Lorient 1-4 PSG : Le débrief complet de l'After foot après la nouvelle balade parisienne

  • il y a 5 mois
Facile vainqueur de Lorient (1-4), le Paris Saint Germain se rapproche un peu plus d'un 12e titre et va devoir attendre le résultat de Monaco-Lille pour le fêter officiellement. Mbappé (2 buts et une passe) et Dembélé (2 buts) ont brillé au Moustoir.

Category

📺
TV
Transcript
00:00 Je rappelle que Paris aurait pu être champion ce soir.
00:02 Elle a été champion pendant...
00:04 Quelques minutes.
00:05 Avant qu'on n'a qu'au marché.
00:06 Un bon moment quand même.
00:07 À la mi-temps, Paris était champion.
00:08 C'est vrai.
00:08 Il fallait que Monaco ne gagne pas.
00:10 On en repousse l'échéance, peut-être à ce week-end.
00:12 Après honnêtement, pour le PSG,
00:14 être champion samedi au parc,
00:16 face Oaves, qui quand même s'est écrit,
00:18 bon voilà, c'est quand même plus sympa que d'être champion
00:21 à retardement parce que l'adversaire a pas pris les points
00:24 dans l'avion entre Lorient et Paris, ou le train,
00:27 ou qui sait, le bus.
00:29 Euh...
00:30 Je sais pas comment ils rentrent de Lorient.
00:32 J'ose pas savoir.
00:33 Je veux pas savoir.
00:33 Ah bah non, avion.
00:34 Lorient, c'est pas train.
00:36 J'oublie.
00:37 Louis-Henri Quay a fait une compo Louis-Henri Quay
00:43 avec un turnover habituel des jeunes,
00:46 lancé également aujourd'hui.
00:49 Enfin, lancé, on les avait déjà vus.
00:50 Oui, mais là, ça justifie quand même, Gilbert.
00:51 Honnêtement, dans la période actuelle.
00:52 Je dis ça, c'était pas pour critiquer.
00:53 Non, mais dans la période actuelle.
00:54 C'était pour lancer le débat.
00:55 Autant des fois, voilà, on est surpris.
00:57 Là, bon, après...
00:59 Quand il fait tourner, l'attaque, c'est
01:02 "Rock Gonzalo Ramos, bapé Dembélé".
01:04 Donc, pour l'adversaire, c'est un peu gênant quand même.
01:06 Les deux qui n'avaient pas joué contre Lyon.
01:08 Voilà.
01:09 Mais surtout qu'à l'arrivée, ça donne...
01:11 Enfin, là, ils ont un match de semaine.
01:12 On a connu des périodes où les matchs, on va dire,
01:15 un peu en bois, dans des périodes où, on va dire,
01:17 que les pensées sont ailleurs.
01:18 Et en ce moment, au PSG, les pensées sont ailleurs.
01:20 On a connu des matchs où tu t'emmerdais,
01:23 où il se passait rien, où soit tu faisais un pauvre nul,
01:26 soit t'arrachais une victoire.
01:28 T'avais passé un sale moment.
01:29 Là, je suis désolé, tous les matchs du PSG,
01:31 tu passes un bon moment.
01:32 Cette équipe, elle a un super état d'esprit.
01:35 Elle ne caviarne aucun match.
01:39 Tous les matchs sont joués à fond.
01:42 Bon, il fait jouer les deux gamins.
01:44 Bon, ben les deux gamins...
01:45 - Baïoulou et Zagué.
01:46 - Ils doivent être très contents de jouer.
01:49 Ils ont l'air un petit peu perdus parfois.
01:51 Bon, ils sont là pour apprendre.
01:53 - Ils essaient de les commentateur.
01:54 Je ne sais pas si c'est...
01:55 - Ils sont là... Je crois que c'est plutôt Zagué.
01:56 - Moi, je dirais Zagué.
01:57 - Ils apprennent parce qu'ils sont vraiment jeunes
02:01 et tu vois bien qu'ils ne sont pas complètement finis, les deux.
02:04 Mais j'imagine que ça leur fait un plaisir dingue.
02:06 Ils ont quand même joué le match où, à l'arrivée,
02:09 ça pouvait être le match du titre.
02:11 Bon, ben c'est bien.
02:13 S'il les fait jouer et que la prestation,
02:15 elle n'est pas bonne et que tu t'es ennuyé,
02:17 tu te dis "ouais, qu'est-ce qu'il a été cramé ces deux jeunes".
02:19 Alors, tu peux aussi te dire...
02:21 T'imagines à quel point un mec comme Soler recule dans la hiérarchie.
