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ÉducationTranscription
00:00:00 A Dieu, rien n'est impossible.
00:00:02 Donc gardez toujours confiance, ayez la foi.
00:00:06 Et la foi vous aidera à surmonter les épreuves.
00:00:10 Nous allons vivre de grandes épreuves,
00:00:13 et je plains ceux qui n'ont pas la foi.
00:00:15 Je ne dis pas qu'il n'y a que ceux qui ont la foi qui seront sauvés,
00:00:20 mais en tout cas, ceux qui n'ont pas la foi auront extrêmement de peine
00:00:26 à encaisser et surmonter les épreuves qui viennent.
00:00:29 [Musique]
00:00:36 Alain Escada, bonjour.
00:00:38 Bonjour.
00:00:39 Merci de nous accueillir chez vous, à Bruxelles, pour un court entretien.
00:00:45 On verra s'il sera court, mais en tout cas, merci aussi de me donner la parole.
00:00:49 C'est toujours une joie de m'adresser à vos spectateurs.
00:00:52 Merci. Dans un premier temps,
00:00:56 le sujet qu'on voulait aborder avec vous, c'est l'actualité de la répression
00:01:02 des mouvements de résistance.
00:01:05 Vous avez donné une conférence avec Xavier Moreau
00:01:08 pour la section Lorraine d'égalité et réconciliation en mars 2024.
00:01:12 Un arrêté préfectoral a interdit cet événement dans le département de la Moselle.
00:01:17 La conférence a tout de même pu avoir lieu dans un département voisin.
00:01:22 Et cet arrêté vous mentionnait particulièrement à plusieurs reprises,
00:01:26 ainsi que l'association Civitas.
00:01:28 Alors pourquoi Civitas, hors de Belgique,
00:01:31 folle autant les autorités, notamment françaises ?
00:01:34 Je pense que le message que nous tenons est en totale rupture avec le système.
00:01:41 Et donc, évidemment, ça les inquiète que l'on puisse être crédible
00:01:48 auprès de l'opinion publique.
00:01:51 Et donc, on parle de nous à travers les médias du système,
00:01:56 à travers les caisses de résonance du pouvoir.
00:01:58 C'est facile de dresser de nous une caricature, un portrait d'épouvantail,
00:02:03 un portrait, disons, d'intégraliste catholique
00:02:07 qui va croquer les enfants ou en faire des enfants de cœur de façon obligatoire,
00:02:16 leur apprendre la messe en latin par coup de trique et que sais-je.
00:02:22 Quand j'ai l'occasion de m'exprimer en direct devant le public,
00:02:29 je pense que le public comprend vite que la caricature, elle est un montage,
00:02:35 que le propos que je tiens est un propos audible très largement,
00:02:42 bien au-delà des gens qui sont catholiques,
00:02:45 qu'il ne faut pas avoir la foi, qu'il ne faut pas être un catholique
00:02:50 pour comprendre que, à la fois, l'analyse que nous essayons de tenir de la situation
00:02:59 et les pistes de solutions que nous proposons
00:03:03 peuvent rencontrer une très large adhésion des gens simplement de bon sens,
00:03:08 que ce que nous voulons ce n'est pas imposer la foi par la force,
00:03:14 mais au contraire c'est de l'obtenir par l'adhésion
00:03:20 et qu'au-delà de cela, notre souci c'est un souci du bien commun
00:03:25 qui n'est pas réservé aux seuls catholiques
00:03:29 mais qui justement vise à ce que tous puissent faire leur salut.
00:03:34 Peut-être aussi ça nous amène à la question de susciter l'adhésion par le témoignage
00:03:40 et à cet égard on voit la répression, non pas toujours de la part de l'État,
00:03:47 mais de la part de groupes d'antiphas qui s'en prennent physiquement à des chrétiens en prière,
00:03:53 notamment comme cela a eu lieu à la cathédrale de Metz,
00:03:56 un chapelet pour la vie avait été organisé à cet endroit.
00:04:02 À la suite de l'inscription de l'avortement dans la Constitution.
00:04:07 Comment est-ce que vous expliquez ce déchaînement de haine
00:04:10 qui va jusqu'aux agressions physiques à l'encontre de personnes absolument pacifiques ?
00:04:16 Alors, premier constat et qu'il faut avoir bien en tête,
00:04:21 les antiphas ne sont jamais que des milices sublatives du pouvoir.
00:04:26 Voyez comment depuis tant d'années, toutes leurs exactions peuvent se tenir sans conséquence.
00:04:38 On n'en voit pas d'antiphas en prison,
00:04:42 on ne voit pas du tout le début d'une amorce de répression
00:04:49 comme en connaissent les milieux dissidents, les milieux patriotes, les milieux nationalistes.
00:04:54 Les antiphas bénéficient constamment de l'impunité.
00:04:58 S'ils bénéficient de l'impunité, c'est parce que d'une façon,
00:05:01 ils font le sale boulot du régime et que de temps en temps,
00:05:05 oui bien sûr, il y a des grandes manifs antiphas qui s'en prennent aux banques, etc.
00:05:14 et qui à ce moment-là font l'objet d'une surmédiatisation et de...
00:05:20 Occupy Wall Street !
00:05:22 Voilà, de quelques affrontements violents entre forces de police et eux.
00:05:28 Mais même dans ces moments-là, il n'y a jamais d'arrestation,
00:05:33 de poursuites devant les tribunaux qui vont faire état d'une extrême gauche
00:05:39 organisée, violente, paramilitaire.
00:05:43 Non, ça c'est réservé comme type d'accusation à tout ce qui est courant,
00:05:49 dissident, catholique, nationaliste.
00:05:53 Aujourd'hui, on en est à reprocher aux jeunes catholiques
00:05:59 et aux jeunes nationalistes, aux jeunes dissidents,
00:06:02 de faire du sport, de faire de la boxe, de faire un quelconque sport un peu viril.
00:06:08 Ça, ça devient soi-disant une source d'inquiétude pour le pouvoir.
00:06:13 Est-ce qu'on veut qu'on ait que des gens obèses ou en surpoids
00:06:20 comme on en a dans l'armée française, c'est ça ?
00:06:22 Comme on a dit que 46% des militaires aujourd'hui sont en surpoids
00:06:29 et que 10% sont obèses.
00:06:32 Est-ce que la jeunesse française doit suivre cette voie-là ?
00:06:37 Je pense qu'il est au contraire très sain que des jeunes catholiques,
00:06:42 dissidents, aient le souci de rester en bonnes conditions physiques.
00:06:47 Et on voit que par contre les antifas, eux, très certainement,
00:06:50 suivent des entraînements paramilitaires sans que cela n'inquiète le régime.
00:06:55 Mais non, je pense que vraiment, ces antifas viennent toujours à point
00:06:59 quand le régime veut s'en prendre à des organisations qui gênent le pouvoir.
00:07:08 C'est facile, évidemment, d'aller inquiéter par la force les gens,
00:07:14 de tenter de les dissuader de sortir, de participer à des événements.
00:07:19 Ce qu'on dit parfois en France, sur le ton de la plaisanterie,
00:07:24 c'est qu'en fait le juge ne veut pas mettre en prison ses enfants,
00:07:26 ce qui sont des antifas.
00:07:28 Oui, en plus de ça, on sait très bien effectivement que les antifas
00:07:33 proviennent essentiellement d'une très bonne bourgeoisie.
00:07:37 Il est rare que les antifas proviennent des milieux populaires, ouvriers.
00:07:44 Il y en a très probablement quelques-uns,
00:07:46 c'est ceux qui sont amenés à faire vraiment le petit boulot.
00:07:50 Mais en tout cas, tous les meneurs antifas proviennent de la très bonne bourgeoisie.
00:07:56 Est-ce que vous pouvez nous préciser le statut actuel de Civitas International
00:08:02 et comment vous avez rebondi face aux difficultés, aux dissolutions
00:08:09 qui ont été prises, les décisions de dissolution prises par le pouvoir français ?
00:08:15 Civitas International est désormais une confédération catholique
00:08:21 qui a un statut très particulier qui échappe à la juridiction française.
00:08:28 Donc en fait, Civitas International désormais a des structures
00:08:33 qui sont implantées dans plusieurs pays.
00:08:37 Donc vous avez les structures bancaires, les structures administratives,
00:08:43 les structures juridiques qui sont donc étendues sur plusieurs pays
00:08:49 de façon à ce qu'il n'y ait jamais un pays qui puisse décider
00:08:55 de tout rayer de la carte.
00:08:57 Voilà. Donc c'était la leçon que nous tirions de l'évolution d'Armanin en France
00:09:06 qui en fait ne s'en prend évidemment pas qu'à Civitas,
00:09:09 mais s'en prend plus largement à tout ce qui gêne le régime,
00:09:13 à tout ce qui dénonce la franc-maçonnerie, à tout ce qui dénonce le lobby LGBT,
00:09:19 parce qu'on voit bien dans tous les attendus de la dissolution de Civitas,
00:09:25 ce n'est pas la petite phrase de Pierre Hillard qui justifie au final
00:09:31 la décision du Conseil des ministres.
