Un mousquetaire sur les courts
Henri Leconte, né le 4 juin 1963 à Saint-Cloud, est un ancien joueur de tennis français, connu pour son style de jeu flamboyant et sa personnalité attachante. Surnommé "Le Mousquetaire", il a marqué l'histoire du tennis français par ses exploits sportifs et sa contribution au rayonnement de la discipline.
Une carrière couronnée de succès
Leconte a connu une carrière professionnelle riche et fructueuse, s'illustrant à la fois en simple et en double. Il a notamment remporté trois titres du Grand Chelem en double, deux à Roland-Garros (1986 et 1991) avec Yannick Noah, et un à l'Open d'Australie (1991) avec Patrick McEnroe.
En simple, Leconte a atteint la finale de l'Open d'Australie en 1986, s'inclinant face à Mats Wilander. Il a également disputé la finale de Paris-Bercy en 1984 et 1988.
Au classement ATP, Leconte a atteint la 5ème place mondiale en simple en 1986 et la 3ème place mondiale en double en 1987.
Un style de jeu unique
Leconte était connu pour son jeu offensif et spectaculaire. Il aimait prendre des risques et jouer des coups audacieux, ce qui lui valait souvent des points spectaculaires. Son style de jeu flamboyant et sa personnalité charismatique ont fait de lui un joueur très apprécié du public.
Un rôle important dans le renouveau du tennis français
Leconte a joué un rôle important dans le renouveau du tennis français dans les années 1980. Avec ses coéquipiers Yannick Noah et Guy Forget, il a contribué à redynamiser la discipline et à susciter l'enthousiasme du public français.
Un consultant apprécié
Depuis la fin de sa carrière de joueur, Leconte est devenu un consultant sportif apprécié. Il intervient régulièrement sur les chaînes de télévision et de radio pour commenter les matchs de tennis et partager son expertise avec le public.
Un héritage durable
Henri Leconte est une figure emblématique du tennis français. Son talent, son style de jeu unique et sa personnalité attachante ont fait de lui un joueur admiré et respecté. Il continue d'inspirer les nouvelles générations de joueurs de tennis et de contribuer à la promotion de la discipline en France et dans le monde.
Henri Leconte, né le 4 juin 1963 à Saint-Cloud, est un ancien joueur de tennis français, connu pour son style de jeu flamboyant et sa personnalité attachante. Surnommé "Le Mousquetaire", il a marqué l'histoire du tennis français par ses exploits sportifs et sa contribution au rayonnement de la discipline.
Une carrière couronnée de succès
Leconte a connu une carrière professionnelle riche et fructueuse, s'illustrant à la fois en simple et en double. Il a notamment remporté trois titres du Grand Chelem en double, deux à Roland-Garros (1986 et 1991) avec Yannick Noah, et un à l'Open d'Australie (1991) avec Patrick McEnroe.
En simple, Leconte a atteint la finale de l'Open d'Australie en 1986, s'inclinant face à Mats Wilander. Il a également disputé la finale de Paris-Bercy en 1984 et 1988.
Au classement ATP, Leconte a atteint la 5ème place mondiale en simple en 1986 et la 3ème place mondiale en double en 1987.
Un style de jeu unique
Leconte était connu pour son jeu offensif et spectaculaire. Il aimait prendre des risques et jouer des coups audacieux, ce qui lui valait souvent des points spectaculaires. Son style de jeu flamboyant et sa personnalité charismatique ont fait de lui un joueur très apprécié du public.
Un rôle important dans le renouveau du tennis français
Leconte a joué un rôle important dans le renouveau du tennis français dans les années 1980. Avec ses coéquipiers Yannick Noah et Guy Forget, il a contribué à redynamiser la discipline et à susciter l'enthousiasme du public français.
Un consultant apprécié
Depuis la fin de sa carrière de joueur, Leconte est devenu un consultant sportif apprécié. Il intervient régulièrement sur les chaînes de télévision et de radio pour commenter les matchs de tennis et partager son expertise avec le public.
Un héritage durable
Henri Leconte est une figure emblématique du tennis français. Son talent, son style de jeu unique et sa personnalité attachante ont fait de lui un joueur admiré et respecté. Il continue d'inspirer les nouvelles générations de joueurs de tennis et de contribuer à la promotion de la discipline en France et dans le monde.
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00:00 [Applaudissements]
00:05 Une réaction Henri ?
