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00:00 Nous vous proposons à cette occasion de vous faire découvrir les visages des champions africains,
00:04 ceux et celles qui ont marqué l'histoire de l'olympisme et surtout ceux qui pourraient créer la surprise cet été.
00:10 Pour en parler, l'expert toute catégorie, le journaliste Sylvaire-Henri Cissé.
00:14 Bonjour, que l'on retrouve chaque samedi sur RFI dans l'Afrique en jeu, émission que vous produisez.
00:20 Vous êtes également co-auteur de Olympisme, une autre histoire du monde parue aux éditions La Martinière.
00:25 Merci beaucoup, ravi de vous retrouver sur France 24.
00:29 D'abord en quelques mots, quel est le sens de votre émission sur RFI ?
00:34 Le sens de l'émission sur RFI est de parler des Jeux Olympiques de Paris 2024, mais en dehors de la performance sportive.
00:40 Nous allons en parler en termes de politique, de sociologie, d'histoire,
00:44 comprendre en fait quels sont tous les ingrédients qui permettent aujourd'hui à ce que cet événement soit le plus grand événement au monde.
00:50 Alors l'Afrique qui sera représentée dans la majorité des disciplines, c'est en athlétisme que les chances de médaille sont les plus importantes.
00:57 On attend notamment le Kenyan Eliud Kipchoge à 39 ans, il vise une troisième médaille d'or à Paris.
01:04 Son portrait avec Clémence Waller.
01:06 Il est une icône dans le monde du marathon.
01:13 Le Kenyan Eliud Kipchoge est le double champion olympique en titre.
01:17 Cet été, il n'a qu'un seul objectif, entrer dans l'histoire en devenant le premier à obtenir un troisième titre olympique.
01:26 Au Kenya, on dit qu'il ne faut pas courir après deux lapins à la fois, car on les rate tous.
01:33 On n'en chasse qu'un. C'est donc le lapin des Jeux olympiques que je poursuis en ce moment.
01:41 Se fixer des défis est la devise du grand sportif.
01:44 En 2018, le coureur devient le premier athlète à terminer un marathon sous la barre des 2 heures et 2 minutes.
01:50 Quatre ans plus tard, il battra son propre record en inscrivant un chrono de 2 heures 1 minute et 9 secondes.
01:57 À l'aube de ses 40 ans, la volonté de la légende du marathon reste inébranlable.
02:01 Pas question de mettre son dossard au placard.
02:05 Si vous pouvez me convaincre qu'au moment où je franchirai la ligne d'arrivée,
02:09 le monde entier sera devenu un monde de course à pied, alors je prendrai ma retraite.
02:14 Kipchoge fait partie d'un club très fermé de champions.
02:17 Avec l'éthiopien Abébé Bikila et l'allemand de l'Est Waldemar Tcherpinski,
02:22 ils sont les trois seules personnes dans l'histoire à avoir obtenu deux médailles d'or olympiques consécutives au marathon.
02:30 Voilà Kipchoge qui pourrait donc devenir le premier humain à gagner trois fois de suite.
02:34 Sylvain-Henri Cissé, il peut rentrer dans la légende des Jeux cet été ?
02:39 Non mais il est déjà dans la légende des Jeux olympiques.
02:41 Mais là, il pourrait passer à atteindre un stade qui serait unique.
02:44 C'est-à-dire qu'il n'y a que quelques athlètes comme Carl Lewis par exemple qui forment ce club.
02:50 Il est aujourd'hui dans un club extrêmement fermé.
02:54 Et s'il réalise cette performance, c'est-à-dire atteindre la troisième médaille d'or aux Jeux olympiques,
02:58 alors là il retournera à un tout petit club non pas de demi-dieu, mais de dieu du stade.
03:03 Voilà, elle aussi court très vite, l'ivoirienne Marie-Josée Talou qui s'alignera sur les 100 et 200 mètres, ses épreuves favorites.