00:09:34 La petite phrase de Pierre Hillard, elle sert initialement de point d'agitation
00:09:41 pour permettre d'enclencher la démarche.
00:09:44 Mais ensuite, lorsque l'on observe la liste des griefs qui s'étendent sur plusieurs années,
00:09:50 là on voit bien que rien de nos positionnements n'échappe à leur vindicte.
00:09:58 Tout ce qui va à l'encontre de ce régime maçonnique,
00:10:04 de toutes les dérives immorales de ce régime,
00:10:07 tout cela est motif de cette intention de dissolution qui a été entamée durant l'été.
00:10:17 Je rappelle, tout y passe, critique de l'immigration et du grand remplacement,
00:10:24 critique de l'influence du lobby LGBT, critique du satanisme,
00:10:31 ce qui est quand même très révélateur.
00:10:34 Le simple fait d'avoir dans une conférence lors de l'université d'été,
00:10:43 dans laquelle s'exprimait également Pierre Hillard,
00:10:47 cité un commentaire qui ne vient pas de moi,
00:10:52 une légende d'une photo qui a été à la fois propagée par Lord Rothschild
00:11:02 et Marina Abramovitch, grande prêtresse sataniste,
00:11:07 les voit tous les deux posés ensemble devant un tableau qui s'intitule "Satan convoque ses légions".
00:11:15 Ce fait-là, c'est factuel, je n'ai pas fait de commentaire.
00:11:19 J'ai dit "il existe une photo où l'on voit Lord Rothschild et Marina Abramovitch
00:11:25 posés ensemble devant le tableau "Satan convoque ses légions".
00:11:28 Ça fait partie des points qui servent à prendre la décision de dissolution de Civitas.
00:11:37 Rien que cela, ce serait de l'antisémitisme.
00:11:40 On doit le voir mais pas le remarquer.
00:11:42 Oui, voilà.
00:11:44 Vous pouvez avoir connaissance de l'information si vous êtes dans le camp du pouvoir,
00:11:52 c'est-à-dire le camp du bien pour eux, mais qui est le vrai camp du mal.
00:11:58 Mais dès que c'est notre camp qui tente d'éveiller l'opinion publique sur ces dessous des cartes,
00:12:08 là par contre c'est le fil rouge interdit de dépasser.
00:12:13 Et on voit bien que ce sont les dessous des cartes qu'il nous est interdit de dévoiler.
00:12:19 Si l'on observe toute cette procédure de dissolution de Civitas,
00:12:23 la petite phrase de Pierre Hillard n'est jamais qu'un prétexte,
00:12:27 le véritable enclenchement de tout ça, c'est que nous ayons mis en avant au cours de cette université d'été
00:12:35 tous les liens existants entre des gens de pouvoir du nouvel ordre mondial
00:12:41 et des réseaux satanistes, des réseaux pédophiles, pédosatanistes.
00:12:45 Tout cela les dérange abondamment quand, par une énumération de faits qui ne sont pas contestables,
00:12:54 datés, sourcés, l'on montre quel est le derrière du pouvoir, quel est le dessous des cartes,
00:13:02 qu'est-ce qu'il se cache comme forces occultes et obscures derrière ceux qui prennent les décisions pour nous,
00:13:08 soi-disant pour notre bien, que ce soit à Davos, au Bilderberg ou dans beaucoup d'autres officines.
00:13:15 On va quitter le terrain de la confrontation directe de la résistance et du pouvoir du côté du Manche
00:13:22 pour parler maintenant des demi-mesures de notre politique quotidienne française et européenne,
00:13:30 toujours exaltante. Les élections européennes auront lieu bientôt, au mois de juin.
00:13:38 Est-ce que, pour vous, elles présentent le moindre intérêt pour les peuples européens ?
00:13:43 Si oui, lequel ? Et puis si, à défaut d'un intérêt pour les peuples européens,
00:13:47 est-ce qu'elles en ont un pour l'observateur impartial de la vie politique ?
00:13:51 Alors je vais sans doute décevoir une partie des auditeurs, des téléspectateurs de cette vidéo,
00:13:59 mais je pense vraiment que tout ça n'est qu'une mascarade qui, dans les circonstances actuelles, n'a guère d'intérêt.
00:14:07 On pourrait dire qu'il est toujours intéressant de prendre des postes aux gens du régime.
00:14:15 Mais en vérité, ce que l'on observe, il faut être très clair, c'est que la grande majorité des partis,
00:14:26 des mouvements, des personnalités populistes, nationalistes, identitaires ou présentées telles quelles
00:14:35 qui vont se présenter aux élections européennes, en fait, sont des oppositions sous contrôle.
00:14:41 Ce sont des ralliés.
00:14:42 Mais écoutez, je vais donner une illustration. Quand l'on apprend que Jordane Bardella a pour conseiller personnel
00:14:53 le docteur Laurent Alexandre en matière d'intelligence artificielle et de transhumanisme,
00:14:59 qu'est-ce que l'on peut encore attendre d'une telle formation politique ?
00:15:03 Quand Jordane Bardella explique aux journalistes que le livre d'Harari fait partie de ses livres de chevet.
00:15:13 L'intelligence artificielle, le pouvoir et la conscience des machines, les nouvelles technologies
00:15:18 et l'infecte infini des données personnelles posent des dilemmes et je dirais même des périls économiques,
00:15:22 éthiques, sociétaux et juridiques sans précédent.
00:15:25 Comme l'explique Yuval Harari dans Homo Deus, les évolutions technologiques du 21e siècle
00:15:31 vont pour la première fois de l'histoire de l'humanité conférer aux hommes les pouvoirs des dieux.
00:15:36 Mais en quoi est-ce qu'il y a encore une distinction entre Jordane Bardella et Macron ?
00:15:42 Voilà, Laurent Alexandre est donc un ami commun. C'est la passerelle entre désormais Bardella et Macron.
00:15:47 Quand l'on voit que la numéro 2 sur la liste du Rassemblement national, c'est une dame qui a d'abord proposé ses services
00:16:01 comme ministre de l'Éducation nationale à Emmanuel Macron et qui, faute d'être retenue dans le casting gouvernemental,
00:16:09 devient numéro 2 de la liste du Rassemblement national aux Européennes,
00:16:14 en quoi peut-on encore estimer qu'il y a de la crédibilité ?
00:16:18 Un phénomène qu'il faut souligner. Vous savez qu'aujourd'hui, parmi les députés européens en poste,
00:16:28 en ce moment, Yket Nung, 1 sur 4 est impliqué dans un scandale, dans un procès, dans une affaire...
00:16:39 Au niveau européen, des députés émanant de tous les pays composants ?
00:16:42 De tous les pays et de tous les partis. 1 sur 4. Donc ça vous donne une idée du cloaque que cela représente.
00:16:50 J'ai passé des heures au Parlement européen, j'ai rencontré beaucoup de députés européens au Parlement européen,
00:16:58 j'ai organisé des événements, des conférences, même une exposition au Parlement européen.
00:17:04 Je peux vous dire que l'ambiance qui y règne, elle est suffocante, parce que vous voyez là, en fait,
00:17:14 une débauche de moyens. Et vous voyez à quel point cela fait tourner la tête à beaucoup de ces élus.
00:17:24 Je pense qu'une grande part y viennent avec des intentions louables, mais au fil du temps,
00:17:31 ils sont contaminés par l'esprit qui y règne, qui est un esprit de débauche, qui est un esprit de corruption,
00:17:40 qui est un esprit d'impunité. Le sentiment qu'on fait partie de cette caste du pouvoir qui peut tout se permettre,
00:17:51 qui peut mener la grande vie. Et ce qui est terrible, il faut le dire aux téléspectateurs, ce qui est terrible,
00:17:58 c'est que ceux qui prétendent incarner le camp national, ceux qui prétendent défendre les petites gens,
00:18:04 ceux qui prétendent défendre les gens de nos nations, se comportent exactement comme les satrapes du pouvoir.
00:18:15 Ils vivent dans une opulence, ils dépensent l'argent sans compter, ils n'ont aucun souci du bien commun,
00:18:26 ils se comportent comme les autres, y compris dans tous les aspects les plus abjects.
00:18:32 Et donc il ne faut rien attendre d'eux. Et pensez que parce que la répartition des groupes va changer,
00:18:42 cela va avoir une conséquence sur les grandes lignes politiques européennes, c'est un leurre, c'est se tromper.
00:18:52 Parce que comme l'a expliqué Attali il y a déjà plusieurs années, quand on n'est pas en mesure, à leurs yeux,
00:18:59 les yeux des mondialistes, de bloquer l'émergence des mouvements populistes, identitaires, etc.,
00:19:06 quelle est la solution ? C'est qu'on en prend le contrôle. Et c'est bien ce qui s'est passé.