00:07 Laurette et Jean, vos parents, au-dessus du berceau, ils vous ont tout donné.
00:14 Oui, ils m'ont tout donné. Je crois que Maman d'abord, c'était vraiment sa passion et c'est devenu la mienne.
00:20 Puis par la suite j'ai eu mes frères et soeurs.
00:22 Et c'est vrai que j'ai eu une chance extraordinaire d'avoir ma famille derrière moi qui m'a poussé.
00:26 Et moi je pensais mais qu'au tennis ? J'allais à l'école avec la raquette, les balles.
00:31 Je ne pensais qu'à ça. J'étais vraiment passionné.
00:33 Merci d'accueillir Laurette et Jean Vaud, deux premiers supporters, vos parents.
00:37 [Applaudissements]
00:45 Bonsoir Laurette. Merci beaucoup.
00:48 Bonsoir Jean.
00:50 [Applaudissements]
00:57 Laurette et Jean, j'espère que vous aimez aussi le foot.
01:00 Parce que c'est vrai qu'Henrico vous aimez le tennis mais vous aimez beaucoup le foot.
01:03 C'est un admirateur.
01:05 J'ai l'impression qu'il manque d'autres supporters à votre avis.
01:07 Vous avez parlé, il y a quand même des frères et soeurs qui manquent sur ce plateau.
01:10 Oui, oui.
01:11 Il y a une date importante dans votre vie Henri.
01:13 77, ça vous rappelle quelque chose ?
01:15 Je crois que c'est un des premiers tournois que vous avez gagné.
01:17 Vous aviez quoi ? Tout jeune, même pas 14 ans.
01:20 J'ai un trou de mémoire.
01:21 Et 77, je vais vous aider, c'est aussi l'année d'un tube.
01:24 Le tube de plastique Bertrand.
01:25 Bien sûr.
01:26 Ça plane pour moi.
01:27 Ça plane pour moi.
01:28 On est un petit peu dans l'équipe réécrite avec justement vos autres supporters.
01:31 On les écoute, vous êtes d'accord Henri ?
01:33 Oui, je suis prêt.
01:34 C'est une surprise, vous allez voir.
01:35 À mon avis, la chanson, on n'avait jamais entendu comme ça.
01:38 [Applaudissements]
01:41 Oh non ! C'est pas vrai !
01:43 [Applaudissements]
01:45 Je ne crois pas.
01:46 [Applaudissements]
01:48 Je ne crois pas.
01:49 [Applaudissements]
01:52 1, 2, 3, 4.
01:54 Ça plane pour toi.
01:55 [Musique]
01:57 Ça plane pour toi.
01:58 [Musique]
02:00 Ça plane pour toi.
02:01 Toi, toi, toi, toi.
02:02 Ça plane pour toi.
02:04 [Musique]
02:08 Ça plane pour toi.
02:09 [Musique]
02:11 Allez hop, une raquette, une balle, un mur, un terrain,
02:14 un terrain de matin et soir, soir et matin.
02:16 Tapez, tapez, tapez.
02:18 [Musique]
02:20 Tu vas regarder qui gagne ta famille.
02:22 Tu cours, tu gagnes, tu brilles.
02:23 [Musique]
02:26 Tu vas regarder qui gagne ta famille.
02:28 [Musique]
02:29 Ça plane pour toi.
02:30 [Musique]
02:32 Ça plane pour toi.
02:33 [Musique]
02:34 Ça plane pour toi.
02:36 [Musique]
02:37 Ça, toi, toi.
02:38 [Musique]
02:41 Ça plane pour toi.
02:44 [Musique]
02:46 Ça plane pour toi.
02:48 [Musique]
02:50 Ça plane pour toi.
02:52 [Musique]
02:54 Ça plane pour toi.
02:56 [Musique]
02:58 Ça plane pour toi.
03:00 [Musique]
03:02 Ça plane pour toi.
03:04 [Musique]
03:06 Ça plane pour toi.
03:08 [Musique]
03:10 Ça plane pour toi.
03:12 [Musique]
03:14 Ça plane pour toi.
03:16 [Musique]
03:18 Ça plane pour toi.
03:20 [Musique]
03:22 Ça plane pour toi.
03:24 [Musique]
03:26 Ça plane pour toi.
03:28 [Musique]
03:30 Ça plane pour toi.
03:32 [Musique]
03:34 Ça plane pour toi.
03:36 [Musique]
03:38 Ça plane pour toi.
