Retrouvez la Sexy News chaque jour dans l'émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
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##SEXY_NEWS-2024-05-03##
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00:00 Brigitte Laé, Sud Radio, c'est l'instant sexy news.
00:05 - Eh bien Christophe Médicine, nous retrouvons Flore Chéry. Bonjour Flore. - Bonjour Brigitte.
00:09 - Je crois que vous allez nous parler d'un ouvrage aujourd'hui. - Oui c'est ça, "Désirer la violence" de Chloé Thibault.
00:16 Parce que bon, aujourd'hui on parle de violences, de la violence que l'on se fait à soi-même et aussi celle des autres.
00:21 Et tout comme l'on ne se rend pas forcément compte que l'on se sabote, on ne se rend pas toujours compte que l'autre peut nous saboter aussi.
00:29 Cette question de la violence sournoise, insidieuse, inconsciente, tolérée, elle occupe de plus en plus l'espace médiatique.
00:37 Preuve en est le dernier livre sorti dans la collection "Les insolentes chez Hachette" de la journaliste Chloé Thibault
00:43 qui va analyser la question de la représentation de la violence dans la pop culture, donc au cinéma, à la télévision ou dans les livres.
00:51 Le livre s'appelle donc "Désirer la violence", c'est-à-dire toutes ces formes de violence dans l'amour
00:56 qu'on cache derrière des vengeances passionnées, des gifles au visage, des insultes frustrées
01:01 et qui sont parfois minimisées, voire glamorisées au cinéma.
01:05 Alors personnellement je n'adhère pas 100% au postulat que les films ont un impact direct sur notre vie intime,
01:11 c'est ce qu'elle sous-entend car le sous-titre c'est "ce que la pop culture nous apprend à aimer",
01:16 comme si la culture était entièrement responsable de ce que nous sommes.
01:19 Mais je pense que les films révèlent en effet un état des lieux intéressant de la société sans...
01:23 - Ça révèle la culture d'une époque, ça c'est sûr. - Ça révèle clairement la culture d'une époque.
01:27 Et je pense justement que cette époque, cette société, elle bouge de plus en plus vite et dans le bon sens sur ces questions de violence.
01:33 Ce que l'on peut apprendre dans ce livre, c'est que notre tolérance à la violence, notre conscience même de la violence, elle change d'année en année.
01:39 Cet essai par exemple a été préfacé par Lio, dont on se rappelle qu'elle a dénoncé l'acte violent de Bertrand Cantat envers Marie Trintignant
01:46 qui est devenu un cas d'école tant il a été minimisé voire glamorisé dans les médias.
01:51 On parlait d'actes passionnels, d'une dispute qui tourne mal.
01:54 Et Lio est une des premières à mettre des mots justes sur les coups mortels dont a souffert Marie Trintignant.
01:59 En particulier on se rappelle de cette scène face à Thierry Ardisson et Muriel Serre
02:04 qui défendaient Cantat, qui parlaient d'amour, qui trouvaient des belles excuses, qui admiraient même l'homme passionné.
02:09 Avec manifestement, et on le voit sur cette séquence, une méconnaissance de la réalité des coups et des circonstances précises de la dispute.
02:16 C'est un petit peu pareil avec certaines des œuvres qu'on regarde aujourd'hui avec un œil moderne
02:20 et dont on est choqué de la légèreté narrative, de la complaisance avec certains comportements
02:25 qu'il s'agisse de racisme, de pédophilie, de violence intra-familiale ou de sexisme.
02:31 Je pense qu'en lisant ce type d'essais, on peut d'abord se réjouir d'être beaucoup plus conscient
02:34 des différents types de violences et des mots maintenant que l'on peut poser dessus.
02:38 Ça veut dire qu'on est capable de mieux les comprendre et donc même de mieux se défendre soi-même.
02:42 Mais cela aussi nous oblige à rester en alerte car les territoires de violence évoluent
02:46 notamment avec la digitalisation de nos relations et puis les nouveaux comportements violents
02:51 qui peuvent apparaître avec ces nouveaux modes de relations.