00:19:11 Aujourd'hui, les mouvements populistes, identitaires, on le voit bien, ils sont sous contrôle.
00:19:20 — Le national-sionisme. — Oui, le national-sionisme est désormais partout.
00:19:26 Vous voyez leur position sur toutes les questions géopolitiques, qu'il s'agisse de la question de Gaza,
00:19:34 qu'il s'agisse de la question du conflit entre l'Ukraine et la Russie, qu'il s'agisse de toutes les motions...
00:19:41 Je reviens sur toutes les législations liberticides de ce début d'année 2024. Vous voyez comment se sont comportés
00:19:50 les élus du RN. Vous voyez que quand il y a eu le vote à l'Assemblée nationale de la loi qui désormais permet
00:20:00 de vous poursuivre pour des propos tenus dans le cadre privé, chez vous, à la maison...
00:20:07 Pour lutter plus fermement contre le racisme et l'antisémitisme, Elisabeth Borne présentait en janvier dernier
00:20:13 un plan avec des réponses pénales plus fortes. — Nous permettrons l'émission de mandats d'arrêt contre les personnes
00:20:20 qui dévoient la liberté d'expression à des fins racistes ou antisémites.
00:20:25 À ce jour, la loi prévoit 6 mois d'emprisonnement et 22 500 € d'amende pour injures publiques à caractère raciste
00:20:32 ou antisémite pour provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence. La peine peut aller jusqu'à
00:20:39 un an de prison et 45 000 € d'amende. L'injure non publique est quant à elle punie par une contravention de 1 500 €.
00:20:46 Pour Caroline Yaddan, députée Renaissance et auteure d'une proposition de loi contre les infractions à caractère raciste
00:20:53 ou antisémite, les peines encourues doivent être plus importantes. — On a un autre article dans cette proposition de loi
00:21:00 qui vise à transformer en délit les simples contraventions aujourd'hui qui sont actuellement prévues en matière
00:21:08 de provocation non publique à la discrimination. Notre objectif, c'est de faire que cette peine soit portée,
00:21:16 dans la mesure où ça deviendra un délit, à 45 000 € d'amende et un an d'emprisonnement.
00:21:23 — Le projet de loi déposé en octobre dernier devrait être étudié au début de l'année prochaine.
00:21:30 — Il ne s'est pas trouvé un seul député pour voter contre... — Il poussait à la roue, même. — Oui.
00:21:36 — J'ai l'accoutume de dire « Le RN est mort », mais il ne le sait pas encore. Est-ce que vous avez été approché par une liste
00:21:47 éventuelle pour ces élections européennes ? — Alors au final, disons que je n'ai absolument pas souhaité l'être
00:21:56 ni cherché à l'être. Je pense que j'ai toujours tenu à un discours qui, disons, prémunissait de toutes les tentatives
00:22:07 d'essayer de me proposer un poste, disons plutôt une candidature en vue de ces élections européennes.
00:22:19 Mais j'ai été contacté en somme par la liste des nationalistes de... — D'Ivan Benedetti.
00:22:30 — ...pour voir si j'étais éventuellement désireux de la soutenir. Voilà. Et encore une fois, je ne vais pas briser
00:22:42 les initiatives des autres. Mais je pense que c'est de l'énergie et de la peine perdue, que c'est une illusion, que dans ce contexte
00:22:51 actuel, cela n'a pas de sens. — Mais c'est la difficulté de faire de ces élections un porte-voix efficace pour...
00:23:04 — Vous voyez, on pouvait croire encore il y a quelques années, quand les règles n'étaient pas les mêmes, que même si
00:23:11 on n'avait pas les véritables moyens d'aller à l'élection, le simple fait de se présenter allait au moins donner
00:23:21 une tribune médiatique. En cela, ça, c'est effectivement – disons d'un point de vue tactique – quelque chose à saisir.
00:23:28 Si le simple fait de se présenter, même sans moyens, vous permet d'exprimer un discours intransigeant...
00:23:36 — On a connu ça en Belgique. — On a connu ça dans différentes circonstances. Mais le système ne se laisse leurrer qu'un temps.
00:23:46 Cela a marché il y a plusieurs années. Aujourd'hui, le système sait bien que désormais, tout cela n'est jamais qu'une tentative
00:23:56 – entre guillemets – « manipulatoire » de la part de certains mouvements dissidents de chercher par ce moyen à obtenir
00:24:06 une tribune. Et donc vous n'y avez plus droit. En réalité, les verrous se sont nettement renforcés.
00:24:15 — Le cadenassage médiatique et le cordon sanitaire. — Bien sûr. Et donc voilà, quand j'entends certains me dire
00:24:21 « Oui, mais il faut comprendre, on y va uniquement pour ça », je leur dis « Mais vous avez 20 ans de retard ».
00:24:28 — Et d'un autre côté, la sortie de l'UE, comme on l'a vu avec le Brexit, donne des résultats dans les circonstances qu'on constate.
00:24:41 Pour le moins décevant pour ceux qui en espéraient le réveil d'au moins un peuple européen.
00:24:49 C'est évidemment la leçon. Le Royaume-Uni, évidemment, nous espérons que ça allait donner un exemple, un modèle à suivre.
00:25:00 Et en vérité, on voit bien que la Citi avait déjà tout prévu. Et c'est là qu'il faut avoir bien en tête que systématiquement,
00:25:09 nos adversaires ont toujours plusieurs coups d'avance. Cela ne veut évidemment pas dire qu'il faut cesser de nous battre.
00:25:17 Ça ne veut évidemment pas dire qu'il faut abandonner la résistance et ne pas vouloir sortir de l'UE, par exemple.
00:25:25 Bien sûr qu'il faut revendiquer la sortie de l'UE, tout comme il faut sortir de l'OTAN.
00:25:31 Mais il faut être conscient que les forces occultes, les forces mondialistes ont une telle avance dans la répartition des coups sur l'échiquier
00:25:50 qu'il est extrêmement difficile de les surprendre et de les faire vaciller. Ça ne veut pas dire que ça ne viendra pas, encore une fois.
00:26:01 Il faut considérer que le mondialisme, plus il se développe, plus il est un monstre aux pieds d'argile.
00:26:07 Plus à un moment, il peut devenir fragile en son socle lui-même. Mais en attendant, il faut se garder d'être de grand naïf.
00:26:20 Et dans notre camp, il y a beaucoup trop de naïveté de croire que par le simple fait d'une élection, par exemple, ou d'un référendum, on va tout changer.
00:26:33 Ce n'est jamais si simple. C'est avant tout une révolution dans les âmes et dans les esprits qu'il faut organiser.
00:26:41 — Pour revenir à l'expérience britannique, donc pour la deuxième année, nombre record d'entrées d'immigrés.
00:26:49 Et à cet égard, on peut rapprocher le Brexit de l'expérience Mélanie, qui n'est pas un italexite, mais qui est une expérience, disons,
00:27:01 soi-disant patriotique, avec quelqu'un qui était présenté comme quasi-néofasciste et en réalité totalement aligné sur presque tous les sujets.
00:27:11 Est-ce que vous apportez une appréciation néanmoins nuancée ? Parce que tantôt, on vous dit quand même l'expérience Mélanie.
00:27:17 Il y a moins de LGBT là-bas.
00:27:21 — Disons, probablement, peut-on toujours considérer qu'il vaut mieux Mélanie que le représentant du Parti communiste ou du Parti socialiste.
00:27:35 — C'est même discutable. — Et c'est discutable. Mais je peux comprendre que certains vont dire « Bon, quand même, il y a une feuille de papier qui sépare les deux ».
00:27:48 — Papier à cigarette. — Voilà. Il faut se contenter de ce qu'on nous offre. Mais je pense en effet que c'est souvent un très mauvais calcul,
00:27:59 parce qu'au final, les gens perdent confiance dans ce qui est censé être notre camp. À partir du moment où notre camp n'est plus qu'une pièce de théâtre,
00:28:11 à partir du moment où notre camp est composé de comédiens qui jouent un rôle, cette trahison de nos idées, cette trahison de nos principes,
00:28:24 cette trahison de nos doctrines fait qu'il sera de plus en plus difficile de gagner la confiance des gens qui cherchent un phare dans la tempête.
00:28:39 Et du coup, j'insiste encore une fois auprès des auditeurs, des téléspectateurs. Quand vous voyez une débauche de moyens, commencez à douter.
00:28:52 Ce n'est pas là que la vérité se trouve. Quand vous voyez des grands meetings avec des dispositifs technologiques impressionnants, des grands écrans,
00:29:06 des moyens financiers qui coulent à flot, quand vous voyez la haute finance venir faciliter l'émergence de mouvements politiques,
00:29:20 dites-vous qu'à ce moment-là, ce n'est plus là qu'il faut aller, que tout cela, c'est une tentative de faire dérailler la dissidence.
