Episode 2 - Tennis - Bleu Horizon

  • il y a 5 mois
Plongez au coeur des coulisses de la saison 2024 de quatre espoirs du tennis français, membres de la Team BNP Paribas Jeunes Talents : Arthur Cazaux, Ksénia Chasteau, Gabriel Debru et Jenny Lim. Bleu Horizon, épisode 2 (images : BNP Paribas).

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Sports
Transcript
00:00 Qu'est-ce que c'est les gars ?
00:01 Je peux être un fleur de peau.
00:05 Faut que je fasse quelque chose, que je fasse une décision.
00:07 On l'envive, elle est au top là.
00:10 Est-ce qu'elle est capable de faire un match aujourd'hui ?
00:12 Toute notre carrière, c'est les montagnes russes.
00:14 J'ai fait un gros malaise sur le terrain.
00:17 Venir ici, c'est une nouvelle vie.
00:18 C'est beaucoup de belles aventures.
00:23 L'histoire est juste magnifique.
00:30 L'histoire est juste magnifique.
00:32 L'histoire est juste magnifique.
00:34 L'histoire est juste magnifique.
00:36 L'histoire est juste magnifique.
00:37 L'histoire est juste magnifique.
00:38 L'histoire est juste magnifique.
00:39 L'histoire est juste magnifique.
00:40 L'histoire est juste magnifique.
00:41 L'histoire est juste magnifique.
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01:18 L'histoire est juste magnifique.
01:19 L'histoire est juste magnifique.
01:20 Les gens sont incroyables ici.
01:22 C'est la première fois que je viens ici.
01:28 L'endroit est juste immense.
01:30 On a l'impression de jouer à un grand chelem.
01:32 Franchement, c'est que du kiff.
01:33 Que ce soit pour s'entraîner ou pour performer, c'est top ici.
01:37 Grâce à mes performances de début de saison, je suis autour de la 80e place.
01:47 Donc, qui dit 80e place, dit que j'intègre tous les tournois ATP,
01:50 tous les tableaux de grand chelem directement.
01:52 Je peux faire le circuit ATP à fond et c'est ça qui est cool.
01:56 C'est bon, ça va, t'inquiète.
01:59 Malheureusement, je suis perdu au premier tour des qualifs ici.
02:03 Je faisais partie des têtes de série en qualif et je jouais bien depuis un moment,
02:07 donc forcément un peu déçu.
02:14 Je suis arrivé un peu tard ici, vu que j'étais à Dubaï.
02:17 Il y a 12 heures de décalage horaire, donc l'enchaînement était très dur.
02:21 Je sais que le physique, c'est une partie importante dans mon jeu.
02:26 Et là, je n'y étais pas du tout physiquement.
02:28 Mais bon, ça sert d'expérience.
02:29 C'était ma première ici, donc je ne ferai pas les mêmes erreurs les années prochaines.
02:33 Ça arrive, c'est le tennis.
02:35 De toute façon, durant l'année, on n'est jamais tout le temps à 100% physiquement.
02:38 Et là, c'était le cas, donc j'ai fait avec.
02:41 Malheureusement, ça n'est pas passé sur ce tournoi-là.
02:44 De toute façon, toute notre carrière, c'est les montagnes russes.
02:47 On a des bonnes semaines, on peut gagner un tournoi,
02:49 et la semaine d'après, perdre au premier tour contre un mec qui est beaucoup moins mal classé que nous.
02:52 Donc forcément, ce n'est jamais simple.
02:54 Après, lui, il a fait un très bon début de saison.
02:56 Il a beaucoup enchaîné, il a bien joué.
02:58 Même s'il arrive ici en perdant en limite au premier tour,
03:00 ce n'est pas quelque chose, je pense, de très grave pour lui, pour la suite de sa carrière.
03:03 C'est quelqu'un qui bosse beaucoup.
