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  • il y a 4 mois
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02:58 Ah, une belle démocratie, n'est-ce pas ?
03:07 Où la liberté d'expression est un droit donné par le pouvoir pour ceux qui le servent,
03:12 ou à tout le moins, qui ne lui nuisent pas.
03:16 Certes, ce pouvoir ne fusille pas, diront certains, mais il tue néanmoins, mais d'une autre manière.
03:23 Il ne leur est en effet la plupart du temps pas nécessaire d'assassiner le dissident.
03:29 Ils ont pour eux les structures qui permettent de le mettre hors d'état de nuire,
03:33 sans l'atteindre directement, physiquement.
03:37 Pourquoi ? Ils possèdent les médias qui s'attelleront à ne rien dire de la divergence, ou à la détruire.
03:43 Ils ont le monopole de la représentation du réel, le droit divin de nous dire ce qu'est la vérité,
03:49 et où sont les fake news qu'ils définissent eux-mêmes.
03:53 Ils sont dans les ministères, en charge des médias.
03:57 Ils possèdent les associations des journalistes censées défendre la liberté de la presse,
04:02 à J-P, C-D-J, etc., façade derrière laquelle ils ne défendent que les médias du pouvoir,
04:08 et ne posent eux-mêmes les conseils d'administration de ces associations.
04:13 Ils centralisent l'argent public, et distribuent celui-ci aux médias qui ne portent pas une critique trop profonde,
04:19 qui pourrait mettre à mal ces pouvoirs.
04:22 En gros donc, ils utilisent notre argent pour nous endoctriner et fabriquer le consentement.
04:27 Incomble.
04:29 Pour l'illustrer, c'est simple, le second refus récent de l'autorégulation de la déontologie journalistique,
04:37 la ADJ, de nous admettre comme membres, sans avoir à justifier leur décision, et sans possibilité de recours.
04:47 Petit rappel, en 2022, la ministre Linard avait ajouté aux conditions pour pouvoir prétendre à l'aide à la presse périodique,
04:57 dont qui re se bénéficiait depuis quelques années, la même condition que celle de la presse quotidienne,
05:04 être membre de l'ADJ.
05:07 Je voulais dire être membre de l'autorité pour l'autorégulation de la déontologie journalistique, ça on peut dire, la ADJ.
05:12 A défaut d'être membre, l'éditeur doit avoir solidité de son adhésion plus tard, au moment de l'introduction de la demande d'aide.
05:17 Donc ça, tout d'un coup, ça apparaît dans les conditions.
05:22 C'était évidemment le moyen trouvé pour nous évincer.
05:26 La ADJ nous avait refusé une première fois.
05:28 Voilà donc que l'association présidée par Martine Simonis nous refuse une seconde fois.
05:32 Je vous lis.
05:34 Monsieur le rédacteur en chef, je vous informe que ce 28 mars, l'assemblée générale de l'ADJ a décidé, à la majorité qualifiée des suffrages,
05:41 de ne pas admettre Kéros comme nouveau membre de l'association.
05:46 Catégorie éditeur.
05:48 Je vous rappelle que conformément à l'article 6 de ses statuts, ça fait très sérieux,
05:51 l'assemblée générale prend sa décision à bulletin secret, sans que le candidat membre ait une possibilité de recours,
05:57 et sans avoir à justifier sa décision.
06:00 Donc l'ADJ, qui est composé de l'RTBF, de RTL, de Ouimedia, soit tous les grands médias du pays,
06:09 décide de ne pas admettre Kéros comme membre de l'ADJ, ce qui fait qu'on n'a plus de re-subsides.
06:17 L'ADJ est la structure qui supporte le CDJ, et devinez qui est devenu récemment président du CDJ,
06:24 pour ceux qui nous suivent ils le savent, c'est Denis Pierrard, directeur du pôle audiovisuel du groupe IPM,
06:30 c'est-à-dire LN24, LN Radio, Fun Radio, etc.
06:34 Et La Libre-Belgique avait en plus de 20 temps directeur général des PM Groupes.
06:39 Donc il est maintenant président du conseil de déontologie journalistique, qui est chapeauté par l'AADJ.
06:47 C'est fantastique, non ? Tout fonctionne bien.
06:50 Et c'est un peu partout la même chose.
