• il y a 7 mois
Transcription
00:00 Non.
00:01 Daniel ?
00:02 Non.
00:03 Méndez ?
00:08 Non.
00:10 Mais c'est le papa.
00:12 Oui.
00:13 J'ai vu ça en Argentine, de son village, de Salas.
00:23 T'es sûre ?
00:24 Ils veulent l'appeler "citoyen de la France".
00:27 Il a fait des discours sur le village.
00:30 Ça fait longtemps qu'il n'y va pas ?
00:32 Oui, presque 40 ans. J'y suis allé à 20 ans.
00:35 Et je n'y suis plus.
00:37 Je n'ai jamais pu écrire de ma vie en Europe.
00:42 La source de mes histoires est restée ici, dans le village.
00:45 Ma enfance, ma jeunesse, vous.
00:48 Il n'aime pas les photos, les exemplaires.
00:53 Il ne peut pas se poser des questions sur sa vie privée.
00:57 Que prend le prix Nobel de littérature de Daniel Mantovani ?
01:01 Il préfère se saluer avec la main,
01:06 en évitant les bisous et les embrasses.
01:08 Oh mon Dieu !
01:10 Je ne peux pas croire !
01:12 Le pote !
01:21 Le pote de la cordée.
01:23 Je suis désolé, mais je ne suis pas une ONG.
01:27 Mais il vaut mieux qu'il y ait un million de personnes qui en ont besoin,
01:30 et non un million et un.
01:32 Oui.
01:37 Je crois que j'ai fait une seule chose dans toute ma vie,
01:41 c'est d'échapper de ce lieu.
01:43 Les personnages n'ont jamais pu sortir, et je n'ai jamais pu revenir.
01:47 Avec vous, le prix Nobel de littérature
01:52 et un célèbre citoyen,
01:54 l'illustre de la salle,
01:56 Daniel Mantovani.
01:58 [Applaudissements]
01:59 [Musique]