• il y a 7 mois
Lors d’un entretien au JDD, Eric Ciotti, président des Républicains, a proposé un «choc d’autorité et de sévérité», visant à lutter contre l’insécurité. Un plan comportant 25 mesures qu’il a adressé au président de la République. Et selon le maire LR de Cannes, David Lisnard, «il faut remettre le pays en ordre, et il faut le faire de façon clinique».

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Transcription
00:00Je refuse toujours les punitions collectives, pour ma part j'ai jamais utilisé ces termes-là et moi le seul bilan dont je peux être comptable c'est celui dont je suis responsable, je suis pour la responsabilité individuelle dans ma ville, dans les commerces dont j'ai pu m'occuper, dans les entreprises dont j'ai pu avoir la charge ou les collectivités dont j'ai eu la responsabilité.
00:17Deuxième élément, si on est un certain nombre à nous lever aujourd'hui, à nous engager dans la vie politique, c'est pour ne pas accepter la fatalité.
00:24C'est-à-dire que je suis tellement confortable dans le renoncement et de porter une voie de la liberté comme source de la création, de l'ordre comme condition de la liberté.
00:35Il faut remettre le pays en ordre, ça va prendre dix ans et il faut le faire de façon clinique, déterminée, froide, mais ça va prendre dix ans, il n'empêche qu'en quelques mois, comme on le fait dans une boîte.
00:45Des objectifs à six mois, deux ans, cinq ans, dix ans, moi j'y travaille avec mon parti de Nouvelle Énergie, et puis bien sûr de retrouver l'unité de la nation par la liberté, par l'ordre, mais aussi par l'ambition culturelle et éducative.
00:56C'est ça les trois piliers et ces trois piliers-là, aujourd'hui, il faut qu'on les fasse entendre.
01:01Nous sommes les seuls à les proposer, quand je dis nous, c'est tous ceux qui se revendiquent d'une droite classique, héritière du libéralisme, du gaullisme, de la démocratie chrétienne.
01:10C'est ce que je rencontre dans la majorité du pays, sauf qu'on n'est plus audibles, et comme je le dis à chaque fois, il faudra devenir audibles, puis crédibles, puis éligibles.
01:16Et ce que propose Eric Ciotti est très pertinent, c'est ce que nous avions proposé d'ailleurs avec Alexandra Martin, rabaisser l'âge de la majorité pénale à 16 ans,
01:25rabaisser l'excuse de minorité à 20% maximum de l'attribution des peines et pas 50%, faire ce, je me souviens avec Naïma M. Fadel, avec le docteur Berger, nous avions écrit un texte il y a quelques années,
01:38des peines immédiates et courtes, ouvrir des maisons de correction, c'est tout. Un ado a besoin de transgresser, mais il faut juste que lorsqu'il transgresse, il faut qu'il y ait des limites et des barres,
01:49et qu'il protège la société.
01:51Mais entre un ado qui a besoin de transgression et des, pardonnez-moi, il n'y a pas d'autre mot quand on s'acharne par exemple, je pense à Philippe ou à d'autres victimes, à deux ou trois.
02:00Il faut protéger la société et les mettre dans des vrais centres isolés, c'est-à-dire pas dans des prisons pour adultes, mais il faut des prisons pour mineurs. C'est aujourd'hui incontournable.

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