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03:42 Ça plane pour toi.
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03:46 Ça plane pour toi.
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03:50 Ça plane pour toi.
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04:00 [Musique]
04:02 Ça plane pour toi.
04:04 [Musique]
04:06 Ça plane pour toi.
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04:10 Ça plane pour toi.
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04:14 Ça plane pour toi.
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04:18 Ça plane pour toi.
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04:22 Ça plane pour toi.
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04:26 Ça plane pour toi.
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04:30 Ça plane pour toi.
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04:34 Ça plane pour toi.
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04:38 Ça plane pour toi.
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04:42 Ça plane pour toi.
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04:46 Ça plane pour toi.
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04:50 Ça plane pour toi.
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04:58 Ça plane pour toi.
05:00 [Musique]
05:02 Ça plane pour toi.
05:04 [Musique]
05:06 Ça plane pour toi.
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05:10 Ça plane pour toi.
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05:14 Ça plane pour toi.
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05:18 Ça plane pour toi.
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05:22 Ça plane pour toi.
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05:26 Ça plane pour toi.
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05:30 Ça plane pour toi.
05:32 [Musique]
05:34 Ça plane pour toi.
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05:38 Ça plane pour toi.
05:40 [Musique]
05:42 Ça plane pour toi.
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05:46 Ça plane pour toi.
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05:54 Ça plane pour toi.
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05:58 Ça plane pour toi.
06:00 [Musique]
06:02 Ça plane pour toi.
06:04 [Musique]
06:06 Ça plane pour toi.
06:08 [Musique]
06:10 Ça plane pour toi.
06:12 [Musique]
06:14 Ça plane pour toi.
06:16 [Musique]
06:18 Ça plane pour toi.
06:20 [Musique]
06:22 Ça plane pour toi.
06:24 [Musique]
06:26 Ça plane pour toi.
06:28 [Musique]
06:30 Ça plane pour toi.
06:32 [Musique]
06:34 Ça plane pour toi.
06:36 [Musique]
06:38 Ça plane pour toi.
06:40 [Musique]
06:42 Ça plane pour toi.
06:44 [Musique]
06:46 Ça plane pour toi.
06:48 [Musique]
06:50 Ça plane pour toi.
06:52 [Musique]
06:54 Ça plane pour toi.
06:56 [Applaudissements]
06:58 - Bonjour.
07:00 - Bonjour.
07:02 - Vous avez séché un peu sur Guilharcade.
07:04 On vous présente. Vous êtes le premier entraîneur.
07:06 - Oui.
07:08 - Quel âge avait Henri Lecomte quand vous l'avez vu pour la première fois ?
07:10 - Je crois qu'il avait 11 ans.
07:12 - 11 ans.
07:14 - Je t'avais présenté à Agèle, qui était un de mes élèves.
07:16 - Oui.
07:18 - Je lui ai dit, tu vois, ce garçon-là,
07:20 il fera à 16 ans en première série.
07:22 Et vraisemblablement, dans les 20 premiers Jeux mondiaux.
07:24 Alors, tout le monde rigolait.
07:26 Puis finalement, il a été même 5e Jeux mondiaux.
07:28 - 5e ATP, on peut le rappeler.
07:30 Guy Forger, vous aussi, vous connaissez bien Henri.
07:32 Quelle était la réponse ?
07:34 Moi, je n'ai pas bien compris votre question.
07:36 Est-ce qu'il va l'éteindre ?
07:38 - C'est très technique, mais lorsqu'on joue en double ensemble,
07:40 Guy, qui est là, pourra le confirmer.
07:42 Lorsqu'il y a un lob qui vient de très, très haut,
07:44 même si la balle tombe juste derrière le filet,
07:46 en général, tous les éducateurs et les professeurs de France et de Navarre
07:48 suggèrent qu'on laisse retomber la balle,
07:50 mais on l'a pas fait facilement, à la suite de quoi,
07:52 le smash devient presque inratable.
07:54 Et Henri, il aime pas ça.
07:56 Il veut la prendre avant qu'elle rembondisse par terre.
07:58 Et donc, la balle, elle est tellement haut dans le ciel,
08:00 on la voit plus, il se place dessous,
08:02 et moi, je suis en double avec lui, je dis,
08:04 "Oh là là, il va encore la rater."
08:06 Et boom, il la rate.
08:08 Alors, tu vois, je lui disais en plein match,
08:10 "Henri, laisse tomber, laisse tomber."
