• il y a 5 mois

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00:00 Je suis allée dans un métier extrêmement confortable,
00:02 avec de très belles émissions,
00:03 j'ai gagné bien ma vie.
00:05 Est-ce que c'est facile de dire le discours,
00:06 aller au bout de vos passions,
00:07 planter tout dedans ?
00:08 Ce n'est pas simple, non.
00:09 Moi, j'ai la chance d'avoir un métier
00:10 qui m'a permis de mettre de l'argent de côté
00:12 et qui me permet d'avoir cette liberté.
00:14 Ce n'est pas facile pour tout le monde
00:15 et ce n'est pas évident pour tout le monde.
00:16 Sandrine Kétié, ex-animatrice phare de TF1,
00:19 est de retour sur le devant de la scène
00:21 avec Hard to Follow, son premier album solo.
00:23 À cette occasion,
00:25 elle revient en privé avec Pure People
00:27 sur ses 20 ans de carrière
00:28 et les difficultés qu'elle a rencontrées
00:30 dans cette transition professionnelle.
00:31 Merci d'avoir accepté notre invitation
00:33 pour l'émission En privé avec.
00:35 Vous avez passé 20 ans à la télévision,
00:36 vous avez fait 5 ans de cinéma aussi
00:38 et vous vous êtes lancée dans la musique.
00:40 Comment vous avez venu cette envie ?
00:42 Alors, j'ai toujours fait de la musique.
00:43 Avant même de faire de la télévision,
00:44 j'ai eu des groupes, des groupes de rock.
00:46 Un groupe qui s'appelait Les Jokers
00:48 à partir des années 2009, je crois,
00:50 quelque chose comme ça.
00:51 Ensuite, un autre groupe qui s'appelait Molly Pepper
00:53 quand j'ai arrêté la télé.
00:54 Et très naturellement,
00:56 ben voilà, maintenant, aujourd'hui,
00:57 j'arrive avec mon projet solo
00:58 et il fallait que j'arrête la télé
00:59 pour pouvoir me consacrer pleinement à cela.
01:01 Donc justement, votre album solo sort fin mars.
01:03 Oui.
01:04 Il s'appelle Hard to Follow.
01:05 Oui.
01:05 Et qu'est-ce qui vous inspire ?
01:08 Qu'est-ce qui m'inspire ?
01:08 Oh là là, quelle question !
01:10 Hard to Follow, ça veut dire difficile à suivre.
01:11 C'est ce qu'on m'a dit parfois
01:13 quand notamment j'ai décidé d'arrêter la télé.
01:15 On est pas facile.
01:17 Ce qui m'inspire, ben tout.
01:17 C'est-à-dire que c'est ce qui est assez merveilleux
01:19 dans la vie, c'est que tout peut m'inspirer.
01:20 La légitimité, sur l'acceptation,
01:22 sur le fait de faire ce qu'on a envie de faire,
01:24 sur la liberté.
01:25 Voilà, c'est des thèmes qui me sont très chers
01:27 et avec une musique rock
01:29 puisque c'est vraiment mon essence
01:31 et c'est vraiment la musique qui m'a toujours portée.
01:34 Dans cet album, et même avant,
01:36 vous chantiez en anglais,
01:37 pas en français.
01:37 C'était un choix, pourquoi ?
01:39 Alors déjà, je trouve que ça sonne moins bien en français.
01:41 J'écris moins bien en français.
01:43 J'ai vraiment été dans une culture rock anglaise et américaine.
01:46 Donc je pense que c'est plus simple pour moi
01:49 de chanter en anglais.
01:50 Qu'est-ce que vous avez ressenti au moment de l'enregistrement,
01:52 au moment de la création de cet album ?
01:54 Ça s'est super bien passé.
01:55 On a d'abord été enregistrer les musiques à Rennes,
01:59 dans un endroit qui s'appelle le Disco Casino.
02:00 Et ensuite, on est allé dans un autre endroit à côté de New York,
02:03 qui s'appelle le Parafernalia,
02:04 qui est une maison de maître au milieu de la nature,
02:06 avec un studio d'enregistrement de musique
02:08 qui était vu sur les champs.
02:11 C'était dans une grange, c'était magnifique.
02:12 Donc ça a démarré...