02:24 Parce que c'est un match où lui, il doit démarrer.
02:26 Il démarre même pas.
02:27 Et au poste qu'il occupe, c'est...
02:30 Comment il s'appelle ? Mouyélé ?
02:32 - Séni Mayoulou.
02:33 - Mayoulou, pardon.
02:34 C'est lui qui démarre.
02:35 Bon, ok, ça veut dire que vraiment...
02:37 Et pareil pour Moukielé.
02:39 - Lui, ça fait deux, trois fois qu'on le voit quand même, Mayoulou.
02:41 - Oui, et Moukielé sur le banc, effectivement.
02:43 - Moukielé, a priori, tu te dis, vu le peu de matchs qu'il a fait,
02:46 il va quand même démarrer titulaire à la place du gamin.
02:48 Donc je pense qu'il ne les tient pas en haute estime, les deux.
02:51 Bon, peu importe.
02:52 Je vais vous donner un petit détail.
02:53 La prestation d'ensemble, elle est très bonne.
02:55 Mbappé avait pas joué.
02:57 Il avait plutôt du jus.
02:59 Il met un doublé.
03:00 Il fait un très bon mouvement sur la gauche pour donner un bon...
03:03 Un but à Dembélé.
03:04 Dembélé, mais deux buts.
03:05 Alors là...
03:06 - On pourra plus dire que Dembélé ne marque pas.
03:08 - Si Dembélé est dans le monétaire...
03:10 - Entre la Ligue des champions et là...
03:12 - Je devrais demander à Oussem et Jérôme,
03:14 sur les six premiers mois jusqu'à décembre,
03:16 quand on faisait les paris,
03:17 le nombre de fois où, parce que la cote était élevée,
03:19 je misais sur Dembélé.
03:21 J'en avais marre de prendre des murs.
03:23 - Il y avait la fameuse blague,
03:24 Dembélé a mis moins de buts que Neymar,
03:26 qui en avait marqué deux en match amical.
03:27 - J'ai dit, il va bien finir par marquer.
03:28 Alors je misais, je misais, je misais.
03:30 Bon, là, maintenant, je vais pouvoir peut-être m'y remettre.
03:32 Parce que si sur cette fin de saison,
03:34 ça devient le plus important,
03:36 il commence à cadrer les frappes,
03:38 c'est tout bénef pour le club.
03:39 - La façon dont Lorient défend sur le premier but de Dembélé,
03:43 pour une équipe qui joue sa vie en Ligue 1,
03:45 là, ça fait peur.
03:46 Là, ça fait très peur.
03:47 - Tout à fait.
03:48 - C'est mon réflexion.
03:49 - Non, mais c'est la porte, il a fait...
03:52 Il a ouvert la porte.
03:54 C'est un mauvais jeu de mots, mais je suis désolé.
03:56 Mais je ne sais pas comment il peut se comporter comme ça,
03:58 à l'info centrale.
03:59 C'est incroyable.
04:00 - Sam est avec nous au 32 16.
04:01 Salut Sam.
04:02 - Salut, bonsoir.
04:03 Bonsoir Gilbert, bonsoir Daniel, bonsoir Stéphane.
04:05 - Bonsoir Sam.
04:06 - Salut Sam.
04:07 C'est ta première ou un after ?
04:08 - Oui, tout à fait.
04:09 Ma première.
04:10 - Diminutif de Samuel, j'imagine.
04:11 - Exactement.
04:12 - Ce Sam tout court...
04:14 - Oui, ça n'a pas de sens.
04:15 - À part dans Scooby-Doo.
04:16 - Si Sam, il y a des Sam qui existent.
04:18 - Sam, c'est un diminutif.
04:19 - C'est souvent des chiens.
04:21 - Voilà, c'est un nom de chien sinon.
04:23 - Merci, c'est sympa pour ça.
04:25 T'écoutes l'after depuis combien de temps ?
04:28 - C'est le diminutif de Samuel.
04:29 - Samantha, c'est Samantha chez les filles.
04:31 - Ça fait un peu, j'entends un peu US,
04:33 c'est un peu cool et tout, tu vois Sam.
04:35 - Oui, c'est vrai.
04:36 - Je sens qu'avec les meufs, ça marche un peu mieux d'ailleurs.
04:38 - Oui, c'est vrai.
04:39 - Voilà.
04:40 - Du coup, je disais Sam, depuis combien de temps
04:41 t'écoutes l'after ?
04:42 - J'ai tout compris.