08:12 Il m'écoutait pas, il se plaçait.
08:14 Et puis bon, de temps en temps, il la réussissait quand même.
08:16 Et quand il l'a ratée, ça m'a gassé.
08:18 Et puis, je l'ai remboursé, j'ai remboursé,
08:20 et puis, j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
08:22 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
08:24 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
08:26 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
08:28 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
08:30 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
08:32 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
08:34 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
08:36 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
08:48 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
08:50 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
08:52 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
08:54 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
08:56 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
08:58 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:00 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:02 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:04 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:06 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:08 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:10 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:12 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:14 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:16 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:18 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:20 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:22 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:24 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:26 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:28 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:30 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:32 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:34 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:36 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:38 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:40 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:42 et puis j'ai remboursé, et puis j'ai remboursé,
09:44 et bien c'est votre fille, avec la complicité d'une des journalistes de l'équipe,
09:47 qui va nous raconter comment est Enrico au quotidien.
09:50 [Applaudissements]
09:59 Henri, ce sont des images qu'on revoit toujours avec beaucoup d'émotion,
10:02 je dois dire qu'avec l'équipe, c'est vrai, quand on revoyait ces images pour préparer l'émission,
10:05 on avait tous la larme à l'œil, vous pleurez beaucoup, hein ?
10:08 Moi je l'ai toujours, je suis quelqu'un de très émotif,
10:12 qui vit sa passion pleinement, mais c'est des moments tellement forts,
10:16 à chaque fois que je vois, j'ai toujours la larme à l'œil,
10:19 et puis je pense toujours à mon fils, et maintenant à Luna aussi, malheureusement.
10:22 - Votre fille ? - Ma fille aussi.
10:24 Et si je vous montre ça, vous allez peut-être être étonné, qu'est-ce que c'est ça ?
10:27 Ouh, elle est lourde, elle est lourde ! Regardez, Enrico.
10:30 - Ça c'est la Coupe des Vices. - C'est la Coupe des Vices !
10:32 [Applaudissements]
10:34 Est-ce que ça vous étonne qu'elle soit sur ce plateau, Henri ?
10:37 [Applaudissements]
10:38 Bah ça c'est le rêve de tout joueur, un jour, de gagner la Coupe des Vices,
10:43 parce que vous jouez pour votre pays, et l'avoir gagnée c'est quelque chose.
10:46 Est-ce que ça vous étonne que cette coupe soit aujourd'hui sur le plateau du Fabuleux Destin ?
10:49 À votre avis, comment j'ai eu cette coupe ?
10:51 [Rires]
10:53 Ah, il n'y en a qu'un qui l'a. Il n'y en a qu'un seul, c'est mon fils.
10:57 C'est Maxime. Maxime aujourd'hui a 16 ans.
11:00 Il avait envie de finir la lettre qu'il avait commencé à vous écrire, en 91.
11:06 Maxime, on accueille Maxime. Il faut l'encourager parce qu'il est très intimidé.
11:10 [Applaudissements]
11:21 S'il te plaît, papa, reste comme tu es.
11:24 Le copain que si peu d'années séparent de moi et avec qui je fais mille choses.
11:28 Même si souvent tu disparais au volant d'une voiture de course,
11:31 même si souvent tu t'échappes en avion pour un tournoi de tennis,
11:34 ou pour tes affaires, on a quand même quelques occasions de renforcer notre complicité.
11:39 Tu es mon partenaire de tennis préféré, de karting et de ski aussi.
11:43 Bien souvent, tu as dû me trouver résistant à l'éducation que tu essayes de me donner.
11:47 Ça a fini par rentrer, tu sais, et je suis bien content aujourd'hui d'avoir appris tout ça.
11:52 S'il te plaît, papa, ne change pas trop.
11:54 Tu es un de mes modèles, celui à qui j'essaie de ressembler.
11:57 Les gens me le disent d'ailleurs. J'ai ton physique, ta mandalité et même ta façon de parler.
12:02 J'espère que ça sera toujours aussi bien entre nous.
12:04 Mais surtout, tu sais que j'ai la chance d'être ton fils et n'oublie jamais que je t'aime.
12:09 - Un accueil, Maxime.
12:15 - Quoi, vous êtes fou, hein ?
12:26 - Henri, comment ça va ? On respire.
12:31 - Ben...
12:32 Regarde comme t'es, là.