02:54 - Oui, alors c'est très juste ce que vous dites, c'est intéressant.
03:00 Évidemment que l'art est révélateur d'une époque.
03:05 Ce que je crois qu'il faut faire attention, ce n'est pas pour autant censurer
03:10 parce que je crois que l'art est révélateur et en même temps fait bouger les choses.
03:14 Et puis il ne faut pas juger une époque avec notre époque.
03:20 C'est surtout ça que je trouve un petit peu embêtant et moi ça m'énerve beaucoup
03:24 quand on veut interdire certaines choses qui certes sont assez scandaleuses
03:30 par rapport à notre époque actuelle mais qui reflètent une autre époque.
03:34 - Bien sûr.
03:36 - C'est ça qui est un petit peu embêtant.
03:38 Mais je trouve qu'il faudrait plutôt être positif, c'est une formidable nouvelle
03:43 et qu'on commence à prendre conscience de toute cette violence invisible.
03:46 Ça montre que l'humanité grandit, non ?
03:50 - Bien sûr, je pense que ça va dans le bon sens.
03:52 Par contre, Floor, le titre est un peu contre-intuitif.
03:56 On était d'accord, "désirer la violence", qu'est-ce qu'elle dit de ça ?
03:59 - C'est pour ça que je ne suis pas tout à fait d'accord avec le postule appris
04:05 qui est de décortiquer tout ce qu'il y a de violent dans les films
04:07 en disant "c'est pour ça qu'on désire la violence"
04:10 parce que comme on l'a vu en étant petit...
04:12 - C'est faux logique ça.
04:14 - Je ne suis pas tout à fait d'accord avec cette démonstration-là.
04:17 - Je vais prendre juste l'exemple de "Superman".
04:19 En effet, en ayant vu "Superman", il y a un enfant aux Etats-Unis
04:23 qui a cru qu'il pouvait voler et qui a sauté du balcon.
04:25 Par rapport à tous les enfants qui ont vu "Superman",
04:29 c'est terrible pour cet enfant, certes,
04:32 mais ça fait toujours qu'un enfant sur quelques millions.
04:36 - C'était un peu comme "Orange Mécanique" ou tous ces films où il y a une ultra-violence.
04:39 - Oui, mais ça raconte encore une fois ce qui est intéressant dans le film.
04:44 - "Orange Mécanique", c'est visionnaire.
04:46 C'est un film qui justement...
04:48 - Quand tu vois l'époque d'aujourd'hui, oui.
04:50 - Qui raconte une époque et en effet, il y a des gens qui se sont pris pour "Orange Mécanique".
04:55 C'est tout à fait à la marge.
04:57 Ce n'est pas reflété un impact significatif de changement de société.
05:01 Je ne pense pas qu'un film soit un gourou.
05:03 - Non, il a un effet cathartique.
05:05 - Oui, c'est ça.
05:07 - Ou un petit côté miroir.
05:09 C'est-à-dire que parfois, on se prend des vérités parce qu'on regarde un film et on se dit
05:13 "Ah tiens, je n'avais pas vu les choses de cette façon-là, c'est intéressant".
05:15 - Ce qui est intéressant dans un film aussi, c'est par exemple...
05:17 Je vais mettre les pieds dans le plat.
05:19 On est à Sud Radio, on parle vrai.
05:21 Il y a un film qui a eu je ne sais combien d'honneurs.
05:23 On peut être content parce que c'est français.
05:25 Moi, j'ai regardé ce film, j'ai trouvé ce film...
05:27 - Vous parlez de quel film ?
05:29 - "Anatomie d'une chute".
05:31 Mais j'ai trouvé ça d'une platitude incroyable.
05:33 Il y a vraiment deux familles.
05:35 - Vous avez trouvé ce film ?
05:37 - Je suis d'accord, ce n'est pas un chef-d'oeuvre.
05:39 Et je pense que ce film, dans 30 ans, on n'en parlera plus.
05:41 Peut-être même avant.
