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00:00 Mesdames, Messieurs, bonsoir.
00:02 Nous sommes là dans le cadre du premier contact entre la délégation de la France Insoumise conduite par M. Jean-Luc Mélenchon,
00:16 à l'accompagnée de parlementaires et de membres de son parti,
00:21 et celle de Passeif les Patriotes, conduite par moi-même,
00:26 et avec tous les bureaux politiques, les parlementaires et quelques ministres et membres du parti.
00:33 Nous sommes très heureux d'accueillir M. Mélenchon au Sénégal.
00:37 C'est un vœu qui vient de se réaliser.
00:42 A plusieurs reprises, nous avions projeté d'avoir cette rencontre à Dakar ou à Paris
00:49 pour mieux approfondir nos relations naissantes d'alors,
00:55 qui jusque-là s'étaient matérialisées par la tenue d'appels téléphoniques, de réunions téléphoniques,
01:03 mais lesquelles nous avaient permis de voir, d'établir à quel point il y avait convergence entre nos deux mouvements politiques,
01:14 particulièrement en ce qui concerne les relations entre l'Europe et l'Afrique, entre l'Europe et le Sénégal et entre la France et le Sénégal.
01:23 Nous sommes heureux aujourd'hui de pouvoir recevoir M. Mélenchon et sa délégation à Dakar
01:30 et de pouvoir, avec tout le parti, partager ces quelques heures ensemble
01:36 que nous tâcherons de rendre les plus remplies, les plus agréables, mais les plus studieuses possibles également,
01:45 puisque nous avons à travailler sur des thématiques extrêmement importantes qui interpellent nos deux pays,
01:52 mais qui interpellent également nos deux continents.
01:54 Je voudrais également remercier M. Mélenchon et l'ensemble de sa délégation pour leur soutien, sans faillite, constant,
02:04 durant tout le temps qu'a duré la persécution contre notre parti politique, contre nos militants et contre moi-même.
02:12 Le mouvement La France Insoumise a été très présent
02:19 et tout le monde a pu voir à quel point son soutien a été constant, sans arrière-pensée,
02:24 au nom de la défense de la liberté, des valeurs que nous partageons, de la démocratie, mais également de la justice tout simplement.
02:31 M. Mélenchon, merci, et veuillez transmettre nos remerciements à tout votre mouvement en France et dans le monde entier.
02:39 Et nous sommes heureux également de pouvoir partager demain avec M. Mélenchon une conférence de presse,
02:46 qui sera coanimée à l'université Cheikh Anto Diop de Dakar, devant des menaces intellectuelles,
02:57 mais devant également un partenaire d'étudiants, et nous aborderons ensemble la problématique du futur des relations entre l'Europe et l'Afrique,
03:07 mais également entre la France et le Sénégal.
03:11 Je veux simplement préciser que nous accueillons la délégation de France Insoumise en tant que mouvement politique,
03:19 et nous les accueillons nous en tant que parti politique.
03:22 Je ne voudrais pas que l'amalgame soit faite, ce n'est pas le Premier ministre du Sénégal qui accueille M. Mélenchon,
03:29 même s'il est assez difficile de dissocier les deux, mais c'est le président du parti politique, Pacif Lepateur,
03:37 qui, au nom de tout son parti, exprime toute sa satisfaction à recevoir cette délégation de la France Insoumise,
03:46 et à pouvoir travailler sur les deux prochains jours sur les problématiques que nous partageons.
03:51 Je souhaite donc un très bon séjour à M. Mélenchon et à sa délégation, je vous remercie.
04:04 Merci M. le président du PASTEF, cher Ousmane Sonko.
04:09 Vous avez eu raison de situer le cadre dans lequel se déroule notre rencontre.
04:18 Quels que soient mes rapports avec le gouvernement et les autorités de la France, il va de soi que je souhaite
04:31 la plus intense et la plus sincère et la plus mutuellement profitable des relations entre ma patrie et la vôtre.
04:43 Dès lors, c'est comme partenaire politique que nous nous rencontrons.
04:50 Et partenaire ne veut pas dire identique, je préfère libérer tout de suite l'éventuelle discussion.
04:59 Nous ne sommes plus au XXème siècle et nous ne formons plus des syndicats de partis frères ou supposés tels, nous sommes des partenaires.
05:08 C'est-à-dire que chacun, nous avons une politique, des objectifs, et c'est vrai, c'est vrai, que sur de très nombreux points, ils convergent absolument.
05:22 Sur le rapport qui existe entre la souveraineté du peuple, l'indépendance et la liberté, nous sommes en absolue convergence de vues.
05:30 Sur le refus des politiques impériales, sur la nécessité de passer des bons sentiments aux accords concrets sur les sujets majeurs de notre temps,
05:43 sur lesquels la France a, son peuple, le besoin terrible de l'aide du Sénégal, de sa jeunesse entreprenante, de ses intelligences disponibles,
06:00 et je pense à tout ce que l'on peut faire en direction de la conquête et de l'exploration de l'espace,
06:08 puisque votre nation marche parmi les premières de celle d'Afrique qui sont en état d'y prétendre.
