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00:00 Yohan, on est sur une rencontre d'importance ce vendredi, une sorte de quart de finale des barrages.
00:07 Il reste trois matchs et de la détermination après le succès contre Bordeaux.
00:11 Oui, c'est sûr, ça va être un bon match.
00:15 Je pense qu'on a notion de l'importance du match sans non plus trop en faire.
00:23 On a fait une bonne saison, on avait à cœur de reprendre une spirale positive.
00:32 On a su le faire à domicile.
00:34 On va jouer contre une bonne équipe qui lutte pour les mêmes choses que nous.
00:43 Je pense que ça va être un bon match.
00:45 On disait, avec Jimmy après le match, on a beaucoup regardé le classement cette saison.
00:51 Il y a forcément 11 journées leader et maintenant il faut peut-être moins le regarder.
00:54 C'est un peu l'état d'esprit aujourd'hui.
00:57 C'est là de prendre les matchs les uns après les autres, mais de ne plus trop s'embrouiller
01:04 l'esprit avec les barrages.
01:05 Oui, c'est sûr.
01:06 On l'a regardé aussi l'année dernière.
01:08 Pas de la même manière.
01:09 Je pense que l'important c'est de prendre les matchs les uns après les autres.
01:15 Sinon, après, je pense qu'on commence à partir dans des calculs et on oublie peut-être
01:22 un peu le principal qui est la victoire, prendre du plaisir dans le match.
01:28 Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de trop regarder le classement.
01:34 Il ne faut pas voir trop loin.
01:36 Non.
01:37 Puis la Ligue 2 nous a déjà prouvé qu'elle est capable de tout.
01:42 Dans le sens où tout le monde est capable de gagner contre tout le monde.
01:47 Donc, il n'y a pas vraiment de vérité sur n'importe quel match.
01:52 Que cette fois, vous n'avez pas pris.
01:55 Exactement.
01:56 Justement, pour vous, ça se passe comment votre retour contre Serres ? Ça a été le
02:03 match de la reprise au bout de trois mois.
02:04 C'était forcément un peu compliqué.
02:05 Bordeaux, Bilboutnik en face.
02:06 Vous avez eu un client et client.
02:07 Vous l'avez bien pour vous ? C'est vrai qu'à Auxerre, j'avais une notion
02:18 des choses de l'extérieur.
02:20 Et quand je reviens dans l'équipe, j'en ai une autre au niveau du jeu, de certaines
02:27 phases qu'on avait avant et qu'on avait peut-être plus.
02:29 On a bien travaillé la semaine, même si on n'a eu pas beaucoup de temps.
02:36 J'ai retrouvé un peu ce qu'on avait laissé contre Bordeaux.
02:41 Un bloc vraiment costaud.
02:46 C'est dur de rentrer dans le bloc.
02:48 Je pense que ça a été notre point fort pendant longtemps et qu'il faut le garder.
02:53 Même s'il y a des fois, j'admets que ce n'est pas forcément le football le plus
03:01 attractif, le fait d'être un bloc un peu bas.
03:06 Mais comme je dis tout le temps, le plus dur dans le football professionnel, c'est de
03:11 gagner des matchs.
03:12 Ce n'est pas d'avoir le ballon.
03:13 C'est réélitable contre Caen d'avoir ce même bloc bas, solide ?
03:20 Chaque équipe est différente.
03:21 Je ne suis pas sûr que Caen ait les mêmes caractéristiques que Bordeaux, même s'ils
03:27 ont certainement des points similaires.
03:30 Après, c'est à nous de nous adapter.
03:34 C'est à nous aussi d'imposer nos phases de jeu quand il faut le faire.
03:38 C'est ce qu'on va essayer de faire.
03:41 Vous allez croiser Ayé, vous allez croiser Lepochnik, vous allez croiser Alexandre Mendzis.
03:50 Comme reprise, il y a quelque chose de plus simple.
03:53 Oui, mais c'est aussi ce qui fait la beauté de notre métier.
03:56 Je préfère jouer contre des joueurs comme ça plutôt que des joueurs un peu moins qualitatifs.
04:02 Je pense que ça m'éveille en tant que joueur.
04:08 On sait qu'on doit être tout le temps concentré, tout le temps à l'affût de chaque situation.
04:17 C'est ce qui fait la beauté de notre métier aussi.
04:20 Tu parlais de la beauté d'affronter des adversaires comme ça.
04:24 Pour toi qui a dû patienter longtemps avec ce mollet qui a traîné, il y a aussi la
04:28 beauté de revenir avec l'équipe qui a toujours un enjeu.
04:30 Alors qu'à un moment donné, on s'est dit que la bascule allait peut-être faire que
04:34 ça y est.
04:35 Là, elle est un peu triste.
04:37 Sans aucun doute.
04:38 L'année dernière, c'était un final à enjeu.
04:44 Cette année aussi.
04:46 Mais c'est un enjeu différent puisqu'il peut nous permettre de prendre beaucoup plus
04:52 de plaisir, de plus relâcher.
04:54 Je pense que c'est quand les joueurs sont relâchés, qu'ils ont un niveau de confiance
04:58 un peu plus haut, qu'ils arrivent à donner le meilleur d'eux-mêmes.
05:01 C'est vrai que c'est une chance.
05:03 Je pense qu'on est quand même tous conscients de ça.
05:05 On est tous conscients que c'est une chance.
05:08 Et même de faire potentiellement ces playoffs, c'est encore une très grande chance.
05:13 Mais c'est vrai, comme je le dis, ce n'est pas une chance qui nous tombe du ciel.
05:18 On a passé une très grosse partie du championnat dans le haut du tableau.
05:23 Ce n'est pas du hasard.
05:24 Le hasard, c'est quand on y va une fois, deux fois, mais pas sur une période aussi
05:29 longue.
05:30 C'est le fruit aussi de notre travail, de tous les gens qui nous entourent, des gens
05:35 qui nous soutiennent.
05:36 C'est pour ça qu'on est conscients que c'est une chance et qu'on va prendre match
05:40 par match, sans pression.
05:43 On n'a pas de pression à avoir.
05:44 C'est que du foot.
05:47 - Merci beaucoup.