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Transcription
00:00 L'ascension, la chute et le retour en force d'Abercombi.
00:02 Elle a été un temps la marque la plus détestée des Etats-Unis.
00:04 Aujourd'hui, la marque fait plus de 4,3 milliards de dollars de chiffre d'affaires
00:07 et l'action a fait plus de 400% en seulement un an, soit deux fois plus que Nvidia.
00:11 Et son ancien PDG star, Mike Jefferies, est accusé d'avoir exploité sexuellement des mannequins,
00:15 habitué des scandales.
00:16 Mike Jefferies a interdit les grandes tailles car il ne voulait pas de gros dans ses magasins.
00:19 Il veut en effet des personnes minces et belles.
00:21 Il allait même jusqu'à proposer du XXXS, soit de la taille 8 ans, adepte des phrases choc.
00:25 Il aura déclaré "Nous ciblons les enfants cool" et "Beaucoup de gens ne correspondent pas à nos vêtements et ne peuvent pas y correspondre".
00:30 Et le plus dingue, c'est que cette politique a fonctionné.
00:32 En effet, Abercombi en 2012 faisait 4,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires
00:36 et avait plus de 800 boutiques dans le monde.
00:38 Heureusement, le monde a évolué et en 2014, Mike Jefferies est viré, Abercombi cool,
00:42 et devient la marque la plus détestée des US.
00:44 Et la nécessité oblige, une nouvelle PDG est appelée.
00:46 Elle met un terme aux magasins sombres et aux murs ornés de couples entrelacés à moitié nus
00:50 et place à l'inverse des photos de groupes multi-ethniques à vélo ou à la plage.
00:53 Le nom et le fameux "Orignal" ont quasi disparu des collections pour laisser place à des vêtements de qualité,
00:58 enfin dans toutes les tailles et dans des tons plus neutres.
01:00 Les prix ont également augmenté pour une image plus durable et plus premium.
01:02 Et pour plus d'Histoire Business, abonne-toi !

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