La 38e journée de Ligue 2 a rendu son verdict avec la remontée en Ligue 1 d'Angers après la défaite de Saint-Etienne. Les Verts joueront un barrage face au vainqueur de Rodez-Paris FC ! Troyes est quasiment relégué. Pour l’occasion, l’After s’est délocalisé à Auxerre, l’AJA étant déjà sacrée champion depuis une semaine.
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00:00 Auxerre c'est le Brésil, on danse la samba, on va de ville en ville gagner le championnat.
00:08 Auxerre c'est le Brésil, on danse la samba, on va de ville en ville gagner le championnat.
00:22 Soyez les bienvenus RMC en direct de la Baie des Champs à Auxerre.
00:25 Vous avez reconnu la voix de Barito, de Lionel Charbonnier.
00:29 Comment ça va mon Lyo ?
00:30 Ça va très bien.
00:31 Comme les joueurs, c'est magnifique, il y a une ambiance.
00:33 J'espère que vous voyez ça un peu sur vos écrans.
00:35 Yoann Crochet est là également, notre drôle de dame italienne, mais Auxerre roi de cœur, de naissance, d'adolescence.
00:40 Salut mon Lyo.
00:41 Salut Thibault, bonsoir à toutes et à tous.
00:42 Je vous donne le programme dans un instant, mais c'est en train de se passer en direct à quelques mètres de là.
00:46 Notre studio est à 5 mètres du couloir de la Baie des Champs.
00:49 On a presque un oeil sur la pelouse où Fred Jolie est sur place pour nous raconter.
00:54 Fred, la remise du trophée de champion de Ligue 2 à la J-Auxerre.
00:59 Et oui, c'est fait, c'est fait.
01:02 Ils sont là, ils sont sous les confettis, sous tout ce qui va avec pour fêter dignement ce titre de champion de France de Ligue 2.
01:09 Il y a même le président James Zouk qui sort à l'instant même.
01:13 Alors le public a été limite au niveau des consignes.
01:16 On leur avait dit non, il ne sait pas le terrain, mais au coup de cifre de finale, évidemment, tout le monde est rentré sur la pelouse.
01:20 On a mis tout de suite un beau cordon avec des agents de sécurité.
01:24 Et là, les Auxerrois, les supporters Auxerrois sont quand même assez sages.
01:27 Ils se sont mis derrière, très proche du podium, installés assez rapidement pour que l'on remette ce trophée de champion de Ligue 2.
01:34 Et là, voilà, ils sont en train de fêter.
01:36 Ils sont descendus du podium.
01:38 Ils ont cette coupe, ce trophée du champion de France de Ligue 2.
01:44 Et voilà, entre les mains de Mensa, ils sont en train de s'asseoir pour faire la photo, "The Photo" pour cette remontée en Ligue 1.
01:53 Ils fêteront ça également demain à 18h à la place de l'Arcbuz avec les joueurs, les supporters et tout ce qui va avec pour fêter dignement cette montée.
02:00 Elle est belle cette montée, les supporters, sans avis, les joueurs évidemment, sans dosanges.
02:05 Et on rappelle que dimanche, ils partiront en Chine chez Zouk, leur président, qui les a tous invités, le staff, les joueurs, la famille,
02:13 pour fêter cette remontée en Ligue 1 dans son pays d'origine, la Chine.
02:19 Voilà pour ce qui est de l'ambiance sur cette pelouse de la Baie des Champs, où il y a plein de confettis.
02:23 Giroud ne va pas être content.
02:25 On l'a croisé tout à l'heure, je ne sais pas s'il est encore là, Giroud, on essaiera de le faire venir à notre micro d'ici minuit.
02:30 Il y a le U19 qui joue demain sur le terrain d'honneur.
02:32 Oui, donc il n'est pas content.
02:34 Ça va, les spectateurs ont enlevé leurs chaussures, ils ne vont pas se cater la pelouse.
02:36 Alors, on va revenir très vite en direct de la Baie des Champs.
02:39 De toute façon, on ne bouge pas jusqu'à minuit, on va retrouver Fred Joly pour cette ville, ce stade en fête.
02:43 Mais vous l'avez suivi sur RMC, la Ligue 2, Auxerre, champion.
02:47 Angers, Angers termine deuxième et accède directement à la Ligue 1, comme les Auxerrois.
02:51 Ça s'est passé sous les yeux de Xavier Grimault, Angers d'un coeur.
02:54 Salut Xavier, fête aussi chez toi.
02:56 Salut Thibaut, bienvenue dans la boîte de nuit.
02:59 Raymond Coppa, avec la musique, tu l'entends derrière moi, qui est à fond.
03:04 Parce qu'Angers, effectivement, fête de son retour en Ligue 1, un an plus tard.
03:09 Un an après de l'avoir quitté au terme d'une saison catastrophique, l'une des pires de l'histoire d'un club en Ligue 1.
03:14 Beaucoup pensaient que le club allait s'effondrer.
03:16 Finalement, un an plus tard, ils vont remonter.
03:19 Ils se sont fait un petit peu peur ce soir, puisqu'en cas de victoire, ils étaient assurés de monter.
03:23 Ils n'ont fait que 0-0, mais Saint-Etienne n'a pas fait le travail.
03:25 Évidemment, on a vu des scènes qu'on adore.
03:27 Envahissement de terrain, dès le coup de sifflet final, le speaker avait peur que les gens entrent avant la fin.
03:32 À cause des soucis pour l'homologation du match, tout est rentré dans l'ordre.
03:35 Les joueurs ont été encerclés par une marée humaine.
03:37 Évidemment, j'ai vu Yaya Fofana bousculer comme jamais.
03:40 Mais évidemment, c'était en toute bienveillance et dans le bonheur.
03:44 Également, Alexandre Dujeux honoré par tous les supporters.
03:47 Et là, on demande aux supporters de quitter la pelouse pour un grand spectacle pyrotechnique.
03:51 La fête va être forte, peut-être moins d'engouement qu'il y a 9 ans lors de la dernière montée.
03:56 Parce que le squad attendait ça depuis 21 ans.
03:58 Là, la force de l'habitude, ils ont quitté la Ligue 1 seulement l'an dernier.
04:01 Mais évidemment, c'est toute une ville et tout un club qui renaît de ses cendres
04:05 après être tombé bien bas la saison dernière.
04:07 Le squad sera en Ligue 1 la saison prochaine.
04:09 Avec la GECR, merci Xavier. Bonne soirée, bonne fête à toi.
04:12 Dans un instant, 100% OCR avec les joueurs, le coach actuel qui vient droit à notre micro d'ici minuit,
04:17 les légendes de la GECR parce qu'aujourd'hui, on fête le titre de champion de Ligue 2,
04:21 la remontée en Ligue 1 et les 30 ans de la victoire en Coupe de France,
04:24 dont Lionel Charbonnier était le gardien de cette équipe de la GECR
04:27 et dans quelques instants, un premier invité.
04:29 Vous allez voir, ne bougez pas.
04:30 Un point sur le direct ce soir, la finale du championnat de France féminin de D1.
04:34 L'Olympique lyonnais face au Paris Saint-Germain les dernières minutes.
04:37 Édouard Rejet, salut Édouard.
04:39 - Salut Lionel, bonjour les OCRois.
04:41 - Salut nous !
04:43 - Salut Lionel.
04:44 Les Lyonnais qui avaient fait l'essentiel du travail, 2 à 0 à la mi-temps,
04:49 Delphine Cascarino à la 18ème et Diani à la 22ème,
04:52 alors qu'ils se sont totalement éteints en deuxième.
04:55 Le PSG qui est revenu par Chawinga à la 72ème
04:58 et qui domine largement cette fin de rencontre,
05:01 si bien que ça nous offre une fin de match vraiment haletante.
05:04 Et on rappelle que si les Parisiennes égalisent, ça fera donc 2-2
05:07 et si on en reste là, ça sera directement la séance de tir au but.
05:12 Et à ce moment-là, on désignera par le tir au but, le titre de championne de France.
05:15 Mais pour l'instant, on va rentrer dans le temps additionnel.
05:17 Les Lyonnais ont toujours la main, elles mènent 2 à 1.