02:14 J'ai commencé à travailler sur l'album en février 2023.
02:19 Il a été enregistré entre mai et juillet.
02:25 En septembre, il a été mixé.
02:26 Et les premiers singles sont sortis fin novembre.
02:29 C'est toujours assez émouvant et assez particulier
02:31 de se dire qu'on a...
02:32 Voilà, de le voir prendre vie,
02:34 de les voir exister, de voir l'objet,
02:36 quand j'ai récupéré un CD ou même un vinyle.
02:39 C'est quelque chose de très émouvant, en disant "Waouh, ça y est, c'est fait,
02:42 il y a dix chansons plus trois interludes,
02:45 et ça existe, quoi."
02:47 En attendant la sortie de l'album,
02:48 il y a déjà quelques titres, même un clip qui est sorti.
02:51 Notamment "Shoot Again",
02:53 c'est l'histoire d'une cam girl qui se rebelle.
02:55 En fait, "Shoot Again", c'est une allégorie,
02:57 c'est l'histoire d'une cam girl qui se rebelle,
03:00 mais c'est l'histoire de toutes les femmes
03:02 pour qu'elles sortent d'une quelconque emprise,
03:05 si emprise il y a,
03:06 que ce soit une emprise psychologique ou une emprise physique.
03:11 Voilà, c'est un message sur la libération des femmes
03:14 et sur reprendre le pouvoir et accepter de se donner la main.
03:18 Et comment vos proches l'ont accueilli, cet album ?
03:20 Ils l'ont trouvé super.
03:21 Non mais c'est mes proches en même temps.
03:23 Non mais ce que je veux dire, c'est que voilà,
03:24 mes enfants ont suivi le process,
03:26 ils ont écouté des maquettes,
03:27 ils ont écouté les enregistrements,
03:29 ils sont venus me voir au concert, donc oui,
03:30 il y a beaucoup de bienveillance, de gentillesse
03:32 et d'encouragement autour de cet album.
03:34 Vous parliez de concert à l'instant.
03:36 Qu'est-ce que vous ressentez quand vous montez sur scène ?
03:38 C'est formidable.
03:39 C'est un peu l'étape ultime,
03:42 c'est-à-dire de proposer votre musique
03:44 à des gens qui sont venus vous écouter ou pas,
03:46 parce que parfois, ce n'est pas vous qui viennent voir,
03:48 si vous êtes dans des festivals ou des choses comme ça.
03:50 Voilà, c'est vraiment l'acte ultime de délivrer votre musique
03:53 et de la faire vivre sur scène,
03:55 et de la transmettre et de voir
03:57 dans l'immédiateté les réactions des gens en face de vous.
03:59 Ça, c'est génial.
04:00 Avant de vous lancer pleinement dans la musique,
04:02 vous aviez déjà une visibilité du fait d'avoir été admatrice télé.
04:06 Comment est-ce que vous vivez ça ?
04:07 Comme ça fait un peu plus de 20 ans,
04:10 j'y suis assez habituée.
04:13 Pour moi, mon métier, c'est mon métier.
04:14 Et quand je n'avais pas de caméra, c'est autre chose.
04:16 Donc, j'ai toujours considéré que c'était mon métier et ça l'était.
04:19 Après, dans la musique, ce n'est pas forcément un avantage
04:21 d'avoir fait de la télé avant,
04:23 parce qu'on vous attend un peu au tournant,
04:24 on se dit « oh, c'est encore une qui veut faire un album ».
04:27 Donc, ça ouvre des portes parce qu'il y a une certaine curiosité.
04:31 Et en même temps, il y a très vite un jugement critique,
04:33 avant même d'avoir écouté parfois,
04:34 qui se dit « c'est encore l'autre qui va nous faire son disque ».
04:37 Et vous avez vécu des moments où
04:39 on vous a fait ressentir que vous étiez attendue au tournant ?
04:42 Surtout, on me fait ressentir, ça a pu arriver,
04:46 que oui, ça peut être une petite lubie,
04:50 ça peut être un petit passe-temps,
04:52 que ce n'est pas forcément quelque chose de sérieux.
04:54 Or, ça l'est, même si c'est une passion.
04:57 Ça fait déjà sept ans que vous avez quitté ce monde-là.
05:00 Quelle leçon vous en tirez aujourd'hui ?