06:14 Et le XXème siècle étant terminé, ainsi que les périodes de colonisation qui vous ont accablés pendant ce siècle,
06:23 le moment est venu d'entrer dans de nouvelles ères du travail, c'est-à-dire où des causes communes nous rassemblent.
06:31 Il y a causes communes sur l'espace, il y a causes communes sur la mer, il y a causes communes sur la façon avec laquelle nous pouvons aborder le problème de la vie, de la langue commune.
06:48 Car n'en déplaise à quelques-uns de mes compatriotes la langue commune dont Cédar Sangor a été le premier échantre commun.
07:00 La langue commune appartient d'abord à ceux qui la parlent, et ceux qui la parlent, les plus nombreux, sont des Africains.
07:08 Dès lors, c'est leur inventivité, leur créativité, leurs talents artistiques qui la nourrissent.
07:15 Et je compte bien que les Français en profitent, s'ils ne sont plus eux-mêmes capables de le comprendre tout de suite.
07:26 Rencontrer Ousmane Sonko est un moment émouvant.
07:31 Ousmane Sonko, vous ne le savez peut-être pas encore, nous occupe une place singulière dans le paysage du continent africain.
07:42 Pourquoi ? Parce que le Sénégal a une place particulière.
07:47 Et c'est pourquoi nous avons eu si peur à un moment donné que ce pays que nous chérissons et dont nous connaissons la nature particulière,
07:57 des liens, je parle sentimentaux, je parle culturels avec le peuple français si précieux,
08:03 et surtout le lien de ce pays à sa culture républicaine et démocrate, que tout cela ne finisse par tourner terriblement mal.
08:13 Ouf ! Vous savez, Président, était en mesure à chaque étape d'une situation compliquée et violente,
08:21 capable de surmonter l'épreuve et de nous avoir amenés tous au point où nous voici rendus.
08:27 Un Sénégal démocratique, attaché à ses tâches, se présente, tend la main au reste de l'humanité.
08:38 Quel soulagement ça a été de vous voir, Président, vous qu'on avait tellement insulté et tellement accablé et tellement accusé de tout,
08:46 mais de vous voir vivant et de vous voir dirigeant les affaires de l'État.
08:51 Après le reste, j'en suis sûr, ce fera sur la base de l'enthousiasme qui vous a amené jusque-là.
08:58 Une révolution citoyenne a eu lieu au Sénégal et elle s'est terminée d'une façon démocratique
09:03 par une élection qui a ouvert un tout nouvel horizon à la patrie commune des Sénégalais.
09:08 Jeudi, Ousmane Sankho occupe une place particulière sur le continent africain parce que, mesdames et messieurs,
09:16 toute l'Afrique vous regarde.
09:18 Et j'en ai eu le témoignage avec les diasporas, je ne dis pas la diaspora sénégalaise dans les rues de Paris,
09:26 les diasporas africaines qui toutes sont venues me féliciter de venir à votre rencontre.
09:31 Je crois que vous incarnez tout ça.
09:36 C'est beaucoup d'attente, j'imagine, comme vous avez dit tout à l'heure, vous m'avez dit, vous m'avez rassuré en disant
09:42 "moi je suis un optimiste en toute situation".
09:45 Mais je vois à quel poids cela peut représenter sur les épaules de celui qui a à le porter.
09:51 L'Afrique regarde de ce côté-ci et disons les choses comme elles sont.
09:57 Parce que le peuple sénégalais, comme tous les autres peuples d'Afrique, veut contrôler son futur
10:04 et qu'en se mettant en mouvement, il a réussi à y parvenir par une forme démocratique,
10:11 par un vote, par une élection, sans aucun doute sur son résultat,
10:17 acquis dès le premier tour, c'est-à-dire la force de l'impulsion qui a été mise en oeuvre ici.
10:23 Et je crois que c'est ce qui est le plus important, c'est de ne pas se laisser tomber.
10:28 Et je crois que c'est ce qui est le plus important, c'est de ne pas se laisser tomber.
10:33 Et je crois que c'est ce qui est le plus important, c'est de ne pas se laisser tomber.
10:38 Et je crois que c'est ce qui est le plus important, c'est de ne pas se laisser tomber.
10:43 Et je crois que c'est ce qui est le plus important, c'est de ne pas se laisser tomber.
10:49 Et je crois que c'est ce qui est le plus important, c'est de ne pas se laisser tomber.
10:53 Et je crois que c'est ce qui est le plus important, c'est de ne pas se laisser tomber.
10:58 Et je crois que c'est ce qui est le plus important, c'est de ne pas se laisser tomber.
11:03 Et je crois que c'est ce qui est le plus important, c'est de ne pas se laisser tomber.
11:08 Et je crois que c'est ce qui est le plus important, c'est de ne pas se laisser tomber.
11:14 Et je crois que c'est ce qui est le plus important, c'est de ne pas se laisser tomber.
11:19 Et je crois que c'est ce qui est le plus important, c'est de ne pas se laisser tomber.
11:24 Et je crois que c'est ce qui est le plus important, c'est de ne pas se laisser tomber.
11:29 Et je crois que c'est ce qui est le plus important, c'est de ne pas se laisser tomber.
11:34 Et je crois que c'est ce qui est le plus important, c'est de ne pas se laisser tomber.