La journaliste Carole Gaessler, ancienne présentatrice du 19/20 de France 3 était en larme ce dimanche après-midi sur France 2, dans l'émission de Frédéric Lopez, "Un dimanche à la la campagne". Il faut dire qu'elle a évoqué pour la première fois à la télé, ce drame personnel qui a bouleversé sa vie quand elle avait 25 ans.
Alors âgée de 25 ans , elle apprend soudain la mort de son amour de l'époque dans un tragique accident de la route : "On m'annonce qu'il est mort sur le coup. Un camion qui arrivait en face a fait une embardée, a pris une barrière de sécurité et Laurent s’est encastré dans le camion"
Le choc, la vie qui s'écroule, et les larmes avec la volonté de trouver un sens à sa vie : "J'étais seul. Tout s'arrête. C'est la fragilité de la vie. C'était le monde qui s'écroulait. Il était fils unique..."
Pour surmonter son deuil, Carole Gaessler a fait le choix de se rapprocher de ses beaux-parents pendant près d'un an, afin d'être à leur côté, mais aussi pour trouver elle-même du réconfort:
"J'étais tout le temps chez eux, ils ont été vraiment des gens exceptionnels qui m’ont considérée comme leur fille. Ils ont été super. (Larmes) Je pleure parce que, à un moment, j’ai décidé que je ne pouvais pas continuer à les voir, c’était trop, c’était compliqué pour moi. Cela n'a cependant pas été une rupture brutale. "J'ai laissé le lien se distendre. Des fois j’y pense et je me dis que j’ai été hyper ingrate".
Et d'expliquer que c'était aussi un besoin vital pour elle de couper ce lien pour pouvoir continuer à vivre et à avancer.
Alors âgée de 25 ans , elle apprend soudain la mort de son amour de l'époque dans un tragique accident de la route : "On m'annonce qu'il est mort sur le coup. Un camion qui arrivait en face a fait une embardée, a pris une barrière de sécurité et Laurent s’est encastré dans le camion"
Le choc, la vie qui s'écroule, et les larmes avec la volonté de trouver un sens à sa vie : "J'étais seul. Tout s'arrête. C'est la fragilité de la vie. C'était le monde qui s'écroulait. Il était fils unique..."
Pour surmonter son deuil, Carole Gaessler a fait le choix de se rapprocher de ses beaux-parents pendant près d'un an, afin d'être à leur côté, mais aussi pour trouver elle-même du réconfort:
"J'étais tout le temps chez eux, ils ont été vraiment des gens exceptionnels qui m’ont considérée comme leur fille. Ils ont été super. (Larmes) Je pleure parce que, à un moment, j’ai décidé que je ne pouvais pas continuer à les voir, c’était trop, c’était compliqué pour moi. Cela n'a cependant pas été une rupture brutale. "J'ai laissé le lien se distendre. Des fois j’y pense et je me dis que j’ai été hyper ingrate".
Et d'expliquer que c'était aussi un besoin vital pour elle de couper ce lien pour pouvoir continuer à vivre et à avancer.
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00:00 et je l'attends ce soir-là, je l'attends, je l'attends.
00:04 Et une sorte de prémonition.
00:07 Je ne sais pas pourquoi, d'où me vient ce machin, je suis à l'hôtel
00:10 et j'appelle le PC autoroute et je dis, il n'y a pas eu un accident,
00:14 des ralentissements, des choses ?
00:16 Je me suis un peu gênée, il me dit, ok, quelle voiture a-t-il ?
00:20 Je dis, la voiture, elle fait...
00:22 Il faut que vous appeliez les pompiers, etc.
00:25 Je ne sais plus très bien parce que c'est devenu après très flou dans ma tête
00:28 et là, on m'annonce qu'il est mort sur le coup.
00:34 Un camion qui arrivait en face a fait une embardée, a pris la barrière de sécurité
00:40 et Laurent s'est encastré dans le camion.
00:45 Donc mort sur le coup.
00:47 Et là, je suis...
00:49 Et là, je me dis, il faut que...
00:52 Que je...
00:54 Enfin, je ne savais plus. J'étais toute seule.
00:57 Et votre vie, à un moment donné, devient très fragile.
01:01 Et voilà, tout s'arrête.
01:07 C'est la fragilité, ça m'est resté aussi, ce côté,
01:12 ce coup de fil qui vous annonce que quelque chose s'arrête.
01:17 Je n'ai pas appelé mes parents au premier.
01:20 Ils m'ont demandé les coordonnées des parents de Laurent
01:23 et il était fils unique.
01:25 Donc c'était le monde qui s'écroulait
01:30 et je me suis dit qu'il fallait que je sois avec eux.
01:34 Et pendant un an, j'ai quasiment plus vu mes parents
01:40 mais j'étais tout le temps chez eux.
01:42 Ils ont été vraiment des gens...
01:46 Des gens exceptionnels.
01:49 Et qui m'ont considérée comme leur fille.
01:54 Ils ont été super.
01:57 Je pleure plus peut-être parce que, à un moment donné,
02:01 j'ai décidé que je ne pouvais pas continuer à les voir.
02:05 C'était trop. C'est-à-dire que c'était compliqué pour moi.
02:09 Et pourquoi, en fait, je pense, les larmes viennent aux yeux,
02:12 c'est qu'à un moment donné, j'ai décidé que j'arrêtais ça
02:15 mais je ne l'ai pas arrêté comme ça, en disant "je ne vous vois plus".
02:18 Je l'ai effiloché, je l'ai laissé se distendre.
02:20 Comment on laisse se distendre ?
02:22 Une histoire d'amour à distance ou une amitié pour x raisons.
02:27 Des fois, j'y pense et je me dis "mais j'étais hyper ingrate".
02:31 C'est une forme d'instinct de survie aussi.
02:34 Oui.
02:35 C'est une manière d'aller de l'avant.
02:36 Mais ça leur aurait sans doute fait du bien.
02:38 Mais moi, je n'arrivais plus à trouver la bonne distance.