05:19 - A tout à l'heure, Édouard.
05:21 Retour à OCR, la baie des Champs où RMC est installée ce soir
05:24 pour fêter ce club historique.
05:25 On est ravis de le retrouver en Ligue 1 juste pour être complet.
05:28 Sachez que Anger monte directement.
05:30 Saint-Etienne termine 3ème et affrontera en barrage le vainqueur du match,
05:33 Rodez-Paris FC.
05:35 Rodez-Paris FC, mardi.
05:37 Le vainqueur de ce match défiera Saint-Etienne vendredi.
05:39 Et le vainqueur de ces playoffs affrontera le 16ème de Ligue 1.
05:43 Il est 22h52, on vous attend au 32-16, amis au Serreau,
05:46 à Lionel Charbonnier, Yoann Crochet et un premier invité.
05:49 On aura tout à l'heure des joueurs entraîneurs actuels.
05:52 Lionel, on est chez toi. Merci de nous accueillir.
05:54 Je te laisse introduire notre premier invité ce soir.
05:57 Écoute, dans cette année de JO, j'étais obligé.
05:59 En plus, on va avoir des scoops, on va avoir la sélection des JO.
06:02 C'était simple, lui tu balançais le ballon devant,
06:07 il te mettait les buts et c'est Gérald Batik.
06:09 Salut mon GG.
06:10 Bonjour, bonsoir à tous.
06:12 Il s'occupait de tout.
06:13 Merci d'être là.
06:14 Non, c'est pas vrai, ça c'est que les bons souvenirs.
06:16 J'en ai eu plus autant que d'autres, peut-être voir plus.
06:18 Je suis vainqueur de cette Coupe de France 94.
06:21 Vous avez été tous fêtés.
06:22 D'ailleurs, racontez-nous un petit peu là,
06:24 qu'est-ce qui s'est passé pour vous ce soir, pour les 30 ans ?
06:27 Déjà, on s'est retrouvés ce midi.
06:29 C'était magnifique, c'est bien de se retrouver.
06:32 La petite anecdote, c'est qu'on ne s'est pas vus depuis 10 ans.
06:35 On a l'impression qu'on s'est quittés la veille.
06:37 Donc ça c'est fabuleux de rejointer ça.
06:38 Le Lionel ?
06:39 Oui.
06:40 Moi il m'a quitté, j'avais des cheveux.
06:42 Ah ouais ? Ah mais ça fait un moment alors.
06:46 Non, on s'est toujours appelés.
06:48 Par contre, c'est vrai qu'on s'appelait.
06:49 Moi je l'embêtais souvent, Gégé.
06:51 Quand il était à Lyon notamment.
06:52 Non, tu ne m'embêtais pas, mais on se retrouve comme si on s'était quittés la veille.
06:56 On a passé un bon après-midi, et puis il y a une ambiance de dingue.
07:00 Il y a une communion, il y a une énergie.
07:02 Même mené à zéro, tu sentais que ça allait passer.
07:06 Et justement, c'est Agiha, 2023-2024, qui va retrouver la Ligue 1.
07:10 On est en direct sur Youtube, je rappelle, vous pouvez voir Gérald Batitle
07:14 si vous vous connectez à la chaîne de l'after.
07:16 Richard, qu'est-ce qui t'inspire cette équipe ?
07:19 Est-ce que tu y vois des choses la tienne il y a 30 ans ?
07:22 Est-ce que tu es confiant pour la saison ?
07:23 Il va prendre des mecs pour les JO, je crois.
07:24 Il y a un groupe, on sent un groupe, les gens qui sont rentrés.
07:38 Il y a une osmose, même avec le stade, tout.
07:40 Et puis il y a des individualités, on a vu des buts extraordinaires ce soir.
07:43 Le troisième but, je ne sais pas si nos auditeurs ont vu le troisième but.
07:47 Demi-volé, lucarne.
07:49 Il est extraordinaire, déjà dans sa conception.
07:51 On dit que la chanson c'est "Aux cerfs c'est le Brésil",
07:54 mais allez voir ce que c'était.
07:56 Ce but est amené d'une manière incroyable,
07:58 et l'enchaînement, contrôle, reprise de volé, lunettes opposées,
08:01 je pense que ça peut être le but de l'année, de la Ligue 2.
08:04 Il est magnifique.
08:05 Le Brésil, 60 aux 10.
08:07 Il y a du spectacle sur le terrain, du spectacle dans les tribunes, c'était beau.
08:12 Et attention, on a eu Corentin Martin, son avant-match,
08:15 buteur lors de la finale en 94.
08:17 J'espère qu'on l'aura tout à l'heure aussi.
08:18 On a eu Gérald, buteur lors de la finale aussi 94.
08:21 Il nous manque Moussa Saïb, et on a le triplé.
08:23 Il est là.
08:24 Et ta Charbonnier qui prenait tous les buts derrière.
08:26 On n'a pas pris, c'est un autre moment.
08:28 Clean sheet sur cette finale.
08:30 Une fois n'a pas coûté.
08:31 Tiens les gars, dans cette grande soirée, on va accueillir énormément de monde autour de la table.
08:34 On va accueillir une voix, fidèle l'auditeur de RMC, vous la reconnaître.
08:38 C'est lui qui vous a conté cette remontée d'Auxerre en Ligue 1 cette année.
08:41 C'est Fred Joly, qui est descendu d'une vingtaine de mètres de sa tribune pour venir dans nos studios.
08:45 Ça va Fred ?
08:46 Ça va bien.
08:47 La tribune, il a fait 150 mètres pour descendre.
08:50 Elle est énorme la tribune d'Auxerre.
08:51 Je suis pas mal.
08:52 Tu t'emballes.
08:53 Il a pris l'ascenseur Fredo.
08:54 Oui, j'ai pris l'ascenseur.
08:55 Il n'a pas.
08:56 Soirée historique, soirée historique aujourd'hui.
08:58 Oui, oui, oui.
08:59 Première période un petit peu mollassonne en Centennie-auxerrois.
09:02 Ils n'étaient pas dedans.
09:03 Ils n'étaient pas dedans.
09:04 Vous savez ce que c'est les garçons, on a envie de gagner quand on est dans ce genre de situation.
09:09 Mais les gens ne me suivent pas toujours.
09:10 Et puis en seconde période, on a retrouvé cette équipe de la J-Auxerre qui se transforme quand elle veut en une sorte de rouleau compresseur avec Ado exceptionnel.
09:19 Tu me disais Lionel, ce but qu'il a marqué.
09:21 Incroyable.
09:22 Exceptionnel.
09:23 Paul Joly qui se croit de passe décisive.
09:25 Oui, parce que c'est ça, si on se projette un peu sur la Ligue 1, on n'a pas vu Auxerre tous les week-ends.
09:30 Toi, il faut le dire Thibaut, ce soir tu as découvert Paul Joly et tu as beaucoup aimé Paul Joly.
09:34 Côté droit, franchement, il est à cette qualité de passe décisive en latéral droit, c'est exceptionnel.
09:39 Tu sais que tu as ton arrière droit pour la Ligue 1, déjà.
09:41 Moi je pense qu'il est à ce niveau, mais enfin il a été récompensé par ses pairs en IVFP.
09:47 Dans l'équipe type de l'année.
09:49 Ce qui va être important c'est de le garder parce qu'il va commencer à y avoir de l'intérêt autour de lui.
09:54 Exactement.
09:55 Il y a des clubs néerlandais qui sont dessus.
09:56 C'est le problème.
09:57 C'est le problème pour la J-A.
09:58 Maintenant, si c'est pour aller, franchement, il ne va pas nous saouler.
10:01 Si c'est pour aller en Hollande, il a autant rester à Auxerre en Ligue 1, franchement, non ?
10:05 Après, on en parlera avec son agent.
10:08 Ce côté latéral qui déborde, ça vous rappelle quelque chose les garçons ?
10:12 Auxerre, à une époque, ça jouait pas mal comme ça avec les latéraux qui aimaient bien déborder, centrer.
10:16 Paul Joly, il a un petit peu cette fibre du vrai latéral droit qui déborde, qui fait beaucoup de kilomètres.
10:21 Certaines critiquent en disant "oui, mais parfois il est pris dans le dos".