03:04 Ça ne va pas être du temps perdu, ça va être du temps pour progresser,
03:06 pour apprendre et prendre vraiment encore de l'expérience.
03:09 Essaye de vite prendre l'information pour aller de l'avant.
03:12 Maintenant, ils savent qui je suis, entre guillemets, donc c'est cool.
03:19 On se dit bonjour, on échange même des fois.
03:22 Moi, je suis le même mec et je n'ai pas changé.
03:24 J'ai l'impression que dans le regard des gens, c'est un peu différent.
03:26 C'est assez drôle, mais bon, ça fait partie du jeu.
03:30 Oui, monsieur ! Oui, monsieur !
03:32 6-5. Elle est dans la boîte, celle-là, en plus.
03:35 Là, on est au tournoi de Croix-Sy-Beaubourg pour un 75 000.
03:45 Je suis actuellement en reprise de tournoi.
03:48 Après, je vais aller à l'épreuve de la fin de la saison.
03:51 Je vais aller à l'épreuve de la fin de la saison.
03:53 Je vais aller à l'épreuve de la fin de la saison.
03:55 Je suis actuellement en reprise de tournoi.
03:58 Après deux mois sans avoir joué.
04:01 C'est chaud, là.
04:06 Ce tournoi, c'est plutôt un test pour voir où j'en suis un petit peu.
04:09 Si mon niveau de jeu est revenu.
04:11 Si il n'est pas revenu, ce n'est pas très grave.
04:13 On va continuer à faire des matchs.
04:14 L'envie, franchement, elle est au top.
04:16 Ce qu'on dit à Jenny, au-delà du résultat, c'est qu'il faut s'armer de patience.
04:22 Une fois qu'on est armé de patience, c'est réussir à retrouver des repères.
04:26 Elle, pour retrouver des repères, elle a besoin de retrouver du plaisir et de l'envie.
04:30 Avec le petit stress qu'elle va retrouver dans la compétition, mais qui fait partie du jeu.
04:33 Je suis stressée, là.
04:34 Oui, ça se voit.
04:35 On ne fait rien.
04:36 Est-ce qu'elle est capable de faire un match aujourd'hui, avec ce qu'elle a vécu avec la Dynk ?
04:41 Au niveau tactique, là où elle avait fait beaucoup de progrès, est-ce que c'est resté ?
04:45 Et après, en termes physiques, qu'est-ce qu'elle est capable de développer aujourd'hui ?
04:50 Je me suis beaucoup blessée ces dernières années.
04:52 Là, ce n'est pas vraiment une blessure, c'est plutôt une maladie, mais c'est à peu près la même chose.
04:56 Je n'ai pas plus paniqué que ça.
04:58 C'est juste vivre l'instant présent et d'accepter que je sois out.
05:02 Ce n'est pas très grave.
05:03 Bien. Super.
05:08 J'avais plutôt peur de faire n'importe quoi au début du match, j'avoue.
05:16 Mais je suis assez contente de mon match.
05:19 Bien servi.
05:20 Au deuxième, je suis menée 5-1. Je reviens à 5-5. Le public était là, c'était incroyable.
05:25 Bien tenue. Super. Super, là.
05:28 Je perds ma 1,75, mais c'était vraiment une bonne reprise pour moi.
05:31 Mon jeu est en place, je trouve. J'ai vraiment hâte de jouer mes prochains tournois.
05:38 Une semaine après le tournoi de Kwanzaa Sibobo, je suis partie deux semaines à Monastir en Tunisie pour 2'15'000.
05:43 Et j'ai gagné mon second titre de 2024.
05:46 J'ai réussi à retrouver mon niveau du début de l'année, donc je suis vraiment très très très contente.
05:50 Réveille-toi.
06:01 On est du coup à Boduguerra, en Italie. J'ai commencé à m'entraîner ici depuis mi-février.
06:11 Bravo.
06:13 C'est un environnement familial. On voit de la complicité sur le terrain, en dehors.