05:43 Mais ce n'est pas non plus d'une platitude.
05:45 Il est quand même intéressant.
05:47 Et puis il est réalisé par une femme, attention Christophe Meussier.
05:49 - C'est son côté très positif.
05:51 - On est d'accord.
05:53 - Et puis il raconte quelque chose sur les rapports humains.
05:55 Il montre une cartographie de la société telle qu'elle est aujourd'hui.
05:57 - Je l'ai trouvé surévaluée.
05:59 - Le chien est formidable.
06:01 - Et l'enfant, c'est vrai.
06:03 - Je ne l'ai même pas compris.
06:05 Franchement, on dirait un téléfilm.
06:07 Vous parlez souvent de mensonges romantiques et vérités romanaises de René Girard.
06:09 Avec la triangulation du désir dans l'art.
06:11 C'est vraiment ça.
06:13 Il y a l'oeuvre d'art, il y a celui qui la crée,
06:15 puis il y a celui qui la consomme,
06:17 qui la goûte.
06:19 Et on ne voit pas le même film.
06:21 Tous les trois, on regarde le même film,
06:23 mais on ne voit pas le même film.
06:25 Vous allez y mettre votre imaginaire, Brigitte le sien, le mien,
06:27 mon histoire de vie, le vôtre, la sienne.
06:29 Et donc c'est ça qui est beau en art.
06:31 - Ce qui est intéressant,
06:33 je ne suis pas en accord avec le postulat
06:35 que le film influence nécessairement
06:37 ou drastiquement ou significativement une société.
06:39 En revanche, ce qui est intéressant,
06:41 c'est que je pense que tout le monde peut avoir un sentiment de gêne
06:43 sur certains scènes,
06:45 certains passages de films,
06:47 quand on les regarde avec 30, 40, 50 ans de plus,
06:49 en se disant "mais on n'est plus du tout dans la même société".
06:51 - Bien sûr.
06:53 - Moi je suis aussi d'accord avec vous, je ne suis pas du tout pour la censure,
06:55 parce que je suis pour l'éveil des esprits,
06:57 et donc se rendre compte d'à quel point, où est-ce qu'on en était à une époque.
06:59 - Bien sûr.
07:01 - C'est même un élément historique,
07:03 ça fait partie de l'histoire, donc c'est à étudier.
07:05 Quand on voit qu'on ne l'appelle plus "les Dipsy-Nègres"
07:07 mais ils étaient dix, parce que le wokisme dit
07:09 qu'il ne faut plus parler de nègres.
07:11 - Non justement, il faut remettre les mots
07:13 qu'elles étaient, la sémantique.
07:15 - On atteint des sommets, vous avez vu, Agatha Christie
07:17 ne s'appelle plus "les Dipsy-Nègres", ils étaient dix.
07:19 - Oui, et ce qui est dommage,
07:21 c'est qu'on perd
07:23 la sémantique,
07:25 le choix que les gens
07:27 utilisaient à cette époque, et c'est intéressant,
07:29 ça ne veut pas dire qu'on cautionne,
07:31 ça veut dire qu'on a grandi.
07:33 - C'est formidable, qu'on a avancé
07:35 sur la question du racisme.
07:37 - Bien sûr, sur la question du racisme, mais de toute façon,
07:39 toute idée révolutionnaire
07:41 passe par trois étapes, ça a été étudié,
07:43 c'est pas de moi. Au début, elle paraît
07:45 ridicule, dans un deuxième temps
07:47 elle paraît dangereuse, et dans un
07:49 troisième temps, elle est évidente, c'est pas de moi,
07:51 c'est Chopin horreur. Idriss Aberkhan, le site
07:53 très souvent, qui est souvent invité chez André,
07:55 le vote des femmes, à la fin du XIXe siècle
07:57 jusqu'au début du XXe siècle, en France et dans le monde
07:59 entier, c'était ridicule.
08:01 - Et faire travailler les femmes, c'était ridicule.
08:03 - C'était ridicule.