10:24 Mais il ne peut pas être offensif, déborder et...
10:26 Oui, mais il y a des compensations, tout ça.
10:28 Et d'ailleurs, on en parlait avec Gérald, on regardait parce que c'est un jeu flamboyant, franchement.
10:34 C'est un jeu magnifique.
10:35 Même les supporters adverses que j'ai, avec lesquels je pâle, j'ai la chance de parler.
10:40 Ils me disent "mais c'est mérité, cette année, vous avez joué un jeu extraordinaire".
10:45 Mais ça, bravo à Christophe Pellissier.
10:47 Est-ce que ça, c'est viable en Ligue 1 la saison prochaine ?
10:49 Est-ce que ce jeu, ces joueurs, qu'est-ce qu'il faut pour réussir la transition et pas redescendre dans un an ?
10:55 Il y aura sans doute 5-6 recrutements quand même.
10:57 Ça ne suffit pas, ce jeu-là ne suffira pas.
10:59 Il va falloir des joueurs d'expérience.
11:00 Si ce jeu-là peut suffire, mais est-ce que ces joueurs-là vont suffire pour pratiquer le même football ?
11:05 Je ne sais pas ce que tu en penses, Gégé.
11:06 Moi, pour moi, tous les joueurs ne pourront pas être des titulaires, proprement dit, pour la Ligue 1 l'année prochaine.
11:15 Oui, évidemment, les joueurs doivent profiter.
11:18 C'est le moment de savourer tout le travail de la saison.
11:21 Ça a été long, ça a été beau, mais ça reste difficile, il faut savourer.
11:24 Et d'autres personnes au club doivent travailler, constituer l'effectif, l'équilibrer et rehausser le niveau.
11:30 Sans tout casser, c'est la difficulté.
11:32 Vous avez parlé du latéral, garder déjà les meilleurs, c'est la base.
11:35 Et puis après, renforcer là où ils ont décelé des manques ou des moyens d'amener un plus.
11:43 Tu as le temps de voir toujours autant les matchs de la GIA, toi Gérald.
11:46 Alors toi, par rapport à peut-être d'autres anciens, ton activité t'y oblige peut-être,
11:51 parce que je rappelle que tu es l'adjoint de l'équipe de France qui ira au JO, l'adjoint de Thierry Henry.
11:55 D'ailleurs, elle va nous donner la liste cet été.
11:56 La liste, avant minuit, bien évidemment, les trois joueurs de plus de 23 ans.
12:00 Mais cette équipe d'Aucer, oui, tu as le temps, tu la regardes régulièrement.
12:05 Quand vous avez joué à Aucer, vous êtes ageriste, vous avez tout le temps envie de suivre.
12:08 Donc, je suis venu très peu, honnêtement, au stade, mais je l'ai suivi dès que j'ai pu.
12:13 Donc, j'en ai vu beaucoup de matchs.
12:15 Et je peux dire, comme l'a dit Lionel, sur la saison, c'est mérité.
12:19 C'est justement mérité, comme Angers a mérité son billet.
12:22 - Ah ouais, t'as entraîné Angers ?
12:24 - Sur un championnat, on a les deux qui montent, qui ont fait les deux plus belles saisons.
12:28 - Une table exceptionnelle, j'accueille en direct l'entraîneur, monsieur Pellissier.
12:31 Vous pouvez voir tout ça sur YouTube, la chaîne de l'After, @after-foot, tablée de malade.
12:37 Yoann Crochet a là également notre drôle de dame, locale de l'État.
12:40 - Moi, je me demande ce que je fais là, au milieu des légendes de l'entraîneur,
12:42 je me demande vraiment ce que je fais là, et j'apprécie en tout cas.
12:44 - Membre éminent de l'After, grand connaisseur d'OCR, t'as grandi ici, c'est ça ?
12:49 - Exactement.
12:50 - T'as grandi à quelques kilomètres d'OCR ?
12:52 - À quelques kilomètres d'OCR, donc j'ai été très souvent dans les travées de la Baie-des-Champs,
12:56 avec beaucoup de très belles générations.
12:58 - Fred Joliel a également, commentateur, tiens d'ailleurs, la fête n'est pas terminée, Fred.
13:02 On a encore un œil sur la pelouse de la Baie-des-Champs,
13:05 il y a encore énormément de supporters qui sont présents,
13:08 il y a une sorte de demi-lune qui s'est formée au milieu de terrain,
13:11 pour protéger la petite estrade où les joueurs ont été fêtés,
13:14 mais les OCR-Royals n'ont pas envie de rentrer chez eux ce soir.
13:17 - Non, non, ils sont bien partis.
13:18 On leur avait demandé d'attendre un petit peu avant de rentrer sur la pelouse, n'est-ce pas ?
13:21 On leur avait dit du côté des dirigeants,
13:23 "laissez tranquillement qu'on fasse la remise du trophée",
13:25 ils n'ont pas vu, ils sont sages là.
13:27 - Voilà, ça a été fait de manière bonne, on a pas voulu les envahir,
13:29 mais ils sont restés ensuite très calmes pour pouvoir permettre le trophée.
13:32 Et puis, table avec des légendes, parce qu'à la fois c'est ce club légendaire
13:36 qui remonte en Ligue 1, qui est champion de Ligue 2,
13:38 d'ailleurs premier titre depuis 2005 pour la JOCR,
13:42 et en même temps, on a fêté les 30 ans du premier grand titre d'OCR,
13:45 la Coupe de France 94, avec des légendes qui sont là ce soir.
13:48 On est avec Gérald de Baticle depuis quelques minutes,
13:50 merci d'être resté Gérald.
13:52 On reçoit Corentin Martins qui est là, salut Corentin.
13:55 Merci de nous rejoindre.
13:57 Et on a également, j'allais dire, passage de génération,
14:01 on n'est peut-être pas loin en termes de génération,
14:03 mais le coach actuel est là, Christophe Pellissier, salut Christophe.
14:06 - Bonsoir.
14:07 - Oui, on est 94, c'était...
14:09 - Je les admirais.
14:11 - Dans la force de l'âge.
14:12 Félicitations Christophe.
14:14 - Merci.
14:15 - Bon, belle fête ce soir au CER.
14:16 - Oui, oui, ça fait un moment qu'il y a un engouement comme ça
14:20 depuis pratiquement toute la saison, même la fin de saison dernière,
14:23 alors qu'on se battait pour se maintenir.
14:26 Je crois que, même Djibril me disait que même aux plus grandes époques,
14:30 ils n'avaient pas un engouement comme ça.
14:32 Voilà, donc c'est bien.
14:34 Et puis l'équipe aussi montre des belles choses, notamment à la maison,
14:38 puisqu'on a vaincu toute la deuxième partie en marquant beaucoup de buts.
14:42 - Ce soir, vous avez fait peur à tout le monde, quand même.
14:44 Qu'est-ce que c'était que cette première période ?
14:46 - C'est ce que je leur ai dit à la mi-temps.
14:49 Après, on savait, j'avais quelques craintes sur ce match-là,
14:53 vu la semaine qu'on avait fait.
14:54 Mais bon, après, ils se sont bien...
14:56 En disant qu'on a retrouvé, on a rejoué à notre niveau.
14:59 - C'est quoi la semaine que vous avez faite ?
15:00 La tête, elle était déjà à ces images d'après-match ?
15:03 - Oui, ça a été dur pour mobiliser tout le monde.
15:06 Donc voilà, c'est bien qu'on ait fini un apothéose comme ça.
15:09 - Bon, la saison qui arrive vite, il va falloir y penser.
15:14 Au cerf, en Ligue 1, comment faire pour ne pas faire l'ascenseur
15:17 et redescendre dans un an ?
15:18 Il y a quelques minutes, tout le monde louait la qualité de jeu de la GIA.
15:22 On l'a notamment vu sur deux buts, dont un assez exceptionnel ce soir.
15:27 - Le troisième, Christophe ?
15:29 - Je crois que c'est le plus beau de l'année, non ?
15:32 Personnellement, j'ai l'impression que toi, tu l'as plus vu que moi.
15:36 - Oui, on en a mis quelques-uns de pas mal aussi, mais celui-là...
