Ce jeudi matin la direction de Sciences Po organise un débat sur la situation à Gaza, avec professeurs, syndicats et étudiants. C'était l'une des demandes des étudiants pro-palestiniens qui ont bloqué l'institut parisien mercredi dernier avant que la police n'intervienne à l'intérieur. La direction espère que la tenue de cette discussion permettra de restaurer le calme.
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00:00Écoutez, on va se concentrer sur le concret, parmi les revendications, en tout cas les points importants du débat pour les étudiants qui s'étaient mobilisés lors de ces dernières semaines.
00:10Il y avait ces partenariats avec quatre universités israéliennes qu'ils entendaient remettre en cause, en tout cas discuter, et sur lesquels ils voulaient entendre leur direction.
00:19La réponse a été assez claire de la part de Jean Basser, qui est l'administrateur provisoire de Sciences Po jusqu'au mois de septembre.
00:26Écoutez, il y a une forme de fermeté. Il dit non, nous ne remettrons pas du tout en cause ces partenariats. Écoutez-le au micro de Caroline Bertolino.
00:35Très clairement, la création d'un groupe de travail qui a été proposé par certains étudiants pour investiguer nos relations avec les universités israéliennes et même des entreprises qui sont des partenaires financiers.
00:48Et là, j'ai clairement indiqué, ne serait-ce que pour respecter la gouvernance actuelle de Sciences Po, qui dispose sur ces sujets-là de règles internes assez claires,
00:56j'ai refusé la création de ce groupe de travail. Et je sais d'ores et déjà que ça va susciter des réactions chez certains.
01:02— Voilà, sur cette question-là, vous l'avez vue, il n'y a absolument aucun doute de la part de la direction provisoire de Sciences Po.
01:07Ils nous ont reçus de l'autre côté, rue des Saint-Père, dans une autre entrée. Désormais, on se retrouve rue Saint-Guillaume, là où il y a eu notamment des mouvements.
01:14On va essayer de prendre le pouls, bien évidemment, au niveau des étudiants qui ont participé à ce débat, ce town hall, comme ils l'ont appelé, avec la direction.
01:25Des premiers échos qu'on a, ils ne sont pas totalement satisfaits. Et Jean Basser, lui aussi, a eu un mot pour les étudiants en expliquant qu'il comprenait malgré tout,
01:34d'une certaine manière, leur engagement et qu'il voyait en face de lui des jeunes personnes qui sont extrêmement touchées d'un point de vue individuel.
01:42C'est les mots qu'il a utilisés par ce qui se passe dans la bande de Gaza actuellement. Il a tout de même dit qu'il allait surveiller personnellement également les prochaines heures et les prochains jours pour s'assurer qu'il n'y aura pas de nouveaux blocus.