06:18 En plus de m'entraîner, de progresser et d'apprendre, je partage des moments avec des personnes qui sont géniales.
06:24 Comme avec Michele. C'est quelqu'un qui apporte de la bonne humeur.
06:27 - Si. - Bravo.
06:29 On commence ses séances à 7h45. Ça te donne le sourire et ça te donne envie d'aller t'entraîner.
06:33 Venir ici, c'est une nouvelle vie. En fait, tout a changé. Maintenant, je me mets à parler anglais tous les jours.
06:39 Chaque partie de la saison, c'est des épisodes. Donc là, ces 5 semaines, c'est un épisode principalement axé sur l'entraînement, très dur et très physique.
06:47 Pousse-moi avec la light.
06:50 Monique, Monique.
06:52 Yes, yes.
06:55 And go.
06:58 Comment on dit "bon travail" en italien ?
07:02 Buona vora.
07:04 Buona vora.
07:05 Ah, il y a des gens.
07:15 Le premier rang, il est toujours autorisé.
07:18 Bonjour à tous. On est ravis de vous retrouver ici, à la Hauline Academy, chez toi, Jo.
07:22 On passe le temps toute l'année sur le circuit. Et là, c'est des moments un petit peu plus tranquilles entre nous. On a le temps d'échanger, de partager.
07:33 Ces séminaires, l'objectif, il est double. D'un côté, il y a toute une partie de formation.
07:36 En fait, on les accompagne avec des interventions sur les paris sportifs, la nutrition, le rôle du mental, ce genre de choses-là.
07:43 Et puis, on a aussi des interventions de grands champions du tennis français ou de grands champions du sport français.
07:51 Dans l'histoire du programme, ils ont rencontré Tony Parker, Martin Fourcade, enfin, je veux dire les plus grands sportifs français.
07:57 C'est du partage d'expérience qui n'a pas de prix, qui ne s'achète pas et qui, je pense, a une valeur inestimable.
08:03 Bonjour à tous.
08:05 Les parents, toute l'année, véhiculent des messages à leurs jeunes. Nous, on véhicule les mêmes.
08:08 Mais des fois, quand ils sont véhiculés par des grandes personnalités, des grands champions, ils viennent nous voir en disant « c'est super parce que j'ai dit la même chose il y a trois jours à mon fils, c'est rentré d'une oreille, c'est sorti de l'autre.
08:17 Là, c'est Tony Parker ou Daniel Narcisse ou Camille Lacour qui dit la même chose. »
08:20 Tout de suite, on sent que le jeune, il l'a intégré.
08:24 Et puis, on se rend compte aussi que le côté humain est très important pendant ces séminaires qui sont vraiment l'occasion pour les jeunes comme les parents de se retrouver, de partager entre eux.
08:33 Et ce partage est vraiment quelque chose de très précieux. On s'en rend compte parce que la vie de ces jeunes, comme de leur famille, elle n'est pas ordinaire.
08:40 Ils passent toute l'année à l'étranger, très tôt, très loin de leur famille.
08:43 Il y a un petit côté rassurant et bienveillant, en fait, derrière tout ça d'être accompagné par BNP Paribas, mais aussi de s'accompagner entre eux.
08:50 On a Céline Chasco qui est un des plus grands d'espoir du tennis-football féminin.
08:54 Elle a voulu envoyer une question parce qu'elle ne pouvait pas être là.
08:56 Ma question, c'est est-ce que la gestion des émotions représente un travail qui doit être appliqué uniquement lorsqu'on est sur le terrain tennis, lorsqu'on est en match, lorsqu'on est en tournoi ?
09:06 Ou au contraire, cette gestion des émotions doit-elle travailler tous les jours ?
09:10 C'est une très bonne question parce que dans la vie de tout le monde, tu as aussi beaucoup d'émotions qui se passent, des moments de frustration, des moments de doute, des moments de joie.