03:11 Elle avait marqué les esprits à Tokyo. Elle est déterminée, elle est un vrai espoir de médaille pour la Côte d'Ivoire ?
03:18 Elle est un véritable espoir de médaille.
03:19 Mais tout d'abord, je voudrais vous dire que ce qu'on aime bien aux Jeux olympiques, ce sont des histoires.
03:23 On a une très belle histoire avec Shikib Shoge que nous avons vu tout à l'heure,
03:26 qui va peut-être raconter une belle page des Jeux olympiques.
03:29 Avec Marie-Josée Talou, ce sera différent. Pourquoi ?
03:31 Parce que c'est la dramaturgie, c'est la revanche.
03:34 Rappelez-vous, Ario, elle est au podium du 100 mètres et du 200 mètres, au pied du podium, un millième separe de la troisième.
03:43 Et là, elle pourrait prendre sa revanche à 35 ans et écrire une très belle histoire des Jeux.
03:48 Et en plus, ce serait la confirmation de la belle école de sprint que nous retrouvons en ce moment en Côte d'Ivoire
03:53 et qui a toujours donné de très grands sprinteurs.
03:56 Ce serait vraiment une très belle histoire et une belle revanche pour une jeune fille que je trouve solaire et exemplaire.
04:00 On espère l'avoir sur le podium.
04:02 Un mot sur la parité. Est-ce qu'elle est respectée en Afrique ?
04:05 On en voit autant d'athlètes femmes que d'hommes ?
04:07 C'est une obligation. C'est une volonté du comité international olympique.
04:14 Pour en avoir discuté avec Mustapha Berhaf, le président de l'ACNOA,
04:21 qui est l'association des comités nationaux olympiques d'Afrique,
04:24 en tout cas, cette parité a été voulue et je pense qu'elle sera respectée.
04:30 Au dernier moment, on peut toujours avoir des petits problèmes, mais je pense qu'on va atteindre les 50%.
04:34 Alors lui aussi compte à fouler les compteurs, le boswanais Cecile Tebogo.
04:43 Il a seulement 20 ans. Il est déjà comparé à Usain Bolt.
04:45 Alors désolé, j'ai écorché son nom.
04:47 Oui, Tebogo, 21 ans. Il aura 21 ans en juin.
04:51 Donc il aura 21 ans cet été. C'est vraiment un petit miracle que l'on a ici.
04:56 Moi, je l'appelle le petit Bolt. Pourquoi ?
04:58 Parce qu'au championnat du monde l'année dernière, en 2023, il est arrivé sur la deuxième place du podium.
05:03 C'était le premier Africain à monter sur un podium au championnat du monde.
05:07 Il a terminé et il a pris le bronze donc au 200 mètres.
05:09 Il me fait penser sur le 200 mètres à un certain Franky Fredericks.
05:12 Vous venez de ce Namibien, il y a à peu près une quinzaine, vingtaine d'années, qui était exceptionnel.
05:17 Il a la même élégance, la même foulée.
05:19 Il n'a que 21 ans, c'est-à-dire qu'il a encore 7, 8 ans, 9 ans.
05:23 Il peut être au plus haut niveau.
05:24 Et je pense qu'il va pouvoir concurrencer Noah Lyce, l'Américain,
05:28 qui s'est donné comme performance de remporter 3 médailles,
05:31 c'est-à-dire au 100 mètres, au 200 mètres, au 400 mètres.
05:34 Et c'est lui qui pourrait venir perturber les jeux, en tout cas les esports de l'Américain Lyce.
05:38 Monsieur Tebogo, pourquoi l'athlétisme et la discipline phare des Africains ?
05:44 Comment ça s'explique ?
05:46 Parce que c'est un sport où on n'a pas besoin d'un grand capital économique.
05:49 C'est la première explication.
05:53 Vous le savez, le continent africain compte malheureusement des polis,
05:56 qu'on appelle soit en difficulté, soit émergents, soit en développement,
06:00 mais qui peuvent s'exprimer dans des sports où on n'a pas besoin d'un grand capital économique.