15:38 - Il est magnifique, l'enchaînement. Dans sa conception, l'enchaînement,
15:41 le contrôle, reprise, lunettes opposées...
15:44 - Oui, bien sûr. Après, on sait ce que c'est quand on joue devant.
15:48 On a toujours cette réussite-là, quand on tente des choses.
15:50 Il y a les attaquants à côté de moi qui le savent.
15:53 Il y a des moments ou des matchs où on sent que rien ne peut nous arriver.
15:59 Pour Ado, c'est bien parce que sous forme de boutade, à Noël,
16:03 il a émis 4 ou 5 buts. Il m'a dit "coach, je vais marquer 15 buts".
16:06 Il a fait son triplé, il était à 12 avant le match, il a fait ses 15 buts.
16:09 - On a eu le meilleur buteur de serre cette saison.
16:11 - Christophe, quand tu arrives comme ça, tu as un espèce d'aboutissement,
16:15 excuse-moi le terme, mais c'est jouissif.
16:18 Quand tu vois que ton club, l'osmos qu'il y a entre tous les supporters,
16:26 les joueurs entre eux, ton message est passé,
16:29 tu as réussi à faire passer quelque chose d'incroyable,
16:32 tu dois te dire "ah ouais". Là, tu dois bien dormir quand même,
16:35 parce qu'il y a des fois où tu dors moins bien quand on est entraîneur,
16:37 mais là, ça doit être quelque chose, tu te dis "c'est la régalade".
16:40 - Je crois que Gérald va me dire la même chose, Quarantin aussi,
16:44 c'est que quand on est coach, malheureusement, on ne profite pas trop
16:47 parce qu'on pense déjà à ce qui va se passer, notamment à la Ligue 1.
16:52 - Même sur le coup, tu…
16:54 - On profite bien sûr, mais on est déjà dans l'après, ça va vite.
16:58 - Qu'est-ce que tu te dis ? Est-ce que l'objectif, c'est garder ce plan de jeu,
17:03 se renforcer avec quelques joueurs, essayer déjà de ne pas se faire piquer les meilleurs ?
17:07 Comment tu envisages la saison qui vient ?
17:09 - Déjà, comme je dis, le meilleur recrutement, c'est de garder les meilleurs joueurs.
17:12 Déjà, ça c'est une première chose, après, c'est un groupe de qualité, certes,
17:15 mais la barre, elle est haute avec la Ligue 1.
17:18 Il y a un fossé entre la Ligue 2 et la Ligue 1, il ne faut pas se mentir.
17:22 Donc il faut quand même qu'on renforce ce groupe, à quoi on va s'atteler sur ce mois de juin.
17:27 - Johan ?
17:28 - Là où je trouve qu'Ausserre a été très fort, c'est…
17:31 Lionel, tu parlais de l'osmose, moi ce que j'ai aimé,
17:33 c'est qu'il n'y a pas eu de sinistroses l'année dernière quand Ausserre est descendu.
17:35 - Non, je n'ai pas dit sinistroses parce que je ne connaissais pas le mot.
17:38 [Rires]
17:40 - Non, mais c'est vrai, quand tu descends, il y a souvent cette chape de plomb qui te tombe dessus,
17:45 où tout le monde est très déçu, où on passe des mauvaises vacances.
17:49 Je trouve qu'Ausserre… Moi ce qui m'avait surpris, pourtant je connais bien ce club-là,
17:53 c'est quand j'ai vu le nombre d'abonnés à la mi-août.
17:56 Je me suis dit, arriver à quasiment 10 000 abonnés à la mi-août à Ausserre,
17:59 déjà c'est très peu souvent, même dans les grandes années comme disait Djibril.
18:03 Et surtout, tout de suite une très grosse ambiance à la Baie-des-Champs,
18:06 tout de suite ce projet commun qui réunit tout le monde au club,
18:10 les dirigeants, le staff, les joueurs, les supporters,
18:13 pour remonter le club très rapidement en Ligue 1.
18:16 Une descente c'est toujours un traumatisme,
18:19 c'est pour ça que je dis que le club avait très bien travaillé.
18:22 Parce qu'il y a eu, de suite, sur les mêmes valeurs,
18:28 déjà comme je disais, normalement un coach qui descend, il fait ses valises.
18:32 Et là, 15 jours avant la fin du championnat, le club m'avait proposé déjà de prolonger.
18:38 Et donc on est parti sur un projet, avec ce groupe-là, avec des joueurs que je voulais garder.
18:45 Il y en a certains qui ne voulaient pas rester, parce qu'on les voit maintenant performer,
18:49 mais les trois premiers jours, je les avais tous dans le bureau, ils voulaient partir.
18:53 Donc il a fallu recréer quelque chose, il a fallu mettre un projet de jeu qui soit attractif pour ces joueurs-là.
18:59 On savait qu'en Ligue 2, on avait quand même une équipe de qualité.
19:02 Donc voilà, après c'est une osmose qui s'est faite avec le public, avec les dirigeants, avec tout le monde.
19:09 Parce que ça fait partie de mes principes.
19:12 J'avais dit aux joueurs que j'ai eu la chance de faire plusieurs montées,
19:16 et je savais comment un vestiaire devait vivre.
19:19 Et un vestiaire ne vit pas tout seul. S'il n'y a pas d'unité dans le club, c'est difficile.
19:23 Christophe Pellissier, l'entraîneur de l'AJOCR, promu en Ligue 1, champion de Ligue 2, en direct sur RMC.
19:27 Merci beaucoup d'être passé nous voir.
19:29 C'est moi qui vous remercie.
19:30 Non, c'est vraiment nous. Juste avant la conférence de presse, je sais que tu dois y aller,
19:33 tu es attendu par les confrères. Merci beaucoup d'être passé nous voir, je le savais.
19:36 Très vite, c'est l'after en direct de l'abbé des Champs, à quelques mètres, on est à 5 mètres de la salle
19:41 dans laquelle va s'asseoir Christophe pour la conférence de presse, juste à côté de la pelouse.
19:45 Lionel Charbonnier, Yohann Crochet, Fred Joly, notre commentateur, et deux autres légendes,
19:50 en plus de Yohann Crochet, non, en plus de Lionel Charbonnier, c'est Gérald Batik, les Corentin Martins,
19:54 qui sont en direct sur RMC. Corentin qui nous aura rejoint.
19:58 Bon, belle soirée également, Corentin.
20:00 C'est vrai qu'un soir, on fête le titre de Ligue 2 d'OCR, victoire spectaculaire contre Concarneau,
20:09 les 30 ans de 94, belle soirée.
20:12 Oui, le mot est dit, c'est une belle soirée.
20:15 C'est vrai que pour un coach ou même pour les joueurs, ce sont des matchs qui ne sont pas faciles à préparer et à gérer.
20:21 On l'avait vécu lors du doublé déjà en 96, où le dernier match, on était mené 1-0,
20:27 puis on avait gagné 2-1 contre Nantes.
20:30 Donc, comme a dit Christophe Pellissier, c'est vrai que la semaine n'est pas facile.
20:34 On ne s'entraîne pas pareil, on est peut-être moins sérieux aussi.
20:37 Mais ce soir, c'est vrai que la première mi-temps était mal partie,
20:40 mais par contre, dans la mi-temps, ils ont montré la qualité qu'ils avaient proposée durant toute la saison.
20:45 Tu sais que j'ai une anecdote à ce propos.
20:47 Franchement, je suis obligé de lire.
20:49 Enfin, 23h12, on vient au CERN, on joue beaucoup des anecdotes.
20:52 Je suis obligé de lire, parce que Coco m'a rappelé quelque chose,
20:54 c'est-à-dire que Giroud craignait qu'il y ait des débordements de notre part.
20:57 Et donc, on avait un jeune joueur, Fabrice Lepaul,
21:03 qui lui, était venu avec nous à l'hôtel, et on s'était tous teints les cheveux en bleu-blanc-rouge.
21:09 Et Fabrice Lepaul, lui, jouait le match, il était avec nous,
21:13 mais il jouait le match avec l'équipe réserve en levée de rideau.
21:17 Et donc, Giroud l'a vu arriver teint en bleu-blanc-rouge.
