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00:00 [Musique]
00:21 Ce 1er mai, cette année, est placée sous le signe de la paix, de la défense des libertés démocratiques et syndicales,
00:27 mais aussi sur les revendications. En termes de revendications, c'est la question des salaires.
00:31 Et notamment ici, à La Réunion, nous revendiquons que les salaires soient indexés sur la vie chère.
00:36 Il faut que le patronat comprenne bien que les salariés ont du mal à joindre les deux vues
00:41 et qu'ils indexent les salaires sur le coût réel de la vie.
00:45 On a énormément de problèmes pour les pensions, pour les petites retraites, pour les allocations des minima sociaux
00:50 et même pour les étudiants qui ont des bourses très très basses.
00:53 Donc il faut que les pouvoirs publics revoient vraiment leur copie à la baisse sur la question des salaires.
01:00 Ensuite, c'est la question des libertés démocratiques et syndicales.
01:04 On a une menace de la part du gouvernement aujourd'hui sur ces points-là.
01:09 Donc il y a une tentative de vouloir isoler tous les gens qui vont au créneau
01:13 et notamment pour défendre la paix dans le monde. Et ça, c'est inadmissible.
01:19 La page des retraites ne pourrait être tournée puisque le gouvernement a volé deux ans de notre vie.
01:25 Et aujourd'hui, il nous impose encore une pure austérité de 10 milliards d'euros.
01:29 Donc on ne peut pas nous dire qu'il fallait perdre des économies et aujourd'hui, on ouvre les vannes.
01:35 Il faut savoir que le patronat a été exonéré de 88 milliards d'euros d'exonération sociale.
01:41 Donc on ne peut pas demander aux gens de faire encore plus de sacrifices
01:45 lorsqu'on donne autant au patronat.
01:50 On est en train d'allouper, on a dit comme ça, on est en train de chier avec.
01:55 C'est vrai ou pas, vous allez voir.
01:57 On a fait le bon pétanque, le bon pétanque, nous on est là.