04:43 - J'écoute l'after depuis des années,
04:45 voilà, j'ai 32 ans, je commence à me faire vieux,
04:47 mais je pense que j'écoutais l'after depuis...
04:49 - Disons que si toi, tu commences à te faire vieux,
04:51 alors nous...
04:52 - T'as écouté quand...
04:53 T'as commencé quand t'étais ado ?
04:54 - Ah ouais, ouais, ouais, j'ai écouté, bah oui,
04:56 depuis que je suis fan du PSG, depuis que je suis fan de foot,
04:58 donc ouais, ça fait un bon moment.
05:00 - Bon, bah écoute, merci pour ta fidélité, Sam.
05:02 Bon, on t'écoute.
05:04 - Bah justement, moi, si je vous appelais ce soir,
05:07 c'était pour émettre une petite critique
05:09 qui, j'espère, sera constructive.
05:11 Dernièrement, j'ai été un peu déçu de la ligne éditoriale
05:13 de l'émission sur la thématique du PSG,
05:15 donc ça n'a pas l'air d'être trop le cas ce soir.
05:17 Je trouve que ce soir, on reprend un petit peu
05:19 un bon chemin,
05:21 mais je trouve que les afters du PSG, récemment,
05:23 étaient assez redondants, parce que je pense
05:25 que vous avez fait tous le tour du bonhomme Louis-Henriqué,
05:27 on a eu l'avis de Daniel,
05:29 on a eu l'avis de Stéphane, on a eu l'avis de Flo,
05:31 enfin, de tout le monde, et voilà,
05:33 moi, je voulais retrouver mon after
05:35 qui mettait en avant les éléments tactiques,
05:37 qui me parlait de circuit préférentiel,
05:39 en plus, on a un coach, à tort ou à raison,
05:41 qui s'en fiche complètement qu'on comprenne
05:43 son football tactiquement, et bien moi,
05:45 je comptais sur des experts comme vous pour m'expliquer,
05:47 plutôt que de relancer l'éternel débat
05:49 Louis-Henriqué-Mbappé, par exemple, après la qualif,
05:51 d'ailleurs, je crois que c'était vous trois,
05:53 sur le plateau, après la qualif contre Barcelone.
05:55 - Non, moi, j'étais pas là. - Non, c'était pas toi.
05:57 - C'était Jérôme Rotten qui était là. - C'était Jérôme Rotten, ouais.
05:59 Vous avez...
06:01 Daniel, notamment, a pas arrêté de répéter,
06:03 Stéphane nous disait aussi souvent que quand on met
06:05 l'équipe type, enfin l'équipe
06:07 que tout le monde a en tête, moi le premier,
06:09 c'est facile. Après, j'imagine qu'il suffit pas d'avoir...
06:11 - Ah, j'ai pas dit "c'est facile", j'ai dit "c'est mieux".
06:13 - Oui, c'est mieux, mais je suis d'accord avec toi.
06:15 - Et pour le débat,
06:17 moi, j'y peux rien
06:19 si, il y a un mois,
06:21 j'avais dit que je voulais plus aucune polémique
06:23 et que c'était terminé, et qu'à chaque fois,
06:25 on ne fait que me relancer là-dessus.
06:27 - Ah, mais je suis d'accord, par exemple... - À chaque fois,
06:29 t'as des gens qui veulent venir me rentrer
06:31 dedans, me dire ceci, me dire cela,
06:33 sans arrêt. Moi, j'avais dit "on arrête,
06:35 stop". - Oui, je sais, parce que...
06:37 - Chacun a donné son avis sur la
06:39 question. En plus, moi, ça n'était qu'un avis
06:41 qui tournait principalement
06:43 autour de la com et de la façon qu'il avait
06:45 de parler des gens, et qu'on avait le droit
06:47 de pas aimer cette façon de faire là, et que
06:49 au niveau du jeu, c'était...
06:51 Enfin, ça...
06:53 ça tournait pas principalement
06:55 autour de ça. - Non, mais je suis
06:57 d'accord. - Moi, je veux bien, mais si à chaque fois,
06:59 on en reparle, on m'en reparle...
07:01 - Non, non, mais justement, moi, je veux pas relancer le débat. Ce soir,
07:03 bien loin de moi, cette idée,
07:05 au contraire.
07:07 Je devais passer lundi à la base,
07:09 et justement, on devait avoir ton avis
07:11 sur la dynamique du PSG. J'étais impatient
07:13 de l'écouter, parce que bien politiquement parlant,
07:15 tu seras très clivant, je te trouve toujours
07:17 très pertinent dans ce que tu dis.
07:19 - Mais moi, je n'ai pas...