21:21 Nous, on rentre dans le vestiaire, tu te souviens Coco ?
21:23 Et on rentre dans le vestiaire, et là, il y avait un grand tableau noir,
21:26 et marqué, bien sûr, Giroud, pas fouille, "Je ne supporterai aucun débordement".
21:31 Et là, il rentre dans le vestiaire, il ouvre la porte, il nous voit tous en bleu-blanc-rouge.
21:35 Il referme la porte de colère, il a mis au moins 20 minutes pour revenir,
21:40 le temps qu'il réfléchisse à tout ça, et tout d'un coup, il revient,
21:44 il prend la parole très calme, et il dit "Les gars, ce soir, vous savez,
21:47 ils savaient qu'on était, enfin, ils pensaient qu'on allait passer à côté de notre match,
21:50 peut-être pour nous remobiliser, ou je ne sais pas trop quoi.
21:53 En fin de compte, il dit "Ce soir, je vais lasser, parce qu'il y en a un qui travaille beaucoup avec moi,
21:58 qui est tout le temps dans l'ombre, je vais lui laisser l'équipe".
22:01 Donc c'est cadeau, te voilà le cadeau, te voilà des mecs qui ne sont pas du tout concentrés,
22:05 des papoyes avec les cheveux bleu-blanc-rouge, moi je ne veux pas aller dans cette galère.
22:10 Et lui, il était allé en tribune.
22:11 Et nous, on s'était remobilisés, à partir de là, on s'est dit "Non, là, il se fout de nous,
22:17 rien que pour Coupe, il faut gagner, il faut gagner rien que pour Coupe".
22:20 C'est vrai, Coco ? C'était ça ?
22:21 - Oui, tout à fait.
22:22 - Et en fin de compte, je ne sais pas s'il a bien joué au niveau du management ou qu'est-ce,
22:26 tant et si bien que c'est vrai qu'on a mal commencé, on perdait un zéro,
22:30 ensuite on est revenu, je ne sais plus qui est-ce qui a marqué, peut-être toi, Coco ?
22:33 - Le deuxième.
22:34 - Le deuxième ?
22:35 - Ce n'était pas toi.
22:36 - Le dernier, on gagne deux à un, non ?
22:37 - Oui.
22:38 - On gagne deux à un et...
22:39 - Ce n'était pas toi en tout cas, Lionel.
22:40 - Non, non, mais on avait mal commencé, le premier but, on s'est tous jetés, chose qu'on ne fait jamais,
22:46 on s'est tous jetés sur le coach qui était Dominique Cuperdi, un à un à la mi-temps,
22:51 ça jouait de mieux en mieux, Giroud est redescendu à la mi-temps,
22:54 et oui, parce qu'il nous a sentis mieux dans le match et tout, on commençait à prendre l'ascendant
22:59 et comme par hasard, il est resté sur le banc pour la deuxième mi-temps.
23:02 J'ai été un peu long, mais c'était exactement ça, Coco, non ?
23:04 - Oui, oui, tout à fait, oui.
23:05 - Tiens d'ailleurs Corentin, toi, qu'est-ce que tu retiens de cette époque ?
23:10 Là, ce soir, on fête OCR 94, mais on peut aussi aller jusqu'en 96.
23:16 Une anecdote ou un état d'esprit, c'est quoi qui devient en premier quand tu penses à OCR de ces années-là ?
23:23 - C'est beaucoup de plaisir qu'on a pris à jouer ensemble.
23:26 Je trouvais qu'il y avait une bonne ambiance entre nous et puis on parlait le même football,
23:31 il y avait beaucoup de mouvements, beaucoup de techniques, de qualités techniques.
23:36 Donc on a passé de bons moments, mais 96 pour le doublé, c'est vraiment l'année où on se sentait invincible,
23:44 où je trouvais qu'on jouait à l'extérieur comme on jouait à domicile.
23:49 On a souvent parlé avec les anciens et ils ont ressenti le même sentiment.
23:53 - Yoann, vu d'ici ?
23:55 - Oui, et puis j'ai même revu des matchs maintenant en tant qu'adulte.
23:59 Il y a une légende urbaine quand même, je trouve, autour de la J1, c'est le fameux jeu en contre de Guiraud.
24:04 - Une légende rurale quand tu parles de chez nous !
24:07 - Oui, c'est vrai, effectivement.
24:09 Mais il y a eu quand même beaucoup de matchs qui étaient très maîtrisés dans le jeu
24:15 et pas du tout en transition, en contre-attaque.
24:17 Et c'est vrai que quand tu parles aux gens comme ça, ou même à RMC, quand on en parle,
24:21 c'était "ouais, 4-3 sur les côtés, ça allait vite en transition, etc."
24:24 En fait, tout le monde oublie qu'au milieu de terrain, il y avait des joueurs hyper techniques.
24:27 Il y avait Corentin évidemment, mais Daniel Dutuel par exemple, c'est un mec que beaucoup de gens ont oublié.
24:31 Moi, j'adorais Daniel Dutuel aussi, un relayeur qui était très à l'aise techniquement,
24:36 qui prenait bien les espaces aussi, qui se projetait, qui était capable de faire beaucoup de travail au milieu de terrain.
24:40 Et je trouve qu'on a trop souvent résumé au cerf en disant "le FC Nantes de Cieudo, c'était génial, etc."
24:47 A l'opposé, il y avait Guiraud, c'était le jeu défensif, transition, etc.
24:50 Alors qu'en fait, ce n'était pas si simple que ça. Il y avait beaucoup de matchs qui étaient d'une grande qualité.
24:53 - Vous êtes d'accord avec ça, Gérald ?
24:55 - Ben, il y avait Saïb, Raphaël Guerreiro, il y avait des coureurs pour les techniciens.
24:58 - Ça brille la mouchie.
24:59 - Ils sont là aussi ce soir, Moussa et Raphaël Guerreiro également.
25:03 - C'est des joueurs extraordinaires au milieu de terrain.
25:05 Donc, on avait cette capacité, cette arme pour faire mal en contre,
25:08 mais il y avait des joueurs pour avoir du fond de jeu et faire mal, et faire le jeu face à des blocs en place.
25:13 - Et notamment, il y a un match comme ça qui est, je trouve, le retour contre Dortmund,
25:17 qui se termine très mal en 93, mais la prestation de la GIA pendant 90 minutes plus prolongation
25:23 face à un Dortmund qui était déjà une grande équipe, c'est vraiment une très très belle équipe.
25:28 - On va devoir marquer une nouvelle pause. On va libérer Gérald qui est avec nous depuis tout à l'heure.
25:32 Gérald Batik, merci beaucoup d'avoir été là.
25:34 - C'est moi, merci.
25:35 - Bon, juste la liste pour les JO, et donc.
25:37 - Je la donne à Charbot, il pourra vous la communiquer demain.
25:39 - Mais le problème, c'est qu'il ne va peut-être pas s'en rappeler d'ici demain.
25:42 - Et donc ce soir, AOCR, c'est le double événement. On fête la remontée, on fête le titre,
25:46 et également les 30 ans de la victoire en Coupe de France.
25:49 On va se voir avec Corentin Martins. Merci infiniment de rester avec nous.
25:53 Et un autre héros de 94 qu'on a le plaisir d'accueillir, c'est Raphaël Guerreiro.
25:57 Salut Raphaël.
25:58 - Bonsoir.
25:59 - Merci beaucoup d'être là. Ça va ?
26:00 - Ça va bien.
26:01 - Mets-toi bien devant le micro, me dit-on. La soirée se passe bien ?
26:04 - Plutôt, ouais. Je pense que c'est la fête pour tout le monde.
26:07 - T'as vu un beau match ?
26:08 - J'ai vu un beau match, j'ai vu beaucoup d'engouement, j'ai vu un public extraordinaire.
26:13 On espère que ça se poursuive.
26:15 - 32 16 d'ailleurs, si vous voulez réagir, on vous donnera la parole.
26:18 Ça fait un moment qu'il attend, je voudrais qu'on prenne Paul Louis,
26:20 qui nous a appelés ce soir, supporter de l'AGIA.
26:22 Salut Paul Louis, bienvenue dans Laftert. Bienvenue chez toi au CR, mon gars.