06:04 Ensuite, dans certains pays, vous prenez l'Ethiopie, le Kenya,
06:06 il y a un système qui a été mis en place, un système que l'on retrouve par exemple en Jamaïque.
06:10 La Jamaïque est toute petite et pourtant elle produit des grands sprinteurs.
06:13 L'Ethiopie n'a pas un grand capital économique,
06:16 en tout cas moins important que les pays européens,
06:18 mais en créant un système sportif,
06:19 ils ont réussi à produire des très grands coureurs de fond et de demi-fond.
06:24 Il faut savoir que par exemple aux Jeux Olympiques de 1956 à Melbourne,
06:27 l'Ethiopie n'avait pas envoyé de coureurs de fond et de demi-fond.
06:30 Ce n'était pas leur spécialité.
06:31 Ils ont préféré le football et c'est avec la victoire de Abébé Bikila en 1960
06:35 qu'ils ont compris le parti qu'ils pouvaient tirer de cette discipline
06:38 et ils ont vraiment mis l'accent sur le fond et les demi-fonds.
06:41 Et d'ailleurs, Sylvain Henry, l'Afrique pourrait briller dans un autre sport, le taekwondo ?
06:45 Ah oui, le taekwondo.
06:48 Déjà, il y a eu une émergence à Rio avec, là encore, des Ivoiriens.
06:52 Les médailles de Sheikh Sissé Sanaï et de Rudbabi qui ont explosé.
06:55 Il y a eu aussi Issoufou le Nigerien.
06:58 Et bien avant cela, à Londres, ça a été le premier,
07:00 il y a Anthony Obama, le Gabonais,
07:02 qui avait remporté la médaille d'argent dans les poids lourds.
07:06 Ce qui est intéressant avec le taekwondo,
07:08 c'est que c'est un sport qui a vraiment tout fait
07:10 pour que les pays émergents soient au même niveau que les pays développés.
07:14 Ils ont donné les matériels, ils ont envoyé des formateurs.
07:17 C'est notamment la Corée du Sud qui a voulu que ce sport puisse s'exporter.
07:21 C'est le soft power sportif qui s'est exprimé à travers le taekwondo.
07:24 Et aujourd'hui, nous avons des nations africaines
07:25 qui sont au niveau des plus grandes nations.
07:28 Et là aussi, je pense que nous aurons encore de très belles surprises
07:31 et des médailles africaines en taekwondo.
07:33 Bon, voilà pour le côté réjouissant.
07:34 L'envers du décor, parce qu'il y en a un,
07:36 ce sont les difficultés financières qui empêchent
07:38 beaucoup d'athlètes de participer aux Jeux de Paris.
07:41 Je propose de regarder ce reportage tourné dans un village de l'Aveyron,
07:45 ici en France, où sont accueillis des athlètes africains.
07:49 À bien écouter, il semblerait que les Jeux aient déjà commencé ici,
07:54 sur les bords du Lot.
07:57 Venus de Djibouti, de Côte d'Ivoire, du Bénin,
08:00 sept athlètes africains ont posé leur valise et surtout leur raquette
08:03 à Espalion, en Aveyron.
08:05 30 heures par semaine à répéter les mêmes gestes
08:08 au rythme des conseils de leur entraîneur.
08:10 - Doucement, doucement.
08:11 Et toi, tu la lèves, celle-là.
08:12 Tu vois, tu la lèves.
08:13 Alors qu'il n'y a pas d'effet dans la balle.
08:15 Damendiaï a quitté la chaleur de Dakar il y a 2 ans
08:18 pour un climat un peu plus frais, en apparence, en tout cas.
08:21 - Il faut tout le temps être sur les appuis, il faut se déplacer,
08:25 il faut le réflexe, il faut tout.
08:26 Donc ça demande beaucoup d'efforts physiques.
