L’avocat Pierre Gentillet était l’invité de La Matinale, ce lundi 29 avril, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur le meurtre du jeune Mathis à Châteauroux: «Le sujet est avant tout migratoire. Nous avons un paradoxe en France qui est que depuis quelques décennies, nous voyons les crimes liés à l’immigration augmenter et dans le même temps nous n’avons jamais eu un tel record en matière migratoire. Les difficultés que l’on connaît en Île-de-France, on est en train de les repartir dans cette France rurale qui n’a rien demandé à personne».
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00:00 Pierre Gentillet, est-ce qu'on réglera ce problème sans toucher à l'immigration ?
00:04 Non, incontestablement.
00:06 Le sujet, on a parlé de politique pénale, mais le sujet, il est avant tout migratoire.
00:11 Je veux dire, les Afghans représentent, vous voyez par exemple, la première,
00:14 c'est la première nationalité en matière de demandeurs d'asile.
00:17 Nous avons un paradoxe en France qui est que, depuis quelques décennies,
00:20 nous voyons les crimes liés à la migration augmenter,
00:23 et dans le même temps, nous n'avons jamais eu un tel record en matière migratoire.
00:28 320 000, c'est le nombre d'entrées, le nombre de titres délivrés en 2023 par ce gouvernement.
00:35 Donc, c'est évident qu'à l'origine de tout, il y a cette question migratoire.
00:40 Et a fortiori, dans l'Inde, dans un département que je connais bien,
00:43 où nous avons vu une multiplication de ce phénomène,
00:45 ce département était un département paisible.
00:47 Je l'ai connu dans mon enfance.
00:49 Il ne l'est plus. Il ne l'est plus.
00:51 Il ne l'est plus à Châteauroux, il ne l'est plus à Argenton-sur-Creuse,
00:53 il ne le sera plus à Bellabre demain,
00:55 parce que les difficultés, comme on dit pudiquement,
00:58 qu'on connaît en Ile-de-France,
01:00 on est en train de les répartir progressivement
01:03 dans cette France rurale qui ne demande rien à personne
01:06 et qui aujourd'hui pleure la mort d'un gamin de 15 ans
01:09 poignardé par quelqu'un qui n'aurait jamais,
01:12 jamais dû être sur notre sol.
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