26:26 - Salut, salut Laftert.
26:27 - T'as quel âge, Paul Louis ?
26:28 - Salut Paul Louis.
26:29 - J'ai 25 ans.
26:31 - Corentin Martins, Raphaël Guerreiro, qu'est-ce que ça t'inspire ?
26:34 - Malheureusement, je suis né en 98, donc je n'ai pas pu vivre en direct ces bons moments.
26:39 - Ah, t'es né grâce à moi !
26:41 - C'est ça, j'ai eu des archives, mais malheureusement, je n'ai pas pu vivre en direct.
26:47 Je voulais évidemment vous féliciter pour tout ce que vous avez fait au club,
26:51 mais je suis désolé, je n'ai pas connu cette époque-là.
26:54 Mon premier souvenir de l'AGIA, c'est 2005, c'est la finale de la Coupe de France contre Sedan.
26:59 Mais évidemment, je suis un passionné d'histoire de foot,
27:04 donc j'ai tout sur l'AGIA au Serre depuis la création du club.
27:12 - Tu parlais de 2005 et cette Coupe de France, c'était le dernier titre de l'AGIA.
27:17 Si mes calculs sont bons, tu avais 7 ans.
27:19 Bam ! Tu vois la légende sur les journalistes de sport.
27:22 Ça te fait quoi de voir au Serre remporter ce qui "naît" qu'un titre de Ligue 2 ?
27:28 Mais ce soir, j'imagine que tu es le plus heureux des supporters.
27:32 - Oui, bien sûr. Après, c'est sûr qu'un titre de Ligue 2,
27:35 ça n'a pas la même saveur que les autres titres qui ont été remportés par l'AGIA par le passé.
27:42 Mais c'est vrai que ce que je voulais mettre en avant en premier,
27:46 c'est aussi le public.
27:48 Je trouve à l'AGIA, depuis la fin de la montée de la saison 2021-2022,
27:54 je trouve qu'il y a vraiment un engouement vraiment super sympa à vivre.
28:00 À chaque fois que je vais au stade, je passe un super moment.
28:03 Il y a vraiment un public qui est vraiment familial.
28:05 Ça encourage tout le temps.
28:07 Je trouve que même la fin de saison dernière, ça a continué de pousser jusqu'à la dernière seconde.
28:12 C'était vraiment super à vivre.
28:16 Et autre chose que je voulais mettre en avant ce soir,
28:20 c'est rejoindre aussi ce qu'a dit Johan tout à l'heure.
28:23 Je trouve que, globalement, sur toute la saison,
28:26 il n'y a pas eu de moment où ça a été intergiversé, où ça a douté.
28:31 Je trouve que, globalement, l'AGIA, cette saison,
28:33 c'est une équipe qui a été assez sûre de ses forces.
28:36 Que ce soit tout le talent offensif qu'on connaît avec Aïn, avec Perrin,
28:40 avec Sinai-Yoko, avec Onaïou, qu'on a vu ce soir mettre son triplé.
28:43 Je trouve que c'est une équipe qui a peu douté, même dans les moments où ça a été un peu compliqué.
28:47 Il y a eu quelques trous dans la saison.
28:49 Mais je trouve que, globalement, c'est aussi le travail de Christophe Pellissier,
28:53 je pense qu'il faut mettre en avant là-dessus.
28:55 Mais je trouve que c'est une équipe qui a très peu douté,
28:58 qui était sûre de ses forces.
28:59 Et voilà, globalement, c'est complètement logique qu'on remonte.
29:02 - Travail de Pellissier.
29:04 Bon travail de ton président ou pas ?
29:06 Comment tu jugerais ? Juste comme ça, entre nous.
29:08 - Fais gaffe, il est...
29:10 - Moi, je trouve que l'inter-saison entre la descente et le début de saison Ligue 2
29:19 a été bon parce que, globalement, les cadres ont été conservés.
29:23 Que ce soit Joubal, Perrin, Gauthier Aïn, Ravel Ossone.
29:29 Il y a aussi Elisha Owusu, qui s'est révélée complètement cette saison.
29:34 C'est un joueur qui avait été recruté au Mercat de l'Hiver en Ligue 1
29:37 et qui était tout de suite blessé.
29:38 Donc, ça nous a fait comme si c'était une recrue tout de suite.
29:41 Et puis, quelques bons ajouts.
29:43 Je pense à Unai Wu, à Florian Aieux aussi, qui a fait sa saison.
29:47 Je trouve que l'inter-saison a été réussie.
29:49 - Paul-Louis, je dois te remercier parce qu'au moment où je t'ai demandé ça,
29:52 je me suis dit que j'avais peut-être fait une connerie
29:53 parce qu'en fait, ton président vient de s'installer.
29:55 Il est là. Je te remercie d'avoir été là, Paul-Louis.
29:57 A bientôt, bye bye.
29:58 - Merci, à très vite.
29:59 - Merci, à très vite. On est en direct jusqu'à minuit sur RMC.
30:01 Et donc, Baptiste Malherbe rejoint le casting de notre table 5 étoiles ce soir sur RMC.
30:07 Bonsoir, monsieur le président.
30:08 - Bonsoir, bonsoir à tous.
30:09 - Bonsoir, président.
30:10 - Voilà, c'était le jeu de la vérité ce soir.
30:12 On a demandé aux supporters.
30:13 Bon travail.
30:14 Content de son coach, content de son président.
30:17 Président content ?
30:18 - Oui, très content de l'ensemble du club.
30:20 C'est une victoire collective, une saison très aboutie.
30:23 Que ce soit sur le terrain, en dehors du terrain, avec l'engouement qu'il y a eu.
30:26 Un gros travail de Christophe Eissi après une descente.
30:28 Vraiment une saison très aboutie de toutes parts.
30:31 C'est une grande joie pour un dirigeant de club de mener un club qui a ses valeurs,
30:36 qui a cette image, qui a ses résultats, c'est sûr.
30:38 - Est-ce que maintenant, on passe en mode guirou ?
30:40 Le bien sûr, c'est le maintien.
30:41 - Bien sûr, mais déjà cette année, on prend des matchs par match.
30:43 On ne savait pas à quoi s'attendre.
30:44 C'est difficile après une descente.
30:46 On le voit pour d'autres clubs.
30:47 - C'est difficile quand tu descends.
30:49 Quand tu descends de Ligue 1 et que tu dois remonter.
30:52 - Regarde Bordeaux et Saint-Etienne.
30:53 - Ce qui a été fait, le travail qui a été fait dans tous les compartiments du club,
30:58 que ce soit dans le recrutement et tout ça,
31:00 pour garder les joueurs, remettre l'engouement et remonter l'année tout de suite,
31:04 tout de suite l'année d'après en Ligue 1, c'est très fort honnêtement.
31:07 - Oui, ça arrivait peu de fois.
31:08 Et en effet, quand on voit aussi Troyes cette année, qui va connaître deux descentes,
31:12 on voit que ça peut être traumatisant.
31:13 Et pour le coup, nous, c'était la continuité d'un projet.
31:15 C'est pour ça que c'est un trophée.
31:17 Bien sûr, il faut le savoir à sa juste valeur,
31:19 mais c'est une étape à poursuivre le projet et continuer à se structurer de plus en plus performant,
31:23 retrouver l'éclat des années AGIA précédentes.
31:26 - Johan ?
31:27 - Ce qui est intéressant, c'est qu'on a beaucoup parlé terrain et c'est évidemment ce qui est essentiel.
31:30 Moi, j'aimerais juste souligner aussi ce qui a été fait au niveau des infrastructures
31:34 et l'investissement de l'actionnaire principal, Jemzoo.
31:38 Parce que vous savez, quand il y a des investisseurs étrangers qui arrivent en France,
31:42 on a toujours ce discours, en prenant les mauvais exemples, toujours, jamais les bons.
31:45 On a toujours les mauvais exemples, ils ne connaissent rien au foot.
31:47 Et puis, qu'est-ce qu'ils viennent faire là ? Qu'est-ce qu'ils veulent ? L'argent, etc.
31:50 Et je trouve que depuis qu'il est arrivé, Jemzoo, il y a un vrai travail de fond à l'AGIA.
