Menés dès la première minute à domicile par Monaco, les Lyonnais ont bien sur réagir s’imposent 3-2 à 6 minutes de la fin du temps réglementaire.
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00:00 Parlons Lyon-Monaco, l'effet Périnel n'existe plus.
00:02 - Ah bah si, il existe.
00:04 - Première défaite.
00:05 On parlait bien que ça arrive un jour.
00:06 - L'effet, pardon, c'était un effet combiné.
00:09 C'était un effet combiné.
00:10 - C'était Périnel-Rovera ?
00:11 - Voilà, c'était Périnel-Rovera.
00:13 Les deux, depuis qu'ils sont en place dans le club, tout allait mieux.
00:16 Là, ce soir,
00:17 écoute, c'est un Lyon...
00:19 - Oui, c'est vrai que l'avec votre ami Simonnet-Rovera...
00:20 - Bien sûr, tous les gars qui passent par l'after finissent à Monaco.
00:22 - Oui, oui, j'avais oublié ça.
00:23 - Je ne sais pas pourquoi ils vont à Monaco.
00:30 - Faut peut-être plutôt parler de Lyon que de Monaco ce soir.
00:34 - Oui, mais enfin, non, parce qu'on en parlait la semaine dernière.
00:38 Ce qui m'épate avec cette équipe de Lyon, c'est que c'est quand même une équipe qui
00:41 ne maîtrise pas complètement ses matchs, loin de là, et encore ce soir, mais qui a
00:45 des fulgurances.
00:46 Et elle est sauvée par ses fulgurances, sauvée par un joueur hors norme pour notre championnat
00:50 qui est la KZ.
00:51 Il y en a un ou deux autres aussi dans cette équipe de Lyon.
00:53 - Encore une face extraordinaire sur le but de la victoire.
00:56 - Oui, et puis bon, il porte...
00:58 Il y a d'autres bons joueurs avec lui, mais ils ont ces moments de fulgurance...
01:03 - D'ailleurs, sur le troisième but, le par ailleurs bon gardien de Monaco, là, je ne
01:08 sais pas, le mec était déjà au vestiaire, lui.
01:09 Vous avez vu ce qu'il a fait ?
01:10 - Il était perdu.
01:11 - C'est fou !
01:12 - Il était perdu.
01:13 - Comment c'est possible de voir ce qu'il a fait ?
01:14 - Il est ouvert à la fin.
01:15 - Très, très bizarre.
01:16 - C'est genre, je plonge...
01:17 Allez, vas-y, Marc !
01:18 Je vais plonger là !
01:19 - C'est un très bon gardien de Monaco, moi je pense que Monaco, quand même.
01:20 - C'est un très bon gardien en plus.
01:21 Mais je n'ai pas compris, la frappe est ratée, il est juste poussé devant lui, le gardien
01:25 s'est poussé.
01:26 - Non, la frappe n'est pas ratée, Daniel.
01:27 - Un peu grotesque.
01:28 - Il voit que le gardien lui ouvre la porte.
01:29 - Il a raté dans le sens où elle n'est pas forte.
01:30 - Non, mais il voit que le gardien lui ouvre la porte, il dit "je vais la glisser tranquille".
01:33 - Piquion, sur Amazon, disait qu'il n'a pas fait exprès.
01:35 - Ah, d'accord.
01:36 - Oui.
01:37 - Il dit que ce n'est pas possible qu'en fait il ait fait exprès de vouloir… vu sa
01:39 position, vu…
01:40 - Ah, moi je te dis, il rate sa frappe.
01:42 - Oui, mais c'est pas… tu valides la théorie Piquion.
01:45 - Frappe en bois, mais il se trouve que ça finit dedans parce que le gardien, je ne sais
01:48 pas ce qu'il fait, je ne sais pas ce qu'il veut faire.
01:52 Bon, si, je vois bien ce qu'il veut faire, il a dû anticiper sur le pied ouvert.
01:56 - Oui, sur le truc ouvert.
01:57 - Voilà, il a dû anticiper sur le pied ouvert.
01:59 Bon, ok, l'autre a raté et s'est rentré.
02:03 Donc Lyon, c'est un peu ce qu'ils font.
02:05 D'ailleurs, il y a un point commun avec Marseille, c'est beaucoup d'équipes en
02:08 ce moment qui marchent.
02:10 Encore une fois, c'est ce qu'on répète beaucoup et c'est ce qui est bien parce
02:15 que je trouvais que beaucoup d'équipes de Ligue 1 globalement en manquaient ou n'en
02:19 affichaient pas.
02:20 C'est la volonté, le caractère et Lyon en affiche chaque semaine.
02:23 - Il y a aussi du talent en Lyon quand même.
02:24 - Bien sûr, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas.
02:25 - Il s'effule par fulgurance.
02:26 Non, mais il y en a plus qu'à Marseille.
02:27 - Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas.
02:28 - Il y en a plus qu'à Marseille.
02:34 - Le point commun, c'est que tu as un homme fort qui tient la baraque devant, c'est la
02:37 KZ comme à l'OM, c'est Aubame et Young.
02:39 C'est peut-être un petit peu plus construit dans le jeu, mais parfois tu sens qu'avec
02:45 le temps, ça va mettre un truc en place.
02:46 Mais Monaco, ce n'est quand même pas une équipe de pin-pin.
02:50 Quand ils viennent, ils ouvrent le score.
02:52 - En deuxième mi-temps, il n'y avait que Monaco.
02:54 - Dans la forme qu'il a l'heure en ce moment, franchement, tu penses que Monaco va faire
03:00 le taf.
