En campagne à Ajaccio pour les élections européennes, le président du parti d'extrême droite Reconquête, Éric Zemmour, a été visé par des insultes et jets d'œufs lors d'une déambulation sur un marché ce samedi. L'ancien candidat à l'élection présidentielle était attendu par une quinzaine de personnes qui l'ont traité de «facho» et lui ont crié «pars d'ici». Mais pour le vice-président Renaissance 92, Martin Garagnon, la polémique autour de l’agression d’Éric Zemmour «n’est pas le débat républicain que l’on doit attendre en démocratie».
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00:00 Tout simplement, on a eu l'angle journalistique, l'angle judiciaire,
00:03 donc c'est très intéressant.
00:04 Moi, je vais m'exprimer surtout sur l'aspect politique.
00:06 Je l'ai déjà fait, je crois, il y a deux semaines sur ce plateau,
00:09 lorsque Stanislas Rigaud avait aussi été pris à partie.
00:12 Je lui avais apporté mon soutien.
00:13 Il est évident que, indépendamment de la couleur politique,
00:16 des personnalités politiques, moi, j'apporte un soutien face
00:20 lorsqu'on est victime de violences physiques ou symboliques.
00:24 C'est proprement inacceptable.
00:25 Ce n'est pas le débat républicain que l'on doit attendre
00:28 et qu'on ait le droit d'espérer en démocratie.
00:30 Donc, que ce soit Éric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon
00:32 ou je ne sais qui encore, à partir du moment où ces personnalités
00:35 sont prises à partie physiquement, ça doit être évidemment dénoncé.
00:38 On ne peut pas faire deux poids et deux mesures sur ces sujets-là.
00:41 C'est quelque chose sur lequel tout le monde doit s'entendre.
00:43 Donc, moi, vous connaissez mon engagement.
00:44 Je combats les idées d'Éric Zemmour.
00:46 Il n'empêche que lorsqu'il est victime de ce type de guet-apens,
00:49 évidemment qu'on lui apporte une solidarité et un témoignage de sympathie.
00:52 C'est la moindre des choses.
00:53 Mais ce que ça dit sur le climat politique, c'est que désormais,
00:56 à l'heure où tout le monde parle de pluralisme, de liberté d'expression,
00:59 c'est qu'en fait, c'est exactement l'inverse qui se passe au quotidien.
01:02 Puisqu'on se dit tout sur ce plateau, je vais vous évoquer en deux mots
01:06 la discussion qu'on avait avec M. Fenech à l'entrée du plateau.
01:09 M. Fenech était à une conférence aujourd'hui et au moment où Jean-Luc Mélenchon
01:14 arrive à Perpignan, j'étais sur mon téléphone et je regardais sur Twitter
01:19 l'intrusion de militants d'ultra-gauche à cette conférence
01:23 au cri de "Fachos au cachot" où il y avait des gens comme Michel Onfray,
01:27 comme Henri Guaino, qui était mon confrontation spokane au Mérion.
01:30 Je passe ces idées.
01:31 Mais voilà, je vous retrouve vraiment quand je suis pas là.
01:33 Vous pouvez pas m'envoyer un message.
01:35 Et je vous fais la face.
01:37 Voilà.
01:38 [Musique]