Des prévisions de début d'année "toujours trop optimistes" depuis 30 ans, tance François Ecalle

  • il y a 4 mois


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Transcript
00:00 Pour ce qui est des prévisions qui sont faites en début d'année,
00:04 notamment le programme de stabilité
00:06 pour l'année en cours et les années suivantes,
00:10 au cours de ces 30 dernières années,
00:12 ces prévisions ont toujours été trop optimistes
00:15 et plus optimistes que les prévisions techniques
00:19 de la direction du Trésor et de la direction du budget.
00:21 Le résultat, c'est le graphique que vous avez devant les yeux.
00:25 On peut le faire remonter à 10 ans avant, à 93.
00:31 Nous n'avons jamais respecté ce que nous avons inscrit
00:35 dans les programmes de stabilité et les lois de programmation.
00:38 Jamais.
00:39 La courbe du déficit effectif, elle est en bas.
00:42 Elle est toujours inférieure,
00:44 elle est toujours plus bas que la prévision.
00:47 Alors, après, pour ce qui est des prévisions de fin d'année,
00:51 là, c'est un peu différent.
00:52 Parce que quand on arrive en novembre-décembre,
00:55 on est plus loin du moment de vérité.
00:57 Le moment de vérité, c'est quand l'INSEE affiche le déficit,
01:01 le déficit public comptable en mars de l'année suivante.
01:04 On est plus qu'à quelques mois.
01:06 Donc, à ce moment-là, on ne peut plus trop raconter d'histoire.
01:09 Et les prévisions qui sont inscrites pour moi,
01:13 en principe, dans les lois de finances de fin de gestion
01:17 ou dans la loi de finances initiale pour l'année suivante,
01:21 normalement, elles se rapprochent quand même assez
01:24 de ce que les services pensaient être vraiment
01:26 le résultat de l'année.
01:28 Que s'est-il passé l'année dernière, en 2023 ?
01:32 Je pense, comme l'ont montré
01:35 les chiffres cités par le rapporteur général,
01:38 je pense qu'en novembre-décembre,
01:41 les services de Bercy faisaient ce que je considère
01:45 être un peu l'erreur technique normale,
01:47 de l'ordre de 0,3 à 0,4 point de PIB.
01:51 Mais que probablement, en effet,
01:55 le ministre n'a pas annoncé.
02:00 Il aurait pu, en effet, techniquement,
02:04 annoncer que le déficit public pour 2023
02:07 ne serait pas de 4,9, mais de 5,2, 5,3.
02:10 Sans doute ne pouvait-il pas dire 5,5,
02:13 parce que là, il y avait cette erreur de 0,3 point,
02:15 qui me paraît normale encore à ce stade de l'année.
02:19 Il ne l'a pas fait.
02:21 Je pense, moi, je n'étais pas à Bercy,
02:24 donc je pense qu'il a procrastiné.
02:26 Je peux comprendre pourquoi.
02:28 Parce qu'à défaut de l'absurde,
02:32 je peux comprendre, parce que si on avait modifié
02:36 les prévisions de recettes fiscales,
02:37 de cotisations sociales pour 2023,
02:41 il fallait aussi modifier celles de 2024.
02:44 Comme l'a rappelé Olivier Roux, enfin, on nous laisse,
02:46 il y a un effet base qui fait
02:48 que ça a un effet mécanique sur les recettes de l'année suivante.
02:51 Donc il fallait aussi modifier
02:53 la loi de finances initiales pour 2024, en décembre.
02:58 Alors, ce n'est pas moi qui vais vous raconter
03:00 comment a été votée la loi de finances initiales pour 2024,
03:04 mais je comprends que le ministre de l'Economie,
03:09 en mon fort intérieur, ait hésité
03:12 à remettre sur la table un désabonnement
03:15 et qu'il faille revoter l'article d'équilibre en particulier.
03:20 Voilà, je comprends un défaut de justifié.
03:24 (Générique)
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