12:35 Ben, ça va, mais c'est tellement fantastique d'avoir un fils comme Maxime.
12:42 C'est vrai que cette coupe, c'est pour lui que je l'ai gagnée, avant tout.
12:47 Puis pour mes potes, pour la France, je crois que c'était mon plus beau cadeau que je pouvais faire.
12:53 Et maintenant, d'avoir un fils comme lui, je suis fier, qui travaille très bien à l'école,
12:57 qui a une vie pas facile, parce que c'est jamais facile d'être le fils d'une personne connue.
13:02 Et en plus, j'ai la chance de l'avoir jeune.
13:04 Donc c'est mon pote, quoi.
13:06 Un peu non-confident.
13:07 - Maxime, l'image de la troupe Davis est passée tout à l'heure.
13:14 Je crois que vous n'avez pas pu la regarder tellement ça vous émeut toujours autant.
13:17 - Toujours. - De revoir ces images.
13:18 - Toujours. Moi, c'est pareil.
13:20 - Maxime, dans cette lettre, vous avez envie de faire passer un petit message à votre père.
13:24 C'est vrai que ce n'est pas facile d'être l'enfant d'un sportif de haut niveau.
13:27 Est-ce que vous avez l'impression qu'il vous demande beaucoup ?
13:30 Est-ce qu'il y a des petites frustrations ou pas ?
13:33 - Non, pas du tout. C'est que j'ai eu l'avantage, c'est qu'il m'a laissé faire ce que je voulais.
13:36 Il avait confiance en moi, qu'il a toujours confiance, je pense.
13:38 - Bien sûr.
13:39 - Donc, il ne m'a pas forcé à faire du sport.
13:43 C'est vrai que j'ai eu le tennis en passion également, mais beaucoup plus pour le plaisir.
13:48 La seule chose où il me dit où il faut être très fort, c'est à l'école.
13:51 - C'est ça, à l'école. C'est ça...
13:52 - Oui, c'est la seule chose que je n'ai pas su faire, moi. Alors donc...
13:55 - Maxime, qu'est-ce que tu veux faire dans la vie plus tard ?
13:57 - Je ne sais pas encore, mais après le bac, je vais peut-être faire l'école hôtelière de Lausanne.
14:01 - Oui. En tout cas, Henri, vous pouvez être fier. Il est très mignon, votre fils.
14:04 - Pas mal, hein ? - Oui, hein ?
14:06 Merci, Maxime. Je sais que ce n'était pas évident.
14:10 Enrico, j'imagine que ça vous fait penser à vos enfants. On va rappeler.
14:13 Donc, vous avez 2 enfants, vous, hein ?
14:14 Jean-Claude et Josia, qui sont un petit peu plus âgés, bien sûr, que Maxime.
14:18 - Voyez qu'on a des points communs. - Oui.
14:20 Enrico, on a découvert, c'est vrai, vite que t'as l'air, votre copain d'enfance, votre copain de toujours.
14:23 Eh bien, regardez, un autre ami d'Enrico, qui fait passer lui aussi un petit message personnel ce soir.
14:28 Regardez. Henri Lecomte, dans votre carrière, on l'a dit, c'est vrai qu'il y a eu des hauts et des bas.
14:33 Moi, j'aimerais revenir sur ces années 80, le milieu des années 80, à 23 ans.
14:36 - Sur le bas ou sur le haut ?
14:37 - Un peu des deux. Un peu des deux, vous allez voir.
14:40 - Joker !
14:41 - À 23 ans, je sais pas si vous aimez le tennis, Henri Lecomte était numéro 2 français, juste derrière Yannick Noah.
14:47 C'était une grande, grande star à l'époque.
14:49 Une grande star, mais qui, en même temps, se prenait des critiques plein la figure.
14:53 Il y a eu des choses quand même difficiles.
14:55 Moi, j'aimerais juste rappeler cette anecdote, parce que maintenant, on peut en sourire.
14:58 Il y avait quelqu'un qui, lors des Jeux Olympiques de Séoul, avait dit,
15:01 "Lecomte, ce qui est dommage, c'est qu'il manque... Il y a une syllabe en trop." C'est ça ?
15:03 - Ah oui, oui, oui, oui. Moi, ça m'a fait sourire, parce que franchement...
15:06 - À l'époque aussi, c'est vrai ?
15:07 - Oh, mais qu'est-ce qu'on peut dire, de toute façon ?
