À quelques semaines du début des JO de Paris 2024, les questions sécuritaires sont primordiales. Pour se faire, le gouvernement prévoyait un dispositif conséquent avec des appels à candidatures et des formations. Mais il se pourrait que tout ne se passe pas comme prévu. Leurs missions seront-elles assurées pour l'ouverture des JO de Paris ?
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00:00Si l'organisation des JO s'appuyait sur le renfort des membres de sécurité privée
00:05pour assurer le bon déroulement des épreuves, le manque d'effectifs semble inévitable.
00:09Du point de vue sécuritaire, l'ensemble des JO va être un cauchemar.
00:13Le comité d'organisation, le COJOP, est encore en train de recruter 10 000 personnes,
00:17pas seulement des agents de sécurité d'ailleurs, mais 10 000 personnes à moins de 100 jours.
00:22Donc des gens qui sont recrutés quand même un peu à la va-vite
00:25et qui ne pourront pas faire l'objet de contrôles de sécurité.
00:28Si les membres du secteur privé ne suffisent pas,
00:31tous les secteurs en mesure d'assurer ces postes seront mobilisés,
00:34une décision qui ne fait pas l'unanimité.
00:36Il est évident que si on doit se substituer à ces agents de sécurité privée,
00:41il y aura des endroits où peut-être qu'il y avait davantage de policiers prévus.
00:45Dans ces endroits-là, il y en aura moins.
00:47C'est une logique mathématique.
00:49Donc il va falloir qu'ils dispatchent de manière un peu plus importante les effectifs de police
00:55si on doit se substituer à ces missions de sécurité privée.
00:59Le gouvernement a mis en place une formation express au métier de la sécurité,
01:03ouverte à tous, offrant un total de 25 000 places.