Apolline de Malherbe recevait Valérie Hayer, tête de liste de Renaissance pour les élections européennes, dans le "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC, ce mardi 21 mai.
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00:00Aujourd'hui, on voit bien que le processus de décision à 27, il est extrêmement compliqué,
00:04avec des opportunités de veto qui sont données, avec la règle de l'unanimité,
00:09qui sont données à certains et qui nous empêchent d'avancer.
00:11Donc, il y a trois conditions avant toute adhésion de l'Ukraine.
00:15Évidemment, la fin de la guerre, les réformes en Ukraine et les réformes chez nous, en notre sein.
00:19Si vous enlevez le droit de veto à certains pays, ça veut dire qu'on ne l'aura plus non plus ?
00:24On voit aujourd'hui qu'il y a un ensemble de décisions qui sont prises,
00:28notamment en matière budgétaire et fiscale, mais pas que, à l'unanimité,
00:31et qui donnent des opportunités de veto et de chantage à certains en Europe.
00:34Viktor Orban, Premier ministre hongrois, c'est le plus grand maître chanteur en Europe.
00:39Il utilise son pouvoir de veto, la règle de l'unanimité, pour s'opposer sur d'autres textes.
00:44Ce n'est pas possible de continuer à travailler comme ça.
00:45La démocratie, c'est la règle de la majorité qualifiée.
00:48Et notre rôle en Europe, c'est d'aller convaincre, d'avoir du leadership
00:51pour aller convaincre nos partenaires qu'on fasse bouger les règles en Europe.
00:55Ça veut dire, Valérie Ayé, que concrètement, nous pourrions, nous, nous retrouver en minorité ?
01:01Alors, ça veut dire que concrètement, il faut qu'on ait du leadership en Europe.