La journaliste Véronique Jacquier était l’invitée de l’Heure des Pros 2 ce mercredi 22 mai sur CNEWS. Elle s’est exprimée au sujet du voyage d'Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie, où des émeutes se déroulent depuis une dizaine de jours : «On se demande où est le patron en Nouvelle-Calédonie»
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00:00 C'est-à-dire qu'en Nouvelle-Calédonie, le temps perdu est du temps gagné.
00:03 C'est-à-dire que c'est le temps long qui va payer.
00:05 Ce n'est pas une mission de quelques jours.
00:07 Ce n'est effectivement pas des mots.
00:08 Ce ne sont pas des paroles performatrices.
00:11 Il y a eu des rendez-vous manqués avec les indépendantistes.
00:13 Ça ne veut pas dire qu'il faut donner l'indépendance,
00:15 mais ça veut dire quand même que les canaques radicaux,
00:17 il faut les englober dans le dialogue.
00:19 Or, il y a eu des tas de maladresses qui ont été faites ces derniers temps.
00:22 Et les indépendantistes, ces derniers temps,
00:25 certains ne sont pas venus à la table du dialogue.
00:27 Déjà, ça aurait dû mettre la puce à l'oreille du président et du Premier ministre.
00:31 Là, on n'est plus sur des indépendantistes.
00:33 On ne va pas les faire revenir en claquant comme ça.
00:35 On est sur des émeutiers.
00:37 Il faut bien analyser.
00:39 Vous savez ce qui va se passer ?
00:40 En réalité, on le sait tous, ce qui va se passer.
00:41 Pourquoi ça avait marché quand il a fallu mettre sur pied
00:44 les accords de Matignon et de Nouméa ?
00:46 Parce qu'il y avait aussi des hommes forts,
00:47 d'un côté Jean-Marie Djibahou, de l'autre Jacques Lafleur.
00:50 Là, on se demande où est le patron en Nouvelle-Calédonie ?
00:52 Où sont les patrons ?
00:53 Emmanuel Macron va arriver en disant "je suis le patron".
00:56 Oui, sauf que des gens aimeraient arriver à son chambre en tenant.
00:59 C'est tout.
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01:02 [SILENCE]