05:02 Sept ans, à la fin de l'année, ça fera.
05:04 Je ne regrette pas d'avoir quitté.
05:07 J'ai eu la chance d'avoir de belles années,
05:09 les années encore où on faisait plein de choses.
05:11 J'ai voyagé dans le monde entier,
05:13 j'ai eu accès à la culture,
05:14 j'ai rencontré des gens super.
05:16 C'est un métier très agréable, vraiment.
05:19 Et c'est pour ça que c'est compliqué d'en sortir,
05:21 et c'est compliqué de décider d'arrêter.
05:23 Mais encore une fois, comme je vous disais,
05:25 si je voulais aller au bout de mes envies de chanter,
05:29 d'écrire ou même de mes envies de jouer,
05:32 c'est assez incompatible avec la télévision,
05:34 justement à cause de cette image qu'on vous colle.
05:37 Et c'est justement le fait de vouloir se consacrer à la musique
05:40 qui a motivé votre choix.
05:42 Oui, la musique et fiction,
05:44 et la comédie aussi, je fais au théâtre aussi.
05:45 J'avais déjà eu l'occasion de tester et de le faire,
05:49 et je ne voulais pas avoir de regrets,
05:51 et surtout, voilà, c'est ce qui m'anime.
05:53 Donc il y a un moment, il faut y aller.
05:54 Au moment où vous avez fait ce choix,
05:57 vos enfants s'étaient dit surpris, puis fiers de vous.
06:00 Oui, ils étaient surpris forcément.
06:02 Ils se sont dit ce que c'est dit.
06:03 Moi, je leur en ai parlé,
06:04 donc ils n'ont pas découvert le truc.
06:05 Mais oui, surpris,
06:07 parce que j'étais dans un métier extrêmement confortable,
06:10 avec de très belles émissions,
06:11 je gagnais bien ma vie.
06:13 Voilà, je n'étais pas en danger à la télévision du tout.
06:15 Donc ils ne comprenaient pas.
06:16 Ils se disaient, mais attends maman,
06:17 est-ce que c'est facile de dire le discours,
06:19 aller au bout de vos passions, planter tout dedans ?
06:20 Ce n'est pas simple, non.
06:21 Moi, j'ai eu la chance d'avoir un métier
06:23 qui m'a permis de mettre de l'argent de côté
06:25 et qui me permet d'avoir cette liberté.
06:26 Ce n'est pas facile pour tout le monde
06:27 et ce n'est pas évident pour tout le monde.
06:29 Mais donc mes enfants,
06:30 voilà, ils ont vu que oui,
06:32 que ce n'était pas un maman qui pétait un plomb,
06:34 même si je ne savais pas exactement par où ça allait démarrer.
06:37 J'avais déjà la musique dans ma vie,
06:39 je faisais déjà des choses.
06:41 Voilà, ils ont vu qu'il fallait se retrousser les manches et puis y aller.
06:43 Donc on vous a connue dans Danse avec les Stars,
06:45 Ninja Warrior, 50 Minutes Inside.
06:47 Quel souvenir vous en gardez de ces moments-là ?
06:48 J'ai passé des super belles années.
06:51 J'ai passé déjà le lancement d'un programme comme Danse avec les Stars,
06:54 où personne ne misait un copex sur la danse à l'époque.
06:57 Voilà, c'était quand même à Paris qui était assez osé.
06:58 Et puis c'est un beau programme avec des belles valeurs.
07:01 C'est un programme fédérateur.
07:02 C'est joli, Danse avec les Stars.
07:04 Il y a des passements de soi, il y a des valeurs plutôt sympas.
07:07 Nico, 50 Minutes Inside, ça a été un magazine people,
07:10 le renouveau dans un autre genre d'un magazine people.
07:13 Après, exclusif, ça n'avait plus rien à voir.
07:14 J'ai eu de très belles expériences sur TF1 et sur les autres chaînes avant.
07:18 Quand j'étais sur M6, c'est pareil.
07:19 Oui, j'ai eu beaucoup de chance.
07:21 J'avais un métier très agréable.
07:23 Et comment ça se passait en coulisses pour vous ?
07:24 Très bien.
07:25 Moi, j'ai jamais eu les...
07:28 J'entends que ce n'est pas facile.