00:29:31 Vous comprendrez, je parle évidemment aussi de Zemmour, de Marion Maréchal et de tant d'autres, mais ça vaut dans tous les pays.
00:29:40 Ça vaut pour Mélanie, ça vaut en Belgique avec le Vlaams Belangs, ça vaut aux Pays-Bas avec tous les mouvements de type Wilders, etc.
00:29:55 Vox en Espagne aussi. En Espagne, ça vaut hélas de plus en plus partout en Europe. C'est se dire qu'un mouvement ne doit conserver notre confiance
00:30:12 en tant qu'incarnation de la dissidence que s'il émane vraiment d'un soutien populaire. À partir du moment où c'est la haute finance qui vient porter son obol,
00:30:27 méfiance, c'est que tout se détourne. Et au cours des 10-15 dernières années, on a vu comme cela quantité de mouvements qui pouvaient à un moment
00:30:40 incarner un certain espoir de changement, être phagocytés et être détournés de leurs intentions.
00:30:47 On va faire un excursus. Ce que vous dites me fait penser à une chose. Est-ce que finalement au XXe siècle, il y a eu un seul mouvement populaire,
00:30:59 à la fois populaire et contre-révolutionnaire au sens de la foi et anti-maçonnique ? Moi, je n'en vois qu'un seul, c'est Lécristeros.
00:31:13 Mais je n'en vois pas d'autre au Mexique, dans les années 1920, contre une république mexicaine très maçonnique.
00:31:23 Sur quelle période de l'histoire ?
00:31:25 Si on prend le XXe siècle, je n'en vois pas de mouvement populaire et contre-révolutionnaire.
00:31:31 Populaire et contre-révolutionnaire.
00:31:34 Populaire et nationaliste, dans le sens de la défense de la tradition. Et populaire en même temps.
00:31:43 Oui, oui.
00:31:44 Pas fréquent.
00:31:45 Non, ce n'est pas fréquent. On pourrait penser qu'il y a eu des périodes. Je pense par exemple que le rexisme dans les années 1930 en Belgique francophone
00:32:02 a eu une démarche à la fois contre-révolutionnaire, populaire, qui a été un bon succès pendant quelques années,
00:32:15 qui ensuite, évidemment, par le télescopage avec la guerre, a été vouée aux gémonies.
00:32:21 Mais si l'on observe les premières années du mouvement rexiste et de son essor, il y a là, à l'origine, une volonté affirmée d'appliquer dans le champ politique
00:32:36 l'encyclique Quas Primas, c'était déclaré ainsi, avec un soutien à la fois du clergé et un soutien populaire qui était impressionnant,
00:32:47 puisque dans l'histoire politique belge du XXe siècle, toute période et toute partie confondue sur le XXe siècle,
00:32:57 c'est le mouvement rexiste qui a eu le plus grand meeting de tous les temps pour la Belgique francophone à Lombeck.
00:33:07 Vous avez eu, si ma mémoire est bonne, 34 000 personnes qui ont assisté en plein air à un meeting.
00:33:14 Ça ne s'est jamais vu avant, ça ne s'est plus jamais vu après, quel que soit le mouvement politique dont on parlerait.
00:33:21 Donc vous voyez, là, ça a été un mouvement populaire avec vraiment cette démarche contre-révolutionnaire assumée, affirmée.
00:33:30 L'application dans le champ politique de l'encyclique Quas Primas, vous pouvez nous en dire un mot, ce que ça signifiait, ce que ça voulait dire ?
00:33:36 C'est en fait une volonté de rétablir le catholicisme comme boussole dans la vie politique, et donc de combattre le libéralisme,
00:33:53 de combattre le socialisme, de combattre la lutte des classes, de combattre le pouvoir de l'argent, le pouvoir de la haute finance,
00:34:08 et de développer une justice sociale basée sur une vision catholique qui, en fait, a pour souci le bien commun.
00:34:20 C'est le règne du Christ roi, Quas Primas, c'est vraiment l'idée, c'est le règne du Christ roi, et ce règne du Christ roi doit vraiment permettre
00:34:29 à chacun, le plus humble comme le plus riche, de trouver sa place, pour autant qu'il se mette au service du bien commun,
00:34:37 pour autant qu'il y ait un même élan en vue de servir non pas son intérêt personnel, mais le bien commun.
00:34:45 On reviendra peut-être sur ces points-là encore, on a fait juste un...
00:34:48 Et on pourrait dire que, d'une certaine façon, en Espagne, dans la même période, Primo de Rivera incarne aussi une forme,
00:35:02 justement, de combat populaire contre-révolutionnaire, justement totalement détaché du pouvoir de l'argent, etc.
00:35:17 Sans transition, vraiment sans transition, Gabriel Attal.
00:35:22 [Rires]
00:35:24 Pourquoi Gabriel Attal ? Parce que parfois la vérité sort... Certaines phrases sont à comprendre à double ou triple entente.
00:35:32 Il a dit ceci, "On ne peut vouloir sortir de l'Europe sauf à avoir d'autres intérêts, sauf à servir un autre pays, une autre puissance."
00:35:44 Parlait-il de lui-même ? Enfin, volontairement ? Vous savez, le livre de Freud, le mot d'esprit, c'est incroyable.
00:35:55 Un commentaire sur cette... C'est à la fois, ça tient à la palissade...
00:36:01 Disons qu'en fait, il y a dans la volonté de ceux qui gouvernent la France aujourd'hui, l'idée systématiquement de culpabiliser
00:36:15 ceux qui ne suivent pas la ligne officielle. On est vraiment dans une démarche orwellienne. Il faut en avoir conscience.
00:36:24 Je le répète souvent, ce que nous vivons aujourd'hui, c'est la mise en application combinée du meilleur des mondes de X-Ray et de 1984 d'Orwell
00:36:35 avec les nouvelles technologies superpuissantes dont personne n'avait imaginé qu'elles prendraient une telle ampleur.
00:36:44 Donc, de la part d'Attal, évidemment, c'est toujours cette idée, comme c'est présenté dans le roman 1984,
00:36:58 qu'il y a un ennemi qui doit toujours être agité pour que la population reste bien docile à la tyrannie réelle qu'elle subit au quotidien.
00:37:12 Et en France, on en est là. On n'a jamais connu un tel régime totalitaire. Il faut quand même utiliser les mots.
00:37:23 Aujourd'hui, on est vraiment dans une démarche totalitaire de la part de la Macronie. C'est un pouvoir qui veut vous surveiller
00:37:31 dans le moindre de vos faits et gestes, y compris dans votre vie privée. Et pour que vous acceptiez ce totalitarisme,
00:37:41 que vous ne vous révoltiez pas, il faut qu'on vous fasse croire qu'il y a un ennemi, un ennemi extérieur qu'il faut combattre.
00:37:49 Et cet ennemi extérieur, en le moment, c'est évidemment la Russie. Mais on ne dira jamais rien du fait que plus d'un représentant du pouvoir
00:38:01 va lui aussi chercher ses ordres à l'étranger, mais effectivement dans une autre direction.
00:38:13 Vous étiez en première ligne lors des manifs pour tous, contre le mariage homosexuel, le dit mariage homosexuel.
00:38:23 Plus de 10 ans après, on a vu l'avortement constitutionnalisé, la GPA à le vent en poupe, un projet de loi sur le tanasi
00:38:35 où « Aide à mourir » a vu le jour. Pour l'instant, c'est un projet de loi. Qu'est-ce qu'on peut entreprendre ? Comment faire
00:38:42 pour faire contrepoids face à ce rouleau compresseur de ce que un défunt pape appelait la culture de mort ?
00:38:54 Alors il faut avoir conscience effectivement que la bataille qui se joue en ce moment, c'est une bataille pour la survie.
00:39:02 Ça peut sembler difficile peut-être à comprendre pour certains, mais il faut aujourd'hui avoir conscience plus que jamais
00:39:14 que l'avortement, le tanasi, l'idéologie transgenre, la propagande LGBT, le covidisme, la propagation d'une logique
00:39:33 d'utérus artificiel, la GPA étant un intermédiaire avant l'utérus artificiel, tout cela entre dans un processus
00:39:50 beaucoup plus global de dépopulation. On ne peut pas comprendre la gravité de la situation et l'ampleur du champ de bataille
00:40:00 qui se joue en ce moment si l'on ne perçoit pas que le véritable objectif, la véritable finalité, c'est le plan
00:40:09 de dépopulation mondiale. C'est ce que des milliardaires comme Zuckerberg, Bill Gates, Warren Buffett et d'autres
00:40:19 considèrent comme un objectif essentiel, à savoir réduire la population mondiale à un milliard d'individus.