09:17 Des moments que tu retrouves finalement sur un terrain.
09:20 Yannick Noa, il vient assez souvent nous voir. Il donne des conseils très spécifiques à lui-même. Il rigole, il y a de l'humour. Et à la fois, il te bouge en fait à travers un humour. Il te dit vraiment les choses en face.
09:42 On y va, joue ton coup. Le prochain, tu vas le faire.
09:45 Beaucoup de conseils sur son expérience et l'attitude qu'on peut avoir sur le terrain.
09:50 Elle est, comme beaucoup, émotive. Quand il y a des moments un peu moins forts, c'est là qu'on essaie de définir les faiblesses et les choses à travailler.
10:00 Ce n'est pas facile tous les jours sur un cours. Elle est énormément exigeante avec elle-même. Elle a du mal à accepter le fait de ne pas réussir tout de suite. Il faut passer par les répétitions, par l'apprentissage. Elle veut tout de suite réussir.
10:11 Je suis quelqu'un de très sensible. Je travaille beaucoup sur la gestion d'émotions sur le terrain. Mais moi, ce qui est paradoxal, c'est que j'ai vraiment une différence d'attitude entre l'entraînement et le match.
10:23 En entraînement, parfois, c'est un peu compliqué. Mais en match, ça se passe plutôt bien, la gestion des émotions.
10:29 Elle aussi, elle a son problème de son côté. Vas-y, ne lâche pas.
10:32 Je peux être à fleurs de peau et avoir carrément les larmes aux yeux.
10:35 Même dans la vie de tous les jours, pas que sur le terrain.
10:40 Parfois, il y a l'énervement, comme une petite ado qui râle. Franchement, moi, je râle pas mal sur le terrain en entraînement.
10:47 Oui, elle boude. Mais bon, après, c'est à nous d'analyser et de savoir ce que ça veut dire, ce qu'il y a derrière. Elle ne gagne pas l'US Open en junior. Elle ne devient pas la meilleure junior du monde comme ça, par hasard.
10:59 Qu'est-ce qu'il y a, les gars ? Aujourd'hui, on est…
11:01 Le mec se prend pour un Américain. Pas du tout.
11:04 J'y arrive à NB tranquille avec la team. Le petit canapé sur la télé. Là, c'est la cuisine.
11:10 Ça fait maintenant dix mois qu'on voyage tous les trois. Et franchement, on s'entend plutôt très bien.
11:19 Avec Steph, on est très chambreurs. On s'entend bien là-dessus.
11:22 Franchement, avec Paul, on se pose la question, qu'est-ce qu'il fout dans une cuisine ? Parce qu'on ne l'a jamais vue dans une cuisine.
11:26 À croire que les caméras lui font faire des merveilles.
11:30 C'est pas ma cuisine.
11:31 C'est pas ta cuisine ?
11:32 Ah non, si tu veux.
11:33 Comme par hasard.
11:34 Attends, il faut des bons outils. C'est bien fait.
11:39 On essaye d'avoir plein de moments où on peut se déconnecter un peu du tennis.
11:43 Parce qu'on voyage tout le temps, on est loin de nos proches.
11:46 Et c'est jamais évident durant toute l'année.
11:49 Donc, d'avoir cette entente tous les trois, c'est cool.
11:52 Alors, tu nous prépares un petit truc croquant et croustillant ?
11:56 Il fait pas trop de bruit.
11:58 C'est pas trop de bruit.
11:59 C'est pas trop de bruit.
12:00 C'est pas trop de bruit.
12:01 C'est pas trop de bruit.
12:02 C'est pas trop de bruit.
12:03 C'est pas trop de bruit.
12:04 C'est pas trop de bruit.
12:05 C'est pas trop de bruit.
12:06 C'est pas trop de bruit.
12:07 C'est pas trop de bruit.
12:08 Il fait pas ça, c'est lignac un peu.