07:31 Moi, je suis arrivée avant les réseaux sociaux.
07:33 Donc, quand les réseaux sociaux sont nés, moi, j'étais déjà en place.
07:37 Donc, on prend les choses avec un peu plus de recul.
07:41 Après, je me mets à la place des générations qui arrivent aujourd'hui.
07:43 Ça ne doit pas être facile.
07:43 Ça ne doit vraiment pas être simple.
07:44 Ces dernières années, il y a eu des évolutions qui ont été notées,
07:47 notamment sur la place des femmes à la télévision.
07:50 Qu'est-ce que vous en pensez ?
07:51 Je pense que ça se trouve super.
07:53 Je trouve ça...
07:53 Et puis, les femmes, c'est un combat, mais qui n'est pas que à la télé.
07:56 C'est dans la vie en général.
07:58 C'est les salaires, les choses comme ça.
08:00 Oui, oui, mais ça avance, je trouve.
08:02 Peut-être pas assez vite, mais ça avance.
08:03 On a entendu que Denis Brunière avait des comportements parfois inappropriés,
08:09 tyranniques, que Vincent Sirouti a été mis en examen pour agression sexuelle.
08:13 Christophe Dechavanne serait, d'après des rumeurs de collaborateurs, exécrable.
08:17 Moi, je n'ai jamais rien vu de tout ça avec eux.
08:19 Je ne suis pas dans la négation, attention.
08:21 Je ne suis pas en train de dire que ce n'est pas vrai.
08:22 Je n'en ai aucune idée.
08:23 Mais si je me réfère à ma propre expérience avec eux,
08:27 je vous dis, j'ai été assez "bénie", entre guillemets,
08:30 puisque moi, je n'ai pas eu à subir ce genre de choses-là.
08:32 Vous avez pendant 20 ans été à la télévision.
08:36 C'est un métier d'image.
08:37 Est-ce que vous avez eu parfois des impératifs de tenue ?
08:41 Oui, bien sûr.
08:43 Des impératifs de tenue et puis des impératifs qu'on se met à soi-même,
08:47 de faire attention, de ne pas trop manger, de ne pas trop s'y mettre, de ne pas trop migner.
08:49 En fait, c'est un compromis.
08:51 Vous allez dans le salon des gens.
08:52 Moi, j'étais sur une chaîne qui était une chaîne très populaire, TF1.
08:55 Donc, c'est le plus grand nombre.
08:57 Donc oui, c'est sûr que vous n'allez pas arriver.
08:59 Il y a des compromis et des choses à faire.
09:01 Vous arrivez chez les gens.
09:02 Donc, il faut être bien.
09:05 Sauf si on est sur une chaîne de niche, là, c'est différent.
09:07 Sur des programmes de niche, c'est différent.
09:08 Moi, j'étais vraiment dans des programmes d'accueil.
09:11 Il y a aussi justement des femmes et même des hommes qui se sentent,
09:15 justement, par ce fait que ce soit un métier d'image,
09:19 obligés de céder à certaines médecines esthétiques ou à des chirurgies esthétiques.
09:23 Qu'est-ce que vous pensez de ça ?
09:24 Moi, je pense que si je devais me faire un lifting, je le ferais.
09:27 Moi, je n'ai aucun problème avec ça.
09:28 Je n'ai jamais fait encore, mais je ne dis pas du tout que je ne le ferais pas.
09:32 Pour moi, c'est quelque chose que je trouve formidable.
09:35 On n'imagine pas parfois les complexes des uns et des autres
09:37 parce qu'on n'est pas dans la peau de ces personnes-là.
09:39 Donc, si ces personnes-là voient les bons praticiens,
09:43 ça leur permet de, comment dire, de retrouver une belle image des mêmes.
09:46 Je dis foncer, il ne faut pas faire n'importe quoi avec n'importe qui.
09:49 Mais moi, je ne suis pas du tout à me cacher en me disant
09:52 "Ah non, jamais, je n'y toucherai pas".
09:53 Oui, j'accepte mes rides et tout ça,
09:55 mais si on peut donner un petit coup de main, on est content quand même.
09:57 Vous êtes aussi très amie avec Pascale Delatour-Dupin, qui est à la télévision.
10:01 Elle anime PAF maintenant.