00:40:28 Ce n'est pas cela l'analyse d'un conspirationniste, il faut avoir en tête que c'est véritablement quelque chose
00:40:42 d'assumé et qui a été théorisé depuis maintenant de nombreuses années. Je vous rappellerai une citation du fameux
00:40:54 commandant Cousteau. Je pense que beaucoup d'auditeurs se souviendront du commandant Cousteau, défenseur des baleines,
00:41:04 des dauphins, le bonnet sur la tête, sur son bateau, etc. Personnage qui semblait ô combien sympathique et qui,
00:41:13 dans un bulletin de l'UNESCO, je rappelle que l'UNESCO dépend directement de l'ONU, signait un article expliquant
00:41:25 qu'il faudrait en vérité, selon lui, idéalement éliminer 350 000 personnes par jour, mais que ce n'était pas audible.
00:41:38 Eh bien, imaginez, il a dit cela en 1991, il a écrit cela en 1991, si ma mémoire est bonne, dans le bulletin de l'UNESCO.
00:41:48 Quel serait le chiffre que ces gens-là avanceraient aujourd'hui comme nombre de personnes à éliminer par jour ?
00:41:56 Mais en vérité, c'est bien cela. C'est véritablement cela l'objectif. Il y a pour eux trop de personnes sur la Terre,
00:42:03 et donc la combinaison de toute une série de politiques doit aboutir à ce scénario de dépopulation.
00:42:13 Donc la culture de mort, qui effectivement est ancienne, et il faut rappeler d'ailleurs aussi à quel point la culture de mort
00:42:24 a des origines qui souvent sont peu avouables, si l'on se souvient que par exemple le planning familial est né au départ
00:42:37 d'une initiative aux États-Unis d'une dame qui, dans les années 1920, faisait état avant tout de ces théories
00:42:50 dans les milieux du Ku Klux Klan. Il faut quand même se souvenir que l'origine du planning familial remonte jusque là,
00:42:59 jusqu'à la théorisation... – C'est le planning familial pour les Noirs alors, c'est ça ?
00:43:02 – Eh bien, de fait, dans la vision initiale du planning familial aux États-Unis dans les années 1920, oui,
00:43:14 c'est une réalité difficilement avouable par ceux qui en sont les porteurs aujourd'hui, mais l'idée était bel et bien
00:43:21 d'organiser la dépopulation parmi la population noire des États-Unis. Et ensuite, effectivement, cela s'est propagé,
00:43:31 le planning familial s'est étendu petit à petit en Europe, par extension via les milieux anglo-saxons,
00:43:39 mais voilà, de temps en temps, il faut remonter aux sources pour comprendre que les origines ont toujours été
00:43:48 l'organisation d'une dépopulation sous une forme ou sous une autre, de la même façon que l'euthanasie, évidemment,
00:43:55 c'est le génisme, et donc en vérité, ceux qui aujourd'hui nous parlent de droit de l'homme, du fait qu'ils veulent notre bien,
00:44:07 que d'ailleurs, vous ne posséderez plus rien, mais vous serez heureux, etc., ces gens-là, quand même, à travers l'avortement
00:44:15 et l'euthanasie, ont été trouvés des sources, donc des régimes qui, pourtant, sont censés être les œuvres les plus sombres
00:44:24 de l'histoire. Quel est le pays qui a appliqué l'euthanasie eugénique ? C'est l'Allemagne d'Adolf Hitler.
00:44:34 – Et la Suède sociale-démocrate. – Et la Suède sociale-démocrate, avec notamment, en plus, des opérations sur les handicapés
00:44:45 mentaux et physiques pour les empêcher de se reproduire, et ça, ça a perduré jusque dans les années 60, si ma mémoire est bonne.
00:44:55 Donc vous voyez, il faut avoir en tête que la bataille contre l'avortement, la bataille contre l'euthanasie, la bataille contre la GPA,
00:45:09 la bataille contre la procréation artificielle, la bataille contre la tyrannie sanitaire, et les particuliers moments d'actualité
00:45:21 avec le plan de déléguer les pouvoirs de santé à l'Organisation mondiale de la santé, tout cela entre vraiment dans un combat pour notre survie.
00:45:32 Ceux qui se disent « Pourquoi faut-il s'opposer à l'euthanasie ? C'est vrai qu'il faut limiter la souffrance.
00:45:43 Pourquoi faut-il s'opposer à l'avortement si la grossesse n'est pas désirée ? » etc., tous ces gens-là, en fait, tombent dans le piège de l'adversaire.
00:45:54 Le piège de l'adversaire, c'est qu'il avance toujours ses pions en essayant de trouver une explication acceptable par l'opinion publique.
00:46:05 Et à travers l'émotion, à travers le sensible, il oudore la pilule. Bien sûr. Et on comprend bien qu'à l'heure actuelle,
00:46:13 où la population, l'opinion publique n'est plus habituée à entendre parler de sacrifice, à entendre parler de souffrance,
00:46:22 où on n'est plus habitué à entendre parler d'effort, évidemment, quand on vient leur dire que l'euthanasie, c'est la façon simple et rapide
00:46:40 de ne pas souffrir sur son lit de vieillesse, cela résonne dans la tête de beaucoup de gens qui ne consentent plus aucune souffrance, aucun sacrifice.
00:46:55 Mais que ces gens-là comprennent bien que l'euthanasie, ça va bien plus loin que ça.
00:47:03 Je pense que c'est une erreur fondamentale de considérer qu'il faut choisir la mort pour éviter la souffrance.
00:47:11 Mais au-delà de cela, l'euthanasie est devenue aussi un combat social. Il faut savoir qu'au Canada, on propose l'euthanasie aux sans-abri,
00:47:20 qu'on en est déjà là, où l'euthanasie est désormais un moyen de réduction de la pauvreté. On propose aux gens qui n'ont plus d'avenir
00:47:32 de choisir d'entrer dans une capsule qui va leur donner la mort. Cela en dit long sur une société, quand on pratique ce genre de politique.
00:47:42 Songez qu'aujourd'hui, aux Pays-Bas, en Belgique, on euthanasie des personnes simplement dans un mal-être psychologique.
00:47:52 À une époque où on n'a jamais créé autant de raisons de difficultés psychologiques, deux ans et demi de covidisme ont particulièrement développé
00:48:06 les troubles psychologiques dans la population. Quand un pays vous propose sans condition de choisir l'euthanasie simplement
00:48:18 parce que vous êtes en situation de mal-être psychologique, encore une fois, c'est quelque chose de totalement inacceptable,
00:48:25 mais qui en dit long sur l'état d'une société. En Belgique, il y a eu plusieurs cas assez médiatiques de très jeunes filles,
00:48:34 de très jeunes femmes qui sont en parfaite santé physique, qui ont simplement un mal-être momentané.
00:48:42 C'est dommage, on sent plus souvent qu'elles rataient leur suicide, les femmes.
00:48:46 On va rester dans le registre burlesque. Au titre des curiosités, on est à la même enseigne. La France est le premier pays du monde
00:48:57 à avoir créé un rang, un poste d'ambassadeur pour les droits des personnes LGBT+. C'est un certain Jean-Marc Berton,
00:49:07 qui est le premier ambassadeur LGBT au monde. Ça nous met, nous Français, en porte-à-faux avec les trois quarts de la planète.
00:49:16 Je trouve assez amusant... Vous disiez que c'est burlesque, mais de fait, il y a de quoi sourire par tant de bêtises.
00:49:26 Parce que la France... — Ça n'a pas de sens, déjà. — Ça n'a pas de sens ? On pourrait penser qu'une nation a quand même
00:49:34 quelques autres priorités que cela. Et particulièrement en ce moment, l'économie française devrait avoir pour souci
00:49:42 d'établir des marchés d'échange financier, d'exportation vers d'autres pays. Or, là, avec ce type de politique, en fait,
00:49:51 on accentue ce que l'on prétend par ailleurs combattre. C'est-à-dire qu'en fait, on offre l'Afrique sur un plateau à la Russie
00:50:00 et à la Chine, hein, parce qu'avec ce type de pratique, on est certains qu'en tout cas, on va perdre toute l'influence française
00:50:09 sur le continent africain. Et donc voilà. Je pense que c'est Vladimir Poutine qui doit remercier la Macronie d'avoir
00:50:19 de telles puissantes idées. C'est quand même assez extraordinaire. Bon, on peut remettre ça en corrélation avec la petite phrase
00:50:27 que vous aviez citée tout à l'heure de Gabriel Attal. Mais finalement, s'il s'agissait de réduire l'influence de la Russie
00:50:38 dans le monde, c'est pas comme ça qu'il fallait s'y prendre. On a eu Bruno Le Maire qui croyait en fanfaron que les mesures
00:50:48 de rétorsion allaient briser l'économie russe, elle n'est jamais aussi florissante qu'à l'heure actuelle. Et on voit que maintenant,
00:50:55 en matière de relations internationales, eh bien oui, l'obsession LGBT qui caractérise un grand nombre des membres de ce gouvernement,
00:51:05 elle a tout pour offrir effectivement le continent africain dans les bras de la Russie. D'ailleurs, on se souvient aussi d'une couverture
00:51:18 d'un journal marocain, si ma mémoire est bonne, suite à la désignation de Gabriel Attal comme Premier ministre.