12:10 Si, si.
12:11 Pourtant, je viens du sud, mais j'ai pas du tout l'accent.
12:13 J'arrive pas à choper l'accent du sud.
12:15 Ouais, ça manque un peu de cuisson.
12:17 Je voyage maintenant avec mon kiné, Paul, depuis maintenant presque dix mois.
12:22 Je l'ai intégré dans la team quand je devais être aux alentours de la 200e place, 230.
12:26 Et j'avais ce raisonnement-là où je me disais, quand je vois des top 100,
12:29 je vois qu'ils ont des staffs avec des kinés et tout.
12:31 Et je me suis dit, si je veux arriver le plus rapidement possible aux top 100,
12:34 il faut que je me mette dans la peau d'un top 100.
12:36 Et donc, ça me paraissait normal pour moi d'investir là-dedans,
12:38 même si c'est vrai qu'à mon classement de l'époque en 230,
12:42 j'étais sur les tchals.
12:43 Et que sur les tchals, tu vois, personne avec des kinés, quoi.
12:45 Quand on a créé le projet avec Joe, il y a six ans déjà, maintenant,
12:57 on a tout de suite senti qu'il avait cette envie de transmettre, en fait,
13:01 de partager à la relève qui allait arriver après lui.
13:04 C'est assez incroyable, puisque l'histoire est juste magnifique.
13:07 Il y a quelques années, on avait des petits jeunes,
13:10 voilà, avec des étoiles plein les yeux, Arthur Cazot, Gabriel Debrus,
13:16 et plein d'autres, et qui aujourd'hui sont en train d'éclore.
13:20 Donc, franchement, c'était un peu l'objectif.
13:32 Chez BNP Paribas, cette transmission, pour nous, elle est capitale
13:34 pour que les jeunes talents du tennis français aujourd'hui puissent aussi performer.
13:37 Ils ont besoin des conseils des anciens qui sont passés avant.
13:40 Ils ne peuvent pas vivre ça tout seuls.
13:42 Ce programme, il est fait pour qu'ils aient toutes les clés en main
13:45 et qu'ils volent de leurs propres ailes, quoi.
13:47 Salut Arthur !
13:49 Petit message pour te féliciter pour ton début de saison.
13:51 J'espère suivre un peu tes traces.
13:54 C'est vraiment un exemple pour tous les jeunes, je pense.
13:56 Continue, bon courage, parce que tu nous inspires tous.
13:59 Et aussi, te souhaiter un bon rétablissement pour ce que tu as eu à Miami.
14:03 On espère te revoir très vite.
14:05 Ouais, c'est mignon.
14:06 Non, franchement, c'est super cool.
14:09 En plus, je les connais tous, parce qu'on s'est déjà croisés,
14:12 soit au CNE, soit sur les séminaires avec la team.
14:16 Ce qui s'est passé depuis Miami, forcément, ça a un peu tourné.
14:21 J'ai fait un gros malaise vagal sur le terrain.
14:24 J'ai perdu connaissance, en fait, quelques secondes.
14:27 J'ai eu des crampes généralisées dans les vestiaires
14:29 quand ils m'ont amené en fauteuil roulant pendant 20 minutes d'affilée.
14:32 Ça m'a fait bizarre de voir la chute, parce que je ne m'en souviens plus trop.
14:35 Même avant que le malaise se passe, j'étais pas hyper bien physiquement.
14:39 Sur le cours, j'avais vraiment l'impression de lutter,
14:41 de serrer les dents sur chaque point et d'en chier.
14:45 J'ai dû pousser un peu trop la machine.
14:47 Alors ici, on est dans le 3e arrondissement du Marseille, à La Friche.
14:56 C'est vraiment un lieu vivant que j'adore.
14:59 Marseille représente ma ville où j'ai grandi,
15:06 depuis mes trois ans jusqu'à maintenant.
15:08 Ça a été dur un peu de quitter Marseille.