31:54 Et pas simplement juste recruter des bons éléments pour amener l'équipe en Ligue 1.
31:57 Mais quand vous prenez le travail qui a été fait sur le centre d'entraînement,
32:00 sur les infrastructures, le stade, qui a eu une petite beauté de manière à part petite couche,
32:05 mais qui se voit clairement...
32:06 - Ce n'est pas fini.
32:07 - Non, ce n'est pas fini, bien sûr.
32:08 Le président pourra nous en parler aussi.
32:10 Quand on voit aussi le travail, par exemple, le parcours musée,
32:13 il n'y avait pas grand-chose, mais qu'un club comme l'AGIA veuille célébrer son passé glorieux
32:18 et pas simplement juste se le remémorer comme ça en bout de table à la fin d'un dîner de famille,
32:24 mais juste créer un endroit où les supporters peuvent venir pour les plus jeunes,
32:28 comme Paul-Louis, qui n'avait pas connu cette époque-là,
32:31 qui viennent au musée voir un peu ce qui a été fait.
32:33 En fait, il y a plein de trucs positifs qui ont été créés avec l'actionnaire de l'AGIA.
32:39 Et on ne le souligne pas assez souvent.
32:40 Et d'ailleurs, je trouve qu'il y a un truc qui n'a pas été souligné assez en France,
32:43 c'est le rôle de Jemzou, par exemple, pendant le Covid,
32:45 où quand on parle, vous savez, on parle souvent de communautés,
32:48 communautés hausserroises, départements, la région, etc.
32:51 Et quand on voit l'investissement de Jemzou pendant le Covid,
32:54 où il fait acheminer du matériel médical pour l'hôpital d'Hausserre,
32:57 qui en manquait terriblement, etc.
32:58 On n'est pas simplement sur du football.
33:00 On n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
33:03 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
33:05 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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33:17 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
33:42 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
33:44 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
33:46 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
33:48 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
33:50 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
33:52 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
33:54 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
33:56 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
33:58 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:00 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:12 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:14 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:16 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:18 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:20 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:22 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:24 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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34:28 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:30 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:42 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:44 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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34:48 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:50 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:52 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:54 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:56 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
34:58 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
35:00 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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35:10 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
35:12 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
35:14 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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35:38 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
35:40 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
35:42 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
35:44 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
35:46 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
35:48 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
35:50 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
35:52 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
35:54 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
35:56 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
35:58 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
36:00 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
36:02 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
36:24 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
36:26 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
36:28 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
36:30 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
36:32 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
36:34 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
36:36 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
36:38 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
36:40 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
36:42 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
37:06 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
37:32 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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37:40 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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38:00 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
38:04 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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38:20 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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39:00 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
39:04 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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40:00 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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40:24 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
40:28 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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40:36 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
40:40 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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41:00 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
41:04 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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42:00 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
42:04 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
42:08 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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42:20 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
42:24 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
42:28 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
42:32 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
42:36 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
42:40 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
42:44 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
42:48 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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43:00 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
43:04 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
43:08 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
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43:24 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
43:28 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
43:32 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
43:36 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
43:40 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
43:44 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
43:48 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
43:52 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
43:56 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
44:00 on n'est pas sur du football, on n'est pas sur du football,
44:04 on peut se poser la question. Après, nous on essaye en tant que joueurs
44:08 de tout donner sur le terrain et je pense que le public au Serre-Roi attend ça,
44:12 c'est dans l'esprit de l'eau Serre-Roi.
44:16 Je me suis bien identifié à ce club et à cette ville,
44:20 je me sens comme un poisson dans l'eau et des fois je me dis même que c'est ma ville d'adoption,
44:24 même quand je me balade en ville, les amis que j'ai sur au Serre,
44:28 on partage vraiment le même état d'esprit et c'est pour ça que ça se ressent sur le terrain.
44:32 - Et la bromance avec Paul Joly ?
44:36 - C'est le petit frère, c'est un très bon joueur qui a de l'avenir,
44:40 c'est le petit frère, c'est un très bon joueur qui a de l'avenir,
44:44 j'essaye de le guider comme je peux.
44:48 - Je pense que ce que disait Gauthier, s'ils y sont arrivés aussi,
44:52 c'est surtout parce qu'ils ont gardé cette humilité, ça c'est l'ADN de la GIA,
44:56 eux même venant d'ailleurs, ils ont eu cette humilité,
45:00 c'est une amnégation des travailleurs fous avec leur entraîneur,
45:04 on le voit aujourd'hui, ils se font des passes dans le dos, ils se jouent à l'aveugle,
45:08 ils se connaissent par cœur, c'est du travail, c'est de l'amnégation,
45:12 et puis ces mecs-là, ils n'ont jamais triché,
45:16 je n'ai pas vu tous les matchs, tous les matchs n'ont pas été fabuleux,
45:20 il y a eu des fois où ils ont perdu des matchs, où vous avez perdu des matchs,
45:24 mais ils n'ont jamais triché, et ça, à au Serre, tu fais ça,
45:28 tu es humble, et tu continues de travailler, c'est l'ADN du club,
45:32 et ça, venant d'ailleurs, ils ont réussi à le créer, et je pense que c'est aussi pour ça
45:36 que le public est venu s'identifier à eux.
45:39 - Bon, maintenant parlons des choses sérieuses, c'est quoi le programme des festivités, Gauthier ?
45:42 Qu'est-ce qui est prévu ? Là c'est vacances, qu'est-ce que tu dis ?
45:46 - Je viens de dire "Bandour, Bandour !"
45:48 - C'est la Chine, là, de toute façon !
45:51 - Ah oui, c'est vrai, ils ont fait les passeports !
45:54 - Il y a une soirée organisée avant.
45:56 - Et d'ailleurs, il a dit "on part tous en Chine dimanche", c'est ça ?
45:58 - Ouais, dimanche, on part en Chine.
45:59 - Il a dit "allez où, tous en Chine ?" Avec les familles ?
46:02 - Les familles, les femmes, les enfants, tout le monde.
46:05 - Ça fait combien de temps ?
46:06 - 5 jours.
46:07 - D'accord.
46:08 - Bien, c'est évident.
46:09 - Ils vont revenir masqués, avec...
46:12 - Et demain, fête, place de l'Arc-Ebuse ?
46:15 - Ouais, 18h.
46:16 - 18h, exactement.
46:17 - Ah, 18h, c'est bien, ça laisse le temps de...
46:19 - De dormir !
46:20 - Y a la préfecture à 11h, et voilà, y a le soir de protagoniste.
46:23 - Ah, déjà, à 11h, moins bien.
46:25 - Attends, j'avais une petite question, moi !
46:27 - Non mais c'est quand même la question que la France se pose, à part vous.
46:30 Vraiment, on peut sortir à OCR ?
46:32 - Ah bah voilà !
46:33 - C'était ça, ma question !
46:35 - Il faut aller à Paris, comme on dit à Gauthier.
46:37 - On connait les bons endroits.
46:39 Je dévoilerai pas.
46:41 - Y a plus beaucoup de boîtes à OCR.
46:43 - Voilà pourquoi, regarde, regarde !
46:45 - C'est ça ?
46:46 - Tiens, viens t'asseoir, Joubal, qui est là le capitaine de la JOCR.
46:52 - Joubal qui rentre.
46:53 - Voilà, Joubal qui rentre à la place de Fred Joly.
46:56 Vous êtes sur RMC, c'est Lafter en direct de la Baie des Champs.
46:59 On est en direct vidéo, ça vaut le coup.
47:01 Connectez-vous sur la chaîne de Lafter, sur Youtube.
47:03 Le capitaine s'installe.
47:05 - Oui, monsieur.
47:06 - Bon, bonjour.
47:07 - Bonjour, Joubal.
47:09 Ça va ? Qu'est-ce que vous avez entre les mains ?
47:11 - C'est un petit cadeau de James Wu.
47:13 J'ai pris un petit grand, donc voilà, j'ai pris.
47:15 - Il est venu, le boss, il est venu dans le vestiaire ?
47:17 - Il est venu, comme toutes les fois, il est là.
47:19 Il a donné un petit cadeau à tout le monde.