07:21 Moi, sur la dynamique, je n'ai pas changé
07:23 un seul mot depuis
07:25 le mois de septembre. Je me souviens du soir de
07:27 Montparnasse, on est au Parc des Princes, avec Jérôme.
07:29 Je dis, j'ai douté de ce milieu
07:31 de terrain, que je trouve un manque de créativité.
07:33 Je l'ai vu jouer ce soir-là. Ces trois joueurs
07:35 m'ont plu, et j'ai dit, il y aura une alternative
07:37 probablement avec Fabien Nruiz, mais j'aime bien
07:39 ce trio-là. J'ai même dit, ça avait
07:41 fait bondir les gens, je regarde les milieux
07:43 de terrain en Europe, je disais, bon,
07:45 OK, le milieu de terrain de City,
07:47 c'est au-dessus,
07:49 il y a des milieux de terrain dans des équipes, mais
07:51 je suis étonnamment surpris, et je vois
07:53 une grosse progression possible pour ces
07:55 trois hommes-là. J'arrêtais pas de dire, quand je regardais
07:57 les joueurs, aller saluer le public. Ce qu'on voit
07:59 en ce moment, on ne l'a pas vu depuis des années.
08:01 C'est formidable, l'état d'esprit, le sens
08:03 du collectif, on va vivre une très
08:05 belle saison. Je n'ai jamais
08:07 changé sur ce point.
08:09 Mon seul braquage
08:11 a été sur la com... Je n'aime
08:13 pas les gens qui se foutent de la gueule des gens.
08:15 C'est tout. C'est tout.
08:17 Et c'était le discours
08:19 autour d'eux, c'était le discours autour d'eux,
08:21 je ne comprends pas. Des gens qui sont payés
08:23 par les médias, on l'a expliqué
08:25 cent fois ce truc-là. Je trouve que c'est
08:27 pas bien. C'est pas
08:29 bien de répondre de cette façon aux gens
08:31 qui, indirectement,
08:33 participent à la vie
08:35 du football français.
08:37 C'est vrai que moi je comptais aussi
08:39 sur vous pour m'expliquer aussi
08:41 les aspects tactiques, par exemple, contre le
08:43 Barça, les projections
08:45 de Fabien Norris, on n'en a pas du tout
08:47 parlé, ou le positionnement hybride de Achraf
08:49 Hakimi. Il y a plein plein de points, je trouve.
08:51 On a souvent évoqué ça.
08:53 Maintenant, le soir du match de retour...
08:55 Tu en penses pas de Norris, toi, pour enchaîner là-dessus ?
08:57 Parce que là, ce soir, encore
08:59 il joue. Il n'est pas
09:01 génial ce soir, encore.
09:03 Et moi, et encore,
09:05 pareil, moi j'aime bien, c'est qu'on aime bien me ressortir
09:07 "ouais mais t'avais dit ça et c'était
09:09 pas comme ça et tout". Parlons de Fabien Norris.
09:11 Fabien Norris, moi, j'ai fait
09:13 partie de ses défenseurs. J'ai même dit un soir
09:15 quand il avait joué un match devant la défense,
09:17 son allure, il a une belle allure,
09:19 il est un peu tout droit, comme ça,
09:21 très grand, un peu élancé.
09:23 Et j'avais dit, ce soir,
09:25 il m'a fait penser à Tiago Mota.
09:27 Je n'ai pas dit qu'il était l'équivalent de Tiago Mota, je l'ai dit,
09:29 il m'a fait penser à. C'est dire si j'ai
09:31 toujours cru que ce gars-là pouvait apporter
09:33 quelque chose, que j'avais envie de voir chez lui
09:35 une marge de progression, que devant la défense
09:37 à Naples, il y avait eu une période
09:39 où il avait été bon.
09:41 Résultat, je n'ai jamais revu ça
09:43 assez souvent au PSG
09:45 et je le trouve plus souvent décevant.
09:47 Mais néanmoins, dans le collectif,
09:49 comme il donne tout à l'image de tous les autres
09:51 joueurs, quand on a un qui est bon
09:53 ou pas bon, le collectif
09:55 prend toujours le dessus, même sur les performances
09:57 individuelles. Et ça, c'est
09:59 quelque chose d'extrêmement positif
10:01 qu'on n'a pas vu sur les autres années
10:03 au club, surtout sur les deux dernières
10:05 où je trouve qu'on a quand même beaucoup souffert.
10:07 Et j'étais le premier à dénoncer et à me
10:09 lamenter du niveau
10:11 collectif qu'affichait cette équipe.