10:02 Est-ce que ça vous intéresserait à un retour éventuel dans son émission ?
10:06 Non, c'est-à-dire qu'un retour à la télévision pour animer des émissions,
10:10 je n'en ai pas envie.
10:12 Ce que je peux faire à la télévision, ce serait jouer dans des séries,
10:15 faire des fictions, faire du doc.
10:17 Ça, oui, c'est des choses que je ne connais pas.
10:19 Mais animer des émissions, non, c'était ma vie avant ça.
10:23 Je ne veux plus faire ça.
10:24 Et Pascale le fait très bien en plus, elle est super.
10:26 Et elle a l'air comme un poisson dans l'eau.
10:27 Encore, vous aviez une info comme quoi j'allais revenir chroniqueuse ?
10:29 Non, pas du tout.
10:32 Il y a aussi une autre émission qui cartonne sur TF1, c'est la Star Academy.
10:36 Vous qui êtes dans la musique maintenant,
10:37 est-ce que vous serez éventuellement intéressée par un poste de professeur ?
10:43 Pas du tout, non.
10:44 Ah non, non, non, non, je n'ai pas...
10:46 Les professeurs, ils ont 20, 30 ans, ils sont reconnus dans le truc.
10:48 Non, non, pas du tout.
10:49 Moi aussi, j'aime bien regarder.
10:51 J'aime bien regarder, je suis en super bon terme avec Nikos,
10:53 on se parle très régulièrement.
10:55 Donc, mais non, non, pas du tout.
10:57 D'après vous, quelle est la meilleure émission musicale aujourd'hui ?
11:00 Taratata.
11:02 Voilà.
11:03 Vous pourriez y participer ?
11:04 Pas mal.
11:05 Alors là, là, oui.
11:08 Là, oui. Oui, oui, Taratata, oui, ce serait avec grand bonheur.
11:11 Mais est-ce que Taratata en vide moi ?
11:12 Ça, c'est une autre question.
11:13 Vous voyez, ce n'est pas dans ce sens-là que ça se pose.
11:17 On parlait tout à l'heure de la réaction de vos enfants
11:18 après ce changement de cap.
11:21 Comment ont réagi vos autres proches ?
11:22 Mes autres enfants, vous voulez dire ?
11:24 Eh bien, mes amis, ils ont été, mais vas-y, quoi.
11:29 Mais bien sûr, vas-y, t'as pas peur ?
11:30 Bah si, un petit peu.
11:32 Mais tu y vas quand même ?
11:32 Bah oui, j'y vais quand même.
11:33 Bah vas-y, voilà.
11:34 Parce que si je ne le faisais pas là, je ne l'aurais jamais fait.
11:36 Donc, c'était le moment.
11:38 Et on en revient justement à vos enfants.
11:39 Donc, ils sont grands.
11:40 Ils sont hyper fiers, mes enfants.
11:41 Puis comme on leur apprend qu'on peut être multiple,
11:44 qu'on peut faire plein de choses,
11:46 qu'il faut juste les faire bien avec passion.
11:49 C'est des touches à tout aussi.
11:50 Donc, voilà, moi, je prône pour ça.
11:53 Je prône pour avoir plusieurs vies en une vie,
11:56 avoir un métier qui ne soit peut-être pas un métier
11:58 qu'on a pendant 10, 15, 20 ans.
12:00 Voilà, c'est une force, ça, c'est une chance.
12:02 Est-ce qu'ils sont encore à la maison avec vous ?
12:04 Alors, oui, oui, oui.
12:04 Ah bah oui, c'est mes petits Tanguy.
12:07 Oui, oui, ils sont à la maison.
12:08 Lola, elle est en fac à Dauphine de journalisme
12:12 et elle réalise des courts-métrages.
12:16 Enfin, là, elle a fait son premier court-métrage.
12:17 Et Gaston, il est en école d'immobilier, en alternance.
12:19 Donc, ils sont encore avec moi.
12:21 Et comment est-ce qu'ils vivent votre notoriété ?
12:22 Ils s'en foutent, ils s'en aient avec.
12:24 En fait, si vous voulez,
12:25 maman, elle a toujours été dans la télé.
12:27 Donc, ce n'est pas quelque chose qui les impressionne du tout.
