Franz-Olivier Giesbert, sur Sciences Po Paris : «L'essentiel de la classe politique se couche».
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00:00 Oui, évidemment, c'était une très bonne idée.
00:03 Il faut le faire.
00:04 Il n'y a aucune raison de se coucher, c'est-à-dire l'essentiel de la classe politique se couche.
00:10 L'exemple du président lui-même, c'est-à-dire on ne peut rien faire.
00:14 C'est toujours un peu l'histoire de Sciences Po.
00:16 On l'a vu d'ailleurs à Sciences Po Grenoble.
00:18 Laurent Wauquiez, qui est président de la région, au Vingt-Grand-Alpes, a dit bon, c'était un repère d'islamo-gauchistes.
00:24 Wauquiez a dit bon, allez, on arrête de subventionner.
00:27 Il a coupé les subventions.
00:29 Ils sont revenus la queue basse et puis on a pu discuter.
00:31 Le problème, ce sont les directions.
00:32 Ce ne sont pas seulement les étudiants.
00:34 Quand vous avez des directions molles, couchées, lamentables, couchées, oui, comme ça, c'est horrible.
00:42 Franchement, ce qu'a fait la direction Sciences Po Paris avec les étudiants, c'est-à-dire en disant bon, voilà, allez,
00:49 on va revoir tous les contrats avec des autres universités israéliennes, c'est-à-dire là, on commence, on rentre dans un truc de fou.
00:57 Et on ne s'en rend pas compte et on laisse faire.
00:59 Sous-titrage Société Radio-Canada
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