10:13 Sur cette année, de ce côté-là,
10:15 je n'ai rien à dire. On peut
10:17 parler... Moi, ce que j'ai contesté,
10:19 c'est qu'on fasse passer des gens pour des génies quand ils
10:21 n'en sont pas forcément. Moi, je défie les
10:23 idées de génie sur le turnover. Louis Fernandez,
10:25 le turnover, il le faisait en 1995.
10:27 - Non, non, je suis d'accord.
10:29 - En fait, c'est simple.
10:31 C'est une idée de Johan Cruyff
10:33 développée par tous les
10:35 Catalans et par tous ceux qui se sont inspirés
10:37 de cette méthode. Louis Fernandez
10:39 s'est inspiré également de Johan Cruyff.
10:41 Lui ne s'en est jamais caché.
10:43 Lui, il a dit "ben oui, quand il met Daniel Bravo
10:45 devant la défense, c'est le Guardiola
10:47 de Cruyff".
10:49 - Moi, je trouve que ça ne ressemble pas à Louis Sénéryqué.
10:51 Daniel Bravo devant la défense, il l'a
10:53 installé, il l'a positionné.
10:55 - Comme Cruyff avait fait avec Guardiola. - Ce n'est pas de dire
10:57 "je le mets deux matchs, le troisième match il est arrière-gauche,
10:59 le quatrième match je vais l'essayer là". Ce n'est pas du tout
11:01 ce qu'on a vécu avec Louis Sénéryqué. - Non, non, mais attends.
11:03 - Moi, je ne défends pas Louis Fernandez. - Non, mais toi,
11:05 tu apportes un élément différent. Moi, je dis
11:07 que s'il y a pas... Si Louis Sénéryqué
11:09 au match aller nous met
11:11 Zahir Emry latéral droit parce qu'Hakimi
11:13 est suspendu, on dit "chapeau" parce qu'il l'a essayé,
11:15 il l'a préparé pour ce poste-là.
11:17 Il nous sort, qui est-ce qu'il a mis latéral droit ?
11:19 Marc Gignos.
11:21 Moi, quand on m'explique que Louis Sénéryqué est un génie
11:23 suite à la qualification contre le
11:25 Barcelone, alors que la qualification
11:27 au Barcelone, elle tient d'abord et avant tout au fait que
11:29 le Barça a joué à 10 contre 11, il faut
11:31 quand même arrêter de nous
11:33 faire prendre des vessies
11:35 pour des lanternes. - Bon, maintenant,
11:37 effectivement, Sam... - Mais c'est pas non plus...
11:39 - Ne relance pas ! - C'est pas un génie que c'est pas non plus...
11:41 - C'est pas un génie que...
11:43 - Que t'as pas apporté quelque chose...
11:45 - Il a traité Mbappé, moi je l'ai dénoncé
11:47 et je continue de le dénoncer.
11:49 Je pense qu'il a fait de la basse
11:51 politique, il a été le petit télégraphiste
11:53 de son président et qu'il est pas plus
11:55 courageux qu'un autre entraîneur.
11:57 - Alors sur le match de ce soir, Sam, qu'est-ce qui t'as
11:59 plu, toi, ou pas plu ?
12:01 - On a perdu Sam.
12:03 On a perdu Sam. Du coup,
12:05 j'enchaîne, parce qu'il y a beaucoup de...
12:07 - Allô ? - Ah, tu es là, Sam,
12:09 je te disais ! Du coup, sur le match de ce soir, qu'est-ce que t'as aimé
12:11 ou pas aimé, toi ? - Bah, moi, dans l'ensemble,
12:13 la mentalité, le fait qu'ils se donnent
12:15 à fond, du début à la fin, on sent
12:17 qu'ils ont envie,
12:19 on sent qu'il y a des objectifs,
12:21 que...
12:23 Ça, c'est quelque chose qu'on peut pas enlever à cette équipe,
12:25 c'est que vraiment, ils ont cette mentalité
12:27 de vouloir tout donner jusqu'au bout. Bon, malheureusement,
12:29 on n'est pas champions ce soir, après, ça fera
12:31 les pieds au président du Havre
12:33 qui, lui, critiquait clairement d'avoir mis l'équipe B,
12:35 on va jouer contre Sam Zib, on va le donner à fond
12:37 pour avoir le titre, il sera bien content, comme ça, au moins...
12:39 Comme ça, au moins, il pourra pas
12:41 critiquer, comme quand on fausse le championnat.