15:11 Il y a ma famille en premier, il y a mes repères.
15:14 Quand je reviens à chaque fois à Marseille, c'est complètement différent.
15:18 J'ai toujours un emploi du temps extrêmement chargé quand je rentre à Marseille.
15:24 On va aller au stade de la fourragère,
15:26 où on va passer la première épreuve de bike de sport.
15:29 On va finir tôt.
15:52 On mange, là j'ai faim !
15:54 C'est le vrai plaisir de venir manger en plein air au club.
15:57 Ça faisait longtemps que ça n'arrivait pas.
15:59 On reste en contact, mais c'est vrai que le livre quotidien n'est pas pareil.
16:03 Ils intéressent.
16:04 Et puis la semaine prochaine, c'est moins chargé quand même.
16:06 Là, c'était particulièrement chargé.
16:09 Le bac et tout, c'est chaud.
16:11 C'est très lié à la calif pour les JO.
16:14 C'est l'année des JO, plus le bac, c'est très très lourd.
16:19 J'ai eu un début de saison un peu difficile.
16:22 J'ai essayé d'aller aux États-Unis pendant 2-3 semaines.
16:25 Je n'ai pas très bien joué, et j'étais assez seul.
16:27 On passe énormément de temps dans sa chambre à réfléchir,
16:30 à penser à pas mal de choses.
16:32 Et je fais quelque chose, je prie une décision.
16:35 Je devais aller avec Ricardo un peu plus tard,
16:39 mais j'ai décidé de venir beaucoup plus tôt
16:41 afin de faire une vraie préparation pour la semaine prochaine.
16:44 Avant de repartir sur terre battue.
16:46 Et en fait, direct, ça m'a vraiment plu.
16:51 Dès le premier jour, on a parlé tennis.
16:59 Dès le premier jour, on a parlé technique.
17:01 Des mots qui sont importants pour devenir très bon.
17:04 Au bout de 2-3 jours, j'ai déjà senti des différences.
17:06 Il est très concentré sur le tennis.
17:09 Et il est très concentré sur la technique.
17:12 Je suis très concentré sur le tennis.
17:14 Et j'espère qu'il va réussir.
17:19 Parce que je pense qu'il va le gagner.
17:21 Je ne me concentre pas sur le résultat.
17:27 Je me concentre sur le match.
17:29 Le but que nous avons, c'est de jouer 15 matchs cette année.
17:33 Et j'espère que ces 15 matchs seront très compliqués pour lui.
17:38 Quand il gagne, quand il perd.
17:40 Surtout quand il perd, je veux voir la réaction.
17:43 Parce que pour devenir très bon,
17:45 il faut comprendre qu'après un mauvais match ou un mauvais moment,
17:49 quelle réaction il faut avoir.
17:52 Mais je pense que j'ai l'impression qu'il est assez intelligent à comprendre ça.
17:57 Mes objectifs pour cette saison,
18:02 je pense que le plus important c'est la progression.
18:04 Faire mes débuts sur le circuit ATP, ça c'est mon premier objectif.
18:07 Le deuxième objectif c'est de progresser en tant que personne.
18:10 Progresser en tant que personne, c'est pour moi découvrir des endroits,
18:16 apprendre des choses.
18:18 Et je pense continuer à se développer en tant que personne,
18:20 c'est en fait continuer de se passionner pour ce sport.
18:24 Roland Garros, on y pense tous.
18:31 Le Roland c'est un rêve.
18:35 Je me suis déjà imaginé gagner Roland Garros.
18:37 C'est une terre battue à Séoul.
18:40 Ça me procure des émotions malades.
18:41 J'adore les sensations qu'on a quand on joue dessus.
18:43 Quand on me dit Roland, j'ai des étoiles plein les yeux.
18:46 Roland Garros, c'est un rêve.
18:48 Sous-titrage Société Radio-Canada
18:50 [SILENCE]

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