• il y a 5 mois
Benoit Roig, président de l'université de Nîmes est l'invité de France Bleu Gard Lozère.
Ancien rugbyman, il est porteur de la flamme olympique avec Juliette Charmillon étudiante à l'université de Nîmes, aujourd'hui à Perpignan.

Voir l'interview de Juliette Charmillon sur France Bleu Gard Lozère https://dai.ly/x8yf8ta

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Sport
Transcription
00:00 - Bonjour Benoît Rouag. - Bonjour.
00:04 - Alors, ancien demi de Mêlé, est-ce que vous vous êtes échauffé pour vos 200 mètres les plus lents de l'histoire ?
00:10 - 400 mètres ! - 400 mètres !
00:12 - Ah oui, les relais collectifs c'est 400. Donc oui, oui, oui. Non, ça va, je suis prêt.
00:15 - Vous êtes donc chaud, tout est prêt. Pas de claquage, attention. - On va essayer.
00:21 - Vous la portez à quelle heure exactement et sur quelle portion ?
00:24 - On la porte vers 19h et devant le siège principal de la Banque Populaire à Perpignan, je crois que c'est à Venue Général-Leclerc.
00:31 - Vous la portez avec Juliette Charmio qui était dans notre studio en début de semaine. Une fierté que les étudiants participent aussi.
00:37 - Ah oui, c'est génial. On remercie la Banque Populaire puisque c'est un relais collectif, il faut le signaler.
00:42 Le relais du savoir et de la connaissance. Et oui, il fallait un personnel de l'université et un étudiant ou une étudiante avec un relais mixte.
00:51 - Et c'est vrai, c'est bien parce que d'une part ça met à l'honneur l'établissement et les étudiants.
00:55 Et comme nous c'est notre marqueur de mettre à l'honneur les étudiants, c'est vraiment symbolique également.
00:59 - Pourquoi avoir choisi Juliette Charmio ?
01:02 - Elle a un parcours particulier puisqu'elle a été danseuse de haut niveau, puis après elle a repris ses études.
01:08 Elle est très engagée dans l'établissement, elle fait partie de l'assaut Staps qui organise pas mal d'événements.
01:15 Elle a un parcours intéressant en termes de sportive, de haut niveau et puis en plus elle est très investie dans l'établissement.
01:21 Et puis elle a été choisie par ses enseignants.
01:24 - On sent quand même une mission, on est investi de quelque chose quand on porte cette flamme.
01:31 - Oui parce que c'est un symbole qui est important.
01:34 Déjà les Jeux Olympiques et Paralympiques en France, ça n'en arrivera plus.
01:39 Enfin je pense qu'on ne le reverra plus, en tout cas moi je ne le reverrai plus.
01:42 Et en plus participer à l'événement, même si c'est à une très très petite échelle,
01:46 mais y participer, y contribuer, c'est symbolique.
01:49 Et puis pour un établissement tel que le nôtre surtout, c'est extrêmement fort.
01:53 - Malgré tout la flamme Olympique, elle n'est pas passée par le Gard, ça vous rend triste ?
01:59 - Disons qu'elle était à Arles, puis elle était à Montpellier, donc elle n'est pas passée par chez nous.
02:05 Bon après ce sont des choix, mais c'est vrai que ça aurait été sympa.
02:08 Je pense que beaucoup de gardois auraient bien aimé voir la flamme passer dans les arènes,
02:14 voir à côté de la maison Carré, qui est classée maintenant à l'Unesco,
02:20 voir sur le pont du Gard.
02:22 Ça aurait été très très très beau, au même titre qu'elle est passée sur le viaduc de Millau.
02:27 - Vous avez le label "Génération 2024", qu'est-ce que c'est ?
02:32 - C'est un label que nous avons obtenu depuis 3-4 ans, qui nous a permis de valoriser l'image du sport
02:40 sur toute la période qui était avant les Jeux Olympiques et Paralympiques.
02:45 Donc ça se traduisait par l'accueil systématiquement chaque année,
02:48 autour de 2 ou 3 événements de scolaires, à qui on faisait faire des activités sportives.
02:56 - Justement, le sport c'est quand même hyper important dans votre vision, dans votre vie tout court.
03:03 Qu'est-ce que compte préparer l'Université de Nîmes pendant, avant les Jeux Olympiques et Paralympiques ?
03:11 - On a déjà organisé il y a 3 semaines les Jeux Olympiques de l'Université de Nîmes.
03:18 À l'initiative de nos staffs, nos autres fières au sport, on avait 24 équipes d'étudiants et de personnel
03:26 qui ont combattu autour d'une quinzaine d'épreuves.
03:30 Le 21 et le 22 juin, on organise également sur le site Vauban des portes ouvertes axées sur le sport.
03:37 Le vendredi c'est pour les scolaires et le samedi c'est pour le grand public.
03:41 Là aussi j'appelle les Nîmoises et les Nîmoises qui veulent se sensibiliser aux Jeux Olympiques et Paralympiques
03:46 puisqu'il y aura des animations autour du paralympisme, de venir, de monter à Vauban parce qu'on va pouvoir pratiquer.
03:53 Ensuite on va suivre avec attention les Jeux Olympiques d'une part et surtout Paralympiques
03:58 puisque nous avons l'une de nos étudiantes, Flora Vautier, qui est qualifiée en tennis de table handy,
04:04 en simple et en double, donc on va la suivre particulièrement.
04:07 - Et nous la suivons donc aussi. Dernière petite question, on fait assez de sport ?
04:11 Nous on est assez sport en France, ici dans le Gard ?
04:14 - Je ne sais pas si on est assez, en tout cas on en fait.
04:18 Il faut juste promouvoir le sport, non pas uniquement pour la compétition, mais le sport pour la santé.
04:25 C'est vrai que nous c'est autour de cet argument-là qu'on essaie de développer.
04:30 D'une part les valeurs que le sport véhicule, puisque pour réussir dans cette étude il faut être acharné,
04:35 il faut être rigoureux, etc. comme le sport.
04:38 Et puis il faut être rigoureux pour la santé, puisqu'on ouvre la première maison sport santé étudiante
04:46 à partir de la rentrée prochaine, qui va permettre à nos étudiants de pratiquer le sport sur ordonnance.
04:51 C'est également organisé par notre filière EUSTAP, en lien avec notre service de santé étudiante.
04:57 Cela permettra également à des jeunes, à des étudiants qui n'ont pas forcément la pratique sportive,
05:02 mais qui peuvent pour des raisons physiques, pathologiques, etc. de pouvoir avoir une activité très adaptée
05:08 autour de cette maison sport santé.
05:10 - Du coup cette maison sport santé, il va y avoir des médecins qui vont accompagner ?
05:13 Comment ça va se passer ?
05:14 - Ce ne sont pas des médecins, ce sont des activités adaptées, physiques adaptées.
05:18 On a une formation en forme des étudiants pour pouvoir pratiquer le sport adapté.
05:25 Un médecin prescrit une activité sportive, et ensuite le patient,
05:31 ce sera les étudiants, viennent à la maison de santé, et la maison de santé lui adapte,
05:34 en fonction de sa pathologie, les activités.
05:37 - Merci beaucoup Benoît Rouac, président de l'université de Nîmes.
05:41 Vous étiez notre invité, et puis surtout vous êtes porteur de la flamme olympique ce soir à Perpignan.
05:46 [SILENCE]

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