12:43 C'est bien fait
12:45 pour lui, je pense. - On s'en fout de ça, personne
12:47 ne fausse le championnat, le PSG fait sa saison,
12:49 ils ont pas à se soucier du destin des autres.
12:51 - Bien d'accord, mais... - Y a que les bidons qui racontent
12:53 ce genre d'ânerie, là, c'est insupportable, ça.
12:55 - Non, mais je suis d'accord. - Ils sont pas là pour
12:57 mettre une équipe en fonction de...
12:59 Chacun est maître
13:01 de son destin dans une saison, le PSG
13:03 sera champion et pense à son
13:05 parcours, et fait en sorte d'arriver
13:07 le plus en forme possible
13:09 sur les deux matchs entre Dortmund.
13:11 - J'espère que le Havre se maintiendra. - Et le reste...
13:13 - Oui, oui. - Et le reste, on a même pas
13:15 à se soucier. - On déplaise à Sam.
13:17 - Non, non, non, moi c'était juste une petite pique à ton président.
13:19 - Un Normandie souhaite que le Havre se maintienne, Sam, voilà.
13:21 - C'était une petite pique à ton président, mais bon, dans l'ensemble, moi, j'espère, voilà,
13:23 que j'ose rêver, maintenant,
13:25 qu'on va peut-être gagner la Ligue des Champions, et qu'on va voir
13:27 Daniel faire une Asker avec les 13 de Barcola
13:29 et pas réussir à faire sa chronique parce que lui,
13:31 ton nom est le mieux, et voilà.
13:33 - Merci, Sam ! - Merci beaucoup.
13:35 - Salut, à bientôt, rappelle-nous quand tu es de retour.
13:37 - Il y a plein de gens sur le chat
13:39 comme ça qui... C'est sûr que quand on connaît pas
13:41 l'histoire du foot, on a du mal, on croit
13:43 qu'un mec... On met des tampons
13:45 génies sur des gens et tout, et les gens, oui,
13:47 ne savent pas ce que Luis Fernandez a fait
13:49 les deux ans où il est au PSG, la première
13:51 année en Ligue des Champions, puis la deuxième année en Coupe des Coupes.
13:53 - Ils avaient 10 points de l'avance à Dijon dès la fin,
13:55 ils ont trouvé le moyen de ne pas être champions.
13:57 - C'est aussi Luis Fernandez. - C'est l'année d'après.
13:59 - Non mais bref, j'ai...
14:01 - Non mais voilà, c'est ça la vie d'un entraîneur.
14:03 - C'est ça la vie d'un entraîneur. - Il a des fulgurances,
14:05 il a des moments où il est inspiré,
14:07 il a des moments où il est pas inspiré du tout.
14:09 Il a une équipe extraordinaire, Luis Fernandez,
14:11 à sa disposition. - Sauf que l'année d'avance qu'il fait en Ligue des Champions,
14:13 et quand il élimine le Barça, c'est très très fort,
14:15 même tactiquement. - Bien sûr, bien sûr.
14:17 - La façon qu'il a de modifier l'équipe et tout,
14:19 c'est quelqu'un qu'on fait aujourd'hui. - C'est vrai.
14:21 - On dit "ouais, il a modifié l'équipe, il a changé",
14:23 "ouais, ben lui, y a 30 ans, ça se voyait aussi".
14:25 - C'est vrai. - Donc arrêtons de coller du tampon
14:27 de G&I à tout bout de champ.
14:29 - Et y a 30 ans, t'avais à Paris une équipe
14:31 aussi géniale, avec de très grands joueurs.
14:33 - Et une concurrence en championnat qui était autre que celle d'aujourd'hui.
14:35 - Qui aurait pas grand chose à envier à ceux d'aujourd'hui.
14:37 - Oui. - Dans un instant, on parle de Colombo & Ypes,
14:39 car beaucoup de monde veut en parler,
14:41 un mot de Lorient et puis le reste de l'actu du jour.
14:43 - Ils avaient pas 10 fois le budget du second du championnat à l'époque.
14:45 - Encore 10 minutes ensemble dans l'after-hat, tout de suite.
14:47 - RMC, jusqu'à minuit 30.
14:49 - Le show de danse, Urban Pulse Uprising,
14:51 avec RMC.
14:53 Unique représentation le 2 mai,
14:55 avec les stars coréennes de la danse K-pop,
14:57 One Million, et le groupe français de breaking,
14:59 Pokémon Crew.
15:01 Performance, show, battle au théâtre du Châtelet.
15:03 Une fusion à couper le souffle.
15:05 Résin sur châtelet.com.
15:07 Urban Pulse Uprising, jeudi 2 mai,
15:09 avec RMC.
