Manifestations propalestiniennes : «Le gouvernement devrait stopper les financements publics à Sciences Po», estime Bellamy

  • il y a 5 mois
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Manifestations propalestiniennes : «Le gouvernement devrait stopper les financements publics à Sciences Po», estime Bellamy
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00:00Vous êtes tête de liste LR pour l'élection européenne, c'est votre grand rendez-vous ce dimanche, au moment où l'exécutif tente d'affirmer son autorité après le blocus de Sciences Po Paris et les échecs fourrés sur place.
00:11Alors nous vous demanderons de quoi les images des derniers jours sont le révélateur.
00:15La France insoumise qui veut en tous les cas mettre le sujet de Gaza au cœur de la campagne des européennes.
00:20Une campagne qui s'accélère après le discours à la Sorbonne sur l'Europe d'Emmanuel Macron.
00:24Le président est-il à son tour à entrer en campagne ? Vous nous le direz.
00:27Au centre du débat aussi la question de la GPA que vous avez relancée sur la scène européenne.
00:32On va s'y arrêter, François-Xavier Bellamy, avec une exigence de précision sur un tel sujet concernant la directive européenne et notre sondage exclusif CNews Europe 1 et le JDD.
00:42Nous évoquerons également l'avenir de la Dorade, bien sûr, qui se joue en grande partie lors de ces Européennes.
00:47Et pour vous interroger sur tous ces sujets, je suis entourée de mes camarades Nicolas Barré-Lezéco, bonjour à vous cher Nicolas.
00:53Bonjour Sonia.
00:54Et notre journaliste politique à CNews, Florian Tardif, bonjour et bienvenue Florian.
00:58Bonjour Sonia.
00:59Après l'occupation de Sciences Po Paris accompagnée, François-Xavier Bellamy, d'échauffourée de face à face tendue,
01:05où les revendications des étudiants font écho aux contestations qui agitent certains campus américains, il y a eu un accord qui a été négocié par la direction.
01:13Je rappelle que le blocus de Sciences Po a été accompagné par des élus de la France Insoumise et des candidats comme Rima Hassan.
01:19Comment qualifiez-vous avec un peu de recul ce qui s'est passé ?
01:24Moi, je pense aujourd'hui à tous ceux qui ont aspiré à rejoindre cette école, tous ceux pour qui elle a été un synonyme d'émancipation,
01:33pour tous les Français qui y voient un lieu qui a été celui de la formation d'une partie de notre élite,
01:39tous ceux qui voyaient dans Sciences Po le symbole de la méritocratie et qui sont aujourd'hui effondrés de voir ce que cette école est devenue,
01:47le symbole du renoncement, le symbole de la démission.
01:51Parce qu'il y a plusieurs choses dans cette affaire.
01:54Il y a évidemment la mobilisation des étudiants qui, depuis plusieurs semaines, s'accompagnent de pratiques et de paroles qui sont révoltantes.
02:04On se souvient qu'il y a un mois, une étudiante de confession juive a été empêchée de rentrer dans un amphi, parce qu'elle avait un nom à consonance juive.
02:13On se souvient que le Premier ministre était venu d'ailleurs à Sciences Po, quelques heures seulement plus tard, pour dire la gravité de ce qui venait de se produire.
02:20On se souvient de ces manifestations d'antisémitisme que l'on a vues, parce que c'est de l'antisémitisme, se répéter jusqu'au cours des derniers jours.
02:29C'est une chose, mais peut-être plus grave encore, d'une certaine manière.
02:33C'est la démission de la direction de Sciences Po, et c'est le gouvernement qui félicite cette direction.
02:40Pourquoi des démissions ?
02:42Vous parliez de cet accord, mais en réalité, il revient à dire que les étudiants qui bloquent, qui insultent, qui menacent, qui exercent une violence sur tous ceux qui ne bloquent pas,
02:53qui voudraient simplement étudier, que ces étudiants-là, on leur donne raison.
02:57La direction renonce à toutes les procédures de sanctions engagées contre des étudiants qui se seraient rendus coupables de quelque faute que ce soit.
03:05Elle accepte d'organiser un grand débat, de mettre tout le monde autour de la table.
03:10Mais depuis quand est-ce qu'on met tout autour de la table avec un tel relativisme ?
03:14Depuis quand est-ce qu'on met l'antisémitisme autour de la table ?
03:17On va organiser un grand débat sur la légitimité de ces expressions antisémites ?
03:20La direction de Sciences Po Paris est en train d'organiser et de nourrir l'antisémitisme ?
03:24Elle a accepté l'organisation de ce débat, là où sa responsabilité minimale aurait été évidemment de dire qu'il y a de l'intolérable, qu'il y a des choses qu'on n'acceptera jamais.
03:35Donc elle devrait diminuer cette direction, si on vous comprend bien.
03:38Moi je crois qu'il faut même aller plus loin.
03:40Je pense que si aujourd'hui cette dérive devait se continuer, plutôt que de soutenir la direction, parce que c'est ce que fait le gouvernement,
03:47Sylvie Retailleau remercie l'administrateur de Sciences Po qui a mis en oeuvre cet accord de la honte.
03:54Plutôt que de soutenir une telle dérive, je crois que le gouvernement devrait au contraire stopper les financements publics à Sciences Po.
04:03Parce qu'on ne peut pas financer une école qui est devenue le lieu d'un antrisme mélangé de gauchisme et d'islamisme
04:10qui légitime des propos antisémites et des actes de violence, y compris contre des journalistes, et y compris d'ailleurs contre des journalistes de CNU.

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