• il y a 8 mois
Marion Maréchal, tête de liste Reconquête ! aux prochaines élections européennes, a répondu aux questions de la rédaction ce vendredi dans le studio du groupe Nice-Matin. Elle a parlé de sa relation avec sa tante Marine Le Pen.

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Transcription
00:00 L'histoire particulière... Et avec leurs dirigeants.
00:02 Quelles sont aujourd'hui vos relations avec votre tante Marine Le Pen ?
00:05 Moi j'ai des très bonnes relations avec Marine, ce qui peut paraître un peu schizophrène parfois,
00:09 nous sommes en concurrence électorale.
00:11 Vous avez passé des vacances ensemble, les télé-médias ?
00:12 La famille, ça reste la famille.
00:13 Voilà, maintenant ce qui est vrai, c'est que si aujourd'hui je ne suis pas au Rassemblement National,
00:17 c'est parce que, une fois de plus, je n'ai pas envie de défendre leur programme économique,
00:22 je n'ai pas envie de défendre leur position sur les sujets de société,
00:24 je n'ai pas tout à fait les mêmes solutions, y compris sur les questions relatives à la défense de notre identité,
00:31 donc je veux pouvoir garder cette liberté, et je considère qu'au contraire,
00:35 il est utile qu'il y ait différents partis à droite,
00:38 une fois de plus, le tout étant qu'ils puissent s'entendre le moment venu et travailler ensemble.
00:41 Si en 2022 Marine Le Pen gagne la présidentielle,
00:43 vous serez fière d'être l'annière de la nouvelle présidente de la République ?
00:45 Mais vous savez...
00:46 2027.
00:47 2027, pardon.
00:48 Les choses ont été très claires, je veux dire, la fois dernière aux dernières élections présidentielles,
00:52 au second tour, Éric Zemmour, qui n'a pas été qualifié, a appelé à voter Marine Le Pen,
00:56 il n'a pas d'ailleurs présenté de candidats face à elle aux législatives,
00:58 ni face à Éric Ciotti, ni face à Nicolas Dupont-Aignan,
01:01 donc je veux dire, nous, on ne se contente pas de mots,
01:03 je veux dire, cette union...
01:04 Vous pensez que ce sera elle, la prochaine présidente de la République ?
01:06 Je ne sais pas, moi je...
01:08 Rien n'est impossible, voilà, rien n'est impossible.
01:10 Maintenant, ce qui est sûr, indéniablement, c'est qu'après la présidence, l'élection à la présidence,
01:15 il y a les élections législatives,
01:17 et que aucun parti politique, quel qu'il soit, du centre, de la gauche, de la droite,
01:22 n'a jamais gagné seul sous la Ve République.
01:24 Alors, on peut le déplorer, on peut imaginer que rien n'est comme avant,
01:27 mais moi, je continue de penser que faire 50 + 1,
01:30 et donc avoir 289 députés pour avoir la majorité,
01:34 je rappelle que le RN en a aujourd'hui 88,
01:37 eh bien, aucun parti n'est en capacité de pouvoir l'obtenir seul.
01:40 Je considère que c'est pour ça que je défends cette idée de coalition,
01:43 parce que je pense que c'est la complémentarité, finalement, des sensibilités
01:46 qui fait qu'on peut y avenir.
01:47 Voilà, maintenant, je vais vous dire, nous, on trace notre système,

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