08:29 J'espère bien que ces gouttes de sueur-là vont m'amener aux Jeux olympiques.
08:32 Cette préparation coûte à chacun 600 euros par mois en moyenne.
08:37 Des équipements flambant neufs, un entraîneur professionnel.
08:41 - On reste sain, on fait pas de flotte.
08:43 Et pour Rama Houssen, des partenaires tous issus de la commune,
08:46 enfin à sa hauteur.
08:47 - Il n'y a pas beaucoup de filles qui ont mon niveau à Djibouti,
08:50 donc c'est un peu compliqué de s'entraîner,
08:52 mais aussi de progresser.
08:53 À un moment donné, on stagne.
08:55 Et c'est dans cette optique-là que je suis venue en France.
08:57 - Jamais j'aurais pu faire les Jeux olympiques,
09:01 donc je le vis à travers Hamas, à travers Bourane.
09:03 Les premiers athlètes sont arrivés ici il y a presque 3 ans,
09:08 à l'initiative de la commune qui a facilité leur installation.
09:11 Aujourd'hui, les échanges avec les habitants d'Espa-Lyon
09:19 ne se font plus seulement raquettes à la main.
09:22 - Comme on avait dit qu'on allait faire une raquette à la maison.
09:25 - Il faut manger léger.
09:27 - Non, léger c'est mort.
09:29 - Alors par contre, moi, je voulais un poulet, il y a ça.
09:31 - Nous, on est là pour les accueillir, pour leur montrer aussi notre culture,
09:35 partager plein de choses, partager les plats typiques.
09:38 - Vu qu'on est loin de nos familles physiquement,
09:40 je pense qu'on a retrouvé une seconde famille, comme on dit ici.
09:43 Une famille élargie.
09:45 4 800 habitants mobilisés pour aider ces sportifs.
09:50 - Alors tu vas mettre, tu vas tendre le bras, la paume en haut, tu résistes.
09:54 A commencer par les professionnels de santé,
09:56 malgré leur carnet de rendez-vous bien rempli.
09:59 - Tout le monde joue le jeu.
09:59 Personnellement, quand il faut prendre un sportif,
10:03 je m'arrange pour réagir le plus tôt possible.
10:04 Il y a aussi les commerçants.
10:07 - Bonjour, Monday.
10:08 - Comment ça va ?
10:09 - Bien, vous venez d'arriver.
10:10 Monday débarque tout juste du Bénin et ne parle pas encore français.
10:14 - Regarde, tu vas devoir remplir les sirops.
10:17 Tu vas aller jusqu'au bout là-bas, tout ce qui est liquide.
10:20 Accompagné du président du club de tennis de table,
10:24 il vient chercher un emploi dans ce magasin pour financer sa préparation
10:28 et continuer de croire en son destin olympique.
10:31 - C'est une dessin.
10:32 - Sans travail, tu ne gagnes pas d'argent.
10:35 Tu ne peux pas te payer ton entraînement et ça devient compliqué.
10:37 Donc pour moi, obtenir un emploi dans ce magasin,
10:41 c'est comme être sur le toit du monde.
10:43 - Si ça peut aller au bout, on sera fiers pour eux
10:48 et on pourra dire qu'ils sont passés chez nous.
10:50 Pour certains champions, la route des Jeux est parfois au bout d'un rayon.
10:54 - Vas-y, vas-y, prends la balle tôt, prends la balle plus tôt.
10:57 Dam, l'athlète sénégalais, a choisi de transmettre sa passion aux jeunes du club.
11:02 Son objectif, passer ses diplômes d'entraîneur et pourquoi pas,
11:05 après les Jeux, rester quelques années de plus en Aveyron.
11:08 - Tu en vas vers l'avant.
11:10 L'Espagnol nous a fait venir ici,
11:12 nous a mis dans un bon gymnase et tout, avec des entraînements de qualité.
11:16 Donc c'est à nous aussi de rendre la pareille un peu.
