Festival de Cannes: le collectif "Sous les écrans, la dèche" a manifesté ce mardi pour que les employés précaires du secteur obtiennent le statut d'intermittent.
En attendant les conclusions de cette rencontre, une centaine de manifestants s'étaient réunies sur les allées de la Liberté, afin de faire le point sur les conditions de travail des employés du secteur.
Depuis le début de la quinzaine, on a aperçu ici et là des membres dudit collectif "Sous les écrans, la dèche", ou leurs soutiens, en train de monter les marches du Palais des festivals avec, sur leur veste ou sur leur robe, des autocollants au nom du mouvement.
#Cannes #manifestation #manifestations #cannes2024 #festivaldecannes #grève #précarité #nicematin #nicematin_video
En attendant les conclusions de cette rencontre, une centaine de manifestants s'étaient réunies sur les allées de la Liberté, afin de faire le point sur les conditions de travail des employés du secteur.
Depuis le début de la quinzaine, on a aperçu ici et là des membres dudit collectif "Sous les écrans, la dèche", ou leurs soutiens, en train de monter les marches du Palais des festivals avec, sur leur veste ou sur leur robe, des autocollants au nom du mouvement.
#Cannes #manifestation #manifestations #cannes2024 #festivaldecannes #grève #précarité #nicematin #nicematin_video
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00:00 Contre au festivalier aussi, ne serait-ce que notre slogan "Sous les écrans la neige"
00:04 rappelle tous que derrière ces marches-là, il y a des gens qui triment.
00:07 On fera de festival en festival dans toute la France.
00:10 Évidemment, aucun festival ne vous embauche pendant six mois d'affilée.
00:14 On est rassemblés ici aujourd'hui pour demander à nos directions,
00:24 aux partenaires sociaux et au ministère du Travail et de la Culture
00:28 d'envisager de nous faire rentrer dans le régime de l'intermittence.
00:31 Au régime général, il faut avoir travaillé six mois pour toucher quelque chose,
00:38 depuis la dernière réforme.
00:40 Donc du coup, les salariés se retrouvent entre deux koshiralls avec zéro euro.
00:44 Comme il n'y a aucune règle, il n'y a pas de convention collective,
00:47 donc tout est permis.
00:49 Donc c'est des ordres supplémentaires à gogo qui ne sont jamais payés.
00:52 Et ça fait des années que c'est comme ça.
00:58 Il y a une réunion très importante aujourd'hui qui se tient au Palais
01:01 avec les ministères de tutelle, Travail, Culture, le CNC, la direction du festival.
01:07 Et en fait, on est là, on soutient par rapport à cette réunion.
01:12 Et ensuite, suivant le résultat de cette réunion, on verra quoi faire.
01:17 Nous faire voir, montrer qu'on est là, et montrer au festivalier aussi,
01:26 ne serait-ce que notre slogan "Sous les écrans, la Dèche",
01:29 qu'on apprenne tous que derrière ces marches-là, il y a des gens qui triment.
01:32 Les gens se mettent par passion dans ces métiers-là.
01:38 Ils ont une vraie valeur ajoutée parce qu'ils savent faire leur métier.
01:41 C'est pour ça que les festivals se déroulent super bien
01:43 et que les spectateurs sont hyper contents.
01:45 Donc voilà, il faut les payer, c'est tout.
01:47 Il faut les payer, il faut leur donner un statut.
01:50 Comme tout citoyen en France, il faut qu'on soit dans une case.