaires.
03:50 Il y a des risques sur celle de Paraillelmonial. Où en est-on aujourd'hui ?
03:54 Eh bien, écoutez, les maternités de Paraillelmonial et du Creusot ont toutes leurs raisons d'être et continuent de fonctionner.
04:02 Et pour ce qui concerne Autun, je crois pouvoir dire que la réponse territoriale qui a été apportée à travers les centres de périmaternité,
04:09 le SMUR obsédrical, la fédération interhospitalière en périnatalité, l'hébergement hospitalier qui est ici Creusot,
04:18 maille le territoire et surtout ont une réponse en termes de parcours.
04:22 C'est-à-dire que l'accouchement est un moment important, mais il y a aussi tout ce qui se passe avant,
04:26 c'est-à-dire les actions de prévention, de soutien parental, de repérage des grossesses à risque.
04:32 Il y a bien sûr l'accouchement, puis après, il y a le retour à domicile.
04:35 Ce qui s'est déployé sur Autun grâce aux soignants est une réponse territoriale
04:40 pour permettre d'avoir les meilleures conditions de qualité et de sécurité possibles pour les parturiantes.

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