08:05 Je vous rappelle qu'une femme, sous la Troisième République,
08:07 au début des années 10-15, les députés
08:09 disaient "non mais on va quand même pas faire voter une femme,
08:11 ça n'a pas de cerveau, une femme, ça ferait n'importe quoi".
08:13 Donc, ridicule.
08:15 Elle commence, les suffragettes, tout ça, l'idée
08:17 devient dangereuse. On les psychiatrise,
08:19 c'est-à-dire les nanas qui voulaient absolument,
08:21 là c'est des folles, il faut les mettre en HP.
08:23 Et évidemment, maintenant, grâce à Dieu,
08:25 depuis des décennies, c'est une évidence, le vote des femmes.
08:27 Et c'est valable pour tout.
08:29 Ridicule, dangereux, évident.
08:31 Toute idée qui va prendre sa place dans l'humanité,
08:33 c'est pas de moi, c'est du Schopenhauer, c'est ridicule,
08:35 et c'est pas d'Idriss Abercann,
08:37 Idriss Thule a piqué à Schopenhauer,
08:39 c'est ridicule, dangereux, évident.
08:41 Voilà. Toujours. Toujours.
08:43 - Et c'est vrai que la société,
08:45 sur beaucoup de points, évolue d'une belle manière.
08:47 Enfin, je veux dire, il y a
08:49 de plus en plus d'humanité, oserais-je dire.
08:51 Et c'est très bien, mais pour autant,
08:53 restons cultivés,
08:55 continuons à étudier l'histoire,
08:57 et n'essayons pas de briser toutes les statues.
08:59 - Oui, mais c'est le propos de Chloé.
09:01 C'est le propos de Chloé,
09:03 c'est-à-dire en faisant un recensement
09:05 des différentes œuvres, et en spécifiant
09:07 là où la narration est en désaccord
09:09 avec la violence qu'on observerait aujourd'hui,
09:11 c'est justement un moyen de lister,
09:13 "bah tiens, c'est vrai qu'à cette époque on pensait comme ça".
09:15 - Mais là où elle a un petit peu raison,
09:17 mais qu'elle interprète peut-être mal,
09:19 c'est qu'on va de toute façon être touché
09:21 par un film, parce qu'il va toucher
09:23 une partie de nous,
09:25 c'est-à-dire que soit ça va
09:27 toucher une partie positive de nous,
09:29 soit une partie négative.
09:31 Un film qu'on aime, c'est jamais par hasard.
09:33 Et si on n'aime pas un film,
09:35 c'est pas par l'oxygène.
09:37 - C'est un rêve éveillé, un film.
09:39 Alain développe très bien ça dans pas mal de ses livres.
09:41 C'est toujours un rêve éveillé, un film. C'est pour ça qu'on le regarde mieux
09:43 dans une salle obscure, parce qu'il va toucher ton inconscient,
09:45 on fait du "young" de base. Et donc un film,
09:47 Alain le dit souvent, j'adore quand il fait des passages
09:49 là-dessus, dans ses stages notamment,
09:51 c'est un rêve éveillé.
09:53 - Bien sûr. Et c'est ce qui
09:55 m'agace beaucoup avec les séries,
09:57 c'est pour ça que j'en regarde pratiquement pas,
09:59 parce que la série, elle a toujours
10:01 les mêmes paramètres, il faut que ça réponde
10:03 à tous ces paramètres-là. Alors ça marche
10:05 très très bien les séries, parce que justement,
10:07 ça apporte aux téléspectateurs
10:09 les paramètres actuels,
10:13 mais ça ne dérange pas
10:15 beaucoup une série.
10:17 - Et peut-être pour faire un point...
10:19 - Tandis qu'un film peut nous déranger. - Bien sûr.
10:21 Notre thème d'aujourd'hui et la chronique de Flore,
10:23 c'est que là, on parle du saboteur individuel,
10:25 il peut être, j'en ai pas parlé dans mon livre,
10:27 mais il peut exister un saboteur collectif, je pense.
10:29 - Absolument. - Un saboteur de la société
10:31 qui va se planter... - Ça s'appelle
10:33 l'inconscient arché...
