Incapable de concrétiser plus tôt sa domination, le PSG s'est heurté au réalisme du Havre qui pensait tenir son exploit. Le HAC repart avec un précieux point du match nul dans la course au maintien.
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00:00 Oui, il y a certainement des regrets et se dire qu'on part du Parc des Princes avec des regrets malgré le point pris, c'est quand même une sacrée histoire.
00:07 Donc, oui, on partageait un peu avec l'ambition d'avant-match qui était celle de faire d'abord un bon contenu et puis si possible de prendre au moins un point.
00:19 Et sur ce registre-là, on peut avoir une vraie satisfaction et notamment dans la manière de jouer, dans la solidarité, dans certaines phases avec des groupes de grande qualité
00:29 et puis surtout beaucoup de rigueur et d'application dans le projet collectif.
00:34 Mais bon, la manière dont on encaisse ce deuxième but surtout, je trouve que c'est le but qui nous casse un peu la dynamique de fin de match,
00:45 qui nous fait subir encore un petit peu plus et on avait les armes pour l'arrêter.
00:48 Je dis, je n'ai aucun problème d'encaisser des buts bien construits de Paris quand il y a des décalages qui sont faits ou qu'il y a une qualité individuelle qui se met en place.
00:58 Je pense qu'on aurait pu en faire plus.
01:00 Donc voilà, ça reste des regrets parce qu'aujourd'hui, on ne doit pas regarder qui est notre adversaire et où on joue,
01:07 mais on doit regarder comment on fait pour avancer et rattraper les points qui nous manquent.
01:11 C'est une idée fondamentale, c'est que si on concède du terrain et qu'on concède à faire autant de courses, de sacrifices et de rigueur tactique,
01:21 alors il faut absolument que sur les quelques ballons qu'on emmène dans la moitié de terrain inverse, on puisse faire mal
01:26 et montrer à l'adversaire que nous existons offensivement et soit leur faire peur ou soit évidemment marquer ces buts qui créent le doute.
01:35 Donc ça a été plutôt bien accompli.
01:37 On a été dangereux souvent quand on est arrivé dans la moitié de terrain inverse, même si c'était plutôt rare.
01:41 On marque deux très jolis buts construits collectifs et ça, c'est très bonne nouvelle.
01:45 Et on n'en a pas marqué souvent dans le jeu, c'est rien n'est temps.
01:48 Donc il y a plein de facteurs positifs qu'on retiendra, mais c'est surtout des facteurs positifs qui doivent nous donner une bonne direction pour la suite des événements.
01:55 Et notamment ce match contre Strasbourg, qui pour nous est un match essentiel, mais qui doit se livrer comme a été livré ce match ce soir.
02:02 D'une certaine manière, oui, parce que je pense qu'on a joué vraiment en équipe.
02:05 On a vu une équipe soudée, des garçons qui faisaient les efforts les uns pour les autres.
02:09 Et puis on a su montrer de la qualité.
02:12 Et je pense que cette combinaison-là de fortes valeurs et de qualité dans le jeu, quand on en a la possibilité,
02:19 ce sont des éléments qui vont être essentiels pour nous et pour notre capacité à nous maintenir.
02:25 Par contre, ce qu'il faut absolument effacer, c'est ces deux, trois petits moments où le match peut rester sous notre contrôle et on le lâche un peu facilement.
02:33 J'en veux pour preuve qu'on a pris très peu de carton, on a fait peu de fautes, alors qu'on en avait certainement les moyens.
02:40 Oui, elles étaient basses. Et tant mieux.
02:43 Parce que si on a pas mal au crâne après ce but dans les arrêts de jeu, même si le but est génial,
02:50 parce que le centre et la finition, c'est quand même un niveau exceptionnel,
02:55 mais on doit s'en vouloir parce que si on ne s'en veut pas, ça veut dire qu'on est venu un peu en touriste à Paris et ce n'était pas le cas.
03:03 Donc voilà, on a pris un point, ça met un peu de pression sur nos concurrents, mais on en avait trois.
03:08 Et c'est dommage. J'en veux pas plus que ça aux joueurs, mais je pense qu'ils s'en veulent énormément eux-mêmes.
03:14 Non, je pense exclusivement au match que l'on doit livrer, parce que dans ma tête, le match de Paris était un match où on pouvait prendre des points,
03:21 où on devait réfléchir à prendre des points malgré la difficulté.
03:24 On le sait tous, mais on est dans une position où on ne regarde plus l'adversaire maintenant.
03:31 On doit voir l'adversaire comme presque une ombre, sans dénigrer quoi que ce soit,
03:36 mais dire que nous, on doit prendre des points parce qu'on est dans un mode survie et que peu importe qui est en face, il faut trouver un moyen de le faire.
03:42 Donc j'ai considéré que ce 11 de départ était la meilleure solution pour démarrer le match et appliquer le plan que l'on avait concocté.
03:50 Oui, mais ça appelle d'autres performances. Il faut qu'on soit à ce niveau-là tout le temps.
03:53 Et on est une équipe surprenante, parfois qui peut donner l'impression comme si on était un jeune joueur.
04:00 C'est-à-dire parfois exceptionnel, capable du meilleur et capable de performances totalement anodines.
04:06 Et c'est là où on doit trouver plus de stabilité.
04:10 Oui, très bon match de beaucoup de joueurs, très bon match aussi de l'équipe.
04:14 Mais maintenant, c'est quoi la suite ?
04:16 Je pense que c'est une équipe qui a montré depuis le début de la saison qu'elle était prête.
04:20 Je les ai trouvés très compétitifs contre nous également ce soir, et dans les compositions, et dans la mentalité.
04:27 Et je pense que c'est d'autant plus rassurant pour nous d'avoir fait face à ce niveau de compétition et d'avoir réussi à faire une belle performance.
04:37 Comme je l'ai dit au départ, il y a un équilibre à faire entre les deux.
04:42 Je pourrais vous répondre très sincèrement à partir de demain matin, quand mon cerveau aura tout analysé,
04:47 quand j'aurai revu le match et voir les moments où on aurait pu réagir mieux.
04:52 Parce qu'il y a eu des manques, et certainement que ces manques-là doivent nous faire réfléchir,
04:57 mais ne doivent pas effacer tout ce qui a été bien accompli.