00:51:27 Ce journal marocain avait sur sa une souligné que c'était quand même le premier ministre homosexuel notoirement désigné
00:51:43 pour cette caractéristique-là. En tout cas, c'est ainsi que le comprenait la presse marocaine, dans la circonstance.
00:51:54 Elle considérait que c'était cette caractéristique-là qui avait été essentielle pour le choix du premier ministre.
00:52:03 Et donc, si c'est la réalité, à ce moment-là, les Français ont des soucis à se faire sur le choix des ministres.
00:52:21 Effectivement, en ce moment, on ne sait plus qui ne l'est pas.
00:52:26 Alors malgré tout cela, on sent à certains signes que ce mouvement s'essouffle. Ses initiatives ont l'air de plus en plus folles d'un côté, c'est vrai.
00:52:37 Et en même temps, il est de plus en plus dénoncé par des personnes, disons des hommes de l'art, c'est-à-dire des psychologues,
00:52:47 des pédopsychiatres, des gens qui constatent au quotidien les suites très très néfastes, catastrophiques, par exemple du transgenre,
00:52:57 ces choses-là. Est-ce qu'il n'y a pas un essoufflement ? Quel avenir vous voyez à cette idéologie et du fait de ces contestations,
00:53:11 même lorsqu'elles sont très limitées, de la culture de mort ?
00:53:15 Je pense que si on pense à l'idéologie transgenre, l'idéologie du genre, effectivement, elle est désormais battue en brèche.
00:53:25 On voit bien que plusieurs pays qui ont été à l'avant-garde de législation permettant le dit changement de sexe,
00:53:39 ou en tout cas les opérations chirurgicales sur des mineurs, en reviennent et désormais interdisent ce type de démarche.
00:53:52 Et donc on voit bien que dans plusieurs pays, le processus, effectivement, c'est la marche arrière,
00:53:59 et que du coup, par ricochet, d'autres pays qui se posaient des questions choisissent de ne plus avancer vers cette direction
00:54:07 de promotion de l'idéologie du genre. On voit bien aussi qu'aux États-Unis, dans une situation fédérale,
00:54:14 plusieurs États choisissent d'interdire la propagande de l'idéologie du genre.
00:54:19 Le danger, c'est qu'en France, on a affaire à des idéologues, et qui donc, contre vents et marées, contre toute évidence,
00:54:30 vont, je pense, encore accentuer la radicalisation de leur propagande.
00:54:38 Chez Macron et son entourage, il y a un côté dernier carré qui veut, jusqu'au bout,
00:54:50 être dans la folie radicale de leurs idéologies mortifères, mondialistes et cosmopolites.
00:55:02 Tout cela fait partie d'un même ensemble, encore une fois, c'est une vision très mondialiste,
00:55:07 c'est une vision qui correspond à une déstructuration de tout ce qu'ils font d'une société, d'une civilisation.
00:55:15 Ils veulent une société sans Dieu, sans patrie, sans famille. Ils veulent même que l'humanité soit défigurée,
00:55:25 que l'homme ne soit plus un homme, que la femme ne soit plus une femme, et demain, que l'homme soit une machine,
00:55:32 soit un homme augmenté. Et je pense qu'ils sont vraiment dans un processus de folie.
00:55:39 Et qu'aucune évidence, fût-elle l'addition de catastrophes, ne viendra les détourner de cette folie.
00:55:51 Ce sont des gens qui ont perdu pied dans la réalité.
00:55:56 — Vous avez parlé d'hommes augmentés. Et tout à l'heure, avant de démarrer l'entretien,
00:56:01 on évoquait le livre de Bernanos « La France contre les robots ». Et vous vouliez en dire un mot.
00:56:07 — Oui, parce que je pense vraiment que s'il y a un livre à mettre en avant par rapport à beaucoup de points d'actualité,
00:56:14 c'est effectivement cet ouvrage de Bernanos qui a été extrêmement visionnaire.
00:56:19 « La France contre les robots », il offre une analyse extrêmement pertinente sur notre société d'aujourd'hui.
00:56:27 La robotisation, elle a été théorisée dans le début de ce XXe siècle.
00:56:37 Et aujourd'hui, on en voit vraiment tous les effets destructeurs.
00:56:43 Si vous voyez la mobilisation paysanne aussi importante, et pas simplement en France,
00:56:52 parce que les médias mettent une chape de plomb sur l'information,
00:56:58 mais en vérité, la révolte paysanne est étendue dans toute l'Europe.
00:57:03 Les paysans sont aussi bien mobilisés en Grèce, en Pologne, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas,
00:57:08 en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni. Donc partout, il y a cette conscience de la paysannerie
00:57:14 qu'elle est en train, la vraie paysannerie, de disparaître.
00:57:18 Pourquoi est-elle en train de disparaître ? En grande partie à cause de la mécanisation,
00:57:24 en grande partie à cause de la robotisation.
00:57:27 La vraie paysannerie, c'est un travail naturel de la terre qui se fait à une échelle familiale.
00:57:35 C'est une exploitation à taille humaine où l'on vise non seulement à nourrir sa famille,
00:57:43 mais ensuite à produire des aliments sains ou à élever du bétail dans de bonnes conditions
00:57:50 pour vendre cela à une population locale, nationale.
00:57:58 À partir du moment où les enjeux sont devenus de développer non plus une paysannerie,
00:58:08 mais des exploitations agricoles au service de grands consortiums et de multinationales,
00:58:16 où l'on a donc entrepris de déposséder les vrais paysans de leurs terres
00:58:22 pour accaparer les terres agricoles pour de grands consortiums,
00:58:30 on a donc entrepris une mécanisation de l'agriculture, une robotisation de l'agriculture
00:58:38 pour produire avec un rendement colossal et on a donc détruit la paysannerie.
00:58:49 Mais avec un objectif mondialiste.
00:58:54 Rappelons qu'aujourd'hui ce sont des milliardaires qui deviennent les plus grands propriétaires de terres agricoles,
00:59:01 qu'aux Etats-Unis c'est Bill Gates qui est le premier propriétaire de terres agricoles,
00:59:07 que les cinq premiers propriétaires de terres agricoles des Etats-Unis sont cinq milliardaires,
00:59:13 dont aucun n'a une tradition paysanne, il va s'en dire,
00:59:17 et que ce phénomène on le perçoit aussi bien en Europe, en Asie, etc.
00:59:23 C'est intéressant parce que ça se me ramène à une grande revendication politique, sociale,
00:59:28 des mouvements révolutionnaires qui est le partage des terres.
00:59:34 Oui, tout dépend comment on peut les changer.
00:59:41 Finalement cette situation va remettre d'actualité le partage des terres.
00:59:45 Contre les nouveaux latifondières sont Bill Gates et les autres,
00:59:49 et on peut être nostalgique des anciens latifondières à cet égard.
00:59:53 En tout cas je pense qu'il faut vraiment défendre nos vrais paysans.
01:00:01 Au Pays-Bas on est dans une situation où, sous des motifs écologiques,
01:00:09 sous des prétextes de lutter contre le réchauffement climatique,
01:00:14 on exproprie des paysans parce qu'ils ne sont pas en mesure d'entreprendre des investissements
01:00:24 dans des pseudo-façons de lutter contre l'émanation de CO2 venant de leurs vaches ou que sais-je.
01:00:35 On est dans la folie quand on pense qu'on est en train de vous dire
01:00:40 que ce sont les vaches qui sont productrices de CO2
01:00:50 et contribuent gravement au réchauffement climatique.
01:00:55 Et qu'on vous dit que finalement manger des insectes ce serait une bonne solution
01:01:02 pour limiter la production de CO2 et vous donner votre besoin en termes de protéines.
01:01:09 Tout cela va ensemble.
01:01:12 Pour en revenir à la robotisation dont parlait Bernanos de façon prophétique,
01:01:18 ça vaut dans le monde paysan, ça vaut dans le monde de l'artisanat.
01:01:23 La France était un pays de paysans et un pays d'artisans.
01:01:28 Et aujourd'hui les uns comme les autres sont écrasés.
01:01:33 Je rencontre dans mes déplacements à travers toute la France
01:01:39 quantité de paysans et d'artisans qui sont désespérés,
01:01:44 qui sont au bord de la rupture, qui ne savent plus comment payer les besoins essentiels de leur famille.
01:01:54 Et tout cela en fait c'est le résultat de cette robotisation.
01:01:59 Parce que l'artisan français aujourd'hui ne peut pas rivaliser en termes de prix
01:02:07 avec des produits qui viennent d'un autre continent
01:02:14 ou qui viennent d'une robotisation accélérée de fabrication.