15:10 C'est du passé.
15:12 - Alors, dans ces moments parfois difficiles, c'est vrai qu'Enrico nous disait qu'il avait sa guitare,
15:16 vous avez eu des soutiens, des amis fidèles, comme ça, qui étaient autour de vous.
15:19 - Ah oui.
15:20 - Et ces amis, aujourd'hui, aimeraient vous faire un petit clin d'œil, musicalement,
15:24 puisqu'on aime la musique dans cette émission, avec une chanson, une chanson de Balavoine,
15:28 qui marque bien aussi les années 80. - J'adore Balavoine.
15:30 - Ces années, quand même, qui ont été les années de tous les succès pour vous.
15:34 Votre bande de potes, voilà, telle que vous ne l'avez jamais vue, ils chantent.
15:38 [ Applaudissements ]
15:40 [ Musique ]
15:46 - Oh, c'est trop fort !
15:47 [ Musique ]
15:48 - Je te présente, tu t'appelles Henri,
15:51 t'es à DAS, le champion des terrains, des terrains.
15:56 [ Applaudissements ]
15:58 - Tu es pas le monde, plus vite que le vent,
16:01 et t'as la vité dans le sang,
16:05 dans la peau.
16:08 T'es le meilleur, t'es un gagnant.
16:11 [ Applaudissements ]
16:15 Sur les cours, dans la rue, en voiture, chez toi,
16:18 tu préfères la prévue, on te contrôle pas,
16:22 mais nous, on t'aime comme ça,
16:25 et c'est pour toi qu'on est là,
16:29 et c'est pour toi qu'on est là.
16:32 [ Musique ]
16:35 [ Applaudissements ]
16:39 - Merci, bravo !
16:40 Mes copains, et y'a pas que mes copains, vous l'aurez deviné,
16:43 y'a également Florentine, la compagne dans la vie d'Henri Lecomte.
16:46 Merci, merci.
16:47 - Mais qui me fait ça ?
16:49 - Bonsoir à tous, installez-vous.
16:51 Alors Henri, vous allez nous présenter, hein, bien sûr.
16:54 - Alors, là, je commence pas.
16:56 - Est-ce que j'ai raison ? Je les ai présentés comme la bande de potes,
16:58 c'est le ciment fidèle.
16:59 - C'est vraiment la bande fidèle.
17:01 Bon, on va commencer par, Patrick, c'est Patrick,
17:03 qui me connaît depuis 22 ans, 23 ans.
17:06 On a vraiment passé des moments extraordinaires.
17:08 Vous avez Jean-Paul Foucault, Bertrand, Gros,
17:12 qui est aussi, pour moi, c'est ma famille.
17:14 Ce sont mes papas, voilà.
17:16 - Les papas, on a vu, et on présente la dernière.
17:19 - Et après, vous avez M. Eric Vandeweever,
17:21 c'est avec lui que je fais les courses de voiture.
17:22 - Ah, ben oui, parce que, quand même, il a beaucoup d'adeuil.
17:24 - C'est sa voiture ! C'est sa voiture !
17:26 - Ça, c'est la deuxième passion d'Henri Lecomte après la raquette,
17:28 c'est les grosses bagnoles.
17:29 - Voilà.
17:31 - Eric, d'ailleurs, est-ce qu'on peut dire un mot, rapidement ?
17:33 Ça représente bien le tempérament un peu fonceur,
17:35 un peu battant d'Henri Lecomte, ce goût des voitures puissantes ?
17:39 - Oui, parce que c'est une voiture qui est difficile à maîtriser.
17:42 C'est une voiture qui double tout le temps,
17:44 puisqu'elle est tellement rapide qu'elle est plutôt en tête,
17:48 mais même dans sa catégorie, parce qu'il y a d'autres voitures...
17:50 - Il y a un problème, il n'y a pas beaucoup de freins.
17:52 - C'est dangereux, Henri, hein ?
17:54 - Ça, c'est en même temps, les freins.
17:55 - C'est un peu dangereux.
17:56 Henri, vous avez utilisé une expression très forte.
17:58 Vous avez parlé de vos amis, notamment de Jean-Paul,
18:00 comme un papa, un père spirituel.
18:02 - Jean-Paul et Bertrand sont nos papas.
18:04 - Est-ce que ça veut dire qu'Henri, à un moment donné de sa vie,
18:06 a eu besoin, peut-être, de racines, de repères, de stabilité ?
