Regardez L'oeil de Philippe Caverivière avec Philippe Caverivière du 07 mai 2024
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AmusantTranscription
00:00 *RTL 7h55*
00:04 *RTL 7h55*
00:05 *Philippe Raphael Glucksmann, tête de liste PS Place Publique aux élections européennes*
00:08 *est donc récité pour votre chronique*
00:10 *un cadre consonne, rétrovoyel*
00:12 *c'est le prénom de Raphael*
00:14 *je le méroie*
00:14 Oui, alors, non, c'était pas pour Raphael Glucksmann, enfin on espère
00:18 En tout cas, l'autre Raphael, Raphael Entovant
00:22 est aussi philosophe beau gosse, bref, si vous voulez que votre enfant soit
00:26 beau et pas trop con, Raphael est un bon choix de prénom, chers auditeurs
00:30 il sera beau gosse intelligent, mais il n'aura pas beaucoup les sous car il sera prof de philo
00:34 et de gauche, et il s'en foutra de pas avoir les sous
00:38 car il sera philosophe, bonjour Raphael, alors on me dit
00:42 que votre compagne officie en ce moment même sur une radio concurrente
00:46 vous lui faites donc une infidélité, socialiste et infidèle, vous êtes
00:50 vraiment le nouveau François Hollande, non mais il doit nous écouter
00:54 ça fait toujours une auditrice de plus, et vous connaissez l'expression "Vla la femme du patron"
00:58 ce matin je reçois le mari de ma patronne, et contrairement à ce que me disait
01:02 Christophe Dechavanne, elle est formidable, elle est drôle, elle est sensible, elle est généreuse
01:06 et puis... ah, tiens, SMS de Léa
01:10 "depuis qu'il est en campagne, il est insupportable, défonce-le"
01:14 En même temps, moi je suis obligé, si je veux pas perdre mon job à quelle époque
01:18 voilà, tiens, un authentique Raphael, il est arrivé à vélo ce matin
01:22 il le sort toujours à 200 mètres de l'arrivée d'une coffe de sa Bentley
01:26 ça lui permet d'être impeccable mais fidèle à ses convictions
01:30 et en disant le mot conviction, je pense à votre papa André, et c'est le plus beau compliment pour un fils
01:34 quand on vous écoute, on se rend compte que l'intelligence et l'engagement n'ont pas sauté
01:38 une génération, les cheveux si ! - C'est totalement vrai
01:42 - Et ici à RTL, pour vous rassurer, on est un peu de gauche
01:46 mais de la gauche chardou, on est des socialistes modérés
01:50 c'est-à-dire qu'on est pour le partage des richesses, mais entre gens blindés
01:54 ils n'y arriveront pas, ils n'ont pas l'habitude, faut pas leur en donner
01:58 - Alors rappelons que les récents sondages témoignent d'une nette progression de notre identité
02:02 - C'est le Tour de France, il est en danseuse dans le Ventoux, il a remonté le peloton à une vitesse fulgurante
02:06 Raphael, vous êtes le Eddy Merckx de la gauche, le Bernard Hinault du socialisme
02:10 une espèce de Len Samstrong à deux couilles, des intentions marron
02:14 le Poulidor des élections, alors Poulidor c'était l'éternel deuxième
02:18 et on sait ce que c'est d'arriver deuxième ici à RTL
02:22 croyez-moi, derrière ces comptes, France Inter, ça fait mal
02:26 - Dimanche, les sept principaux candidats ont débattu sur RTL
02:30 - On fait des trucs quand même, alors le débat c'était un peu comme les équipes de Ligue 1
02:34 qui jouent contre le PSG, et tous contre Mbappé, et là c'était tous contre Jordan
02:38 et c'est bien la première fois qu'on compare Jordan à un joli métis
02:42 voilà, Jordan était traité de l'arbin des grands patrons