10:35 - Voilà. Chez Jung. - Archétype de Jung.
10:37 - Et il y a un saboteur... - Je pensais que vous alliez dire
10:39 la religion, mais d'accord. - Non mais après,
10:41 peu importe, ça peut être une doxa pourrie, tu vois,
10:43 c'est peut-être un truc où tout le monde va être d'accord
10:45 avec ça, parce que franchement, les masses se manipulent,
10:47 on est d'accord, les politiques sont en charge,
10:49 et les médias aussi, certains,
10:51 mais pas les nôtres.
10:53 - Mais le peuple est toujours
10:55 en avance sur la politique, de toute façon.
10:57 - Brigitte, je vous sens très optimiste.
10:59 - Oui, oui, oui,
11:01 je le crois sincèrement.
11:03 - Le peuple est plus lucide que les politiques.
11:05 - Non, mais en avance, ça fait sens
11:07 quand on fait de la démocratie, c'est-à-dire que c'est le peuple
11:09 qui fait émerger les idées, mais les idées, elles doivent
11:11 d'abord être, exister dans le peuple
11:13 avant de remonter,
11:15 et d'avoir des députés qui se disent "ah tiens..."
11:17 - Vous n'avez pas l'air d'accord avec ça.
11:19 - Vous connaissez
11:21 Bourg-Nimbourg pour les politiques ?
11:23 - Mais non, mais on peut pas régler
11:25 l'Internet avant d'avoir créé Internet, il faut d'abord
11:27 qu'Internet existe, qu'il y ait des problèmes, et puis après
11:29 qu'on le règle. - Mais le problème aussi, c'est que quand vous voyez
11:31 par exemple juste les programmes scolaires,
11:33 l'éducation des masses,
11:35 on voit bien que quand une politique,
11:37 quelle qu'elle soit, que ce soit à Cuba ou dans d'autres pays,
11:39 c'est complètement orienté,
11:41 et dès l'enfance, ils vont passer des messages,
11:43 ils vont passer des messages...
11:45 - Oui mais,
11:47 par exemple, pour aller dans mon sens,
11:49 je vais vous donner un autre
11:51 argument. Ça sert
11:53 à rien d'aider un pays à faire la révolution,
11:55 c'est son peuple qui fera la révolution.
11:57 - Hum ? - Et quand on
11:59 essaye d'aider... - Et ça met quoi après la révolution, Brigitte ?
12:01 - Quand on essaye d'aider un peuple à faire sa révolution,
12:03 on voit les résultats en Libye par exemple.
12:05 - Vous avez vu la révolution française, Brigitte ?
12:07 Vous avez vu ce que ça a donné, hein ?
12:09 Ça a donné pire après.
12:11 - À un moment donné, oui, bien sûr, bien sûr.
12:13 - Ça donne toujours pire après, parce que révolution, ça vient de révolution aussi
12:15 des astres. - Je suis bien d'accord
12:17 avec vous, mais il y a eu la révolution
12:19 parce que de toute façon, c'était
12:21 tellement devenu impossible
12:23 qu'il n'y avait que la possibilité
12:25 de la révolution. - On est bien d'accord. Et d'ailleurs, il y a peu de
12:27 peuples qui ont coupé la tête à leur roi.
12:29 - Je vous signale que si le peuple avait
12:31 moins dénoncé les nobles,
12:33 il y aurait peut-être eu moins d'horreur
12:35 - Je vous rejoins, ceci dit,
12:37 ce qu'on fait. - Bon, enfin bref.
12:39 - On est là en train de philosophiser. - On s'éloigne de l'amour.
12:41 - On s'éloigne. - Par un nom d'amour.
12:43 - Merci en tout cas, Flore Chéry.
12:45 Et puis je rappelle qu'on peut
12:47 voir votre pièce de théâtre le 5 à 7
12:49 tous les jeudis soirs
12:51 au Suite Paradise, 12 rue
12:53 Marie Stuart dans le deuxième.
12:55 On continue.