12:29 Ils venaient dans les loges, ils faisaient leur devoir.
12:30 Ils n'ont pas ce rapport.
12:32 Ils n'ont pas de truc de fan et de truc du tout, du tout.
12:34 Ils ont toujours connu ça, finalement.
12:36 Et ils sont quand même, malgré tout, les enfants de Sandrine Kétié.
12:40 Oui, mais je ne crois pas que...
12:41 Alors, il faudrait leur poser la question,
12:42 mais je ne crois pas que ça leur pèse tant que ça.
12:45 Je crois qu'ils sont assez malins.
12:46 Et puis, surtout, ils ont des amis qu'ils connaissent depuis la primaire,
12:51 que je connais, je connais les parents.
12:52 Voilà, ils ont des rapports assez sains par rapport à la notoriété.
12:56 En 2021, votre famille a été confrontée à une épreuve assez difficile.
13:01 Vous avez révélé que votre père était atteint de la maladie d'Alzheimer.
13:05 C'est un choc, j'imagine, dans votre vie, dans celle de toute la famille.
13:09 Il est décédé.
13:11 Vous ne pouvez pas le savoir.
13:12 Vous ne pouvez pas le savoir.
13:13 Non, non, mais vous ne pouvez pas le savoir.
13:14 Je n'en ai absolument pas communiqué dessus.
13:16 Mon papa était malade depuis une dizaine d'années
13:19 et il est décédé l'année dernière de la maladie d'Alzheimer.
13:22 On va toutes mes condoléances.
13:23 Donc, il ne va pas très bien.
13:23 Non, je plaisante.
13:24 Non, non, je ne veux pas vous mettre mal à l'aise.
13:26 Donc, oui, voilà, c'est une maladie assez terrible.
13:28 C'est une fin de vie qui est assez terrible.
13:30 C'est une vraie épreuve pour les familles.
13:33 Alors, en premier lieu, pour les malades lorsqu'ils ont la conscience
13:36 au début de leur état et de leur maladie.
13:38 Et assez rapidement, ils ne l'ont plus.
13:41 Et ensuite, c'est l'entourage qui s'organise
13:45 pour être avec lui et pour pouvoir être avec lui jusqu'à ses derniers moments.
13:51 Donc, oui, c'est des moments qui sont compliqués.
13:54 On sait aussi que c'est une maladie qui est héréditaire.
13:56 Non, non, il y a une forme d'hérédité.
13:57 Il y a une forme qui n'est pas héréditaire.
13:59 Et puis, c'est assez protéiforme.
14:01 La maladie d'Alzheimer, il y en a un Alzheimer,
14:03 mais il y a un syndrome de pic.
14:04 Il y a plein, plein.
14:05 Alors, on ne va pas faire des émissions médicales là,
14:07 mais il y a plein de formes de démence aussi
14:09 qui ne sont pas la maladie d'Alzheimer,
14:11 mais qui ont le même résultat finalement.
14:14 Vos deux enfants sont nés d'une précédente relation.
14:18 D'une relation, oui.
14:19 D'une relation, d'accord.
14:21 D'une relation, d'accord.
14:21 Précédente, oui.
14:22 Ils sont nés de deux pères de mes enfants, oui.
14:24 Et vous entretenez quel rapport avec le père ?
14:26 Très bon.
14:27 Je m'entends très, très bien avec le père de mes enfants.
14:29 Il lui a eu deux autres petites filles depuis.
14:32 Et on part en vacances ensemble,
14:33 on passe les repas de famille et les fêtes ensemble.
14:37 On a de très, très bons rapports.
14:39 Et c'est quoi le secret pour avoir ces si bons rapports ?
14:42 Se dire qu'on a fait des enfants ensemble
14:44 et que c'est la priorité quand même aussi.
14:46 Vous avez fait de la télé, de la musique,
14:49 du théâtre, même du cinéma.
14:52 Quel serait le prochain projet
14:53 si jamais vous deviez en choisir un autre ?
14:55 C'est le Stade de France, en toute simplicité.
15:00 La prochaine chose que j'aimerais bien,
15:01 c'est une tournée, oui.
15:02 Tournée avec mon album.
15:04 Merci Sandrine Kétié pour cette interview.
15:06 Mais merci, merci beaucoup.
15:08 [SILENCE]

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