11:20 Le chemin vers Paris est encore long
11:23 et tous n'obtiendront peut-être pas leur qualification.
11:26 Mais en Aveyron, ces athlètes auront plané quelques années
11:31 dans un rêve olympique.
11:32 - Voilà, nous sommes toujours avec le producteur et journaliste animateur de l'Afrique en Jeux.
11:38 Excellente émission sur RFI, Sylvain Henri-Cissé.
11:40 Est-ce qu'on sait combien d'athlètes africains ne pourront pas atteindre leur rêve ?
11:45 Participer aux Jeux de Paris, faute d'argent.
11:47 C'est le cas notamment, je crois, du surfeur sénégalais, Sherif Fall.
11:50 - On va faire le compte et on aura le chiffre exact
11:55 la fin du mois de juin, quand les qualifications seront terminées.
11:58 Mais il y a certains athlètes, et votre reportage est vraiment excellent,
12:01 je tiens aux félicités pour avoir montré
12:03 quelle est la difficulté auxquelles sont soumises certains athlètes.
12:06 Et ces athlètes-là, ils bénéficient, comme l'a montré votre reportage,
12:10 de ce qu'on appelle la chaîne de solidarité.
12:12 Il y a la chaîne de valeur, dont bénéficient certains sports
12:15 qui rapportent des revenus tels que le football, tel que le rugby, tel que le basket.
12:18 Et ensuite, il y a des sports qui ne rapportent pas assez de revenus,
12:21 tel que le tennis de table.
12:23 Et là, la chaîne de solidarité se met en place.
12:25 C'est notamment la Bourse Olympique qui aide les athlètes
12:27 et qui leur permet de pouvoir se préparer et s'entraîner.
12:29 Ce sont des fédérations qui mettent des circuits à disposition des athlètes
12:33 pour qu'ils puissent venir dans les pays comme la France ou des pays européens
12:37 afin qu'ils puissent se préparer et s'entraîner.
12:39 Ou ce sont des initiatives privées, tel que des clubs ou des mairies,
12:42 comme on a pu le voir dans votre reportage.
12:44 Et cette solidarité, elle est exemplaire et elle est surtout nécessaire
12:48 pour que certains athlètes puissent bénéficier de cette solidarité
12:51 et puissent participer à de grandes compétitions comme les Jeux Olympiques.
12:55 Les athlètes africains qui seront présents, en tout cas vont être d'Orlotté à Paris,
12:58 puisqu'on la mairie a créé un Village Club Africa Station.
13:03 Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de cette initiative.
13:07 L'idée, c'est quoi ?
13:08 L'idée, c'est de réunir les Africains dans la fête, dans la festivité.
13:13 Vous savez, chaque pays a ce qu'on appelle un club.
13:16 Donc, il y aura le Club France où les athlètes vont pouvoir rencontrer
13:18 les supporters, les sponsors, se retrouver pour fêter également
13:22 ceux qui ont remporté des médailles d'or.
13:24 Eh bien, à l'île Saint-Denis, on va créer un club à l'image du continent.
13:28 Pour une fois, le panafricanisme va exister.
13:31 Le panafricanisme va exister par le sport, c'est-à-dire que les 50 pays
13:35 du continent pourront se retrouver dans le même espace pour fêter les vainqueurs,
13:38 pour se retrouver afin de célébrer le continent africain
13:41 et aussi pour se découvrir entre pays.
13:43 Vous savez, parfois, on ne se connaît pas très bien entre pays africains.
13:47 Eh bien là, ce sera l'occasion de se découvrir par et pour le sport.
13:49 Bon, on a hâte d'y être.
13:52 Merci en tout cas, Sylvain-Henri Sissé, de nous avoir accompagné
13:55 pendant ce quart d'heure africain.
13:56 Afrique en jeu tous les samedis à 11h30, temps universel sur RFI
14:00 et jusqu'au 21 septembre, Jeux olympiques et paralympiques.
14:04 Merci infiniment et à très vite sur les antennes de France 24.