06:52 D'ailleurs, il y a quelques années, nous avons eu des discussions avec des journalistes,
06:56 et notamment nous vous avions expliqué que le centre culturel de Pérouet avait refusé que je sois invité à une soirée débat,
07:02 après un film sur Assange, un "Apère au débat", comme ils appelaient,
07:05 le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté.
07:08 Vous voyez mon nom, la débat animé par Alexandre Penache, journaliste.
07:11 Donc ils ont refusé, sous des prétextes fantastiques.
07:16 Et il y a eu un journaliste qui avait le plus vaillement mis un veto pour ma venue,
07:22 dans le plus grand secret, via son représentant Olivier Boutry,
07:26 qui refusait, je le cite, en tout cas, on nous a dit qu'il refusait,
07:31 pour une raison simple, je serais transphobe et d'extrême droite.
07:36 Une lectrice de Kéros a interpellé la Ligue des droits humains.
07:41 Vous voyez le courrier ci-dessous.
07:43 Non, ça c'est la réponse de la LDA, c'est le petit courrier, voilà.
07:48 C'est indirect, ça c'est les aléas.
07:50 Madame, Monsieur, nous avons appris que la réunion du 19 mars au Centre culturel de Pérou
07:53 a été annulée par l'organisateur suite à votre refus de la présence d'Alexandre Penache lors de cette soirée.
07:58 Ce refus semble avoir été motivé par vos accusations à son encontre, extrême droite transphobe.
08:02 C'est votre jugement à son égard et nous ne le partageons pas.
08:05 Interdit la parole, c'est museler la liberté d'expression, le premier des droits.
08:11 Que la Ligue des droits humains ne permette pas de prescrire ce qu'il faut penser ou ce qu'on peut entendre,
08:16 cela équivaut à interdire le débat, c'est de la censure.
08:19 Nous sommes choqués que vous ayez eu cette attitude.
08:21 De notre côté, nous ne refusons pas le débat avec vous et attendons vos explications.
08:27 Voilà ce qu'écrivait une lectrice à la LDA.
08:30 Et voici la réponse de la LDA.
08:32 Ouvrez vos oreilles et vos yeux, elle est assez fabuleuse.
08:35 Madame, Monsieur, la LDA défend depuis plus de 100 ans l'ensemble des droits fondamentaux
08:42 et promeut singulièrement la liberté d'expression au Belgique.
08:45 Cependant, nous distinguons liberté d'expression et obligation d'invitation ou de publication.
08:52 Tu peux être un tout petit peu plus grand ?
08:54 Nous reconnaissons pleinement Alexandre Penas le droit d'exprimer ses idées,
08:58 mais nous ne souhaitons pas l'accueillir pour ce faire.
09:03 Parce qu'elles nous paraissent dangereuses.
09:07 Ce n'est pas parce que nous reconnaissons un droit à s'exprimer que nous sommes prêts à le défendre.
09:13 Et si ce droit venait à être bafoué, que nous sommes pour autant prêts à lui servir de porte-parole.
09:18 Alors, de porte-voix.
09:21 C'est fabuleux.
09:22 En dessous, il cite différents dossiers pour étayer leur position.
09:30 Mais ce qui est incroyable, c'est que mes idées, les idées de Kéros, seraient dangereuses.
09:37 Donc il cite pour étayer ça, à leur propos, un article du Télé Moustique.
09:41 C'est celui-là même qui condamnait Bernard Kruitsen à l'exclusion à vie.
09:45 Ou bien encore le CA des Thèmes qui nous traitait de transforme.
09:48 Mais il cite aussi le fameux dossier d'ensemble Kéros sur la vague complotiste,
09:53 qui est un tissu d'ineptie avec un mélange aussi du vrai et du faux.
09:57 Mais un dossier à charge fomenté par un illustre inconnu et les syndicats.
10:06 Donc il cite ce dossier.
10:08 Ce qui est curieux, c'est que la LDH, la Ligue des droits humains,
10:11 semble moins inquiétée par les propos de Yves-Martin Sonneret,
10:14 qui était lui-même coordinateur du dossier et vice-rédacteur, je pense, de Ensemble,
10:20 qui, lui, disait que, je le cite, à l'époque du Covid,
10:26 il faut être clair.
10:27 Donc il a fait ce dossier d'Ensemble et il signe quelques articles.
10:33 Et donc la LDH, qui ne veut pas nous entendre, n'est pas étonnée de citer Ensemble,
10:39 où Yves-Martin Sonneret dit "Il faut être clair, se faire vacciner est une question de responsabilité.