47:21 - Bon, c'est un cigare ?
47:22 - Oui, c'est un petit cigare.
47:23 - Il a fait un peu de bruit ton cigare, quand même, t'as entendu ?
47:25 - C'est pour ça que ça va être Joubal.
47:27 - C'est lui qui me parle, il a tout brûlé.
47:29 - Il y a des gens qui bossent en Joubal, quand même.
47:31 - Attends, j'ai deux boîtes, si vous voulez, je peux vous passer à tout le monde.
47:36 - C'est pareil, on a beaucoup de choses à discuter après minuit.
47:39 Bon, félicitations, comment ça va ?
47:41 - Bah, merci, on est tous contents.
47:44 - Plus que contents, là.
47:46 - Oui, vraiment, et après moi j'ajoute aussi que ma femme vient de coucher hier,
47:50 donc pour moi c'est encore un cadeau vraiment incroyable.
47:52 - Bon, félicitations, c'est le premier, la première ?
47:55 - C'est la deuxième, c'est la petite fille, elle s'appelle Célina.
47:58 C'est la deuxième fille qui est née au cercle.
48:01 - Donc hier, papa, pour la deuxième fois.
48:03 Aujourd'hui, tu fêtes le titre de champion de Ligue 2.
48:05 Demain, ça va être dur de faire une aussi belle journée.
48:07 - Oui, c'est vrai que j'ai tout mis là hier et aujourd'hui, je pense que demain,
48:11 ça va paraître beaucoup de choses.
48:13 - Les parents gênent aussi.
48:15 - Il a toute la nuit pour trouver, je pense qu'il va bien trouver quelque chose pour demain.
48:19 - Tiens, un mot, les gars, tous les deux, j'aurais commencé par toi, Joubal.
48:22 Tu vois aussi les anciens, on a toujours Raphaël Guerreiro qui est avec nous,
48:26 on avait Corentin Martins, Gérald Batik, il y a Lionel qui est là également,
48:29 les vainqueurs de la Coupe de France, l'histoire du club, l'histoire de l'Agiade
48:32 en tu es le capitaine.
48:33 C'est important pour toi aussi de voir, de côtoyer ces gens-là,
48:38 de voir que ces gens-là, 30 ans après, ne sont pas oubliés par au cercle ?
48:41 - Exactement, c'est ça que je disais après le match,
48:43 j'ai parlé avec Elisha Gaetan Perrin aussi,
48:46 qu'aujourd'hui on est marqué dans l'histoire de la JOCR,
48:49 comme c'était avant les matchs et après les autres choses qui sont arrivées.
48:52 Pour moi c'est plaisir, on va partir un jour,
48:56 mais ça, ça va rester, je pense, pour toute notre vie,
49:02 donc ça va vraiment être un souvenir.
49:04 - Tu es le premier Brésilien, non ?
49:06 - Non, il y a eu Marco Santonio.
49:09 - Oui, mais lui il n'a pas marqué, qu'est-ce qu'il a fait ?
49:11 - Non, lui il a marqué le club, oh !
49:13 - Ah oui ? Mais tu m'as demandé "premier Brésilien à recevoir des dinos ?"
49:16 - Marco Santonio il l'a ce soir, tu vas lui dire !
49:18 - Non, non, là tu tapes le graal, parce que c'est quelque chose...
49:22 Voilà un mec, je ne comprends pas, comment ça se fait,
49:26 non mais honnêtement, comment ça se fait que les vôtres se perdent ?
49:28 - Laisse-le chez nous !
49:29 - Mais bien sûr que je suis content qu'il soit là,
49:30 mais comment ils ont de la merde dans les yeux les autres
49:32 pour pas venir nous le prendre ? Je ne comprends pas !
49:34 - Bah, doucement !
49:35 - Parce que toi t'as voulu rester, c'est obligé.
49:37 - Moi j'ai un an de contrat, c'est aussi pour m'arrêter.
49:39 - Mais tu vas rester encore ?
49:40 - Oui j'ai un an de contrat.
49:41 - Tes filles elles sont serroises, elles vont rester au Serroise !
49:43 - Ouais, il y a tout ce qu'il faut !
49:45 Je suis content, bon après on sait que le foot ça va vite.
49:47 Mais aussi, dans mon arrivée, je dois citer Cédric,
49:51 c'était le responsable que je suis arrivé ici,
49:53 et aujourd'hui il est un peu...
49:55 Il est un peu pas trop facile sa vie,
49:57 donc j'ai beaucoup d'appréciation pour lui,
50:00 parce qu'il m'a aidé aussi pour arriver au Serre,
50:03 donc voilà, je fais grand merci à lui aussi.
50:05 - C'est une grosse difficulté quand même, quand t'arrives,
50:07 t'arrives dans une autre ambiance, une culture différente,
50:13 t'as réussi à t'acclimater très vite,
50:16 c'est grâce à cette personne-là aussi.
50:18 - Et encore lui, il était déjà en Europe !
50:20 - Oui, oui !
50:21 - Parce que parfois, le gros saut direct du Brésil,
50:23 lui il était déjà en Europe.
50:24 - Il était en Europe, mais quand t'arrives au Serre,
50:26 c'est encore d'autres choses !
50:28 - C'est autre chose que l'Europe !
50:29 - C'est encore d'autres choses !
50:30 - Ouais, la vérité, quand je suis arrivé,
50:32 il m'a dit bonjour, mais pas beau.
50:35 C'est vrai qu'il y avait des joueurs qui étaient là,
50:38 Gauthier, quand je suis arrivé, il était là déjà,
50:40 il y avait Mathias Autrête,
50:41 il y avait certains joueurs qui m'ont vraiment aidé beaucoup,
50:43 Arcus, Carliens, et donc voilà,
50:46 au début c'était pas facile, pas du tout facile,
50:49 la langue elle est vraiment compliquée pour prendre,
50:51 et après j'ai fait les efforts pour parler,
50:53 et voilà, après 3-4 ans, je suis là encore, et je suis content.
50:56 - 4 ans, il parle, t'as vu comme il parle ?
50:58 - Juste un mot, je me joins à Jubal,
51:01 c'est pour Cédric Doré aussi,
51:03 le président Grail m'en a informé,
51:05 qu'il était pas trop bien,
51:06 et voilà, moi aussi c'est la personne qui m'a fait venir à Auxerre,
51:09 et c'est peut-être grâce à lui que tout ça m'arrive aujourd'hui,
51:12 donc je pense fort à lui.
51:13 - Merci les gars, c'est passé.
51:14 Yoann, un dernier mot ?
51:15 - Non, juste l'anecdote,
51:16 pourquoi il y a eu peu de Brésiliens à Auxerre,
51:19 c'est Guiraud qui donnait l'explication.
51:21 - Ah, il ne l'a pas dit, hein ?
51:23 - Non, mais c'est dans un bouquin qu'il a écrit,
51:27 qu'on a aidé à écrire,
51:30 et en fait il expliquait que pour lui,
51:32 l'acclimatation serait trop dure,
51:34 pour un joueur sud-américain à Auxerre.
51:36 Il y en avait quelques-uns de sud-américains,
51:37 il y avait eu Reyes, à Auxerre, Chiliens,
51:39 c'est pas évident de passer de l'Amérique du Sud directement à…
51:42 - Il l'a fait avec Pascal Vailrua,
51:44 ça s'est pas trop mal passé.
51:46 Alors tu sais que Pascal,
51:47 tiens, une anecdote, Pascal, pareil,
51:49 très rapide, Pascal,
51:51 eh ben voilà, l'acclimatation,
51:53 il a fait le premier hiver,
51:55 il est arrivé de Tahiti,
51:57 il était encore avec ses tongs,
51:58 il s'est barré du centre de formation,
52:00 il est rentré à Tahiti, il était pieds nus.
52:02 Rapha, tu peux en témoigner, il n'en pouvait plus.
52:04 Et c'est nous qui sommes allés le chercher,
52:05 pour lui dire "mais qu'est-ce que tu fais ?"
52:06 et on l'a retenu,
52:08 et ça a été le joueur que ça a été.
52:10 Mais il voulait rentrer à Tahiti.
52:12 [SILENCE]