15:11 RMC, les grandes gueules.
15:13 - Bonjour, c'est Thomas, je suis le directeur
15:15 de l'émission, les grandes gueules.
15:17 - Bonjour, c'est Alain Marshall, demain dans les grandes gueules,
15:19 vous serez avec Mourad Boudjellal, l'éditeur de bande dessinée,
15:21 Frédéric Fara, le professeur d'économie,
15:23 une nouvelle dans la bande de GG,
15:25 Julie Martinez, elle est juriste en entreprise,
15:27 et puis on débattra de l'intelligence artificielle
15:29 avec Laurent Alexandre.
15:31 Selon lui, l'IA,
15:33 l'intelligence artificielle, va nous rendre
15:35 immortels. Ah bon ?
15:37 Et pour quoi et comment ? A demain 9h.
15:39 - RMC, les grandes gueules,
15:41 tous les jours, 9h30.
15:43 - RMC,
15:45 jusqu'à minuit 30,
15:47 l'after-food.
15:49 - Gilles Dabry-Bois.
15:51 - Il est minuit 20, Daniel Raiolo et là Stéphane Guy,
15:53 et là on termine l'analyse
15:55 du match Lorient-PSG. Oui, sur
15:57 les validations, il faut qu'on parle de Colomogny, parce qu'il y a
15:59 beaucoup de supporters parisiens qui, sur
16:01 Direct Studio, veulent en parler,
16:03 et qui disent, et qui vont être très inquiets pour Colomogny,
16:05 qui fait une entrée,
16:07 une perte de confiance totale.
16:09 - Une perte de confiance absolue.
16:11 - Moi je dis que quand c'est trop gros,
16:13 - Y'a un loup ? - Oui, parce que
16:15 à part, sûrement le mec est
16:17 un bidon complet et tout, mais là on n'est pas du tout en train
16:19 de parler de ça. Quand il a cette passe en retrait,
16:21 ce ballon qui lui arrive,
16:23 ou soit il reprend en première intention
16:25 et il frappe,
16:27 soit il contrôle, parce qu'il a vraiment
16:29 le temps large de contrôler.
16:31 Les deux options sont bonnes,
16:33 mais en l'occurrence, quand il a le temps,
16:35 sur le coup il contrôle, c'est ce qu'il a voulu faire.
16:37 Et là, il a ses pieds de métal.
16:39 Le ballon il est arrivé,
16:41 c'est même pas un contrôle américain qu'il a fait.
16:43 C'est affreux. Et là, quand tu fais ça,
16:45 t'es fracassé de confiance.
16:47 C'est pas possible.
16:49 - Club trop gros pour lui ?
16:51 - Je sais pas.
16:53 Il peut...
16:55 Après, techniquement,
16:57 il est un peu défaillant, il a pas une technique
16:59 extraordinaire, donc y'a peut-être des styles de jeu
17:01 qui vont lui correspondre plus.
17:03 Mais il est
17:05 en sous-confiance, c'est certain.
17:07 - Bon, je sais pas si Stéphane tu veux rajouter un truc.
17:09 - Si, je suis d'accord.
17:11 Quand on a vu un joueur comme Colomoni, depuis 4-5 ans,
17:13 évoluer, qu'on l'a vu en équipe de France,
17:15 on sait bien que c'est pas un tocard.
17:17 Donc effectivement, il y a un problème.
17:19 Mais comme je pense tout à l'heure,
17:21 Daniel parlait de Soler,
17:23 je pense que Soler, peut-être qu'il s'y retrouve un club en Espagne,
17:25 dans un autre environnement,
17:27 - Je sens que c'est pas un mauvais joueur.
17:29 - Un autre entraîneur, il peut s'épanouir.
17:31 - Dans un club en Espagne, qui est pas un top club,
17:33 il est peut-être pas fait pour un top club,
17:35 mais les gars, ça serait un des meilleurs joueurs de l'équipe.
17:37 Comme il l'était d'ailleurs.
17:39 - Après le problème avec Paris, c'est qu'à un moment donné,
17:41 tu confrontes les coûts et la performance,
17:43 et là évidemment, ça devient catastrophique.
17:45 Parce que Colomoni,
17:47 se dire qu'ils ont mis ce poignon-là,
17:49 ou même Soler,
17:51 il y a eu 40 ou 50 millions à demi sur Soler.
17:53 - Bon, après...
17:55 - C'est du délire.