02:46 on lui a dit "vous avez du sang sur les mains, propoutrine, tiktoker, agent de l'étranger"
02:50 il n'a pas regretté d'être venu le pauvre, vous lui avez tous fait bibi dessus
02:54 c'est plus Jordan Bardella, c'est Marcel Duchamp, le ray noir
02:58 - Ah référence, oui référence - Heureusement il y a eu un instant suspendu
03:02 quand Marion Maréchal a parlé à Jordan d'immigration
03:06 et là il lui a répondu non, très immigration, et la magie a opéré, ils se sont tenus la main
03:10 sous le pupitre, c'était beau à voir - Oui, c'était joli
03:14 - Et le président chinois, qui est Xi Jinping, a dénoncé la venue en France
03:18 - Oui, alors vous n'êtes pas très menu B12, on rappelle
03:22 il est interdit de séjour en Chine, comme les droits de l'homme
03:26 qui sont interdits de séjour en Chine, Raphaël vous avez dit "on peut recevoir le président chinois"
03:30 on l'a entendu, mais il ne faut pas en faire une visite amicale
03:34 en clair, on voulait bien qu'on l'accueille, mais mal, alors ça c'est pas compliqué
03:38 il faut juste le faire atterrir à Sochaux-Limoges
03:42 après on le fait venir à Paris en Ouïgho avec 6h de retard
03:46 à l'Elysée, il arrive dans la cour de l'Elysée, on lui met
03:50 "Tu comptes pas te dire, je vais te dire à quoi"
03:52 là, on lui fait des raviolis buttonifroids, on lui met des sandwiches
03:56 Sodebo qu'on lui jette, tu vois, à la parisienne - Patrick Sébastien et les raviolis, les deux
04:00 - Ton credité, Sodebo, avec un perrier au caca, il y en a dedans
04:04 il paraît, puis après on le fait dormir au Formule 1 à Pantin
04:08 chambre avec vue parking, avec lit superposé, on fait dormir Raffarin
04:12 sur le lit du dessus, là, il aurait compris ce que c'est
04:16 de ne pas respecter les droits de l'homme - Vous voulez dire un mot sur la disparition de Bernard Pivot ?
04:20 - C'est une tranche de vie, Bernard Pivot, c'est ma génération
04:24 si vos parents étaient pas trop cons, on a grandi devant Bernard Pivot
04:28 et si vos parents étaient un peu plus cons...
04:32 - Oui, venir regarder un Termin, non, on alternait
04:36 - On préfère les deux - Bon, on a rarement vu Sogenitzin et Dioras
04:40 déguisés en vachette, mais Bernard Pivot, c'était apostrophe
04:44 c'était Mison qui sentait le tabac froid et le whisky, comme Elisabeth Lévy
04:48 au réveil, non mais j'ai dormi avec elle après le dîner du Crif - Moi je la croise au marché
04:52 - Oui, alors, on m'a soufflé hier soir à une citation de Bernard Pivot qui disait de votre papa
04:56 "un homme de bonne volonté mais toujours en colère", c'est formidable apostrophe
05:00 avec votre papa, avec BHL, l'excellent BHL, à l'époque il y avait une philosophie très
05:04 capillaire, c'était des philosophes Jean-Louis David, alors Sogenitzin
05:08 venait parler du goulag, Bukowski arrivait, Yves mort sur le plateau, Caravagna
05:12 insultait Bukowski, Nabokov y présentait son roman Lolita en dissimulant son whisky dans une
05:16 tasse à thé, c'était pas chiant à l'époque, Léa aurait dit
05:20 et Gabriel Maznev sortait son ziguigui puis collait les pages de Lolita
05:24 avant d'offrir l'exemplaire à une jeune fille dans le public sur qui Bukowski
05:28 venait de vomir, ah, c'était une autre époque
05:32 - Le journal de Philippe Cabré, on vous retrouve à 8h40, merci d'être resté avec nous Raphaël Gillespan
05:36 - Merci beaucoup - Bonne journée et bon travail