• il y a 7 mois

Plusieurs centaines de femmes accusent l'Agence régionale de sûreté du médicament d'avoir gardé le silence pendant des années sur les effets secondaires graves de l'Androcur, une pilule progestative prescrite à des centaines de milliers de femmes et qui provoquerait des tumeurs cérébrales. Elles sont prêtes à poursuivre l'État pour défaut d'information.
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Transcription
00:00 Bonjour Lionel, bonjour à tous. Nouveau chapitre dans l'affaire de l'androcur. Plusieurs centaines de patients
00:05 accusent l'Agence Nationale de Sûreté du Médicament d'avoir gardé le silence pendant des années
00:10 sur les effets secondaires graves de ce médicament. Un progestatif prescrit comme contraceptif
00:15 contre la chute des cheveux ou encore pour traiter l'endométriose.
00:19 Un médicament aux allures de miracle qui a pourtant provoqué des tumeurs chez certains malades camimoraux.
00:24 Les médecins et l'État étaient au courant des risques mais ils m'ont quand même prescrit de l'androcur.
00:29 Ce sont les mots d'Anne Le Buzz, l'une des plaignantes qui a pris cette pilule contraceptive entre 2013 et 2019.
00:35 Une IRM plus tard et elle découvre dans son cerveau un méningiome,
00:39 une tumeur bénigne de la taille d'une petite clémentine.
00:42 Je suis allée voir un neuroschirurgien qui m'a dit "il faut opérer sous six semaines".
00:46 Le ciel m'est tombé sur la tête vraiment, je ne m'y attendais pas.
00:49 Je ne souhaite à personne quand même de passer sur une table d'opération, de rester six heures la boîte crâne à ouverte
00:53 et d'être en arrêt maladie en suite de nombreux mois
00:56 et pour certaines patientes d'avoir des invalidités vraiment fortes.
01:00 Comme Anne Le Buzz, des centaines d'autres femmes sont désormais prêtes à poursuivre l'État en justice
01:04 pour faire reconnaître la faute de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament
01:08 et obtenir une réparation financière.
01:11 A noter que depuis 2018, la prescription d'androcur est strictement encadrée par la NSM
01:17 qui recommande d'utiliser les doses les plus faibles possibles
01:20 et de surveiller par IRM les patientes sous traitement.
01:24 Camimoraux.

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