01:02:22 Et donc demain ce seront des millions d'emplois qui vont disparaître,
01:02:30 il faut en avoir bien conscience.
01:02:32 Ce n'est pas l'apanage des seuls paysans et artisans de devoir craindre cette robotisation.
01:02:41 C'est que vraiment elle va toucher tout le monde.
01:02:46 Je peux songer que même les journalistes peuvent commencer à s'inquiéter
01:02:52 puisqu'on a vu aux États-Unis la première chaîne de télévision d'information
01:02:57 entièrement présentée par intelligence artificielle et images de synthèse,
01:03:06 sans plus aucun présentateur authentique.
01:03:10 Même les gens de la caste peuvent commencer à avoir des surcroîtes.
01:03:16 Demain on aura une justice qui sera rendue par intelligence artificielle.
01:03:20 La fabrication automobile se fait de plus en plus essentiellement par robots qui assemblent les pièces.
01:03:30 C'est une folie qui se fait contre l'homme.
01:03:35 Bernanos avait bien vu cela. C'est la machine contre l'homme.
01:03:40 Et cette machine contre l'homme ne profite dans un premier temps qu'à la caste des oligarques
01:03:48 qui en tirent toujours plus de profit parce qu'évidemment la machine ne fait pas grève,
01:03:52 la machine ne tombe jamais malade, la machine peut travailler à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.
01:03:59 Mais à un moment, mais à un moment, que deviendra la machine ?
01:04:04 Est-ce que la machine échappera à l'homme ?
01:04:07 Et à ce moment-là, est-ce que les oligarques auront encore assez de moyens de se protéger eux-mêmes
01:04:14 du développement de la machine qu'ils auront poussé dans ces stades les plus extrêmes comme des apprentis sourciers ?
01:04:22 C'est ça qu'il faut aussi se demander.
01:04:24 À partir du moment où l'on est dans un monde qui veut aller vers le transhumanisme,
01:04:29 vers le développement ultime de l'intelligence artificielle,
01:04:34 nous allons avoir à un moment une machine qui va nous échapper.
01:04:38 Et à ce moment-là, même les oligarques pourront commencer à avoir des sueurs.
01:04:43 Rappelons que la France contre les robots de Bernanos est disponible aux éditions Contre-Culture.
01:04:51 Éditions Contre-Culture auxquelles sont éditées deux livres que vous vouliez aussi nous présenter,
01:05:01 que nous avons sous la main.
01:05:03 Oui, absolument. Mais je voulais profiter de notre présence pour mettre en valeur deux ouvrages.
01:05:09 Alors « Les modérés » d'Abel Bonnard, je pense que vraiment c'est un ouvrage d'actualité.
01:05:17 Dans nos milieux, on ne voit que trop les effets des modérés.
01:05:23 Vous voyez, c'est qu'il devient de plus en plus difficile de rencontrer des dissidents qui assument leurs idées,
01:05:31 qui choisissent de parler vrai, de parler avec franchise.
01:05:35 Alors bien sûr, ça coûte de plus en plus cher de parler vrai.
01:05:39 Vous êtes payé pour le savoir, qu'il s'agisse de procès contre des individus.
01:05:45 Alain Soral en est évidemment une illustration parmi bien d'autres.
01:05:49 Qu'il s'agisse de dissolution de mouvements, qu'il s'agisse d'interdiction de conférences, de manifestations, de colloques, etc.
01:05:58 On voit à quel point on paye de plus en plus cher de parler franc.
01:06:03 Mais si l'on en est là, c'est parce que justement cela fait trop longtemps que nous vivons dans la dictature des modérés.
01:06:12 Trop longtemps que les gens de notre camp ont choisi d'être des modérés.
01:06:18 Qu'ils pensent qu'en étant dans le camp des modérés, ils vont conserver leurs acquis, ils vont conserver leur mondanité, ils vont conserver leur confort de vie.
01:06:30 Et en vérité, ces gens-là, ils vont tout perdre et ne s'en rendent pas encore compte.
01:06:36 Et ce seront les premières victimes directes de l'effondrement de notre société, ces modérés.
01:06:43 Ils auront pensé pouvoir vivre de compromis et leurs compromissions les auront vouées à leur perte.
01:06:52 Et puis un autre ouvrage, évidemment, qui est intemporel mais que je conseille à vos lecteurs, c'est le procès de Jeanne d'Arc de Robert Braziac.
01:07:07 Vous voyez, là encore, les pièces de ce procès nous montrent un modèle d'exception qui vaut à travers le temps.
01:07:21 Voilà une simple jeune fille qui, choisie par Dieu, obtient une capacité à devenir un chef de guerre, à mener des troupes aguerries,
01:07:39 des hommes qui, quand ils l'ont vue, avaient toutes les raisons de douter de voir une petite jeune fille de la France paysanne
01:07:49 qui ne savait initialement pas monter à cheval et qui pourtant, par la grâce de Dieu, est venue jusque chez le Dauphin à cheval pour lui faire part du message divin.
01:08:02 Une jeune fille qui, ensuite, lors de son procès, a eu des réponses qui sont reproduites dans les actes de ce procès,
01:08:14 des réponses qui ne pouvaient venir que du ciel.
01:08:16 Vous voyez comment une petite jeune fille aurait pu avoir des réponses aussi cinglantes que celles que Jeanne a eues face à des juges,
01:08:30 face à des gens méchants qui voulaient, par l'afflux de leurs questions, la piéger.
01:08:38 Des juges ecclésiastiques.
01:08:39 Parce qu'hélas, déjà à cette époque-là, la trahison d'Éclair avait été entamée.
01:08:48 Et donc, pour ceux qui veulent entamer la lecture de cet ouvrage, ils trouveront un beau modèle,
01:08:59 qu'il soit de jeunes gens, jeunes filles, jeunes garçons, ils comprendront qu'avec l'aide de Dieu, rien n'est impossible.
01:09:09 Dans le temps qui est le nôtre, nous pouvons souvent être face à des moments de désespoir.
01:09:17 Nous pouvons douter. Comment encore espérer que ce monde se relève alors que nous voyons chaque jour nous apporter des nouvelles preuves de sa chute.
01:09:31 Mais la France dans laquelle Jeanne a entamé son épopée était dans une situation qui était très comparable à la nôtre en vérité.
01:09:42 Une situation de complet déclin, une situation de complète insécurité.
01:09:47 Et voyez, à ce moment-là, Dieu a choisi de faire de cette petite jeune fille son instrument et de relever la France.
01:09:57 À Dieu, rien n'est impossible.
01:09:59 Donc gardez toujours confiance, ayez la foi.
01:10:03 Et la foi vous aidera à surmonter les épreuves.
01:10:07 Nous allons vivre de grandes épreuves et je plains ceux qui n'ont pas la foi.
01:10:12 Je ne dis pas qu'il n'y a que ceux qui ont la foi qui seront sauvés, mais en tout cas, ceux qui n'ont pas la foi auront extrêmement de peine à encaisser et surmonter les épreuves qui viennent.
01:10:27 Vous avez répondu à une des questions que je voulais vous poser.
01:10:31 C'est que on vous a vu sur tous les terrains contre le covidisme, aux côtés des agriculteurs, vous en parliez tout à l'heure, lors du rallye pour tous, etc.
01:10:46 Et donc la source de votre mental à toutes épreuves ?
01:10:50 J'ai la foi, oui. Je pense que vraiment c'est l'arme qui permet de tenir, qui permet d'affronter toutes les difficultés, qui permet de ne jamais se décourager.
01:11:04 Sur une même note, on a constaté cette année, et c'est peut-être un signe d'un contrepoids face à ce rôle au compresseur de la culture de mort,
01:11:15 c'est que lors de la Pâque, le nombre de cathécules humaines, on va dire, toutes obédiences confondues,
01:11:25 et là j'aime pas employer ce mot-là, mais bon, en tout cas chez les catholiques, avait atteint un record.
01:11:34 Est-ce un signe d'étant ? Comment faut-il l'interpréter ?
01:11:43 Je pense que c'est en tout cas un grand signe d'encouragement.
01:11:47 Voir autant de cathécules humaines surgir, quelle que soit l'Église dans laquelle ils ont fait leur entrée dans la famille catholique,
01:12:00 cela traduit que malgré tous les efforts de ceux qui nous gouvernent pour déchristianiser la société,
01:12:11 la soif spirituelle est toujours plus intense.
01:12:18 Et je pense que plus nous nous enfonçons dans un monde déchristianisé,
01:12:25 plus nous voyons une société être complètement déboussolée,
01:12:31 plus en réalité il y a cette recherche de Dieu, cette recherche de spiritualité.
01:12:41 Les gens ont besoin naturel de Dieu.
