En France, 4 étudiantes en médecine sur 10 disent avoir été victimes d'harcèlement ou d'agression sexuelle à l'hôpital.
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00:00 Derrière les murs de la faculté de médecine de Limoges, des voix s'élèvent face à la direction.
00:05 Le silence de l'université et du doyen est assourdissant. On n'a rien.
00:10 Cette situation de Mertan ne profite qu'aux agresseurs.
00:13 Ils sont une cinquantaine d'étudiants, membres du collectif Emma Auclair,
00:16 à s'opposer au retour d'un de leurs camarades, condamné pour agression sexuelle à 5 ans de prison avec sursis.
00:23 Nicolas c'est un jeune homme qui est étudiant en médecine, qui est originaire de Tours.
00:28 Qui en 2020 a été accusé par 5 jeunes femmes de viol et d'agression sexuelle,
00:35 et a été interdit de territoire en Indre-et-Loire.
00:38 Le jeune homme intègre donc le CHU de Limoges avant d'en être exclu à l'issue de son procès.
00:44 Mais le tribunal administratif ordonne son retour.
00:47 Le collectif a donc décidé d'adresser une lettre ouverte afin d'alerter sur cette situation.
00:52 Tout le monde prétend que personne ne savait rien, qu'à part le doyen, personne n'était au courant des antécédents de Nicolas.
00:57 C'est une excuse qu'on ne veut plus entendre.
00:59 Donc on veut que ces gens soient prévenus de qui ils s'apprêtent à accueillir.
01:03 Alors que le milieu hospitalier français est en plein "me too" hôpital,
01:07 une vague de dénonciations inédites des violences sexuelles,
01:10 des politiques se saisissent de cette affaire pour porter le débat au niveau national.
01:15 Nous aujourd'hui on vient alerter dans ce contexte là,
01:18 parce qu'on a besoin de positions politiques et de prise de décision politique,
01:22 parce que le cadre légal n'est pas suffisamment protecteur,
01:24 et qu'on a besoin d'apporter des réponses à ces étudiantes.
01:27 En France, 4 étudiantes en médecine sur 10 disent avoir été victimes de harcèlement ou d'agression sexuelle à l'hôpital.