17:57 - Je reviens pas sur le rôle de l'entraîneur,
17:59 mais parlons pour une fois du rôle du directeur sportif,
18:01 parce que Colomoni pour le coup,
18:03 c'est un choix El Ralaifi,
18:05 c'est pas un choix Louis Scampos.
18:07 Le fait d'avoir nettoyé le vestiaire
18:09 a beaucoup aidé l'entraîneur,
18:11 je l'ai déjà dit hier soir.
18:13 Et il y a quand même eu
18:15 des joueurs qui sont
18:17 des vraies bonnes pioches.
18:19 Et un vestiaire totalement sain,
18:21 maintenant, ou même quand un joueur
18:23 est en dessous, il est pas largué dans le groupe.
18:25 On le garde dans le groupe.
18:27 - Non mais c'est ça, le vrai changement du Paris Saint-Germain,
18:29 il est là. - Bien sûr qu'il est là.
18:31 Si tu mets Galtier avec cet effectif-là,
18:33 il fera plus performant qu'il l'a été l'an passé.
18:35 Et si tu mets Louis Sendriki avec le vestiaire
18:37 de l'an passé du Paris Saint-Germain,
18:39 peut-être qu'il aurait eu les mêmes difficultés.
18:41 - Je pense néanmoins
18:43 qu'ils sont pas dans la même catégorie.
18:45 - Non, non, c'est pas ce que j'ai dit.
18:47 - Autant, autant, autant,
18:49 je n'aime pas ça. - Je pense pas qu'il y ait des chances
18:51 Elysée entre les deux non plus. - Oui, voilà.
18:53 - Non, non, mais je crois pas non plus. - On parle pas de la même chose non plus quand même.
18:55 - Galtier est champion quand même,
18:57 avec une équipe face au PSG.
18:59 Je pense néanmoins qu'il y a un entraîneur
19:01 qui est d'un tout autre niveau quand même.
19:03 - Lorient les gars... - Même pas 20 millions, ils mettent
19:05 Solère, ah bon... - Lorient-Philippe-Vernabéck-2
19:07 - Pour Paris c'est un smic.
19:09 - Pardon ? - J'ai dit Lorient-Philippe-Vernabéck-2. - Non, mais non, mais non,
19:11 mais non, Gilbert, ils ont perdu contre Paris. - Deux points de retard
19:13 sur Le Havre. - Ils sont pas invités, voilà, bah voilà,
19:15 mais leur champion... - Trois points de retard sur
19:17 Maisonnes. - Ils sont dans la baston
19:19 avec Metz. - Ce que disait
19:21 Bodmer ce matin dans l'équipe, moi je partage à fond,
19:23 c'est que ces clubs-là, de toute façon, ils savent
19:25 Lorient, Metz,
19:27 Le Havre, clairement... - Mathieu Bodmer qui disait en gros
19:29 "on est à notre place". - Bah oui, ils savent qu'ils vont battre.
19:31 Après ils ont peut-être, à un moment donné, forcément qu'ils ont dû croire
19:33 qu'ils n'y seraient pas, mais ils ont été rattrapés par la réalité
19:35 de leur moyen, de leur effectif.
19:37 Voilà, quand tu vois comment Lorient
19:39 défend et comment Lorient a du mal
19:41 à marquer un but, bah tu comprends que Lorient joue le maintien, quoi.
19:43 Mais ils sont pas
19:45 condamnés ce soir,
19:47 et puis il y aura un match
19:49 qui va devenir un des, peut-être,
19:51 un des grands moments de la saison française,
19:53 il l'a déjà été, c'est ce barrage, quoi, parce que
19:55 ces clubs-là vont tous
19:57 courir après la place de barragistes. - Exactement.
19:59 Rappelons que l'année dernière on n'a pas eu de barrage,
20:01 ils sont passés de 20 à 18,
20:03 donc retour des barrages...
20:05 - On peut avoir un Caen-Le Havre, par exemple, en barrage.
20:07 C'est possible. - Oh ! - Bah oui. - Alors que tout le monde
20:09 voyait un Lyon-Saint-Etienne il y a 6 mois...
20:11 - Voilà, voilà.
20:13 On peut aussi avoir un Rodèze-Nantes,
20:15 tu vois. - Et Paris-Efsé, le Paris-Efsé qui revient dans la course.
20:17 - A Caperduire. - Oh non, si
20:19 Saint-Etienne n'est pas dans les deux premiers...
20:21 - Il y a Angers... - Saint-Etienne sera dans le barrage.
20:23 Ils sont bons, là, ils sont dans
20:25 la bonne dynamique et tout, ils vont l'accrocher,
20:27 cette place.
20:29 [SILENCE]

Recommandée