01:12:45 C'est quelque chose que nos gouvernants sous-estiment,
01:12:50 mais en vérité c'est un besoin naturel de Dieu que d'ailleurs à la Révolution française,
01:13:01 les révolutionnaires avaient rapidement compris,
01:13:06 puisque aux dieux des catholiques ils ont opposé la déesse raison.
01:13:11 Et donc c'est bien par compréhension que l'homme ne peut pas rester sans religion.
01:13:20 Oui, l'homme corps et âme.
01:13:23 Et alors on va revenir au corps juste un tout petit peu,
01:13:26 et association d'idées peut-être, au corporatisme.
01:13:30 Alors, il y a quelque chose sur lequel je sais que vous défendez cette approche,
01:13:38 disons de la question sociale, des rapports de classe, etc.
01:13:42 J'aurais une objection banale peut-être, ou tout à fait triviale à formuler,
01:13:50 mais je pense qu'il faut la considérer, c'est que dans l'idée corporatiste,
01:13:57 dans cette approche en tout cas, il y a quand même un problème qui consiste à mettre sur un pied d'égalité,
01:14:01 à considérer qu'on va traiter de la même façon deux entités
01:14:08 qui ne sont pas dans un rapport égal du tout dans la vie économique,
01:14:11 la partie salariée et la partie, disons, détentrice du capital.
01:14:16 Et dans la pratique il faut quand même forcer un peu, briser les reins de l'une,
01:14:21 pour lui faire accepter de partager quoi que ce soit.
01:14:27 Vous voyez ce que je veux dire.
01:14:29 Il y a un certain irénisme qui consiste à dire « on va faire travailler les gens ensemble »,
01:14:37 ou alors il faut vraiment faire un état gendarme au-dessus super puissant pour les forcer à travailler ensemble.
01:14:44 Comment on surmonte ces impasses ?
01:14:47 Déjà, tout dépend à quel type de corporatisme l'on se réfère.
01:14:53 De fait, il y a le corporatisme, disons, mis en place à l'époque médiévale,
01:14:59 qui a duré jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, lorsque la loi Le Chapelier l'a interdite.
01:15:08 Et ensuite il y a les corporatismes, disons, qui ont été recomposés au XXe siècle,
01:15:16 qu'il s'agisse du corporatisme en Italie ou du corporatisme au Portugal notamment,
01:15:22 qui ont conduit à la représentation d'assemblées parlementaires
01:15:31 dans lesquelles siégeaient les représentants des corporations.
01:15:38 Ce sont bien deux formes de corporatisme, mais ce ne sont pas les mêmes formes de corporatisme,
01:15:43 et donc vraiment tout dépend de laquelle on parle,
01:15:48 en sachant que de toute façon aucune n'est parfaite.
01:15:55 Ce sont des structures humaines, donc elles ont toujours, à un moment ou à l'autre,
01:16:00 des caractéristiques qui sont améliorables.
01:16:05 Mais il me semble que le corporatisme à l'époque médiévale,
01:16:13 et qui a perduré jusqu'à l'Ancien Régime, est la forme la plus intéressante,
01:16:20 plus que celles qui ont été reproduites au XXe siècle.
01:16:26 Parce qu'elles ont vraiment illustré à ce moment-là, de façon beaucoup plus efficace,
01:16:37 l'adéquation d'intérêt entre les membres d'une même catégorie professionnelle.
01:16:48 Parce qu'à la fois les patrons et les punantis d'une même catégorie professionnelle
01:17:00 avaient bien conscience que c'est en défendant un intérêt commun
01:17:08 qu'ils allaient tous pouvoir avancer.
01:17:11 Parce que si au contraire on cherchait à mettre en avant les intérêts de l'un contre les intérêts de l'autre,
01:17:22 ils allaient tous connaître le déclin.
01:17:28 Ils n'ont pas eu pour cela le besoin d'être représentés dans des assemblées parlementaires,
01:17:36 comme ça a été le cas au XXe siècle.
01:17:38 Je pense que là effectivement ça commence à être quelque chose de plus complexe,
01:17:45 avec plus de désavantages.
01:17:49 Ça peut s'entendre, je pense que dans la démarche initiale,
01:17:53 il y avait quelque chose qui partait d'une bonne intention,
01:17:57 mais ensuite cela devient vite quelque chose de complexe
01:18:04 à maintenir dans une direction qui va être vraiment conforme à l'origine.
01:18:15 Pour toute structure humaine, la difficulté c'est de l'empêcher de dévier de sa source,
01:18:25 de son idée originale, parce qu'inévitablement, l'homme étant ce qu'il est,
01:18:31 à un moment ou à l'autre, il va y avoir un individu qui va perdre le souci du bien commun
01:18:38 et va avoir des intérêts personnels.
01:18:41 Donc ça, hélas, c'est une constante quasiment de l'histoire de l'humanité dans toutes les circonstances.
01:18:50 Mais en attendant, le corporatisme, c'est tout de même, me semble-t-il,
01:18:57 une réponse efficace à la lutte des classes,
01:19:02 une réponse efficace à un nécessaire souci d'harmonie et de bien commun.
01:19:10 Je pense que vraiment, c'est quelque chose qu'il faut toujours avoir en tête.
01:19:18 Le monde divisé, le monde qui oppose les uns aux autres,
01:19:24 c'est un monde qu'il faut combattre.
01:19:28 À partir du moment où on veut nous opposer les uns aux autres, il faut déjà se méfier.
01:19:34 C'est le monde de Satan.
01:19:37 Mais il faut avoir un pouvoir civil fort, un pouvoir qui est capable d'arbitrer, éventuellement.
01:19:41 Oui, oui. Là, on est bien d'accord.
01:19:43 Et de toute façon, qu'il s'agisse de l'époque médiévale
01:19:46 ou qu'il s'agisse des différents pouvoirs qui ont réinstauré le corporatisme au XXe siècle,
01:19:54 c'était des pouvoirs qui étaient forts.
01:19:58 La France médiévale, l'époque médiévale, ou l'Italie, ou le Portugal des années 1930,
01:20:06 c'était des pouvoirs qui savaient prendre des décisions.
01:20:11 Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, mais des pouvoirs qui savaient faire preuve d'autorité.
01:20:17 C'est indispensable.
01:20:19 Et je pense que toute société humaine a besoin d'un pouvoir fort, en réalité.
01:20:25 Vous voyez, ça ne va évidemment pas plaire à tout le monde ce que je dis là,
01:20:29 mais soit on a une autorité qui en est une, soit on est dans l'anarchie.
01:20:39 Le pouvoir mou, l'autorité molle, l'autorité flasque,
01:20:44 elle conduit toujours à la déchéance.
01:20:48 Et elle facilite toujours l'émergence de la haute finance.
01:20:52 Elle facilite toujours le pouvoir des oligarques.
01:20:57 Si les banquiers, les banquesters internationaux ont pu développer leur puissance,
01:21:07 c'est parce qu'en phase 2, ils avaient des pouvoirs faibles.
01:21:15 Des pouvoirs qui ont cherché la compromission avec les intérêts de la haute finance, des Rothschild, etc.
01:21:24 À l'époque médiévale, évidemment, on savait prendre des décisions et on savait imposer les décisions.
01:21:34 Et je pense vraiment qu'un pouvoir fort doit avoir pour objectif la justice sociale.
01:21:41 C'est ça être un chef d'État.
01:21:44 C'est avoir le souci du bien commun de sa population, pas de la population d'un autre pays,
01:21:51 pas d'une caste d'intérêts financiers international,
01:21:57 pas de se soumettre à une officine mondialiste, un cercle Bilderberg trilatéral,
01:22:08 Club le Siècle, Forum économique mondial de Davos ou d'autres.
01:22:13 Le vrai chef d'État, son seul objectif doit être le bien de ses concitoyens, tous, sans exception.
01:22:22 Et c'est pour ça qu'il doit travailler à la justice sociale.
01:22:25 C'est qu'il ne doit pas y avoir de laissés pour compte.
01:22:28 C'est qu'il ne doit accepter d'accueillir des populations étrangères
01:22:35 que quand il n'y aura plus de pauvres Français en France,
01:22:39 que quand il n'y aura plus de Français qui dorent dans la rue en France,
01:22:42 que quand il n'y aura plus de Français qui vivent dans un taudis en France.
01:22:46 À ce moment-là, on peut commencer à faire de l'accueil.
01:22:50 Mais tant qu'il y a une famille française qui vit dans la misère,
01:22:55 le vrai chef d'État français, soucieux de bien commun,
01:22:58 il doit d'abord faire ce qu'il faut pour que cette famille française retrouve une vie digne.
01:23:04 C'est ça, l'être un chef d'État.
01:23:06 Pas satisfaire aux dictates d'organismes internationaux,
01:23:11 pas servir la politique mondialiste, pas servir les apatrides et les cosmopolites.
01:23:17 Alain Esqueda, merci.
01:23:20 Avec plaisir.
01:23:22 [Musique]