• il y a 6 mois

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Transcription
00:00 Et la reine de la statue solistique, notre capitaine de la rigolade, celle qui tient la ligue de front pour défendre la liberté d'expression,
00:07 Charline Vanhoenacker !
00:12 (Applaudissements)
00:15 Le grand dimanche soir,
00:17 (Applaudissements)
00:21 sur France Inter.
00:23 (Applaudissements)
00:25 Bonsoir Madame France Inter !
00:27 (Applaudissements)
00:30 Bon,
00:32 Bon, bon, bon,
00:34 Cette fois, il nous en manque deux.
00:36 (Rires)
00:37 Deux membres de la troupe.
00:39 C'est-à-dire que la procédure disciplinaire à l'encontre de Guillaume est toujours en cours.
00:43 Et en signe de protestation, Emmerich a choisi de rester au bar.
00:47 (Rires)
00:49 C'est-à-dire que chaque semaine, on perd un chroniqueur.
00:51 C'est devenu Koh-Lanta cette émission.
00:54 (Rires)
00:55 Les aventuriers de Radio France ont décidé de vous éliminer.
00:59 Alors, on espère que la sentence n'est pas irrévocable.
01:02 Résultat, moi, en tant que productrice de cette émission,
01:06 je suis obligée de faire plus de remaniements qu'Emmanuel Macron.
01:10 (Rires)
01:11 Et alors là, je dis non !
01:13 Alors, du renfort m'a été proposé,
01:16 et nous avons décliné cette offre.
01:19 On ne remplace pas un camarade injustement sanctionné,
01:22 et on ne remplace pas un camarade qui proteste en solidarité.
01:26 Il y aura donc deux micros éteints ce soir.
01:29 (Applaudissements)
01:36 Pour défendre la liberté d'expression,
01:38 on peut prendre la liberté de ne pas s'exprimer,
01:41 et on peut prendre celle de l'exercer.
01:43 Chacun se met dans l'espace où il se sent le plus utile.
01:48 Et moi, je passe mon temps à me moquer du gouvernement quand il utilise le 49.3.
01:53 Ce n'est pas pour imposer à des humoristes de venir faire des blagues.
01:57 Même si cette saison, ça fait déjà plusieurs dimanches
02:01 que j'ai l'impression d'engager ma responsabilité
02:04 et de risquer une motion de censure.
02:06 Mais la comparaison s'arrête là, bien sûr.
02:09 (Applaudissements)
02:11 Si on lit la presse, on pourrait penser qu'en ce moment,
02:15 il y a une ambiance un peu particulière au sein de cette station.
02:19 Niveau cohésion de groupe, on fait un peu penser à la NUPES.
02:23 (Rires)
02:25 Alors on l'a un peu cherché, parce qu'au départ,
02:27 on nous a demandé de faire des bonnes audiences.
02:29 Et comme là, on fait de très bonnes audiences.
02:33 C'est de votre faute aussi, les auditoristes, dans le fond.
02:37 (Applaudissements)
02:39 Après, nous, on a été embauchés pour faire des blagues,
02:42 et en ce moment, on nous reproche de faire des blagues.
02:46 Alors, nous, on nous avait dit qu'il fallait titiller les interdits.
02:50 Mais il aurait fallu préciser qu'on ne peut pas titiller tous les interdits.
02:55 Alors, on n'a qu'à dire qu'on peut titiller certains interdits,
02:59 mais alors, nous, on attend la liste.
03:02 (Applaudissements)
03:07 Alors, vous vous posez sûrement la question,
03:10 est-ce qu'on va être vraiment à l'antenne la saison prochaine ?
03:13 On va déjà essayer d'être à l'antenne la semaine prochaine.
03:17 (Rires)
03:19 Alors, si l'idée, c'est de nous avoir à l'usure,
03:23 sachez que j'ai travaillé 12 ans avec Vizorek,
03:26 et 10 ans avec Meurice.
03:28 Donc, au niveau usure, j'ai de la résistance.
03:31 (Applaudissements)
03:33 Et puis, de toute façon, vous savez quoi ?
03:35 Dans 34 jours, 18 heures et 31 minutes, c'est les vacances.
03:38 On peut pas se connecter pendant 2 mois, ou 6, ou 12.
03:42 Mais, nous sommes ouverts à la discussion.
03:46 La preuve, comme notre émission coûte apparemment trop cher,
03:50 Emmerich a décidé de ne pas venir ce soir pour qu'on puisse faire des économies.
03:54 Et ça, c'est plus qu'un bel effort.
03:56 Je dirais même, c'est une marque de loyauté.
03:59 (Applaudissements)

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