18:10 - Je dirais un petit peu qu'on a été un élément de stabilité autour de lui,
18:14 parce qu'on le connaît depuis 20 ans, maintenant, je crois, Henri.
18:17 Et dès qu'il a une difficulté, un incident, on est derrière, si vous voulez,
18:22 ce qui lui donne beaucoup de sérénité, peut-être, à ça.
18:26 - Ça veut dire que c'est une sérénité ?
18:28 Et bon, Bertrand...
18:29 - Il faut dire qu'Henri est parfaitement le prototype du client ingérable.
18:33 Parce que...
18:34 - Oh, bah, c'est agréable !
18:35 - C'est quelqu'un qui agit et puis vient demander conseil après.
18:39 - Florentine, vivre au quotidien avec Henri Lecomte.
18:41 - C'est bien.
18:43 - Avec un homme qui a eu 1 000 vies et une vie très intense, quand même.
18:47 - Oui, mais c'est quelqu'un de très, très simple.
18:50 Très simple, qui a su rester simple.
18:52 Ça n'a aucune incidence sur le quotidien.
18:55 - Un cœur d'or, aussi, c'est ce qu'on dit parfois.
18:57 Ses amis disent ça.
18:58 - Beaucoup de qualités, toutes les qualités qu'on peut rechercher chez un homme, je pense.
19:02 - Merci, en tout cas, à tous les amis d'être venus.
19:03 Je sais qu'il y en a certains qui sont venus, bien sûr, de Genève, de Suisse,
19:06 mais spécialement pour vous.
19:07 Merci encore, mille fois, chers mamies.
19:11 On vous retrouve, j'espère, bientôt dans une prochaine vidéo.
19:14 - Vous êtes vraiment...
19:15 C'est un truc, là.
19:16 Vous êtes vraiment...
19:18 - Oui, on termine avec un duo totalement improvisé pour le fabuleux destin,
19:23 la chèvre-mamie Enrico Macias.
19:24 On vous écoute.
19:25 - Noa Lecombe gagne le double.
19:29 Victoire encourageante à quelques semaines de la Coupe d'Evis.
19:32 Victoire sympathique pour ses 2 copains
19:34 qui se sont offerts ce titre de Roland-Garros sur un plateau.
19:37 - On était gamins, hein.
19:40 - 84 en double !
19:42 - On était gamins, là.
19:43 - Contre qui ? Vous vous rappelez, c'était contre qui ?
19:45 - Slozil Schmil.
19:46 - Oui, contre la Tchécoslovaquie.
19:47 - Et après, on les a joués en demi-finale pour aller en Coupe d'Evis.
19:49 - Oui.
19:50 Le tandem avec Noa, ça se passait comment ?
19:51 Est-ce que parfois, vous êtes un petit peu embrouillés, tous les 2 ?
19:54 - Non, jamais.
19:55 Vraiment, on jouait en double, on aimait ça, on s'amusait avant tout.
19:58 Y a jamais eu d'embrouille.
19:59 Même avec Guy, on en a parlé.
20:01 Je pense qu'il y a eu des grands moments.
20:03 De toute façon, avec Yannick,
20:04 y a toujours eu énormément de respect, énormément d'amitié.
20:06 - À vos côtés, votre maman, la femme qui partage votre vie aujourd'hui, Florentine,
20:10 et votre fils.
20:11 Moi, j'aimerais bien savoir si, Maxime, ce sont des images...
20:13 Vous les connaissez ou pas, quand vous revoyez ces images des années 80 ?
20:16 - Ouais, je vois les images, mais je peux pas dire les dates exactement.
20:20 - Vous n'étiez pas né en 84.
20:22 Alors, on en a 2-2 des équipes très, très, très concernées cette semaine.
20:28 Je l'enchaîne avec une question sur Enrico, sur la vie d'Enrico.
20:32 Une question assez facile.
20:33 On va voir qui répond le plus vite.
20:35 Quel était le rôle d'Enrico Macias au cinéma dans "La vérité, si je mens" ?
20:40 - C'est Marie-Claude Boulay.
20:42 - "La vérité, si je mens", c'est nous qui avons gagné ce point.
21:06 - On va revoir des images... Un petit extrait.
21:13 J'ai cru entendre quand même la bonne réponse un peu partout.
21:15 C'était Maurice, hein, le Maurice.
21:17 Voilà, on regarde un extrait.