03:01 Mais cette équipe de Lyon, elle ne baisse jamais la tête.
03:04 Effectivement, elle arrive à garder un certain niveau d'intensité.
03:09 Elle gagne les duels.
03:10 Et oui, parfois, ça me fait un peu penser à Marseille.
03:14 C'est un peu ça qui est affiché à la différence de Lens, de Rennes, où c'est un peu Molasson,
03:20 ces équipes-là.
03:22 Marseille et Lyon, je trouve ce point commun d'afficher une détermination au-dessus de
03:27 la moyenne.
03:28 - Ce qui n'était pas du tout le cas dans la première part.
03:29 C'est ça qui est amusant pour les deux, c'est de voir le retournement mental qu'il y a eu.
03:33 - Après, oui, il y a des joueurs.
03:35 - Pour moi, en qualité de jeu, il n'y a pas photo entre Lyon et Marseille en ce moment,
03:39 sur l'état du moment.
03:41 - Là, je trouve que tu exagères sur le "il n'y a pas photo".
03:44 Il n'y a pas un monde non plus.
03:46 - Bah non, il n'y a pas un monde non plus.
03:49 - On ne parle pas du top 3 de Ligue 1, ça c'est sûr.
03:52 - Écoutez Corentin Tolisso, qui estime que les joueurs doivent l'Europe aux supporters.
03:57 - On devient le supporter d'Allan en finale de Coupe de France, mais avec ce qui s'est
04:03 passé en début de saison, on leur doit d'essayer de se qualifier pour une Coupe d'Europe.
04:06 Je pense que ce serait vraiment quelque chose d'exceptionnel si on arrive à se qualifier.
04:10 Ça ferait plaisir à beaucoup, beaucoup de gens.
04:13 - Évidemment.
04:14 D'un côté, à Marseille, à Lyon, ce genre de discours où les mecs sont habités.
04:18 De l'autre, je reviens à Lens, quand le supporter tout à fait lucide et mesuré dont
04:25 tu parles, et ça doit être il y a deux ou trois semaines, Franck Hesse, qui en conférence
04:30 de presse, dit la phrase que d'ailleurs tout le monde a répétée, ils ont tous emboîté
04:35 le pas.
04:36 "Notre budget, de toute façon, c'est septième, donc si on fait septième..."
04:42 Pas de problème, c'est lucide, mesuré, mais tu sens que c'est fini.
04:46 Tu sens qu'on n'y croit plus, il n'y a plus rien.
04:50 Tolisso, il arrive, peut-être qu'il se fait des illusions, peut-être qu'ils ne vont pas
04:53 y arriver.
04:54 Toujours est-il qu'ils ont fait un truc qui est hallucinant, c'est en novembre.
04:58 Statistiquement, mathématiquement, ils sont en Ligue 2.
05:01 Ils vont peut-être finir Européens.
05:03 C'est une saison de dingo, avec changement d'entraîneur à Gogo, un mec inconnu qui
05:08 s'assoie sur le banc, le caractère retrouvé, les anciens, la casette, Tolisso, qui sont
05:13 en train de porter...
05:14 Ils sont derniers sur la phase allée et premiers sur la phase en cours.
05:18 Tolisso, il porte moins que la casette quand même.
05:19 Je pense que dans le vestiaire et à côté, je pense qu'il apporte énormément.
05:27 Résultat, on oublie même qu'ils ont acheté un mec, 25 millions, qui ne fait pas grand-chose.
05:33 À côté de ça, il y en a d'autres.
05:36 Il faudrait faire le bilan de ceux qui sont arrivés en janvier.
05:38 Il y a eu un peu de thunes de dépensés.
05:40 J'espère qu'ils vont devenir un peu meilleurs.
05:41 Ils ont quand même Benrahma Matij qui s'entitule avance.
05:43 Et Gift Orban, par exemple, tu te demandes si c'est vraiment un cadeau.
05:45 Il est arrivé l'été dernier, lui non, il n'est pas arrivé cet hiver.
05:49 Orban n'est pas arrivé cet hiver ? Non, il est arrivé l'été dernier Orban.
05:52 Benrahma, je suis d'accord que...
05:56 Benrahma, il a marqué là ce soir, mais il ne m'a pas ébloui depuis qu'il est là.
06:03 Mais l'ensemble collectif, il dégage de la grande corse.
06:06 Et voilà, tu as des équipes qui semblent habiter dans cette fin de saison
06:09 pour réaliser quelque chose.
06:11 On doit ça aux supporters.
06:12 On va faire ça.
06:13 On a tellement souffert que maintenant, point commun, Marseille-Lyon.
06:17 De l'autre, des équipes qui se sont dit bon, écoute, OK,
06:19 maintenant, on a fait ce qu'on pouvait.
06:21 On a fait le max et voilà.
06:24 Bon, voilà pour L'OL.
06:27 Et oui, alors effectivement, il est arrivé.
06:31 Non, il est arrivé là, 2024.
06:33 Ben oui, ben oui.
06:34 Et voilà, il a joué 15 matchs et il a marqué 3 buts pour l'instant.
06:37 Orban, parfois des morceaux de match.
06:40 Il est au poste de la casette, donc à partir de là.
06:42 Oui, certes.
06:43 Non, mais même les autres, ils ne sont pas étincelants,
06:46 ceux de janvier.
06:47 Mais ça a donné néanmoins à Sage une matière pour travailler,
06:52 plus de joueurs, de la concurrence,
06:55 une fraîcheur nouvelle dans le vestiaire.
06:56 De toute façon, ça a été important, quoi qu'il en soit.
06:58 [SILENCE]