10:44 De respect des autres, c'est un devoir. Nous sommes dans une véritable guerre.
10:48 En guerre, les personnes qui n'assument pas leurs devoirs sont des traîtres,
10:51 à défaut de les fusiller. Je leur souhaite un Covid sévère.
10:55 Il y a un moment où il faut arrêter de rigoler, où l'intérêt collectif doit primer sur les petites considérations personnelles, médiocres."
11:01 Donc il leur souhaite, en fin de compte, quelques volontés mortelles, mortueuses, on pourrait dire.
11:08 Et ça, pour Boutry de la Ligue des droits de l'homme, c'est pas dangereux comme idée.
11:13 Alors j'aimerais bien demander à Boutry, c'est quoi mes idées dangereuses à moi et à Kéros ?
11:19 Enfin, une bonne chose dans cette histoire, on découvre derrière les mots,
11:22 les actes qui nous permettent de situer dans quels camps sont certains.
11:28 Pour terminer, enfin, deux petites choses qui nous faisaient traiter de complotistes à l'époque.
11:36 Un premier règlement, une première victoire de Pierre Corry,
11:40 qui est un défenseur et un fin connaisseur de l'Ivermectine,
11:44 qui a obligé la FDA aux Etats-Unis de retirer, de supprimer tous ses postes et directives,
11:54 qui incitaient à arrêter la prescription d'Ivermectine.
11:56 Alors le mal est fait, et merci François pour cette interview,
11:59 le mal est fait puisque des gens comme Pierre Corry n'ont pas pu prescrire d'Ivermectine.
12:05 Mais en attendant, voilà, la vérité est rétablie, mais le mal est quand même fait.
12:11 Deuxième chose, deuxième élément pour terminer, qui nous voudra évidemment l'écrit d'offret de la Ligue des droits humains
12:20 et de tous ceux qui adorent la liberté d'expression seulement pour ceux qu'ils aiment entendre.
12:25 Nous relayons la pétition contre l'avis du comité consultatif de bioéthique de Belgique
12:30 relatif à la gestation pour autrui.
12:33 Donc la gestation pour autrui, c'est cette pratique qui consiste à louer le ventre de femmes pauvres
12:41 pour remplir le désir égoïste de couples stériles ou homosexuels d'avoir un enfant.
12:49 Et donc, je lis, plusieurs organisations féministes de défense des droits humains et citoyens engagés
12:56 sont en total désaccord avec l'avis du comité belge consultatif de bioéthique
13:02 sur l'ensemble des points qui sont annoncés tous, sans exception, en faveur de la légalisation de la GPA.
13:07 Celui-ci ne prend aucune considération des droits des femmes et des enfants,
13:11 adopte exclusivement le point de vue des clients commoditaires et se fait ainsi le relais du marché.
13:16 Tiens, quel hasard !
13:18 Qui cherche à développer la marchandisation et l'instrumentalisation du corps des femmes et la réification des enfants.
13:23 Enfin, des associations féministes qui s'opposent à cette marchandisation du corps des femmes et des enfants.
13:31 Alors voilà, toutes ces attaques qui peuvent parfois me donner un petit sourire
13:39 sont loin de nous porter faveur puisque financièrement, le fait de nous avoir enlevé les subsides,
13:47 puisque c'est ce que je vous expliquais au début avec le refus qu'on soit membre de l'AADJ,
13:53 qui était une condition mise en place par la ministre Linares, par le mouvement réformateur
13:57 et par d'autres obscurs politiciens.
14:01 Ce refus nous a privés de 180 000 euros.
14:04 Donc, si vous voulez encore voir qu'Eros dure et vous informer de manière totalement libre et indépendante,
14:12 ceux qui nous suivent, on les remercie vivement, mais il n'y en a pas assez.
14:19 Nous ne sommes pas assez soutenus et donc voilà, on fait un appel.
14:23 On fera bientôt encore des faudings, mais vous pouvez déjà, si vous voulez nous faire des dons,
14:28 nous soutenir, vous abonner, parler de nous, n'hésitez pas parce que nous sommes dans une période
14:33 un peu compliquée pour tout le monde, mais très compliquée pour Kéros.
14:39 Et si à un moment donné, ça ne change pas, la vie est comme elle est et il y a des risques, nous disparaissons.
14:47 Voilà, donc soutenez la presse libre, elle est indispensable à une véritable démocratie.
14:54 Merci à toutes et à tous et on essaie de rien lâcher.
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