• il y a 5 mois
Le réalisateur Barbet Schroeder et le peintre Ricardo Cavallo sont amis depuis quatre décennies. De Buenos Aires jusqu'à la côte bretonne où vit Cavallo, en passant par Paris et le Pérou, le cinéaste filme l'artiste qu'il connaît si bien, dévoilant combien celui-ci a consacré toute sa vie à la peinture, avec toujours la même simplicité et humilité. Dans son village du Finistère, Ricardo Cavallo partage d'ailleurs sa passion avec les enfants en dispensant gratuitement des cours de dessin.
Transcription
00:00C'est un peu obscène de venir voir un peintre et lui poser question pendant qu'il peint.
00:16Et même, je te dirais que c'est une sacrée gageure de vouloir faire un film sur la peinture.
00:22Quel est le premier peintre qui a travaillé dehors ?
00:25On va essayer de réfléchir ensemble.
00:28Il y a 100 ans qu'il pouvait dire autant de choses sublimes seulement avec un pinceau et une palette.
00:34Ça m'a complètement changé la vie, bouleversé, et m'a fait poser plein plein plein de questions à partir de là.
00:42C'est comme si j'essayais de faire un parallèle d'un côté, suivre les maîtres,
00:46et un autre, dessiner et peindre comme si personne n'avait dessiné et peint.
00:53L'idée de l'école, c'est quelque chose qui m'accompagne pour en suivre depuis toujours.
01:03Est-ce qu'il y a un peintre auquel tu penses ?
01:13Je me dis toujours qu'un tableau n'est pas fait pour faire joli, mais c'est une question de vie ou de mort, tout simplement.
01:20Ah, ça c'est beau.
01:22Avec la peinture, j'ai cru qu'on pouvait saisir quelque chose de cette beauté qu'autrement on ne sait jamais.
01:32La vie véritable se trouve dans la création.
01:35Souviens-toi de vivre.

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