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Transcription
00:00 Le Bélème, ce fameux trois-mâts fin comme un oiseau qui haïssait haut les couleurs olympiques pendant près de deux semaines.
00:06 Oui, alors le Bélème qui est déjà ce matin au large des Calanques. Bonjour Emmerick JB.
00:09 Bonjour Lionel.
00:10 Vous êtes le capitaine de ce navire d'exception qui transporte donc un véritable trésor, cette flamme olympique.
00:17 Où est-ce qu'elle se trouvait à bord de votre trois-mâts ?
00:19 Alors elle a eu un lieu d'arrivée qui était le Grand Rouff, un salon d'apparat.
00:24 Mais elle n'est pas restée que dans le Grand Rouff parce qu'en fait elle a vraiment vécu avec nous, notre équipage, nos éclaireurs.
00:31 Et puis accompagnée de trois gardiens.
00:33 Donc vous voyez par exemple les gardiens l'apprenaient avec eux pour dormir.
00:36 Et puis au-delà de cette vie habituelle où elle a participé à la cuisine, elle mangeait avec nos éclaireurs.
00:43 On a eu cette chance incroyable.
00:45 C'était un petit pari fou que je m'étais lancé, c'était de faire monter la flamme olympique tout en haut du Grand Mât du Bélème.
00:50 Et c'est chose faite.
00:52 Pardon pour la question, peut-être un peu naïve, Emeric Gibet, mais l'essentiel c'était aussi et surtout de faire en sorte qu'elle ne s'éteigne pas cette flamme olympique.
00:59 Alors ce n'est pas une question naïve, c'est une question de bon sens.
01:02 Bien sûr c'était la principale condition.
01:06 Donc on a pu en discuter avec nos gardiens qui avaient eux pour mission.
01:09 Alors moi si j'ai la mission d'arriver à l'heure avec le navire et nos éclaireurs,
01:15 eux avaient la mission qui n'est pas anodine de faire que la flamme ne s'éteigne pas pendant toute la durée du transport.
01:21 Donc c'est vrai que quand on va arriver à Marseille, il va y avoir plein de sentiments.
01:25 Mais je pense que les gardiens eux, ils auront un peu un relâché de pression parce qu'ils pourront dire fin de mission.
01:30 Alors depuis hier, Emeric Gibet, le Bélème est sous haute surveillance au large.
01:34 Parce que là encore, il s'agit d'éviter tout incident.
01:36 On va voir les yeux du monde qui seront braqués sur nous d'ici quelques instants.
01:40 Il va y avoir beaucoup de monde sur l'eau, donc il y a un besoin nécessaire de sécuriser la zone.
01:44 En fait, il y a un corridor qui va être créé.
01:46 Donc l'idée, c'est qu'on puisse tous parader ensemble et le Bélème devra être en tête symboliquement.
01:51 Donc déjà, il y a une organisation pour faire que personne ne puisse passer devant le Bélème.
01:55 Donc forcément, il y a besoin de vraiment réglementer les zones
01:58 pour que le spectacle nautique soit aussi beau au vu de la mer que de la terre.
02:03 - Et comment va se passer le débarquement de la flamme en tant que telle ?
02:06 C'est Florent Manodou qui est le premier porteur.
02:07 Ça veut dire que c'est lui qui va débarquer la flamme du bateau ?
02:10 - C'est le rôle du premier porteur.
02:12 C'est lui qui va avoir...
02:13 Parce que nous, on ne transporte pas la torche, on a une lanterne.
02:16 Et c'est donc Florent Manodou qui, pour la première fois,
02:19 va porter parmi tous les relayeurs qui vont succéder jusqu'à Paris 2024.
02:23 Ça va être le premier.
02:24 Donc la première main française à se poser sur le territoire français sur la torche,
02:27 ce sera bien celle de Florent Manodou.
02:29 Et nous, avec nos gardiens, c'est eux qui vont le faire.
02:32 Ils vont transmettre le feu de la lanterne, le feu olympique, vers cette torche.
02:36 - Eh bien, écoutez, bon vent et puis bonne fête olympique à Marseille.
02:39 Merci Emeric Gibé, capitaine du Bélème avec nous sur Europe 1.

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